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ement affirmé son unité. Car le temps n’est plus,
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les jeunes gens se faisaient, avec sérieux, des âmes exceptionnelleme
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nt, il abandonna le stade et rentra dans le monde
où
nous vivons tous. Écœuré du désordre général, il cherche des remèdes,
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ns le corps du joueur à la vue de la prairie rase
où
rebondit un ballon. Si l’on considère la vie sociale comme un jeu sér
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ées. Tout cela, c’est l’atmosphère de la chapelle
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ont lieu travaux et méditations. Dehors, on honore la liberté d’un cu
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dant quelques nuits la vision étrange d’une salle
où
les spectateurs étendus en pyjamas sur des paillasses attendraient en
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aussi une assemblée délibérative en pleine forêt,
où
Henriod debout sur un tronc coupé n’eut pas trop de toute sa soupless
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me suis abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jour
où
l’on me fit comprendre qu’il n’est que le jeu de sauter follement d’u
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nsi par feintes que je progressais, jusqu’au jour
où
je m’avouai un trouble que je me refusai pourtant à nommer peur de ri
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levée. Ce fut elle qui m’entraîna sur les stades
où
je connus quelle confiance sourde aux contradictions intimes exige un
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sens ? Provisoirement j’étais sauvé d’un désordre
où
l’on glisse vers la mort. L’important, c’est de ne pas se défaire. Ma
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vie moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’
où
cette fatigue générale qui fausse tout, et qui s’oppose au perfection
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ais partie d’un ensemble social et dans la mesure
où
j’en dépends, je me dois de m’employer à sa sauvegarde ou à sa transf
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ns, et l’on se perd dans un syncrétisme effarant,
où
Mithra, Jésus, les taureaux et Alban confondent leurs génies dans une
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e grande race, qui peut nous mener à des hauteurs
où
devient naturel ce cri de sagesse orgueilleuse : « Qu’avons-nous beso
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, le préserve des états d’incertitude douloureux,
où
ces problèmes viennent se poser à l’esprit, profitant de son désaccor
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présente au couchant, dans ce corridor de lumière
où
elle accueille le ciel — et derrière, elle devient plus secrète. Vers
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fluides et roses. De l’autre côté, c’est le vide,
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s’en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la mer. Sur le Lunga
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ite accoutumance au monde de sensations inconnues
où
nous étions baignés nous promettait pourtant une connaissance plus in
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nt. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe
où
, un soir de la Nature… L’homme chante une plainte inouïe de pureté. D
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rs d’un tableau. Nos yeux ont regardé longtemps —
où
va l’âme durant ces minutes ? — jusqu’à ce que les bœufs ruisselants
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impénétrable pour l’homme, nous fuyons ces bords
où
conspirent des ombres informes et des harmonies troubles de parfums e
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anonyme bien plus propice au rêve que ma chambre
où
m’attendent tous les soirs quand je rentre du bureau, les gages insup
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is quel plaisir cruel. C’était un jeu très simple
où
l’esprit libre de calculs se tend ardemment vers la conclusion d’un h
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sse, ses paroles peignaient des tableaux mouvants
où
je me voyais figurer comme une sorte de « personnage aux dés ». Ce fu
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plus que des baisers au goût d’adieu, et l’avenir
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se mêlent incertaines, une tendresse éperdue et la mort. » Il ferma l
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controversés de l’histoire. L’un de ceux, aussi,
où
il est le plus difficile de rester impartial. M. Lombard, recteur de
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de tableaux, de critiques d’avant-garde, ce monde
où
tous les extrémismes sont prônés comme vertus cardinales, et qui form
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comique un peu bizarre qu’il glisse si souvent là
où
on l’attend le moins. Conrad Meili apporte chez nous une inspiration
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t toujours une sorte de dissonance, un défaut par
où
l’on va peut-être se glisser dans l’atmosphère de l’œuvre ; que l’on
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u’il peigne entre deux pluies. Il aime ces heures
où
ciel et onde se mêlent, et sait rendre mieux que personne la liquidit
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cinq ans de Baudelaire à Rubens. Il fut un temps
où
l’on put craindre que Charles Humbert ne devînt le chef d’une école d
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ur une table, dans un espace bizarrement lumineux
où
se coupent des plans transparents, cellule de quelque palais de glace
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de glaces en miniature, sorte de boîte à miracles
où
sous un éclairage très net, mais inusité, l’objet le plus banal se ch
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lignes. Je pense surtout à ses bas-reliefs du BIT
où
se manifeste un heureux équilibre entre le réalisme imposé par les su
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es aussi différentes par leur objet et le domaine
où
elles se réalisent que celles de Le Corbusier8, Meili, Evard, Perrin,
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aïque et d’une maigre végétation artistique. Pays
où
l’on préfère la netteté utile à l’harmonie des lignes ; où la lumière
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réfère la netteté utile à l’harmonie des lignes ;
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la lumière éclaire plus qu’elle ne caresse ; où pourtant les hivers l
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; où la lumière éclaire plus qu’elle ne caresse ;
où
pourtant les hivers les plus durs réservent des douceurs secrètes.
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’arrêter le plan de la soirée, et cette promenade
où
il y avait juste assez de passants pour qu’on la sentît déserte ne me
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par une sorte de compromis sentimental, à l’Opéra
où
l’on donnait les Contes d’Hoffmann. Je comprends aujourd’hui le lien
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piano, c’est un duo des ténèbres et de la pureté
où
vibrent par instants les accords d’une harmonie surnaturelle. Et tout
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se. Elle n’est plus que l’approche d’une grandeur
où
se perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfigurat
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nsfigurations, — l’heure anxieuse et mélancolique
où
l’on quitte ce visage aimé pour d’autres plus beaux peut-être, mais i
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oses par votre souffrance… Mais le temps approche
où
vous n’aurez plus besoin de souffrir pour comprendre. Le faisceau de
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i que ce soit d’immatériel. D’ailleurs le trouble
où
m’avait jeté la première reconnaissance empêcha ma raison d’interveni
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r moi, dit Gérard, je situe l’amour dans un monde
où
la question fidélité ou inconstance ne se pose plus. Vous le savez, j
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»10. Heureusement qu’au Moulin-Rouge, souterrain
où
nous nous engouffrâmes dans un grand bruit de saxophones et de cors a
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quefois j’en ramène des animaux aux yeux bizarres
où
je sais lire les signes. » Comme je ne répondais rien : « Avez-vous s
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te. Il dit que la vie ressemble surtout à un film
où
les épisodes s’appellent par le simple jeu des images, se voient par
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aient à la banquette d’une boutique à « Würstel »
où
nous nous arrêtâmes. Au léger sifflement du bec de gaz sans manchon q
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en lui-même. « Il se ramène en soi, n’ayant plus
où
se prendre » comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde
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ête de la plus haute poésie. Mais dans ce siècle,
où
tant de voix l’appellent, combien sont dignes de s’attendre au don du
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flammes. Dix années dans le Grand Jeu. Dix années
où
le génie tourmente cet être faible, humilié par le monde. L’amour s’é
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s une sérénité presque effrayante. Vient le temps
où
le sens de son monologue entre terre et ciel lui échappe. Il jette en
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agesse. » Mais le feu s’éteint — l’esprit souffle
où
il veut. Juin 1802 : au moment où meurt Diotima, Hölderlin errant loi
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erture. Il y a là une station de canots de louage
où
j’ai vite découvert un « Friedrich Hölderlin » à côté d’un « Hypérion
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uis, il lui est arrivé quelque chose de terrible,
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il a perdu son âme. Et puis il n’est revenu qu’un vieux corps radotan
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es dieux le vouent au malheur. » Ô cette chambre,
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pénètre la facilité atroce de cette fin d’après-midi, ces musiquettes
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e petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse
où
ils ont cru pressentir de grandes choses généreuses autour d’eux… Cel
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Bettina von Arnim-Brentano : Die Günderode. 12.
Où
il était précepteur. Madame Gontard est la Diotima de l’Hypérion et d
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des prières à dieux perdus. II Je ne sais pas
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tu m’entends mais ces hauts murs d’ombre et de vent autour du monde o
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ces hauts murs d’ombre et de vent autour du monde
où
nous vivons parquent les visages les sons brassent les lueurs des mes
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la recherche d’un corps faible. Je ne sais pas
où
tu m’attends mais je sais comment tu pleurais. Au carrefour des cris
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ur et mon visage est immobile tourné vers l’ombre
où
tu m’entends. III Fais rentrer dans leur peau d’ombre ces mots qu
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emps est peu propice au mépris et à l’adoration :
où
que se portent nos regards, ils rencontrent des talents distingués. À
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t démesurés, mais combien sympathiques, à l’heure
où
tout le monde exagère, à qui mieux mieux dans le sens de la médiocrit
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il le budget mensuel. Ô sens de la mesure ! (Mais
où
les audaces souveraines d’un Racine, d’un Descartes ?) D’ailleurs, c’
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autre histoire. 10. Nous voici parvenus au point
où
cessent d’eux-mêmes nos bavardages. J’ai senti mes oreilles se débouc