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février 1924)a M. de Montherlant est considéré
par
plusieurs comme l’un des héritiers de Barrès. Le rapprochement est pe
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asse de logique, admirablement masqués d’ailleurs
par
des façons cavalières un peu intimidantes. Toute une partie du Paradi
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n action, application de l’immense axiome formulé
par
Hésiode et qui gouverna le monde ancien : La moitié est plus grande q
4
ment, le Saint est un homme que Dieu a mis à part
par
grâce pour qu’il serve. Mais très vite on étend l’appellation de sain
5
s vite on étend l’appellation de saint à ceux qui
par
leur élévation morale ou leurs souffrances semblent s’être le plus ra
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protecteurs. Cette croyance se répand, favorisée
par
la souplesse dont fait preuve l’Église d’alors quand il s’agit d’adap
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’est, comme ici, que la loyauté d’un esprit animé
par
une foi agissante. c. Rougemont Denis de, « Conférence Guisan », S
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des intellectuels au Dieu chrétien, fut introduit
par
M. Raymond de Saussure, psychanalyste distingué, qui se fit avec beau
9
rrompre les discussions philosophiques provoquées
par
ces deux travaux. Avec la conférence de M. Jean Cadier, un jeune past
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les plus actifs. Pour remplacer un travail promis
par
M. A. Reymond malheureusement indisposé, M. Pierre Maury fit une caus
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dégradante condition, et nous n’y arriverons que
par
un travail d’éducation lent et souvent dangereux. Vous, étudiants, ve
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ars 1926 (mai 1926)f Cette conférence s’ouvrit
par
une bise qu’on peut bien dire du diable et se termina sous le plus be
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phrases musicales. Après quoi Richardot, entrant
par
la fenêtre, vint annoncer qu’on était libre — comme si on l’avait att
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des choses. Amour de soi… Mais moi, qui suis-je ?
Par
ces trois mots commence le drame de toute vie. Ha ! Qui je suis ? Mai
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dont je m’exagérais l’importance. Et c’est ainsi
par
feintes que je progressais, jusqu’au jour où je m’avouai un trouble q
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parole est aux instincts combatifs et dominateurs
par
quoi l’homme ne se distingue plus de l’animal. Louée soit ma force et
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que je respecte tout en moi. Je ne suis digne que
par
ce que je puis devenir. Se perfectionner : cela consiste à retrouver
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ts, ensuite, les éduquer, selon des lois établies
par
le concours de l’expérience et d’un sentiment de convenance en quoi s
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t cela s’agite sur fond de néant, je le comprends
par
éclairs, mais une secrète espérance m’emporte de nouveau, premier gag
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Les Bestiaires,
par
Henry de Montherlant (10 juillet 1926)h Je ferme les Bestiaires, e
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ge de violence et de volupté », je me sens envahi
par
un rythme impérieux au point qu’il faut que certaines voix en moi tai
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voix en moi taisent leur protestation, étouffées
par
des forces qui se lèvent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’on l
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ue Montherlant note à plusieurs reprises. C’est «
par
la divination de cet amour qu’Alban (le jeune héros du récit) sent ce
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litanie. Sous les grands cils brillants, lustrés
par
la lumière descendante, les prunelles laiteuses du dieu avaient un re
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rt, je le trouve assez peu humain et comme obsédé
par
une idée de violence tonique certes, mais décidément un peu pauvre po
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ent à une vie plus âpre et violemment contractée,
par
la grâce de l’éternel Désir ? 6. Il est curieux de noter que de tel
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. Il y a un homme debout à l’avant d’un char tiré
par
des bœufs blancs. Comme une apparition. (Tu parlais de chromos, de ro
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hant immense. Il passe une possibilité de bonheur
par
personne et les devantures ne cherchent qu’à vous plaire. Chaque ruel
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les jésuites ont déjà réussi à « tourner » l’édit
par
mille arguties juridiques. Et les statistiques faussées peuvent faire
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morales : car malgré des félicitations arrachées
par
Louis XIV au pape, les catholiques sont loin d’être unanimes à louer
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lons parler méritent d’être appelés jeunes, c’est
par
leurs œuvres avant tout. D’autre part je préfère la légende à l’histo
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contagion contre lequel je ne saurais me prémunir
par
le moyen d’aucun de ces appareils à jugements garantis qui posent un
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he. Mais l’atmosphère pure de ces espaces définis
par
quelques plans ne tue pas un certain mystère. Cette cour sans issue,
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n’est pas seulement pour le plaisir, mais plutôt
par
amour du courant d’air. Cela dérange toujours quelques frileux, mais
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son portrait de Meili : il ne prend pas le sujet
par
l’intérieur, mais il taille ce visage dans une pâte riche et un peu l
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. Je crois même que, Paul Donzé touché à son tour
par
la grâce décorative, il n’en reste qu’un, du moins à Neuchâtel même :
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est sa première et Neuchâtel la troisième… Il y a
par
Eugène Bouvier quelque chose de nouveau dans la peinture neuchâtelois
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rd masquer ses intentions, en réalité les exprime
par
ses défauts mêmes ou ses fausses négligences ; mais il faut pour comp
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c’est toujours une sorte de dissonance, un défaut
par
où l’on va peut-être se glisser dans l’atmosphère de l’œuvre ; que l’
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hez un Aurèle Barraud. Il suffit de le voir peint
par
lui-même pour s’en assurer. La tête large, aux yeux clairs et assurés
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triques, pour le plaisir de la perfection exercée
par
jeu. Mais quel support à de nouvelles songeries ! Ces horlogeries imp
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ste un heureux équilibre entre le réalisme imposé
par
les sujets et un style qui sait rester ample, d’une simplicité non dé
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n peut admirer la salutaire leçon de style donnée
par
le cubisme aux artistes qui ont su se dégager de son outrance théoriq
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du moins l’avantage de grouper des artistes qui,
par
le fait des circonstances peut-être plus que par de naturelles affini
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par le fait des circonstances peut-être plus que
par
de naturelles affinités, se trouvent former un mouvement actif déjà,
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pays. D’autre part, des œuvres aussi différentes
par
leur objet et le domaine où elles se réalisent que celles de Le Corbu
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les frères Barraud ne seraient pas très éloignés
par
d’autres côtés. Un avenir peut-être proche dira dans quelle mesure de
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aliste et idéaliste du monde ne sont séparées que
par
un léger décalage dans la chronologie de nos sentiments et de nos act
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j’avais d’un romantisme viennois, je fus conduit,
par
une sorte de compromis sentimental, à l’Opéra où l’on donnait les Con
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st un duo des ténèbres et de la pureté où vibrent
par
instants les accords d’une harmonie surnaturelle. Et tout cela chanté
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e voyez parce que vous comprenez certaines choses
par
votre souffrance… Mais le temps approche où vous n’aurez plus besoin
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qui demande un long effort, et les Viennois sont,
par
nature et par attitude, des gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je
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long effort, et les Viennois sont, par nature et
par
attitude, des gens fatigués. — Pour moi, dit Gérard, je situe l’amour
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ûmes pas dissimuler nous trahit ; elle finit donc
par
accepter et vint à nous avec un sourire du type le plus courant : « V
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dieux qu’une créature aussi parfaite soit touchée
par
les mains outrageusement baguées de ces courtiers alourdis de “Knödl”
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elle d’un ton de reproche, évidemment scandalisée
par
cette atteinte aux lois du genre le plus conventionnel qui soit. Géra
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l’Octavie du golfe de Marseille, ou bien plutôt,
par
je ne sais quelle erreur d’images, — ce serait la gravité énigmatique
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ux et finissent aux pierres précieuses en passant
par
toutes les formes animales. Pour lui, les choses n’ont d’intérêt que
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nimales. Pour lui, les choses n’ont d’intérêt que
par
les rapports qu’il leur devine avec la réalité extra-terrestre. Il m’
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ra-terrestre. Il m’enseigne que la passion seule,
par
la souffrance qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies,
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ble surtout à un film où les épisodes s’appellent
par
le simple jeu des images, se voient par transparence au travers de l’
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appellent par le simple jeu des images, se voient
par
transparence au travers de l’autre. Il dit : « Pour celui qui saisit
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mard, qui semblait d’ailleurs endormi. En passant
par
la Freyung, nous vîmes un palais aux fenêtres illuminées. Des autos a
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ienerli ». Soudain les autos se mirent à ronfler.
Par
le grand escalier, au fond de la cour du palais, descendaient les inv
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ndre » comme parle un de nos classiques. Repoussé
par
le monde parce qu’il n’est pas encore quelqu’un, Stéphane cherche à s
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derrière le feuillet suivant, entraîne le lecteur
par
ruse jusqu’à la dernière page, et là déclare froidement ne pas existe
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on : il a remarqué que l’époque peut être définie
par
l’abondance des autobiographies, mais aussi bien par celle des miroir
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l’abondance des autobiographies, mais aussi bien
par
celle des miroirs. C’est pourquoi il en installe un sur sa table de t
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de se baigner ; son image descend en face de lui
par
l’ascenseur, elle le suit au long des trottoirs, il l’aperçoit entre
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’est plus légitime dès l’instant qu’il se traduit
par
la négation de l’invérifiable. Stéphane n’a pas eu confiance. Or la p
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. Il est bon que le lecteur dérisoirement troublé
par
la crainte de n’avoir pas saisi le sens véritable d’un texte, trouve
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lié jusqu’au mot de prière. Orphée perd Eurydice
par
scepticisme, par esprit scientifique, par doute méthodique, par besoi
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de prière. Orphée perd Eurydice par scepticisme,
par
esprit scientifique, par doute méthodique, par besoin de définir, par
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urydice par scepticisme, par esprit scientifique,
par
doute méthodique, par besoin de définir, par défiance envers les dieu
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e, par esprit scientifique, par doute méthodique,
par
besoin de définir, par défiance envers les dieux. À chaque regard dan
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que, par doute méthodique, par besoin de définir,
par
défiance envers les dieux. À chaque regard dans notre miroir, nous pe
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mais il est plus difficile de se faire comprendre
par
un sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longuement
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s difficile de se faire comprendre par un sot que
par
un fou. » L’hiver dernier, m’occupant assez longuement d’un des poète
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es où le génie tourmente cet être faible, humilié
par
le monde. L’amour s’éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter
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dirait, qui ne connaît pas son auteur. Qui parle
par
sa bouche ? Il règne dans ses Hymnes une sérénité presque effrayante.
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otone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté
par
le feu se dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli
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e guide désigne familièrement l’image d’une femme
par
le nom qu’elle portait au mystère de l’amour… Trois petites fenêtres
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y ait le monde… Mais que cette musique vulgaire,
par
quel hasard, donne l’accord qui m’ouvre un vrai silence : déjà je leu
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croit ou non à la divinisation finale de l’homme
par
le progrès des sciences exactes ? ») d’aimables biographes : M. de Po
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la colère. Ah ! nous ne risquons pas d’être tués
par
des statues !) Tout d’un coup, trois hommes qui ont du cran. Deux qui
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Le journaliste expliquait qu’on eut dû commencer
par
l’échafaudage. Le libéral déplorait que l’on défonçât le sol. Le jean
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malade ou ivre, c’est-à-dire quand je suis dominé
par
le monde. Ils ont tous le même air absurde. Des fantômes d’une autre
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lité supérieure, mais bien en surpassant nos sens
par
notre intelligence, celle-ci à son tour par une volonté qui l’oriente
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sens par notre intelligence, celle-ci à son tour
par
une volonté qui l’oriente vers certains états dont il arrive que la g
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Ainsi, la vulgarité évidente des fantômes décrits
par
la psychologie moderne révèle-t-elle une déficience de méthode, laque
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parmi nous les verront, dont l’esprit parviendra
par
sa puissance d’adoration, à se créer une part angélique. III L’amour
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t 1930, p. 7-8. t. Les réponses à cette enquête,
par
Raoul Benveniste, Carlo Suarès, Joë Bousquet, Abel Grandfils, Laurens
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perception indépendante des sens, qui, s’exerçant
par
le moyen d’un organe interne, puisse nous donner des connaissances pl