1 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
1 s : c’est bien plus que la liberté de défendre sa petite hérésie personnelle et de s’affirmer aux dépens d’autrui, — c’est la
2 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
2 doctrine possible, sur une systématisation de mes petites certitudes5, j’éprouve vite le sentiment d’être dans un débat étrange
3 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
3 sique. Je me gardai donc d’ouvrir le journal. Les Petites nouvelles ont un pouvoir tyrannique sur mon esprit. Non que cela m’in
4 ai quelques rêves. C’était, je m’en souviens, une petite automobile qui roulait dans la banlieue printanière ; des soupers d’a
4 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
5 chos : « C’est avec un légitime orgueil que notre petit pays accueillera cette consécration bien méritée du talent d’un de se
6 e pour que la force se développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence, je me fusse dispensé de redire ces lieux comm
7 six ans. Il peignait alors des natures mortes, de petits paysages, il dessinait des nus aux crayons de fard. C’était un peu pl
8 cruel aussi. À Marin, près Neuchâtel, dans cette petite maison qu’on reconnaissait entre trente pareilles, aux cactus qui orn
9 t se mette à graver les scènes qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et c’est merveille de constater combien l’épuration ri
10 s sur bois colorées qu’il intitule la cité est un petit chef-d’œuvre de réalisme stylisé. C’est d’un art très volontaire, qui
11 apporter des dessins qui ressemblent beaucoup aux petites huiles de Charles, moins intensément réalistes, plus fins, mais tout
12 , sans s’en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait pris quelques années d’
13 euse fantaisie ; et qu’Alice Perrenoud combine de petits tableaux en papiers découpés, avec une ingéniosité délicieusement fém
5 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
14 puis si longtemps qu’un échange tacite suffit aux petites décisions de la vie quotidienne. Gérard tenait en laisse le fameux ho
15 e qu’ils y voient une façon de me moquer de leurs petits chiens musclés… Je n’en suis pas fâché. » Il y avait peu de monde da
16 de depuis si longtemps. Livrons-nous plutôt à une petite malice dont l’idée me vient à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’é
17 à la vue de cette vendeuse de fleurs. C’était la petite bossue qui vend des roses et des œillets dans la rue de Carinthie. Gé
18 t reflet, passages, allusions. Plus tard, dans un petit bar laqué de noir jusqu’à mi-hauteur, puis couvert de glaces qui, ref
19 ue très doucement. Nous sommes assis autour d’une petite table lumineuse, verdâtre, et Gérard, penché sur cet aquarium de rêve
20 it dû le mettre au caviar. Il en demanda donc une petite portion et la fit prendre au homard avec toutes sortes de soins. Les
6 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
21 ant sage que le monde lui donne, en son temps, sa petite part. On lui a expliqué qu’il fallait la mériter et tâcher de devenir
7 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
22 e années, ce pauvre corps abandonné vivra dans la petite tour de Tubingue, chez un charpentier — vivra très doucement, inexpli
23 nom qu’elle portait au mystère de l’amour… Trois petites fenêtres ornées de cactus miséreux, une pipe qui traîne sur l’appui ;
24 videmment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela existe dans le même monde ? (Il est bon
25 eut-être, seulement, quand l’amour leur donne une petite fièvre, — cette semaine de leur jeunesse où ils ont cru pressentir de
8 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
26 tain esprit français » (1er mai 1930)q r 1. Un petit volume « lourd de pensée », comme disent bizarrement les journalistes
27 suppose que Beausire et Simond se livrèrent à ce petit jeu avant d’écrire —, que voyons-nous en effet ? Une grande nuée de r
28 e point se laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inquiétudes domestiquées. Ils sont toujours pressés, charmants et aus
29 tre aphorisme démontré. 9. Enfin je citerai deux petites phrases qui suffisent presque à situer la position d’attaque de nos a
30 éveloppant sans doute une vue évangélique. Que ce petit écrit d’un mouvement naturel nous ramène au centre des seuls problème
31 e de Pierre Beausire et Daniel Simond, paru aux «  Petites Lettres de Lausanne ».