1 et le groupe neuchâtelois des « Amis de la pensée protestante  ». M. Guisan avait choisi un sujet qui permet de façon particulièreme

2 te la comparaison des points de vue catholique et protestant  : la notion de « Saint » et son évolution au cours des siècles. Primi

3 ue ce terme n’a plus qu’un sens relatif pour nous protestants . Est-ce là nous juger ? Les catholiques nous reprochent d’avoir mécon

4 re et cette diaconesse ? S’il n’y a pas de saints protestants , il existe des saints dans le protestantisme. Mais il n’est pas de fi

5 l’illusion. C’est la revanche du fameux scrupule protestant , qui ne peut être un danger lorsqu’il n’est, comme ici, que la loyaut

6 bonne. C’est ce miracle tout ce qu’il y a de plus protestant — mais oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il puisse se produire

7 croire à une très forte diminution du nombre des protestants . Aussi ne s’effraye-t-on pas trop, au début, de l’émigration des fidè

8 tudiants le rencontrent, qui montent au Séminaire protestant  : il leur fait de grandes révérences… La rumeur et le cliquetis d’un