1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 a pourtant fallu la justifier, ce qui n’a pas été sans quelques tours de passe-passe de logique, admirablement masqués d’ail
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
2 r avant pour les milieux d’ouvriers noirs au Cap. Sans toucher à des questions de partis, avec une passion contenue d’hommes
3 oral comme au physique. Chacun dit ce qu’il pense sans se préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’usage d
3 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
4 s limites. Ma liberté est de les porter plus loin sans cesse, de battre mes propres records. De ce lent effort naît une mode
5 le débat de ma vie : comment surmonter un malaise sans cesse renaissant, comment m’adapter à l’existence que m’imposent mon
4 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
6 s lyriques. Une œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue, sans cette orchestration de thèmes qui faisait la richesse
7 œuvre d’une seule coulée, presque sans intrigue, sans cette orchestration de thèmes qui faisait la richesse du Songe, mais
8 ent. À l’inverse de tant d’autres qui s’analysent sans fin, avant que d’être, Montherlant impose un tempérament lyrique d’un
5 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
9 e pavé qui exhalait sa chaleur, au long des quais sans bancs pour notre lassitude. Florence s’éloignait derrière nous qui su
10 , ô mélodieuse lassitude. Vivre ainsi simplement. Sans pensée, perdus dans un soir de n’importe où, un soir de la Nature… L’
11 ière nous, les arbres se brouillent dans une buée sans couleurs, nous quittons un mystère à jamais impénétrable pour l’homme
12 e volupté de sentir l’esprit se défaire et couler sans fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuve, un sommeil de plante va
13 — pour infuser dans nos corps charmés d’un repos sans rêves une langueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons
14 es hommes-qui-font-des-gestes. Les autos répètent sans fin les notes mêlées d’une symphonie qui va peut-être composer tous l
6 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
15 puis s’avança lentement vers la mienne et s’assit sans paraître me voir. Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs.
16 ainquit ma timidité, je pris les dés et les jetai sans hésiter. Il compta de nouveau, puis avec une légère exaltation : — Vo
17 plissaient d’une joie inconnue. Et je me refusais sans cesse aux questions qu’en moi-même posait ma raison effarée. L’étrang
18 emercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à ta course aveugle ; tu n’aurais pas trouvé ça tout seul, avec
19 faillites morales et douleurs d’amour — ô vertige sans prix du lâchez-tout ! Ils ont inventé les caisses d’épargne, monument
20 e, soudain plein de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je u
21 de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour te désire
7 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
22 s plans ne tue pas un certain mystère. Cette cour sans issue, cette tulipe bizarre, cette tête prisonnière qui regarde aille
23 ttendre de ce tempérament qui fait jaillir en lui sans cesse des possibilités imprévues. Il y a un côté « homme de la Renais
24 . Celui-ci s’était égaré en avant, très en avant, sans s’en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin s
25 eut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin sans se douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contempor
26 e souvenir de Charles Harder, qui est mort jeune, sans avoir pu donner toute sa mesure. Il a laissé surtout des dessins, d’u
8 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
27 ous sortîmes de l’Opéra, Gérard de Nerval et moi, sans nous être rien dit d’autre, comme des amis qui se connaissent depuis
28 le illusoire est la plus douce à mes vagabondages sans but. Vous savez, je lance mes filets dans l’eau des nuits, et quelque
29 nous arrêtâmes. Au léger sifflement du bec de gaz sans manchon qui éclairait la boutique, et que le vent menaçait d’éteindre
30 lais, descendaient les invités du bal. Des femmes sans chapeau couraient vers les voitures, les hommes s’inclinaient pour de
9 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
31 nt je suis seul à redescendre au jour dans l’aube sans refuges… VI Prisonnier de la nuit mais plus libre qu’un ange prison
10 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
32 comme dit M. Charly Clerc ; des révolutionnaires sans idéal et sans puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni gra
33 Charly Clerc ; des révolutionnaires sans idéal et sans puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni grandeur ; (Je me
34 éal et sans puissances de mythe ; des philosophes sans pente ni grandeur ; (Je mets au concours ce problème, d’ailleurs inso
35 es certains sophismes et ce « badinage mystique » sans l’accompagnement desquels, semble-t-il, nul Français ne saurait accep