1
ent purement littéraire : une leçon d’énergie. Il
se
pique de n’avoir pas connu, jusqu’à ce jour au moins, cette inquiétud
2
recherche de la vérité. Dès son premier livre, il
s’
est montré tout entier, il a bravement affirmé son unité. Car le temps
3
nité. Car le temps n’est plus, où les jeunes gens
se
faisaient, avec sérieux, des âmes exceptionnellement compliquées, qui
4
eux, des âmes exceptionnellement compliquées, qui
s’
exprimaient en une langue plus compliquée encore et nuancée jusqu’à l’
5
’après-guerre. ⁂ Deux philosophies, affirme-t-il,
se
disputent le monde. L’une vient de l’Orient, et insinue dans le monde
6
du fauve merveilleux ». Il n’a pas eu le temps de
se
ressaisir, le sport prolongeant pour lui, d’une façon obsédante, le r
7
ne. Dans sa hâte salvatrice, M. de Montherlant ne
s’
est même pas demandé si ces deux contrepoisons pouvaient être administ
8
l’esprit catholique et de l’esprit sportif. « On
se
fait son unité comme on peut », avoue-t-il franchement. Il me semble
9
rands corps athlétiques ». Sur le stade au soleil
se
déploient les équipes, et l’équipier Montherlant les contemple, ému d
10
la douce matière. L’air et le sol, dieux rivaux,
se
le disputent, et il oscille entre l’un et l’autre. Ainsi mon art, ent
11
la présence muette et sûre. Toutes ces choses ne
se
font pas en vain. Le chef se dresse entre les dix qui sont à lui. Il
12
Toutes ces choses ne se font pas en vain. Le chef
se
dresse entre les dix qui sont à lui. Il dit : « Je ne demande pas qu’
13
derne que ce lyrisme sobre et prenant : « Si l’on
s’
échauffe, s’échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi tout nia
14
lyrisme sobre et prenant : « Si l’on s’échauffe,
s’
échauffer sur de la précision. » On évitera ainsi tout niais romantism
15
de soi-même. Ainsi l’athlète à l’entraînement ne
s’
épuise-t-il pas à combattre certaines faiblesses : il développe ses qu
16
faiblesses : il développe ses qualités, le reste
s’
arrange de soi-même. ⁂ M. de Montherlant, qui a quitté le stade, se re
17
même. ⁂ M. de Montherlant, qui a quitté le stade,
se
rendra mieux compte à distance de la contradiction sur laquelle est b
18
us seulement un homme de lettres. Un homme en qui
s’
équilibrent déjà l’enthousiasme d’une jeunesse saine et la retenue de
19
nstructeur, un entraîneur, et qui joue franc jeu.
S’
il faut lutter contre lui, nous savons qu’il observera les règles. Sal
20
ur élévation morale ou leurs souffrances semblent
s’
être le plus rapprochés du Christ ; et dans l’Église persécutée, le ma
21
d’adoration de dieux protecteurs. Cette croyance
se
répand, favorisée par la souplesse dont fait preuve l’Église d’alors
22
plesse dont fait preuve l’Église d’alors quand il
s’
agit d’adapter des traditions antiques au dogme en formation. Au Moyen
23
s au dogme en formation. Au Moyen Âge l’évolution
se
continue dans le même sens. On spécialise les « compétences » des sai
24
ompétences » des saints, ou de leurs reliques qui
se
multiplient prodigieusement. Alors éclate la protestation de la Réfor
25
ie : mais Christ est le seul médiateur à qui doit
s’
adresser le culte, en son cœur, du croyant. Le centre de gravité relig
26
xiste divers ordres de sainteté ». Cette mère qui
s’
est sacrifiée aux siens, n’était-ce pas une sainte, comme ce missionna
27
inte, comme ce missionnaire et cette diaconesse ?
S’
il n’y a pas de saints protestants, il existe des saints dans le prote
28
Raymond de Saussure, psychanalyste distingué, qui
se
fit avec beaucoup d’intelligence l’avocat du diable, en montrant que
29
la théologie moderne avec l’action religieuse en
s’
appuyant sur des expériences faites pendant le réveil de la Drôme, don
30
d’hommes qui ont vu, qui ont souffert, et qui ne
se
payent plus de mots ni d’utopies, Clerville, Janson et Brémond ont su
31
comme au physique. Chacun dit ce qu’il pense sans
se
préoccuper d’être bien pensant et les Romands recouvrent l’usage de l
32
mands recouvrent l’usage de la parole, puis on va
se
dégourdir sur un ballon ou bien l’on poursuit hors du village une dis
33
: 22-25 mars 1926 (mai 1926)f Cette conférence
s’
ouvrit par une bise qu’on peut bien dire du diable et se termina sous
34
it par une bise qu’on peut bien dire du diable et
se
termina sous le plus beau soleil de printemps. Libre à qui veut d’y v
35
e que la bise tombée permît à « l’atmosphère » de
s’
établir. Alors le miracle apparut, grandit. Le miracle, c’est l’esprit
36
oui, M. Journet — et je ne crois pas qu’il puisse
se
produire ailleurs qu’en terre romande. C’est l’esprit de liberté, tou
37
é de défendre sa petite hérésie personnelle et de
s’
affirmer aux dépens d’autrui, — c’est la liberté dans la recherche. Ch
38
che. Chose plus rare qu’on ne pense, à Aubonne on
se
sent prêt à tout lâcher pour une vérité nouvelle, on tient moins à co
39
vérité nouvelle, on tient moins à convaincre qu’à
se
convaincre. Après les exposés de Janson, de Brémond, j’en sais plusie
40
exprimaient tour à tour les objections que chacun
se
faisait à part soi, qu’ils incarnaient les voix contradictoires d’un
41
t on est anxieux de prévoir l’influence, avant de
s’
y jeter, et dont on craint de ressortir trop différent. Amour de soi,
42
dans tout mon être une force aveugle de violence
s’
était levée. Ce fut elle qui m’entraîna sur les stades où je connus qu
43
ige un acte victorieux. Autour de cette brutalité
s’
organisaient brusquement les éléments désaccordés de ce moi que j’avai
44
ncts combatifs et dominateurs par quoi l’homme ne
se
distingue plus de l’animal. Louée soit ma force et tout ce qui l’exal
45
glisse vers la mort. L’important, c’est de ne pas
se
défaire. Mais rien n’était résolu. Me voici devant quelques problèmes
46
ue je dois feindre d’avoir résolus : c’est ce qui
s’
appelle vivre. Problème de Dieu, à la base. J’aurai garde de m’y perdr
47
ière, qu’une révélation vienne chercher l’âme qui
se
sent misérable. Je ne recevrai pas une foi, mais peut-être arriverai-
48
être arriverai-je à la vouloir, et c’est le tout.
S’
il est une révélation, c’est en me rendant plus parfait que je lui pré
49
Je ne suis digne que par ce que je puis devenir.
Se
perfectionner : cela consiste à retrouver l’instinct le plus profond
50
xpérience et d’un sentiment de convenance en quoi
se
composent le plaisir et la conscience de Mes limites. Je m’attache pa
51
où cette fatigue générale qui fausse tout, et qui
s’
oppose au perfectionnement de l’esprit, puisqu’elle ne permet que des
52
même temps que ma puissance d’agir. Que tout cela
s’
agite sur fond de néant, je le comprends par éclairs, mais une secrète
53
s que je me tiens — plisser un peu mes lèvres, et
s’
affirmer à mesure que je le décris. Mais comme un écho profond, une at
54
ne nuit froide. Les notes d’un chant qui voudrait
s’
élever. Puis enfin la marée de mes désirs. Qu’ils viennent battre ce c
55
je pense au monde. Chant des horizons, images qui
s’
éclairent… Je vais écrire autre chose que moi, je vais m’oublier, me p
56
, me perdre dans une vie nouvelle : (Créer, c’est
se
surpasser). J’entends des phrases qu’il ne faut pas encore comprendre
57
’après tant d’expériences ratées on puisse encore
se
persuader de la vérité d’un système, hors la religion. Un système n’e
58
t leur protestation, étouffées par des forces qui
se
lèvent. Car telle est la vertu de ce livre, qu’on l’éprouve d’abord t
59
poème solaire », l’éditeur un roman, parce que ça
se
vend mieux. Ce récit des premiers combats de taureaux du jeune Monthe
60
e anime ce livre et lui donne un rythme tel qu’il
s’
accorde d’emblée avec ce qu’il y a de plus bondissant en nous ; en pri
61
des présences animales. Tandis que sur la plaine
s’
élève le long beuglement des taureaux et le ohéohéohé des bouviers « c
62
nt tout droit, la tête dressée, des vachettes qui
se
mordillent et se frôlent amoureusement, des chiens « qui vous faufile
63
tête dressée, des vachettes qui se mordillent et
se
frôlent amoureusement, des chiens « qui vous faufilent des douceurs a
64
art mieux que dans la description des taureaux ne
se
manifeste ce passage du réalisme le plus hardi à un lyrisme plein de
65
: La bête chancela de l’arrière-train, tenta de
se
raidir, enfin croula sur le flanc, accomplissant sa destinée. Quelque
66
es yeux et on vit sa respiration. Puis ses pattes
se
tendirent peu à peu, comme un corps qu’on gonflerait à la pompe, tand
67
mme lui, elle y resta immobile. Et son âme divine
s’
échappa, pleurant ses jeux, et les génisses, et la chère plaine. De t
68
superstitieux, de grands symboles païens, et l’on
se
perd dans un syncrétisme effarant, où Mithra, Jésus, les taureaux et
69
à peu obsède dans l’inflexion des phrases, ce qui
s’
élève en fin de compte de tous ces tableaux de violence et de passion,
70
’un tempérament. À l’inverse de tant d’autres qui
s’
analysent sans fin, avant que d’être, Montherlant impose un tempéramen
71
incertitude douloureux, où ces problèmes viennent
se
poser à l’esprit, profitant de son désaccord avec la vie. Ni métaphys
72
comprend qu’une telle attitude agace des gens qui
se
soucient avant tout de trouver des réponses de l’intelligence ou de l
73
ouloir trouver un sens, ne vaudrait-il pas autant
s’
abandonner parfois à ces forces obscures qui nous replacent dans l’int
74
ides et roses. De l’autre côté, c’est le vide, où
s’
en vont lentement les eaux et les lueurs, vers la mer. Sur le Lungarno
75
s quais sans bancs pour notre lassitude. Florence
s’
éloignait derrière nous qui suivions maintenant le sentier du bord du
76
chant descend très doucement la berge, les bœufs
s’
engagent dans le marais, cherchant le gué. Plus proches, les syllabes
77
comprendre ce lamento. Le ciel est un silence qui
s’
impose à nos pensées. Ici la vie n’a presque plus de sens, comme le fl
78
Miniato sur sa colline. Derrière nous, les arbres
se
brouillent dans une buée sans couleurs, nous quittons un mystère à ja
79
ssant en nous la lâche volupté de sentir l’esprit
se
défaire et couler sans fin vers un sommeil à l’odeur fade de fleuve,
80
nos ferveurs, angles purs, repos de l’esprit qui
s’
appuie sur son œuvre ! La sérénité de cette façade élevée lumineuse su
81
et le mouvement perpétuel de l’amour. Plaisir de
se
sentir engagé dans un système d’ondes de forces qui tisse la nuit vib
82
e tambour livra un homme élégant et tragique, qui
se
tint un moment immobile, cherchant une table, puis s’avança lentement
83
int un moment immobile, cherchant une table, puis
s’
avança lentement vers la mienne et s’assit sans paraître me voir. Une
84
table, puis s’avança lentement vers la mienne et
s’
assit sans paraître me voir. Une grande figure aux joues mates, aux ye
85
s mates, aux yeux clairs. Il déplia le journal et
se
mit à lire les pages d’annonces. On m’apporta une liqueur. Et quand j
86
and j’eus fini de boire, mes pensées plus rapides
s’
en allèrent un peu vers l’avenir et j’osai quelques rêves. C’était, je
87
’en moi-même posait ma raison effarée. L’étranger
s’
animait aussi : une fièvre faisait s’épanouir sur son visage je ne sai
88
. L’étranger s’animait aussi : une fièvre faisait
s’
épanouir sur son visage je ne sais quel plaisir cruel. C’était un jeu
89
t un jeu très simple où l’esprit libre de calculs
se
tend ardemment vers la conclusion d’un hasard qui opère au commandeme
90
airement que je gagnerais à tout coup. L’étranger
se
mit à discourir. Et dans mon ivresse, ses paroles peignaient des tabl
91
sérables, passionnées. Mais bientôt : — « Destin,
s’
écria-t-il, tu pourrais me remercier. Vois quels chemins de perdition
92
avec la même joie, mon cheval fou, mon beau Désir
s’
ébroue et part sitôt que je vais m’endormir, ah ! galope, caracole, éc
93
Ça les dérange terriblement, sauf un ou deux qui
s’
imaginent gagner à mes dépens, témoin ce brave homme qui est en train
94
s que des baisers au goût d’adieu, et l’avenir où
se
mêlent incertaines, une tendresse éperdue et la mort. » Il ferma les
95
Alors la femme lança sur la table cette rose qui
s’
effeuilla sur les dés, et partit d’un long rire. Elle me regardait et
96
long rire. Elle me regardait et l’étranger aussi
se
mit à me regarder bizarrement et j’étais possédé de joies et de peurs
97
t j’étais possédé de joies et de peurs. Il fallut
se
lever, traverser le café dans la musique et la rumeur des clients. De
98
llusion aux divers points de vue auxquels on a pu
se
placer pour juger la révocation. M. Esmonin, lui, se place au point d
99
placer pour juger la révocation. M. Esmonin, lui,
se
place au point de vue de l’historien scrupuleux, qui juge d’après les
100
au dire de sa belle-sœur, la princesse palatine,
se
laisse facilement convaincre. D’ailleurs, les jésuites ont déjà réuss
101
te diminution du nombre des protestants. Aussi ne
s’
effraye-t-on pas trop, au début, de l’émigration des fidèles qui suive
102
me de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France
se
dépeupler ; des industries sont presque anéanties ; les conséquences
103
ces funestes de l’acte de révocation commencent à
se
révéler politiques (guerre de la confession d’Augsbourg) et surtout m
104
d’être unanimes à louer la révocation. L’un d’eux
s’
indigne, dans une lettre à Louvois, de ce que « les dragons ont été le
105
guerre civile succède aux dragonnades. M. Esmonin
s’
abstient d’en faire un tableau qu’il suppose présent à l’esprit de ses
106
t peut-être prématurée. Mais le seul fait qu’elle
se
pose me paraît indiquer que l’un au moins des deux éléments nécessair
107
a de jeunes peintres neuchâtelois. Quant à savoir
s’
il est possible déjà de discerner parmi eux certaines tendances généra
108
ait défaut dans la même mesure. Ainsi risquent de
s’
établir autour d’eux des mœurs un peu bourgeoises dont je ne vais pas
109
nervante, souvent fatale aux novateurs. Alors ils
s’
en vont à Paris, ou bien ils se retirent dans une solitude plus effect
110
vateurs. Alors ils s’en vont à Paris, ou bien ils
se
retirent dans une solitude plus effective, quitte à nous revenir muni
111
lent d’un de ses enfants… » Car le fils prodigue,
s’
il rentre au foyer dans une Rolls-Royce et fortune faite, tout le mond
112
s une Rolls-Royce et fortune faite, tout le monde
s’
accorde à dire qu’on n’attendait pas moins du fils d’un tel père. « Vo
113
taine résistance est nécessaire pour que la force
se
développe. N’était certain petit plaisir d’impertinence, je me fusse
114
te en bleu vif et ornée de surprenants batiks, il
s’
est livré pendant quelques années à des recherches un peu théoriques e
115
nnière qui regarde ailleurs… Qu’il sorte enfin et
se
mette à graver les scènes qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et
116
neuve, d’origine germanique, mais qui a choisi de
s’
astreindre à la voluptueuse rigueur latine, et qui tout en s’épurant d
117
e à la voluptueuse rigueur latine, et qui tout en
s’
épurant dans des formes claires a su les renouveler. Il nous apporte a
118
ombative qui manque trop souvent au Neuchâtelois.
S’
il casse des vitres, ce n’est pas seulement pour le plaisir, mais plut
119
eût cru que ce paysagiste plutôt impressionniste
s’
astreindrait jamais aux exigences de la technique décorative ! Voilà q
120
rasement de ses couleurs, une sensualité qui sait
se
faire délicate quand du haut de San Miniato ou de Fiesole, il peint F
121
de sa chevelure, sans doute ! On ne pourrait pas
se
tromper plus. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui vouent
122
: un lyrisme un peu amer, d’une tristesse qui ne
s’
affiche pas, mais s’insinue dans toute sa palette, ce charme enfin, ce
123
amer, d’une tristesse qui ne s’affiche pas, mais
s’
insinue dans toute sa palette, ce charme enfin, ce je ne sais quoi qu’
124
de dissonance, un défaut par où l’on va peut-être
se
glisser dans l’atmosphère de l’œuvre ; que l’on consente en effet à t
125
traîne à mille lieues des jardins de sourires qui
s’
épanouissent sur les toiles de Meuron. Il semble toujours qu’il peigne
126
e deux pluies. Il aime ces heures où ciel et onde
se
mêlent, et sait rendre mieux que personne la liquidité d’un lac, cert
127
, Bouvier va peindre. Comme peintre religieux, il
se
cherche encore. On a pourtant l’impression, à voir ses dernières toil
128
ieure. Les visages sont plus calmes, les couleurs
s’
avivent, le soleil est sur le point de reparaître… Charles Humbert ou
129
était, je crois, le vrai Humbert qui commençait à
s’
affirmer. Puis il y eut une période intermédiaire, un peu pénible. Dan
130
, comme un qui n’attendrait pas que l’enterrement
s’
éloigne pour entonner une chanson à boire. Et sa technique auparavant
131
Et sa technique auparavant volontairement maigre
se
faisait trop lâche. Mais aujourd’hui la mue semble s’être opérée. Hum
132
aisait trop lâche. Mais aujourd’hui la mue semble
s’
être opérée. Humbert est rendu à lui-même. Il atteint son équilibre et
133
aud. Il suffit de le voir peint par lui-même pour
s’
en assurer. La tête large, aux yeux clairs et assurés, le cou robuste,
134
une impression de puissance domptée et qui semble
se
faire une volupté de la discipline qu’elle s’impose. Et voilà qui fai
135
ble se faire une volupté de la discipline qu’elle
s’
impose. Et voilà qui fait encore plus « Renaissance » : le costume est
136
s glaces. Et plaise aux dieux que les visages qui
s’
y reflèteront soient aussi beaux que ceux qu’il peint ou modèle, le so
137
saurions trouver guide plus pittoresque. Celui-ci
s’
était égaré en avant, très en avant, sans s’en apercevoir, peut-être.
138
ui-ci s’était égaré en avant, très en avant, sans
s’
en apercevoir, peut-être. Il suivait son petit bonhomme de chemin sans
139
tre. Il suivait son petit bonhomme de chemin sans
se
douter qu’il avait pris quelques années d’avance sur ses contemporain
140
l a fait de la pâtisserie, mais on m’assure qu’il
se
nourrit de noix et d’oranges. Il administre une feuille religieuse. I
141
une table, dans un espace bizarrement lumineux où
se
coupent des plans transparents, cellule de quelque palais de glaces e
142
age très net, mais inusité, l’objet le plus banal
se
charge de mystère. Que va-t-il se passer là-dedans ? Et ces roses son
143
t le plus banal se charge de mystère. Que va-t-il
se
passer là-dedans ? Et ces roses sont le signe de quel occulte prodige
144
n songe ? C’est en effet un rêve de précision qui
s’
incarne dans ces motifs géométriques, pour le plaisir de la perfection
145
viateur, retour de Vienne, un sculpteur qui saura
s’
imposer. Léon Perrin a compris tout le parti qu’on pouvait tirer des p
146
nes. Je pense surtout à ses bas-reliefs du BIT où
se
manifeste un heureux équilibre entre le réalisme imposé par les sujet
147
yle donnée par le cubisme aux artistes qui ont su
se
dégager de son outrance théorique. C’est dans la manière cubiste enco
148
différentes par leur objet et le domaine où elles
se
réalisent que celles de Le Corbusier8, Meili, Evard, Perrin, manifest
149
d’une jeune peinture originale dans un pays qu’on
s’
est trop souvent plu à dire si âpre, prosaïque et d’une maigre végétat
150
un passé imaginaire, ou peut-être pour essayer de
se
prendre encore au rêve de valse qu’on était venu chercher parce que c
151
e Vienne tout occupée à ressembler à l’idée qu’on
s’
en fait. Le Ring, trop large, ouvert au vent glacial, crée autour du c
152
hasard d’arranger. Mais le thème de la Barcarolle
s’
empare de tout mon être — ainsi d’autres deviennent patriotes au son d
153
Elle n’est plus que l’approche d’une grandeur où
se
perdraient nos amours terrestres dans d’imprévisibles transfiguration
154
isin avait parlé tout haut ; personne pourtant ne
se
détournait. Comment pouvais-je être le seul à l’avoir entendu ? — C’e
155
ns nous être rien dit d’autre, comme des amis qui
se
connaissent depuis si longtemps qu’un échange tacite suffit aux petit
156
vec une femme à chaque bras, l’air de ne pas trop
s’
amuser. — Ceci du moins n’a guère changé, dis-je, songeant aux Amours
157
nce folâtre qui cache une incapacité définitive à
se
passionner pour quoi que ce soit. Cette ville, qui est toute caresses
158
le prendre sous le bras, et les paires de pinces
s’
accrochèrent désespérément à ses manches. De terreur, le homard avait
159
n monde où la question fidélité ou inconstance ne
se
pose plus. Vous le savez, je n’ai aimé qu’une femme — au plus deux, e
160
teau de fourrure brune, inévitablement. Et ce qui
se
passa fut, hélas, non moins inévitable : la jeune femme refusa d’abor
161
e : la jeune femme refusa d’abord les fleurs pour
se
donner le temps de regarder autour d’elle ; l’intérêt que nous ne sûm
162
leuse — c’est une façon de parler — à laquelle on
se
livre dans ces lieux de plaisir — autre façon de parler. On dit que j
163
que l’Europe est en décadence quand je la regarde
s’
amuser. Je vois se perdre ce sens des correspondances secrètes et spon
164
n décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois
se
perdre ce sens des correspondances secrètes et spontanées du plaisir
165
les plus hauts de notre vie. Ces citadins blasés
s’
amusent plus grossièrement que des barbares, ils s’imaginent pouvoir f
166
’amusent plus grossièrement que des barbares, ils
s’
imaginent pouvoir faire une place dans leur vie aux “divertissements”
167
res d’un tango. Notre encombrante conquête revint
s’
asseoir auprès de nous. Gérard songeait, muet, et n’en buvait pas moin
168
s… Et pas de Lune ce soir, il serait dangereux de
s’
endormir. » Se penchant vers moi il prononça : « La nuit sera noire et
169
une ce soir, il serait dangereux de s’endormir. »
Se
penchant vers moi il prononça : « La nuit sera noire et blanche. » Je
170
Ensuite, je pensai qu’il arrive aux meilleurs de
se
répéter, et que c’était la première fois de la soirée que Gérard « fa
171
s un halo, comme les couleurs sous les paupières,
s’
élargissent, se fondent, se superposent. Cinéma des sentiments qui mon
172
e les couleurs sous les paupières, s’élargissent,
se
fondent, se superposent. Cinéma des sentiments qui montre vivantes da
173
rs sous les paupières, s’élargissent, se fondent,
se
superposent. Cinéma des sentiments qui montre vivantes dans la même m
174
es : le vrai drame de son destin est ailleurs. Il
se
met à m’expliquer des signes, des généalogies étourdissantes qui comm
175
ue calme son lyrisme et son exaltation. Il semble
se
rapprocher de moi. Il me raconte de ces superstitions qui ne sont enf
176
a vie ressemble surtout à un film où les épisodes
s’
appellent par le simple jeu des images, se voient par transparence au
177
pisodes s’appellent par le simple jeu des images,
se
voient par transparence au travers de l’autre. Il dit : « Pour celui
178
ion. » Nous sortîmes. Seules des trompes d’autos
s’
appelaient dans la nuit froide. Gérard ne disait presque plus rien ; à
179
t presque plus rien ; à peine, de temps en temps,
s’
il parlait à voix basse à son homard, qui semblait d’ailleurs endormi.
180
s faisaient les cent pas dans la neige fraîche ou
s’
accoudaient à la banquette d’une boutique à « Würstel » où nous nous a
181
t menaçait d’éteindre à chaque instant, le homard
se
réveilla. Gérard m’expliqua qu’il en était ainsi chaque nuit, que l’a
182
hauffeurs regardaient d’un œil las, trop las pour
s’
étonner. Transi, je me balançais d’un pied sur l’autre dans de la neig
183
ter » et ailleurs « Wienerli ». Soudain les autos
se
mirent à ronfler. Par le grand escalier, au fond de la cour du palais
184
s chapeau couraient vers les voitures, les hommes
s’
inclinaient pour des baise-mains silencieux et mécaniques. Je reconnus
185
ur les chapeaux noirs de ses cavaliers. Tout cela
s’
empila dans des autos ; en dix minutes, il n’y eut plus personne, la p
186
n dix minutes, il n’y eut plus personne, la place
s’
éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux s’étaient fixés intensément, à la sor
187
onne, la place s’éteignit. Mais Gérard ? Ses yeux
s’
étaient fixés intensément, à la sortie des invités, sur une femme qui
188
ément, à la sortie des invités, sur une femme qui
s’
en allait toute seule vers une auto à l’écart des autres. Une femme au
189
. Il avait murmuré : Marie Pleyel. Quand la place
se
fut apaisée, je m’aperçus que j’étais seul. Une dernière auto, extrao
190
ens de sa génération. Seulement chez lui, cela ne
s’
est pas porté sur les autos. Il préfère s’intéresser aux divers types
191
cela ne s’est pas porté sur les autos. Il préfère
s’
intéresser aux divers types humains. Mais on lui sait peu de grés de s
192
es, on lui conseille de rentrer en lui-même. « Il
se
ramène en soi, n’ayant plus où se prendre » comme parle un de nos cla
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lui-même. « Il se ramène en soi, n’ayant plus où
se
prendre » comme parle un de nos classiques. Repoussé par le monde par
194
e autre manie de sa génération. Mais là encore il
se
singularise : il n’écrit pas de livre pour y pourchasser un moi qui f
195
e pour y pourchasser un moi qui feint toujours de
se
cacher derrière le feuillet suivant, entraîne le lecteur par ruse jus
196
le un sur sa table de travail, de façon à pouvoir
s’
y surprendre à tout instant. Cet exercice — essayez ! — ne tarde pas à
197
ir obsédant. Stéphane passe des heures entières à
se
regarder dans les yeux. Il varie sur son visage les jeux de lumière e
198
fatigue dans son regard : appuyé sur lui-même il
se
perd en méditations éléates. Le sommeil l’en délivre. Au matin il cou
199
éates. Le sommeil l’en délivre. Au matin il court
se
voir : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui f
200
atin il court se voir : il est laid. Lâchement il
se
prend en pitié. Ces séances lui font du mal, l’énervent, mais l’aveu
201
ffre à Stéphane sa tête, son portrait en pied. Il
se
voit dans l’acte de se raser, de se baigner ; son image descend en fa
202
, son portrait en pied. Il se voit dans l’acte de
se
raser, de se baigner ; son image descend en face de lui par l’ascense
203
t en pied. Il se voit dans l’acte de se raser, de
se
baigner ; son image descend en face de lui par l’ascenseur, elle le s
204
une sorte d’angoisse qu’il la recherche. Il veut
se
voir tel qu’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de prendre
205
veut se voir tel qu’il est parmi les autres. Mais
s’
il lui arrive de prendre son image pour celle de n’importe quel passan
206
on image pour celle de n’importe quel passant, il
se
sent comme séparé de soi, et si profondément différent de cette appar
207
n’y trouve que le désir d’une révélation. Peut-on
s’
hypnotiser avec son propre regard ? Il n’y a plus que cette incantatio
208
pourrait lui rendre la certitude d’être. Mais il
s’
épuise dans une perspective de reflets qui vont en diminuant vertigine
209
de laquelle il convient de méditer : la personne
se
dissout dans l’eau des miroirs. Stéphane est en train de se perdre p
210
dans l’eau des miroirs. Stéphane est en train de
se
perdre pour avoir voulu se constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on n
211
éphane est en train de se perdre pour avoir voulu
se
constater. Va-t-il découvrir aussi qu’on ne comprend que ce qu’on dép
212
qu’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour
se
voir ? Il y a dans l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’est p
213
ifier qui n’est plus légitime dès l’instant qu’il
se
traduit par la négation de l’invérifiable. Stéphane n’a pas eu confia
214
sait plus aimer. (Ces jeunes gens ne veulent pas
se
fatiguer pour rien.) Cette histoire idiote, d’ailleurs vraie, se born
215
r rien.) Cette histoire idiote, d’ailleurs vraie,
se
borne à décrire l’aspect psychologique d’une aventure qui en a bien d
216
as encore gronder les eaux profondes. Le désir de
s’
hypnotiser l’irrite toujours vaguement. Mais il fuit son propre regard
217
urs vaguement. Mais il fuit son propre regard, il
se
cherche dans d’autres yeux, c’est pourquoi il fait peur à certaines f
218
cette femme l’écho de ce qui serait lui. Déjà il
se
perd dans ces yeux, mais comme on meurt dans une naissance. Stéphane
219
Les fenêtres battaient. Le soleil et « la mort »
se
conjuraient pour abaisser tous les regards. Stéphane rendu à la santé
220
tention du médecin, mais il est plus difficile de
se
faire comprendre par un sot que par un fou. » L’hiver dernier, m’occu
221
sprit et dont certains des plus purs d’entre nous
se
préparent à tenter le climat, — j’avais rêvé sur ce passage de l’émou
222
tant de voix l’appellent, combien sont dignes de
s’
attendre au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui s’est posée
223
au don du langage sacré ? Cette langue de feu qui
s’
est posée sur Hölderlin et qui l’a consumé… Digne ? — Un adolescent au
224
te cet être faible, humilié par le monde. L’amour
s’
éloigne le premier, quand Hölderlin doit quitter la maison de Madame G
225
— un héros — Ou bien — la sagesse. » Mais le feu
s’
éteint — l’esprit souffle où il veut. Juin 1802 : au moment où meurt D
226
eux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu
se
dessèche. Ce qui fut Hölderlin signe maintenant Scardanelli des quatr
227
en aussi un « Nietzsche » à fond plat. Des saules
se
penchent vers l’eau lente. Sur l’autre rive qui est celle d’une longu
228
lle d’une longue île, des étudiants au crâne rasé
se
promènent un roman jaune à la main. L’un après l’autre, dans cette pa
229
uabe, hauts et sombres, qui paraîtraient immenses
s’
ils n’étaient à demi encombrés d’armoires. Un couloir, la chambre. L’h
230
à Francfort, écrivait Bettina, car aussitôt l’on
se
met à raconter les choses les plus affreuses sur son compte, simpleme
231
ur les gens d’ici, aimer, c’est seulement vouloir
se
marier… » — Et puis plus tard on encadre les lettres des amants, on p
232
les contreforts de l’Église du Chapitre : je vois
s’
y engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène do
233
ous les marronniers. À quatre heures, l’orchestre
s’
est mis à jouer des ringues charmantes, jazz et clarinette, chansons d
234
e mai. Les bateaux qui dérivent dans le voisinage
se
rapprochent, tournoyent lentement dans la musique. Je n’aime pas les
235
vant la statue d’Eberhard le Barbu. Des bourgeois
se
rient contre par-dessus leurs chopes. « Gemütlichkeit ». Évidemment :
236
s aux yeux voilés, aux pantalons trop courts, qui
se
promènent tout seuls… Et puis, il lui est arrivé quelque chose de ter
237
s gens ?… Il a eu tort, sans doute. Tout le monde
s’
accorde à trouver malsain ce genre de tentatives : cela ne peut que ma
238
« bourgeois cultivés » à faire la bête dès qu’il
s’
agit de l’âme. Dans la bouche de certains, cela prend l’air de je ne s
239
e je ne sais quelle revanche du médiocre dont ils
se
sentent bénéficiaires. Ah ! vraiment les malins ! qui ont préféré fai
240
r de grandes choses généreuses autour d’eux… Cela
s’
oublie. Et l’amour, tout justement, nous fait comprendre, dans le temp
241
ur de moi insuffisant, transitoire, allusif. Tout
se
remet à signifier l’absence. 11. Bettina von Arnim-Brentano : Die
242
ngs ne fais qu’un ou deux pas que les souvenirs
s’
épousent entre eux pendant que tes yeux s’ouvrent n’attends rien d’aut
243
uvenirs s’épousent entre eux pendant que tes yeux
s’
ouvrent n’attends rien d’autre qu’un désert qu’un sol dur aux genoux
244
uceurs. Tiens moi bien nous allons partir l’air
s’
entrouvre un feu rose éclôt voici ton heure au regard le plus pur je s
245
ette naissance aux lents vertiges — quand la nuit
s’
effeuille et se fane prisonnier d’une saison morte au tombeau des fleu
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aux lents vertiges — quand la nuit s’effeuille et
se
fane prisonnier d’une saison morte au tombeau des fleurs obscures les
247
ombeau des fleurs obscures les mains de l’absence
se
ferment sur le vide tu pleurerais mais la grâce est facile comme un m
248
L’esprit n’est-il pas ce qui allège ? Ce qui fait
s’
envoler les ballons ?) 2. En vérité, ce temps est peu propice au mépr
249
t peu propice au mépris et à l’adoration : où que
se
portent nos regards, ils rencontrent des talents distingués. À cet or
250
, mais non sur le sort de l’esprit. À côté d’eux,
s’
écrient nos auteurs, « qu’on nous montre un seul Français qui n’ait pa
251
a médiocrité spécifiquement française — et nul ne
s’
en déclare gêné, me semble-t-il… 3. Si nous jetons sur les lettres pa
252
ait Aragon — et je suppose que Beausire et Simond
se
livrèrent à ce petit jeu avant d’écrire —, que voyons-nous en effet ?
253
Deux qui viennent : Bernanos et Malraux ; un qui
s’
éloigne : Montherlant. Très suspects dans les « milieux » littéraires,
254
prits que la France ait su rendre inoffensifs. Il
se
pourrait très bien qu’à cette génération ne soit échue qu’une œuvre d
255
lui avait commandé une maison. Nos trois compères
se
moquaient fort. Le journaliste expliquait qu’on eut dû commencer par
256
et quand les fondations furent achevées, les murs
s’
élevèrent, et quand tout fut terminé, l’on interdit l’entrée du palais
257
nt, Nietzsche est encore très mal compris. 6. Il
s’
agit ici de la critique d’un certain état d’esprit moins facile à form
258
es outrances dans tout ceci. Mais je voudrais que
s’
en offusquent ceux-là seuls que l’outrancière habileté contemporaine é
259
ils trouvent d’excellentes raisons pour ne point
se
laisser troubler. Ils tiennent à leurs petites inquiétudes domestiqué
260
é supérieure de domination et de puissance… On ne
se
pose plus, en France, de questions qui dépassent un certain plan. C’e
261
e logique verbale et le clair génie que l’on sait
se
chargent de tout réduire à la raison, y compris la Révolution, thème
262
faudrait créer, si rien n’existe qui vaille qu’on
s’
y dévoue. Mais quoi ! cela peut vous mener à crever de faim, ce qui ne
263
cela peut vous mener à crever de faim, ce qui ne
se
porte plus, — voire même à paraître ennuyeux13… Ils recherchent tous
264
équilibre, le trouvent bien vite, comme de juste,
s’
en lassent, cherchent alors un déséquilibre, s’en effraient, repartent
265
e, s’en lassent, cherchent alors un déséquilibre,
s’
en effraient, repartent vers la foi et s’arrêtent chez un éditeur. Cel
266
uilibre, s’en effraient, repartent vers la foi et
s’
arrêtent chez un éditeur. Cela fait un roman de plus. Il obtiendra le
267
ne — physiologique et morne — que le fait même de
s’
y essayer définit ce qu’on nomme à Paris prétention. Méditez un peu ce
268
Méditez un peu cette note de Beausire : « Barrès
se
plaint très souvent de ses migraines, de ses gastrites, de sa fatigue
269
gure, il suffit d’un peu de décision. Jules César
s’
imposait de longues marches. Mais ne demandons pas à Barrès de quitter
270
us héroïquement sa vérité — une vérité qu’il doit
se
créer de toute sa volonté, telle inéluctablement qu’elle est en Dieu
271
eux-mêmes nos bavardages. J’ai senti mes oreilles
se
déboucher, nous gagnons l’altitude. Les problèmes qu’il se pose sont
272
her, nous gagnons l’altitude. Les problèmes qu’il
se
pose sont le meilleur de l’homme — à condition qu’il les surmonte. «
273
ntômes ne sont pas les miens, et qui saura jamais
s’
ils ne sont pas pour moi « des choses » — et réciproquement. La distin
274
esprit parviendra par sa puissance d’adoration, à
se
créer une part angélique. III L’amour, loin de causer une « désorgan
275
t notre impuissance à les aimer.) Dès lors, il ne
s’
agira plus de réduire les fantômes qui nous tenteront, mais de leur ég
276
ur nous, normalement, l’aspect d’une création. Il
s’
agit de maintenir cet effort sous le signe de la sobriété la plus rusé
277
faculté de perception indépendante des sens, qui,
s’
exerçant par le moyen d’un organe interne, puisse nous donner des conn