1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 quelle est bâtie son œuvre. L’intéressant sera de voir ce qu’il sacrifiera, de la morale sportive ou de la morale jésuite. M
2 1924, Articles divers (1924–1930). Conférence de Conrad Meili sur « Les ismes dans la peinture moderne » (30 octobre 1924)
2 emarquable. Les œuvres de cet artiste, qu’on a pu voir à la Rose d’Or témoignaient de ces mêmes qualités : car la façon de p
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
3 cellence de la sainteté. Le peuple, encore païen, voit dans la vénération des pèlerins pour les tombes de leurs saints une f
4 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
4 artis, avec une passion contenue d’hommes qui ont vu , qui ont souffert, et qui ne se payent plus de mots ni d’utopies, Cle
5 t le monde dans la gaieté la plus charmante. On y vit un ouvrier en maillot rouge assis entre un banquier et un philosophe
5 1926, Articles divers (1924–1930). L’atmosphère d’Aubonne : 22-25 mars 1926 (mai 1926)
6 us beau soleil de printemps. Libre à qui veut d’y voir un symbole. On ne saurait exagérer l’importance des conditions météor
7 ne pièce inexistante. Enfin le dernier soir, l’on vit apparaître un fakir… Il y eut aussi une assemblée délibérative en ple
6 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
8 curieuse : je me sentis nu, tout le monde devait voir en moi une tare que j’étais seul à ignorer, était-ce ma fatigue seule
7 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
9 cela sente un peu l’étable ? L’étonnant, c’est de voir à quel point Montherlant reste poète jusque dans la description la pl
10 elques secondes encore elle cligna des yeux et on vit sa respiration. Puis ses pattes se tendirent peu à peu, comme un corp
11 ui que nous donnons ? » ⁂ Il est impossible de ne voir dans les Bestiaires qu’une évocation de l’Espagne et du génie taurin.
8 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
12 ngueur dont on ne voudrait plus guérir… Mais nous voyons la ville debout dans ses lumières. Architectures ! langage des dieux,
13 s cette agitation aimable et monotone nous allons voir courir l’arabesque des sentiments et le mouvement perpétuel de l’amou
9 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
14 tement vers la mienne et s’assit sans paraître me voir . Une grande figure aux joues mates, aux yeux clairs. Il déplia le jou
15 paroles peignaient des tableaux mouvants où je me voyais figurer comme une sorte de « personnage aux dés ». Ce furent d’abord
16 « Destin, s’écria-t-il, tu pourrais me remercier. Vois quels chemins de perdition j’ouvre sans cesse à ta course aveugle ; t
17 rd de fumée, et la musique noyait mes pensées. Je vis qu’une femme était assise à notre table, en robe rouge, et très fardé
10 1927, Articles divers (1924–1930). Conférence d’Edmond Esmonin sur « La révocation de l’édit de Nantes » (16 février 1927)
18 s », écrit Madame de Maintenon. Mais bientôt l’on voit la France se dépeupler ; des industries sont presque anéanties ; les
11 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
19 sorte enfin et se mette à graver les scènes qu’il voit dans la petite cité ouvrière, et c’est merveille de constater combien
20 our qui la peinture consiste à habiller une idée. Voyez son portrait de Meili : il ne prend pas le sujet par l’intérieur, mai
21 u la palpe, la presse, la réduit à la forme qu’il voit . Il y a de la sensualité dans l’écrasement de ses couleurs, une sensu
22 pourrait pas se tromper plus. ⁂ À vrai dire j’en vois peu parmi les jeunes qui vouent tout leur amour à la peinture pure. J
23 yeux de Japonais d’une ironie mélancolique et qui voient plus loin qu’on ne croit, mais il a toujours l’air de songer à la Hol
24 e complicité de sentiments ou d’état d’âme. Je ne verrais guère que Louis de Meuron, parmi ses aînés, dont on le puisse rapproc
25 us encore chez un Aurèle Barraud. Il suffit de le voir peint par lui-même pour s’en assurer. La tête large, aux yeux clairs
26 tte revue entretenait récemment ses lecteurs. 8. Voir sur cet artiste neuchâtelois, de son vrai nom Ch. E. Jeanneret, un ar
12 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
27 êtres véritables. Nous nous rencontrons. Vous me voyez parce que vous comprenez certaines choses par votre souffrance… Mais
28 Cela vexe les Viennois, me dit-il, parce qu’ils y voient une façon de me moquer de leurs petits chiens musclés… Je n’en suis p
29 est en décadence quand je la regarde s’amuser. Je vois se perdre ce sens des correspondances secrètes et spontanées du plais
30 ne foire éclatante de faux luxe. La misère est de voir ici des femmes aussi ravissantes que celle-là qui danse en robe mauve
31 odes s’appellent par le simple jeu des images, se voient par transparence au travers de l’autre. Il dit : « Pour celui qui sai
32 ailleurs endormi. En passant par la Freyung, nous vîmes un palais aux fenêtres illuminées. Des autos attendaient devant le po
13 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
33 ’en pas finir. Quand il est très fatigué, il veut voir encore cette fatigue dans son regard : appuyé sur lui-même il se perd
34 es. Le sommeil l’en délivre. Au matin il court se voir  : il est laid. Lâchement il se prend en pitié. Ces séances lui font d
35 e à Stéphane sa tête, son portrait en pied. Il se voit dans l’acte de se raser, de se baigner ; son image descend en face de
36 e sorte d’angoisse qu’il la recherche. Il veut se voir tel qu’il est parmi les autres. Mais s’il lui arrive de prendre son i
37 arence, qu’il doute de sa réalité. Le mystère de voir ses yeux l’épouvante. Il y cherche une révélation et n’y trouve que l
38 ’on dépasse ? Et qu’il faut sortir de soi pour se voir  ? Il y a dans l’homme moderne un besoin de vérifier qui n’est plus l
39  Il faudrait briser tous les miroirs. Alors tu te verrais en vérité. Peut-être te reconnaîtrais-tu sous un autre visage. Car ou
14 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
40 l’île n’existait pas, en face, ni les maisons. Il voyait des prairies et des collines basses, de l’autre côté de l’eau jaune e
41 s et les contreforts de l’Église du Chapitre : je vois s’y engager chaque jour le fou au profil de vieille femme qui promène
15 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
42 iennes quand je te regardais trop profond pour te voir  ? Maintenant je suis seul à redescendre au jour dans l’aube sans refu
16 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
43 se livrèrent à ce petit jeu avant d’écrire —, que voyons -nous en effet ? Une grande nuée de romanciers à peine plus réels que
44 uestions qui dépassent un certain plan. C’est mal vu . » Ou si on les pose, ajouterai-je, c’est pour les résoudre aussitôt
45 . Ils ne sont pas obscurs, ils sont arborescents. Voyez Bertram, Gundolf, Rudolf Kassner… En France, hélas ! une logique verb
46 . Romancer la vie de ces excessifs est assez bien vu  ; mais tenter de leur opposer un effort digne de ce qu’ils furent… Ce
47 ême la grandeur d’un Ramuz, dont Beausire ne veut voir que le maniérisme, non la substance. q. Rougemont Denis de, « [Comp
17 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
48 itudes individuelles, en dehors de quoi je ne lui vois pas de signification générale. Certains fantômes m’apparaissent quand
49 de leur esprit ou de celui des autres. Nous avons vu des amateurs de pittoresque essayer, au hasard, des incantations tout
50 espond à une certaine sécheresse d’âme. Car on ne voit que ce qu’on mérite. — Les plus beaux fantômes, et les plus réels, ce
51 sont les anges. Mais ceux-là seuls parmi nous les verront , dont l’esprit parviendra par sa puissance d’adoration, à se créer un