1
« Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (
16
avril 1932)a Mouvement Ô ciel c’est par ici dépêchons-nous
2
nt », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril
1932
)a Mouvement Ô ciel c’est par ici dépêchons-nous ! L’expl
3
nue, Ainsi », Le Journal des poètes, Bruxelles,
16
avril 1932, p. 2.
4
si », Le Journal des poètes, Bruxelles, 16 avril
1932,
p. 2.
5
Sur la violence bourgeoise (
15
mai 1932)b Nous avons interrogé M. Durand-Dupont. — Pourquoi n’êt
6
Sur la violence bourgeoise (15 mai
1932
)b Nous avons interrogé M. Durand-Dupont. — Pourquoi n’êtes-vous p
7
et qui ne ferait pas de mal à une mouche. ⁂ Des
millions
de gens vous répondront cela. Des millions d’hommes dont vous n’avez
8
⁂ Des millions de gens vous répondront cela. Des
millions
d’hommes dont vous n’avez aucune raison de suspecter la bonne foi, ni
9
sens vis-à-vis de ce programme du sens commun. ⁂
1°
« Parce que je suis un honnête homme… » Et d’abord il n’y a pas d’hon
10
, absence de grandeur, besoin de sécurité, etc.).
2.
« … fermement attaché… » On ne peut tenir fermement qu’à quelque chos
11
z de recevoir le moindre petit coup de matraque ?
3.
« … aux vieux principes… ». Les vieux principes libéraux contre-révol
12
s canapés Louis-Philippe. C’est trop ou trop peu.
4.
« … libéraux, … ». Le libéralisme de la bourgeoisie est un mensonge.
13
yens qui trahissent ses principes. (M. Chiappe.).
5.
« … ennemi de toute violence… ». L’ennemi de la violence, tel que nou
14
graves, tels que ceux qui occupèrent l’opinion de
1914
à 1918. Toute l’astuce de ceux qui gouvernent consiste alors à dissim
15
tels que ceux qui occupèrent l’opinion de 1914 à
1918.
Toute l’astuce de ceux qui gouvernent consiste alors à dissimuler la
16
les erreurs n’y puissent trouver place. Rappelons
deux
principes qui furent énoncés ici même2 : 1° une Révolution est sangla
17
ons deux principes qui furent énoncés ici même2 :
1°
une Révolution est sanglante dans la mesure où elle est mal préparée.
18
anglante dans la mesure où elle est mal préparée.
2°
le sang répandu par la Révolution est la marque de son imperfection n
19
ur. La peur du sang, le goût du sang : ce sont là
deux
aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’est à quoi mène la
20
ion. M. Durand-Dupont cherchait à nous persuader.
6.
« … qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. » Peut-être est-il prude
21
érastoïde. Il ne ferait pas de mal à un lion. »
1.
Interventions chirurgicales. 2. Aron et Dandieu : « Violence et Révo
22
l à un lion. » 1. Interventions chirurgicales.
2.
Aron et Dandieu : « Violence et Révolution », dans Plans, n° 9. 3. C
23
dieu : « Violence et Révolution », dans Plans, n°
9.
3. Cf. René Dupuis, « L’ordre », dans Plans, n° 11. b. Rougemont D
24
: « Violence et Révolution », dans Plans, n° 9.
3.
Cf. René Dupuis, « L’ordre », dans Plans, n° 11. b. Rougemont Denis
25
3. Cf. René Dupuis, « L’ordre », dans Plans, n°
11.
b. Rougemont Denis de, « Sur la violence bourgeoise », Plans, Paris
26
de, « Sur la violence bourgeoise », Plans, Paris,
15
mai 1932, p. 6-8.
27
ur la violence bourgeoise », Plans, Paris, 15 mai
1932,
p. 6-8.
28
Les « petits purs » (
15
juin 1932)c Adressons-nous ici aux jeunes bourgeois dégoûtés et vi
29
Les « petits purs » (15 juin
1932
)c Adressons-nous ici aux jeunes bourgeois dégoûtés et vivants, à t
30
availlent effectivement à fonder quelque chose de
neuf
, de concret et d’humain. Petits purs, conformistes à rebours, qu’ils
31
ce à main armée, sur la nécessité de fusiller les
trois
quarts du genre humain, à commencer par bon nombre de révolutionnaire
32
de l’heure et du lieu où ils vivent, la France de
1932,
non la Russie de 1917, révèle un désespoir profond, une impuissance.
33
ù ils vivent, la France de 1932, non la Russie de
1917,
révèle un désespoir profond, une impuissance. Victimes de la pensée b
34
nt Denis de, « Les ‟petits purs” », Plans, Paris,
15
juin 1932, p. 6-7.
35
de, « Les ‟petits purs” », Plans, Paris, 15 juin
1932,
p. 6-7.
36
Sur un certain front unique (
15
février 1933)d e Ce n’est pas, Nizan, une querelle de personnes qu
37
Sur un certain front unique (15 février
1933
)d e Ce n’est pas, Nizan, une querelle de personnes que je veux vou
38
nages — de voir dans le début de votre article du
15
janvier une mise en question de ma bonne foi. Vous parlez en effet d’
39
’article de Jean-Richard Bloch, que l’on trouvera
vingt
pages avant le vôtre, et qui sauvegarde dans ce numéro à la fois la p
40
, « Sur un certain front unique », Europe, Paris,
15
février 1933, p. 303-304. e. Précédé de la notice suivante : « M. D.
41
certain front unique », Europe, Paris, 15 février
1933,
p. 303-304. e. Précédé de la notice suivante : « M. D. de Rougemont
42
devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai
1933
)f g En face de deux pays gouvernés par des hommes de 40 ans, c’est
43
éponse à une enquête] (mai 1933)f g En face de
deux
pays gouvernés par des hommes de 40 ans, c’est-à-dire par les chefs d
44
En face de deux pays gouvernés par des hommes de
40
ans, c’est-à-dire par les chefs de la jeunesse révolutionnaire, en fa
45
e française existe-t-elle ? On put le croire vers
1925.
C’était, l’on s’en souvient, le temps de l’inquiétude. Le désordre de
46
ant l’Allemagne », La Revue du siècle, Paris, mai
1933,
p. 7-9. g. Précédé de la notice suivante : « Nous sommes particulièr
47
ositions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre
1933
)h Le groupe de l’Ordre nouveau n’a pas fait jusqu’ici beaucoup de
48
ssi une volonté constante de changer de plan. Ces
deux
expressions méritent un commentaire. Notre volonté totaliste s’exprim
49
ffective ? Ici encore, il nous faut nous borner à
deux
indications très générales : Dans le domaine politique, nous revendiq
50
tactiques que nous envisageons pour les réaliser.
Deux
mots toutefois sur notre attitude révolutionnaire. Certains s’étonner
51
aduisent en faits. Les aristocrates de la nuit du
4
août accomplissent un acte de renoncement aux privilèges. Mais à leur
52
i donc en quelques mots nos positions de combat :
1°
« Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire. On ne s
53
a propagande de l’opportunisme ». (Encore Lénine,
1902.
) 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’ordre concevable s
54
gande de l’opportunisme ». (Encore Lénine, 1902.)
2°
Dans l’état présent des choses, il n’y a pas d’ordre concevable sur l
55
déterminisme duquel les soviets n’échappent pas.
3°
La dialectique historique ne peut que rendre compte du passé — mais s
56
t de plan et permet d’instituer un ordre nouveau.
4°
Cet acte créateur dont nous faisons dépendre tout l’ordre nouveau, ce
57
personne humaine telle que nous l’avons définie.
5°
Dans « l’Ordre nouveau », les institutions reproduisent à tous les de
58
t la tension qui définissent la personne en acte.
6°
Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la petite patri
59
un centre de contrôle économique et statistique.
7°
Ce régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres
60
et de la guerre moderne économique et militaire.
8°
C’est au nom d’antagonismes naturels féconds et créateurs que nous vo
61
eurs que fait naître le capitalisme matérialiste.
9°
Nous sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de ses vieux mene
62
rc, René Dupuis, Jean Jardin, Claude Chevalley.
4.
La seule réalité, mais indestructible — qui demeure à la Nation, une
63
u de s’entrechoquer, elles devront se compléter.
5.
Lénine : Que faire ? h. Rougemont Denis de, « Positions d’attaque p
64
nouveau », La Revue des vivants, Paris, décembre
1933,
p. 1821-1827.
65
Jeune Europe (
4
décembre 1933)i Que le visage de l’Europe ait changé, depuis dix a
66
Jeune Europe (4 décembre
1933
)i Que le visage de l’Europe ait changé, depuis dix ans, plus qu’il
67
i Que le visage de l’Europe ait changé, depuis
dix
ans, plus qu’il ne l’avait fait depuis Napoléon, c’est une évidence a
68
r parenté la plus profonde. Mais il y a entre ces
trois
« dictatures de la masse » une autre ressemblance, sans doute moins e
69
tmosphères. C’est l’air de parenté que donne, aux
trois
régimes, la prépondérance de la jeunesse, dans leurs cadres directeur
70
viennent de publier sous le titre de Jeune Europe
6
apporte une réponse d’autant plus intéressante qu’elle est très signi
71
e l’on veut faire à la France d’après-guerre. Nos
deux
publicistes appartiennent à la génération qui atteint la trentaine et
72
doctrine, disons qu’ils reprochent avant tout aux
trois
révolutions établies d’avoir « prématurément » bouleversé un ordre so
73
que de toute autre chose, de critiques lucides.
6.
Un volume chez Plon, éditeur. i. Rougemont Denis de, « [Compte rend
74
[Compte rendu] Jeune Europe », Le Moment, Genève,
4
décembre 1933, p. 5.
75
du] Jeune Europe », Le Moment, Genève, 4 décembre
1933,
p. 5.
76
Carl Koch, Søren Kierkegaard (
1934
)l Je serais bien en peine de faire l’éloge de ce livre. Parfois, j
77
lexe de Kierkegaard, on nous a présenté jusqu’ici
deux
aspects seulement, et les plus propres à créer des malentendus : celu
78
par sa mort justement, témoigné de la vérité ?
7.
Tout cela, bien entendu, n’est qu’apparences, psychologie. Le seul fa
79
est la foi qui soutient tout. Mais peu l’ont vu.
8.
« Le christianisme du Nouveau Testament n’existe pas », voir Conclusi
80
uveau Testament n’existe pas », voir Conclusion.
9.
Dans le livre de Georges Brandès : Søren Kierkegaard, ein literarisch
81
egaard, ein literarisches Charakterbild (Leipzig,
1879
) on trouve citées les notes consignées par l’interne de service dans
82
ns Søren Kierkegaard, Paris, Édition « Je sers »,
1934,
p. 7-13.
83
vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février
1934
)j k J’écris à ceux qui ont des oreilles pour entendre, amis que ma
84
quels hommes j’aurai pu être « le prochain » (Luc
10.
36/37), — le prochain de ces misérables qui vivent au milieu des brig
85
s hommes j’aurai pu être « le prochain » (Luc 10.
36
/37), — le prochain de ces misérables qui vivent au milieu des brigand
86
ommes j’aurai pu être « le prochain » (Luc 10. 36/
37
), — le prochain de ces misérables qui vivent au milieu des brigands,
87
écrivez-vous ? », Commune, Paris, janvier–février
1934,
p. 571-572. k. Le texte de Rougemont est entrecoupé d’un commentaire
88
cessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin
1934
)m Au cours d’une conversation, cet été, Nicolas Berdiaev faisait o
89
des idées en sont arrivés à un tel point que les
deux
mots ont l’air bien souvent de s’opposer. À force de considérer d’une
90
des principaux thèmes de l’œuvre12, sans soulever
deux
objections que Ramon Fernandez faisait récemment à ces auteurs13. La
91
parmi nous, tiennent encore à être des hommes.
10.
Il faut même noter que le chapitre intitulé Échange et Crédit bouleve
92
ntation dont la formule même est une trouvaille.
11.
Et au groupe de l’Ordre nouveau, le seul qui se soit exprimé sur ce p
93
exprimé sur ce point avec netteté (Cf. le numéro
3
de sa revue). 12. et qui surtout ne rendent pas justice au style de
94
oint avec netteté (Cf. le numéro 3 de sa revue).
12.
et qui surtout ne rendent pas justice au style de la pensée, plus enc
95
ueur spirituelle, au mépris de toute rhétorique.
13.
« La Révolution est-elle nécessaire ? », NRF de janvier 1934. L’artic
96
évolution est-elle nécessaire ? », NRF de janvier
1934.
L’article est d’ailleurs sympathique. Il a surtout le grand mérite d’
97
ls que pose ce livre, sur le plan philosophique.
14.
Mais le concret, c’est l’acte justement ! et non pas un donné « objec
98
on nécessaire », Cahiers du Sud, Marseille, juin
1934,
p. 386-391. n. Rougemont en fera la recension dans la NRF de mars 19
99
ougemont en fera la recension dans la NRF de mars
1936.
100
antisme et les doctrines politiques (juillet-août
1934
)o Y a-t-il des jeunes protestants ? Cette enquête le démontrera sa
101
s pratiques fidèlement déduites de la doctrine.
I
. Ce que la foi nous dit de faire En dépit de certaine polémique bo
102
eur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. »
16
Qu’est l’homme ? Il ne se connaît pas. L’Évangile le révèle à lui-mê
103
le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par
deux
traits qui nous serviront de critères : d’une part, elle est seule hu
104
en politique : une révolution sans illusions.
II
. Qu’avons-nous fait ? Le lecteur voudra bien considérer que ce qu’
105
s la jeunesse protestante. À droite, je distingue
deux
tendances : celle de l’Association Sully, qui groupe les protestants
106
juger l’objection de conscience. Je me bornerai à
deux
remarques seulement. Dans la mesure où l’objection est l’expression d
107
ive à laquelle je me suis rallié pour ma part.
III
. Qu’allons-nous faire ? Ni ange ni bête, ni droite ni gauche. Pess
108
lière consonance avec les principes directeurs de
deux
mouvements de jeunesse : Esprit et l’Ordre nouveau. L’originalité de
109
: Esprit et l’Ordre nouveau. L’originalité de ces
deux
équipes tient d’abord dans leur refus absolu de poser les questions p
110
cisément ce genre d’adhésion sentimentale que les
deux
groupes refusent avec rigueur. D’où les malentendus, parfois bien réj
111
évique par les droites. Preuve qu’il y a dans ces
deux
groupes de jeunes quelque chose de vraiment nouveau, quelque chose d’
112
n. Le Cahier de revendications que je publiais en
1932
à la Nouvelle Revue française , manifesta pour la première fois l’ex
113
qui depuis lors s’est précisée et développée. Les
deux
groupes de tête de cette révolution que je considère comme étant la s
114
hons à voir d’abord ce qui les unit en principe :
1.
Quelques refus massifs, refus du capitalisme créateur d’injustice soc
115
suppose et implique entre la pensée et l’action.
2.
Quelques affirmations doctrinales : affirmation des droits de la pers
116
s institutions à construire. Et c’est ici que nos
deux
groupes divergent. Qu’est-ce que l’Ordre nouveau ? Un comité d’écriva
117
ue qui paraît sous ce titre depuis le mois de mai
1933,
est essentiellement orienté vers la création. C’est en vain que l’on
118
mier manifeste publié par l’Ordre nouveau, il y a
deux
ans, comportait trois revendications capitales : personnalisme, commu
119
par l’Ordre nouveau, il y a deux ans, comportait
trois
revendications capitales : personnalisme, communisme antiproductivist
120
ndiquer rapidement le principe de cohésion de ces
trois
ordres. Dans l’ordre philosophique, l’Ordre nouveau suspend toutes se
121
ur cette notion d’acte pris comme point de départ
18
se fondent ses analyses du pouvoir et des valeurs, et sa critique du
122
t n’en reste pas moins le lieu de rencontre d’une
centaine
de jeunes écrivains « de toutes croyances et de toutes incroyances »,
123
pas moins que le fondement spirituel commun à ces
deux
groupes se confond presque intégralement avec celui qu’un chrétien pr
124
usquent le moins nos convictions. J’en ai désigné
deux
. Je sais par expérience qu’on peut travailler dans les groupes de jeu
125
Travaillons avec ceux que nous pouvons aider.
15.
Jeunesses ouvrières catholiques (JOC) ; Démocrates populaires ; Équip
126
Réaction et son organe La Revue du siècle, etc.
16.
Illustration politique : à tout système qui tend à l’anarchie par exc
127
e était plus « angélique » dans ses prétentions.
17.
Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action publique, qui dans des d
128
ar l’Ordre nouveau ils sont cependant autonomes.
18.
Titre d’un essai d’Arnaud Daudin et D. de Rougemont, qui joint à quel
129
tonomes. 18. Titre d’un essai d’Arnaud Daudin et
D.
de Rougemont, qui joint à quelques autres, paraîtra bientôt en librai
130
aniel-Rops : Éléments de notre destin (Spes). Une
dizaine
de volumes sont en préparation. 19. L’origine « philosophique » de c
131
es). Une dizaine de volumes sont en préparation.
19.
L’origine « philosophique » de cette institution a pu rendre méfiants
132
il l’application du service de travail. Cf. le n°
8
de L’Ordre nouveau . 20. N’est-ce pas ainsi que l’Évangile définit
133
ce de travail. Cf. le n° 8 de L’Ordre nouveau .
20.
N’est-ce pas ainsi que l’Évangile définit la notion fondamentale de p
134
de ; ce n’est pas le simple voisin. Cf. le numéro
5
de Hic et Nunc , tout entier consacré à cette exégèse de la parabole
135
cette exégèse de la parabole du bon Samaritain.
21.
On trouve cependant aux sommaires des principaux numéros d’ Esprit p
136
eurs, des catholiques, un juif et un protestant.
22.
Je pense qu’André Philip ne me contredirait pas sur ce point. C’est l
137
s », Le Christianisme social, Paris, juillet–août
1934,
p. 49-58.
138
Jeunesse déracinée (novembre
1934
)p On s’étonne de la facilité avec laquelle les jeunes bourgeois de
139
ds extérieurs, dans le cadre anonyme des petits «
deux
pièces » qu’on loue sans bail parce qu’on ne sait pas si dans six moi
140
on loue sans bail parce qu’on ne sait pas si dans
six
mois… Et vous aurez bien travaillé pour la révolution. Vous aurez tra
141
éfendra son patriotisme. Le danger, c’est que ces
deux
conceptions partielles, qui comportent chacune leur vérité, ne vienne
142
acinée », La Revue du XXe siècle, Paris, novembre
1934,
p. 16-18.
143
Traité de la vision physionomique du monde) (mars
1935
)q r Ce que je voudrais dire ici est simple, fondamental, et comme
144
rituel et l’aspect matériel de l’homme, il existe
deux
traits d’union : la vue et la parole, la vision et l’entendement. La
145
ntion d’arbitrer le conflit vital, de séparer les
deux
antagonistes : de leur permettre, pensait-il, de « s’expliquer », mai
146
c’est porter un jugement distinctif. Mais, alors,
deux
questions se posent : d’où vient l’œil ? À quoi tend le jugement ? Et
147
ténèbres, et maintenant vous êtes lumière » (Éph.
5.8
) ou encore : « Nous qui sommes du jour… » (I Thess. 5.8) Rien ne sera
148
h. 5.8) ou encore : « Nous qui sommes du jour… » (
I
Thess. 5.8) Rien ne serait plus facile que de multiplier les citation
149
u encore : « Nous qui sommes du jour… » (I Thess.
5.8
) Rien ne serait plus facile que de multiplier les citations de passag
150
s son cœur, commis l’adultère avec elle. » (Matt.
5.
28) Sur la vision qui est transformation : « Nous serons semblables à
151
on cœur, commis l’adultère avec elle. » (Matt. 5.
28
) Sur la vision qui est transformation : « Nous serons semblables à lu
152
à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. » (
I
. Jean 3.2) « L’homme nouveau se renouvelle dans la connaissance, selo
153
rce que nous le verrons tel qu’il est. » (I. Jean
3.2
) « L’homme nouveau se renouvelle dans la connaissance, selon l’image
154
nce, selon l’image de celui qui l’a créé. » (Col.
3.10
) Sur la vision et le visage : « Nous tous, qui, le visage découvert c
155
mage, de clarté en clarté, comme par l’Esprit. » (
II
Cor. 3.18) — « Aujourd’hui nous voyons comme dans un miroir et d’une
156
clarté en clarté, comme par l’Esprit. » (II Cor.
3.18
) — « Aujourd’hui nous voyons comme dans un miroir et d’une manière ob
157
mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. » (
I
Cor. 13.12) À la question de notre psychologue — sinon celle qu’il se
158
ors je connaîtrai comme j’ai été connu. » (I Cor.
13.12
) À la question de notre psychologue — sinon celle qu’il se pose, du m
159
s, mais seules les invisibles sont éternelles ». (
II
Cor. 4.18) Or nous savons, de science et de prescience, et la révélat
160
seules les invisibles sont éternelles ». (II Cor.
4.18
) Or nous savons, de science et de prescience, et la révélation bibliq
161
t toujours nouvelle, je vous ai trop tard aimée… »
29
L’imagination de la forme J’ai cité des docteurs, des apôtres
162
ysionomistes des idées ? Goethe et Nietzsche, ces
deux
lointains et quelque peu méfiants admirateurs de la forme et de la cl
163
les aigles, un tesson, des ulcères, des rochers,
deux
effarantes descriptions du crocodile et de l’hippopotame, le monstre
164
s petits, — la Parole sous forme de tonnerre !
23.
J’emploie ce terme, de préférence à physiognomonie, pour désigner une
165
n’est qu’un particulier, à vrai dire privilégié.
24.
La réaction antipsychologique qui se dessine un peu partout ne saurai
166
l’humain, elles sortent du concret, — du drame.
25.
M. Spaier, dans la Pensée concrète (Alcan). 26. Depuis l’impressionn
167
25. M. Spaier, dans la Pensée concrète (Alcan).
26.
Depuis l’impressionnisme, nous savons que la neige est bleue ; éducat
168
éducation du jugement visuel par les arts, etc.
27.
Je songe à divers travaux de la biologie expérimentale dont je me bor
169
turellement, à juger de sa portée scientifique !
28.
Une saison en enfer. (Mauvais sang). C’est Rimbaud qui souligne les
170
). C’est Rimbaud qui souligne les derniers mots.
29.
Soliloques de saint Augustin, chapitre XXXI. 30. « N’advient-il pas
171
ots. 29. Soliloques de saint Augustin, chapitre
XXXI
. 30. « N’advient-il pas aussi, parmi les hommes, lorsque l’un d’eux
172
9. Soliloques de saint Augustin, chapitre XXXI.
30.
« N’advient-il pas aussi, parmi les hommes, lorsque l’un d’eux regard
173
omme ? » (Th. Spoerri : Über Einbildung, p. 25.)
31.
Il convient de débarrasser ce mot de tout pathos romantique. Le drame
174
terrifiant » qu’on y est plus réellement engagé.
32.
Das physiognomische Weltbild (Delphin Verlag, Leipzig, p. 217). q.
175
omique du monde) », Hermès, Bruxelles-Paris, mars
1935,
p. 42-54. r. La première note indique : « Les pages qui suivent, dét
176
ion de la Personne” parue dans Esprit , décembre
1934.
»
177
Les autres et nous :
I
— Esprit (avril 1935)s On me demande souvent : « Quelle est la dif
178
Les autres et nous : I — Esprit (avril
1935
)s On me demande souvent : « Quelle est la différence entre Esprit
179
prit et L’Ordre nouveau ? » Les noms mêmes des
deux
revues l’indiquent : différence entre un « esprit » et un « ordre »,
180
out une construction. Pas question de séparer ces
deux
temps de l’action, et qu’on n’aille pas croire que L’ON n’a pas éta
181
our le moment, tout autre chose à faire. Dans les
32
pages de notre revue, nous ne pouvons pas commenter la Révolution, no
182
’action en cours. Et c’est à quoi s’emploient les
180
pages mensuelles d’ Esprit . Rien dans tout cela qui empêche une coll
183
ant à l’avenir du mouvement par la séparation des
deux
revues me paraissent exagérées. Ce qui pourrait être plus grave au po
184
ifications brutales et abstraites, nous les avons
cent
fois dénoncées. (Voir notre Lettre à Hitler par exemple.) Mais ce n’e
185
s. Rougemont Denis de, « Les autres et nous :
1
: Esprit », Bulletin de liaison des groupes Ordre nouveau, Paris, av
186
e liaison des groupes Ordre nouveau, Paris, avril
1935,
p. 3-4.
187
Lettre à la rédaction de Commune (mai
1935
)t u Monsieur, Votre petite note sur mon livre illustre une fois de
188
Commune. Si vous aviez lu ce livre vous sauriez :
1°
que je combats violemment la politique de l’Église (chap. 7) ; 2° que
189
ombats violemment la politique de l’Église (chap.
7
) ; 2° que je suis protestant. (Pour vos « curés ».) Vous mentez donc
190
s violemment la politique de l’Église (chap. 7) ;
2°
que je suis protestant. (Pour vos « curés ».) Vous mentez donc et ass
191
e Grenelle, j’ai bien l’honneur de vous souhaiter
deux
ans de caserne. P.-S. « Nos camarades marxistes ou fascistes » : je p
192
e, « Lettre à la rédaction », Commune, Paris, mai
1935,
p. 1059. u. Publiée en réponse à une recension de Politique de la p
193
e de la personne parue dans la livraison de mars
1935
de la même revue.
194
Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du
14
juillet (15 juillet 1935)v Certains voudraient nous voir prendre p
195
geons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (
15
juillet 1935)v Certains voudraient nous voir prendre position dans
196
e ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet
1935
)v Certains voudraient nous voir prendre position dans la lutte qui
197
inistère quelconque, on s’apprête à descendre des
centaines
de Français. Au bénéfice de qui, nous l’avons dit. Quand les droites
198
« Nous ne mangeons pas de ce pain-là (à propos du
14
juillet) », Bulletin de liaison des groupes Ordre nouveau, Paris, 15
199
etin de liaison des groupes Ordre nouveau, Paris,
15
juillet 1935, p. 2.
200
ison des groupes Ordre nouveau, Paris, 15 juillet
1935,
p. 2.
201
Montherlant : Service inutile (
15
novembre 1935)w Ce long avant-propos, où l’auteur nous rapporte av
202
Montherlant : Service inutile (15 novembre
1935
)w Ce long avant-propos, où l’auteur nous rapporte avec quelque dét
203
c quelque détail l’emploi de son temps durant ces
dix
dernières années, est-il bien nécessaire à ce beau livre33. Je crois
204
le peuple, le bourgeois et la noblesse : cela est
neuf
et vrai, bien vu et bien dit, plein d’une verve gentille, et aussi, d
205
pour ne montrer que du bon sens en ces matières.
Deux
morceaux dans le goût classique le plus sévère sur la prudence et sur
206
sur la prudence et sur l’usage des vertus. Enfin
trois
importants essais sur l’attitude de l’écrivain devant l’action. Arrêt
207
second terme de son titre. C’est le concours des
deux
qui est vrai. L’œuvre avant tout ? Oui, mais toute œuvre est une acti
208
omme du xviiie siècle » ? Je pourrais vous citer
vingt
endroits des Mélanges sentimentaires qu’on prendrait pour du bon Mont
209
peu voler par un serviteur agréable, que tous les
deux
ont pris soin d’avouer ! Certes, il y a toutes les différences que l’
210
français : ce n’est qu’une de ses tentations.
33.
Grasset, éditeur. w. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Henry de
211
Montherlant, Service inutile », Vendredi, Paris,
15
novembre 1935, p. 5.
212
Service inutile », Vendredi, Paris, 15 novembre
1935,
p. 5.