1
prier pour nous répondre. Il est curieux de tout
ce
que font « les jeunes ». Il a été jeune, lui aussi. Du moins il l’aff
2
tifiée jusqu’à l’évidence. Prenons sa phrase pour
ce
qu’elle est, dans sa simplicité : tout un programme. Et définissons à
3
nds traits les réactions du bon sens vis-à-vis de
ce
programme du sens commun. ⁂ 1° « Parce que je suis un honnête homme…
4
que de l’analyse logique, et doit être rejetée à
ce
titre comme impliquant une contradiction dans les termes. Pourquoi pr
5
nsoluble. Et l’on sait que la bourgeoisie cultive
ce
genre de problèmes avec une prédilection à vrai dire bien compréhensi
6
sout à laisser faire à d’autres, et par d’autres,
ce
qu’il ne voudrait pas faire, ni subir. C’est-à-dire qu’il se décide p
7
e jamais un aspect proprement brutal, à moins que
ce
ne soit à de grandes distances, et bien au-delà du cercle qui intéres
8
ons pas les vertus d’une illusoire non-violence :
ce
serait en réalité faire le jeu des maîtres de l’heure. Nous proclamon
9
ou de terreur. La peur du sang, le goût du sang :
ce
sont là deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise. C’est à
10
révolutionnaire consiste à faire apparaître, fût-
ce
brutalement, ce que l’« ordre » bourgeois prétend mensongèrement avoi
11
consiste à faire apparaître, fût-ce brutalement,
ce
que l’« ordre » bourgeois prétend mensongèrement avoir vaincu. À forc
12
utilise-t-il pas lui-même dans ces cas. En effet,
ce
qui lui répugne le plus, dans la brutalité physique, c’est le contact
13
à ne pas prendre place à nos côtés. Il s’agit de
ce
que nous baptiserons le petit-purisme. Définition des « petits purs
14
ine qu’ils sont incapables de dominer, condamnent
ce
qui fait la vie même de la Révolution, c’est-à-dire : la critique vio
15
tte méfiance vis-à-vis de toute nouveauté réelle,
ce
besoin de contrôler la naissance des idées dangereuses, ce moralisme
16
de contrôler la naissance des idées dangereuses,
ce
moralisme qui préfère la stérilité au risque. Les petits purs sont to
17
e « ligne générale » et d’abattre sans pitié tout
ce
qui dépasse. Cependant cette défense meurtrière d’une position toute
18
nt : ils défendent un système, au lieu d’attaquer
ce
qui est ; ils témoignent de plus de mépris que d’amour vrai des homme
19
où pour l’heure elles sont vitales, peu importe.
Ce
n’est pas la pureté d’une conception cohérente et rationnelle que nou
20
r un certain front unique (15 février 1933)d e
Ce
n’est pas, Nizan, une querelle de personnes que je veux vous faire. V
21
ue je veux vous faire. Vous parlez au pluriel, en
ce
qui vous concerne, et vous n’attaquez qu’au pluriel les « sergents re
22
e à induire en erreur un lecteur qui ignorerait —
ce
dont vous vous souvenez sans doute aussi bien que moi — que la compos
23
de porter un jugement objectif sur ses doctrines.
Ce
que je veux dissiper, c’est le malaise créé chez vos lecteurs, — que
24
ingt pages avant le vôtre, et qui sauvegarde dans
ce
numéro à la fois la précédence et la primauté du véritable réalisme r
25
revendication universelle de l’humain contre tout
ce
que l’homme invente pour se mettre à l’abri du risque normal et néces
26
ne méritent pas le nom de guerre. Nous réservons
ce
nom pour désigner les luttes réelles, peut-être inévitables, qui marq
27
le conflit personnel, et nous prenons pour norme
ce
conflit, étendu à tous les ordres de l’activité humaine : politique,
28
matérialiste. Qui pourra jamais fixer absolument
ce
fameux minimum de vie nécessaire ? Il varie dans des proportions cons
29
ns le voir, le plan de la liberté créatrice ; que
ce
problème ne peut être défini correctement qu’à partir de la personne
30
la nature ensuite, avec l’ambiance sociale enfin.
Ce
conflit comporte un choix permanent, donc un risque permanent, c’est-
31
ions elle nous oblige à combattre et à renverser.
Ce
sont, en premier lieu, les institutions démocratiques auxquelles don
32
rvenir au xixe siècle pour orienter et humaniser
ce
développement. En second lieu, la doctrine de la personne nous oppose
33
ù viennent se congestionner les énergies du pays.
Ce
que nous voulons, c’est rétablir sur le plan politique la tension néc
34
travail indifférencié et parcellaire de l’autre.
Ce
qui se traduit par une sorte de corporatisme ou syndicalisme — pôle d
35
intiendrons la primauté de la doctrine, avec tout
ce
que cela comporte, en apparence, de sécheresse technique. Nous savons
36
ent. Seulement, il en est d’injustifiés. Et c’est
ce
que nous voulons déterminer d’abord. On nous a aussi reproché de n’êt
37
qu’un groupe d’intellectuels « bourgeois ». Comme
ce
reproche nous vient des marxistes, nous nous contenterons de répondre
38
centre de contrôle économique et statistique. 7°
Ce
régime doit entraîner par son jeu normal la disparition des cadres de
39
bien que dans leur allure générale. Que signifie
ce
rajeunissement d’une importante partie du continent ? Est-ce une opér
40
sement d’une importante partie du continent ? Est-
ce
une opération artificielle, qu’il faudrait comparer à la chirurgie es
41
chirurgie esthétique actuellement en vogue ? Est-
ce
au contraire le signe d’un renouveau organique, d’un afflux de sèves
42
enouveau organique, d’un afflux de sèves saines ?
Ce
visage étrange de l’Europe est-il celui d’un nouveau venu, ou bien y
43
originale, toute possibilité de dépassement, tout
ce
qui fonde la dignité proprement humaine. Où est le remède ? Les auteu
44
)l Je serais bien en peine de faire l’éloge de
ce
livre. Parfois, je le voudrais tout autre. Tel qu’il est cependant, o
45
lus touchante qu’un honnête homme pût espérer. De
ce
mélange d’humour et d’angoisse insondable, qui nous bouleverse à la l
46
ici l’exposé judicieux, parfois même bonhomique.
Ce
n’est pas le moindre intérêt du livre. Kierkegaard a personnifié dans
47
ce avec l’assesseur Wilhelm. Mais voilà justement
ce
qu’il nous faut. Du personnage complexe de Kierkegaard, on nous a pré
48
ais Kierkegaard est surtout un chrétien, et c’est
ce
qu’il eût fallu montrer d’abord. Un chrétien peu rassurant, certes, e
49
sans peine : il n’a pas l’air d’avoir pu inventer
ce
qu’il raconte. Cela donne envie d’aller voir. Or, je tiens qu’il n’y
50
a rien de plus urgent pour nous que d’aller voir
ce
qui se passe dans l’œuvre du Danois prophétique, ressuscité par l’ang
51
cité par l’angoisse moderne. Le mérite décisif de
ce
livre, c’est que peut-être il fera faite la moue aux spécialistes de
52
n pas d’un auteur nouveau. Koch n’a pas simplifié
ce
qui n’est pas simple chez Kierkegaard, mais il a su le décrire sans p
53
ation en France. Carl Koch reproche à Kierkegaard
ce
qu’il baptise, d’un terme impressionnant, son ascétisme antivital. Ce
54
periissem ! La devise de Kierkegaard fait écho à
ce
cri de Thérèse d’Avila : « Je meurs de ne pas mourir. » Qu’un humanis
55
péché. Il sait aussi que le contraire du péché «
ce
n’est pas la vertu, mais la foi ». C’est une étrange confusion que de
56
eurs. N’est pas « témoin de la vérité » qui veut.
Ce
n’est pas là un choix de l’homme. Kierkegaard a choisi d’être « un po
57
être « un poète et un penseur particulier ». Mais
ce
poète, ce penseur, dont on peut dire qu’il mourut en martyr9 d’avoir
58
poète et un penseur particulier ». Mais ce poète,
ce
penseur, dont on peut dire qu’il mourut en martyr9 d’avoir défendu co
59
endre, amis que ma parole n’atteindrait pas, mais
ce
message. J’écris pour ceux qui attendent courageusement une réponse.
60
ur ceux qui attendent courageusement une réponse.
Ce
n’est pas que je puisse donner cette réponse, loin de là. Je voudrais
61
e accordée à notre acte, humble et violent. Voilà
ce
que je veux. Mais je ne sais pas ce que je puis. Je ne sais pas pour
62
iolent. Voilà ce que je veux. Mais je ne sais pas
ce
que je puis. Je ne sais pas pour combien d’hommes, ni pour quels homm
63
importantes. Indiquons simplement, ici, l’idée de
ce
service industriel, destiné selon les précisions de Dandieu, à provoq
64
l’actualité, au sens littéral du terme ; et c’est
ce
que ne font pas, et ne peuvent pas faire, nos professeurs idéalistes
65
de l’insoluble. Encore faut-il que les hommes de
ce
temps conservent dans leur cœur la volonté d’être hommes, et sachent
66
sances libératrices qu’on leur propose ; et c’est
ce
que ne font pas les brigadiers et les embrigadés de toute farine que
67
t dire : tel qu’on le laisse aller. Craignons que
ce
mépris, toutefois, ne tourne en habitude, ne se fige en une conventio
68
comme la révolution, s’exprime par la violence :
ce
n’est pas une faculté d’usage interne, qui mène à l’intérieur des cad
69
dans un souci de conservation et d’expansion. »
Ce
langage est clair. Seuls les « petits purs » jugeront sans doute util
70
i, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou dictature.
Ce
processus peut apparaître assez paradoxal. Pour en découvrir la logiq
71
ions bourgeoise et prolétarienne qui instituèrent
ce
désordre. L’Esquisse en décèle avec rigueur le vice fondamental, d’es
72
implement, un défaut de préparation doctrinale, —
ce
mot devant être entendu, répétons-le, dans l’acception la plus littér
73
peut être une science proprement révolutionnaire.
Ce
n’est point par hasard qu’on tentait de nous la réduire à cette descr
74
ressort de la Révolution nécessaire. Mais qu’est-
ce
que cette définition, sinon celle même du vieil individu idéaliste, c
75
, ne peut être qu’un symbole de son argent.) Mais
ce
que je sais, c’est que l’homme tout court, ou même l’homme noble, ou
76
l’Ordre nouveau, le seul qui se soit exprimé sur
ce
point avec netteté (Cf. le numéro 3 de sa revue). 12. et qui surtout
77
mérite d’aller droit aux problèmes réels que pose
ce
livre, sur le plan philosophique. 14. Mais le concret, c’est l’acte
78
us direct sur les possibilités théoriques. Qu’est-
ce
que la foi des protestants leur permet d’affirmer dans le domaine de
79
ratiques fidèlement déduites de la doctrine. I.
Ce
que la foi nous dit de faire En dépit de certaine polémique bourge
80
st sauvé lorsqu’il se sait perdu. Je dis que seul
ce
paradoxe le fait humain : car si l’homme peut se voir perdu, c’est qu
81
solu ; le croyant seul, véritablement homme. Dans
ce
paradoxe essentiel, et non ailleurs, peut se fonder une politique qui
82
ainement bienfaisante est celle qui se fonde dans
ce
rapport originel de l’homme à Dieu, d’où découle la relation réelle e
83
s fait ? Le lecteur voudra bien considérer que
ce
qu’on vient de lui dire n’est pas original, et bien moins encore mati
84
iste peut être justifiée plus facilement — ne fût-
ce
que par l’exemple des actuelles monarchies protestantes — que la posi
85
fre à nous ? De l’action « sociale » ? C’est dans
ce
sens que concluent les Compagnons, groupe fondé par la Fédération des
86
nce qu’il y a lieu de souligner le plus fortement
ce
danger. Je n’ai pas, ici, à juger l’objection de conscience. Je me bo
87
droite et à une gauche également condamnées. Par
ce
seul refus, elles opèrent déjà ce que le vocabulaire de l’Ordre nouve
88
condamnées. Par ce seul refus, elles opèrent déjà
ce
que le vocabulaire de l’Ordre nouveau nomme un « changement de plan »
89
l faudrait consacrer à la critique des méfaits de
ce
préjugé, si profondément enraciné dans le sentiment du Français moyen
90
s de droite, ou de gauche. Mais c’est précisément
ce
genre d’adhésion sentimentale que les deux groupes refusent avec rigu
91
prit et l’Ordre nouveau. Cherchons à voir d’abord
ce
qui les unit en principe : 1. Quelques refus massifs, refus du capita
92
c’est ici que nos deux groupes divergent. Qu’est-
ce
que l’Ordre nouveau ? Un comité d’écrivains et de techniciens. Autour
93
u’on peut le suivre dans la revue qui paraît sous
ce
titre depuis le mois de mai 1933, est essentiellement orienté vers la
94
inte n’est pas celle qui voulait être flattée. Et
ce
n’est pas l’exaspération du ton qui mesure l’efficacité d’une prise d
95
gauche, victimes de la confusion que j’ai dite. «
Ce
ne sont pas ceux qui disent Esprit ! Esprit !… » Mais tandis que l’Or
96
niment l’activité d’Esprit et de L’Ordre nouveau,
ce
n’est pas seulement parce qu’ils sont appelés à jouer un rôle de plus
97
leur très petit nombre les empêcherait d’imposer
ce
parti à l’ensemble de la nation. Le temps n’est pas aux rêves, et ce
98
le de la nation. Le temps n’est pas aux rêves, et
ce
n’est pas l’affirmation d’une position politique qui permettra de « f
99
à quelques autres, paraîtra bientôt en librairie.
Ce
volume intitulé l’Homme debout définira la position philosophique de
100
ail. Cf. le n° 8 de L’Ordre nouveau . 20. N’est-
ce
pas ainsi que l’Évangile définit la notion fondamentale de prochain ?
101
ochain, c’est celui qui pratique la miséricorde ;
ce
n’est pas le simple voisin. Cf. le numéro 5 de Hic et Nunc , tout en
102
pense qu’André Philip ne me contredirait pas sur
ce
point. C’est le seul d’entre les jeunes protestants qui « milite » pu
103
la facilité avec laquelle les jeunes bourgeois de
ce
temps se déclarent révolutionnaires. On les accuse d’impatiences susp
104
ène qu’on voudrait expliquer. A-t-on pris garde à
ce
fait simple et général : que la révolution naît dans les villes ; que
105
ieu héréditaire, un patrimoine de souvenirs, tout
ce
que symbolise l’expression « à la maison », l’habitation des villes n
106
e. Rappelons ici quelques-unes des composantes de
ce
phénomène. Il y a d’abord une inflation psychologique : trop de conta
107
acts, trop de conversations, trop de visions pour
ce
qu’un individu possède de jugement, d’opinions mûries ou de réceptivi
108
à s’opposer d’une façon meurtrière. Quel remède à
ce
péril qui, chaque jour, se fait plus menaçant ? On a dit : retour à l
109
atif. Ils se disaient les « oiseaux migrateurs ».
Ce
nom même indiquait leur origine citadine, leur nomadisme antipatrioti
110
tion. La révolution nécessaire ne sera ordre qu’à
ce
prix. C’est là son vrai problème. p. Rougemont Denis de, « Jeunes
111
vision physionomique du monde) (mars 1935)q r
Ce
que je voudrais dire ici est simple, fondamental, et comme toutes les
112
qu’elle les distingue. Car si l’œil se conforme à
ce
qu’il voit, il sait aussi qu’il voit, et mesure la distance. Ainsi, f
113
connaît rien que des formes, et ne croit rien que
ce
qui apparaît. « Rien n’est, dit-elle qui ne se manifeste ». C’est pou
114
er dans la lumière est prise impitoyablement pour
ce
qu’elle est, c’est-à-dire pour ce qu’elle paraît. N’est-ce pas ainsi
115
oyablement pour ce qu’elle est, c’est-à-dire pour
ce
qu’elle paraît. N’est-ce pas ainsi que meurt une illusion ? Or toutes
116
e est, c’est-à-dire pour ce qu’elle paraît. N’est-
ce
pas ainsi que meurt une illusion ? Or toutes ces choses et bien d’aut
117
er », mais comme on fait devant un tribunal, — et
ce
n’était pas leur coutume… L’aventure est assez curieuse. Métaphysicie
118
n essentiellement intermédiaire, l’on conçoit que
ce
n’est que justice. Que nous apprend l’observation lorsqu’elle se port
119
e temps que former : — c’est transformer. Dis-moi
ce
que tu vois, je te dirai qui tu deviens. Car celui qui regarde se tra
120
ontemplation et de l’action. Une notion claire de
ce
qu’est la vision eût peut-être évité bien des malentendus illustres.
121
ement est la lumière (physique) On ne voit que
ce
qui est vu. Mais peut-être faut-il aller plus loin : on ne voit rien
122
tre faut-il aller plus loin : on ne voit rien que
ce
qui voit. Car seule est visible la forme, et la forme naît du mouveme
123
s qui se meuvent, ou qui sont mues, — en un mot :
ce
qui change. « Car les choses visibles sont passagères, mais seules le
124
ant comme se perdent les astres morts. Donc, tout
ce
que nous voyons a vu ; et tout, d’abord, a été vu par la lumière créa
125
27. Et c’est ainsi que la physiologie dévore tout
ce
que la métaphysique avait laissé du psychologue, qui devient un simpl
126
ir, et qui se perd dans un bavardage infini, dans
ce
vide ou cette « profondeur » ou plus rien n’arrête la parole. Mais le
127
s ont, de tout temps, depuis l’Incarnation, connu
ce
grand mystère de la vision. C’est parfois une connaissance égarée qui
128
issance égarée qui traverse un délire lucide, tel
ce
rayon qui pénètre dans les profondeurs de la Saison en enfer de Rimba
129
e parfois trop « claire » au sens rationaliste de
ce
mot. Connaissance trop pénétrante, qui dépasse trop aisément le concr
130
Dieu, le second qu’elle réside in amore ? N’était-
ce
pas se tromper à la fois sur la nature de l’amour et sur celle de la
131
; voir Dieu c’est aller à lui. Nous ne voyons que
ce
qui nous regarde : voir Dieu, c’est être regardé par lui. Mais alors,
132
mence par vous voir, et personne ne vous voit, si
ce
n’est celui qui vous aime. Ah je vous ai trop tard aimée, beauté touj
133
savants et même quelques indiscrets. Je vois bien
ce
qu’on peut m’opposer : « Nous marchons par la foi, non par la vue »,
134
Nullement, mais accomplissement, et splendeur de
ce
qui n’est pour nous qu’ombre et reflet, fragment et trouble. « Aujour
135
es et ses formes. Ainsi donc, dépasser la vision,
ce
ne peut être que la définir dans l’absolu, à la frontière de la mort
136
up la connaître dans sa signification actuelle. «
Ce
que nous sommes n’a pas encore été manifesté », dit Jean. Et de même,
137
re mordue par le temps et modelée par la lumière,
ce
n’est pas le regard troublé qui erre sur les miroirs de la ville, à l
138
ous apprendre le moins. Où trouver cette force et
ce
maître, comment voir ce modèle idéal qui saurait nous rendre capables
139
Où trouver cette force et ce maître, comment voir
ce
modèle idéal qui saurait nous rendre capables d’affronter la réalité
140
r sérieusement nos questions ? « Si nous espérons
ce
que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance », dit enc
141
’imagination qui crée. Si l’imagination n’est pas
ce
fantôme des psychologues, une simple définition dont tous les termes
142
sont problématiques ; si elle n’est pas non plus
ce
rêve de l’indiscret, ou cette revanche sur le réel qu’elle figure aux
143
ivant, qui se révèle au regard de l’amour. Qu’est-
ce
que l’homme de l’esprit, sinon celui qui voit l’esprit dans son actio
144
e de la forme, — et y participer. Nous le tenons,
ce
lien vivant qui unit le créant au créé, et nous sommes enfin parvenus
145
rai l’ordre de la marche. Premier principe : Tout
ce
qui est réel est moteur, et donc informateur ou créateur de formes. C
146
oteur, et donc informateur ou créateur de formes.
Ce
qui signifierait, pour un homme entièrement spirituel, que tout ce qu
147
it, pour un homme entièrement spirituel, que tout
ce
qui est réel se voit. Ce qui signifie plus modestement, pour nous tou
148
ment spirituel, que tout ce qui est réel se voit.
Ce
qui signifie plus modestement, pour nous tous, hommes dont le péché r
149
ies. Interpréter les formes par les formes, n’est-
ce
pas ouvrir les portes à une nouvelle mythologie, dans le sens d’un Sc
150
aracelse, Bruno, Nicolas de Cuse dominent de loin
ce
grand mouvement de la pensée européenne, qui connut sa splendeur féco
151
ue Karl Barth poursuit à travers toute son œuvre.
Ce
qui subsiste de l’Organismusgedanke, une fois cette conception débarr
152
s ne peut égaler la pénétration de son regard, si
ce
n’est son impuissance à saisir la personne dans sa totalité concrète
153
classique détaille admirablement les motifs, mais
ce
faisant, il détend les ressorts de l’imprévisible événement — tension
154
ment, ne voit partout que le costume, la grimace,
ce
qu’on nomme « l’extérieur » de l’homme, mais non pas son visage. Pour
155
similer les secrets d’une ontologie de la forme ?
Ce
serait oublier Léonard et son génie physionomiste. Il garde cet espr
156
x plis d’un jardin… Et encore : Je sentais que
ce
maître de ses moyens, ce possesseur du dessin, des images, du calcul,
157
encore : Je sentais que ce maître de ses moyens,
ce
possesseur du dessin, des images, du calcul, avait trouvé l’attitude
158
teur, je vois comme son regard se repose sur tout
ce
qui, près et loin, est construit autour de lui, et aussi sur la ville
159
c vu le jour depuis les temps du Livre de Job, de
ce
profond traité théologique qui ne fait pas intervenir un seul concept
160
Parole sous forme de tonnerre ! 23. J’emploie
ce
terme, de préférence à physiognomonie, pour désigner une conception d
161
toutes les interprétations qui ont eu cours dans
ce
domaine, jusqu’à Freud y compris, souffrent du même vice de constitut
162
nbildung, p. 25.) 31. Il convient de débarrasser
ce
mot de tout pathos romantique. Le drame, c’est proprement l’action, e
163
paration des deux revues me paraissent exagérées.
Ce
qui pourrait être plus grave au point de vue de la révolution, c’est
164
s. (Voir notre Lettre à Hitler par exemple.) Mais
ce
n’est pas en exauçant des vœux, d’ailleurs humainement sympathiques,
165
plus la mauvaise foi de Commune. Si vous aviez lu
ce
livre vous sauriez : 1° que je combats violemment la politique de l’É
166
Nous ne mangeons pas de
ce
pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)v Certains voudr
167
l » et un Front dit « populaire ». Nous demandons
ce
que peut bien signifier l’opposition du peuple et de la nation ? Par
168
v. Rougemont Denis de, « Nous ne mangeons pas de
ce
pain-là (à propos du 14 juillet) », Bulletin de liaison des groupes O
169
therlant : Service inutile (15 novembre 1935)w
Ce
long avant-propos, où l’auteur nous rapporte avec quelque détail l’em
170
es dix dernières années, est-il bien nécessaire à
ce
beau livre33. Je crois que Montherlant se fait du tort chaque fois qu
171
s qu’il tient dans ses tiroirs. Qu’il se moque de
ce
qu’on pense de sa conduite, c’est parfait ; qu’il le dise, c’est moin
172
vient immensément large. » Que trouvons-nous dans
ce
volume ? Des pages sur l’Espagne, d’autres sur l’Algérie, échantillon
173
un peu l’habitude de cette fière politesse, dans
ce
temps où les partisans ont l’air de haïr davantage la cause adverse q
174
n œuvre, estimant s’acquitter de la sorte de tout
ce
qu’il doit, en principe, à César. Sans préjudice d’une prise de posit
175
Très haut mérite. Exemple nécessaire. J’approuve
ce
que dit Montherlant sur l’inutilité de tout service — à condition que
176
nale n’empêche pas de servir quand il faut. C’est
ce
que j’appelle du pessimisme actif. Et c’est la devise du Taciturne :
177
e s’exprimer ». Ou encore : « L’Écrivain digne de
ce
nom doit, dans son art, ne faire que ce qui lui est agréable. Ce qu’i
178
digne de ce nom doit, dans son art, ne faire que
ce
qui lui est agréable. Ce qu’il ferait dans d’autres conditions serait
179
ns son art, ne faire que ce qui lui est agréable.
Ce
qu’il ferait dans d’autres conditions serait mal fait. » Est-ce que c
180
t dans d’autres conditions serait mal fait. » Est-
ce
que ce beau mot d’agréable ne prête pas ici à confusion ? L’on croira
181
d’autres conditions serait mal fait. » Est-ce que
ce
beau mot d’agréable ne prête pas ici à confusion ? L’on croirait qu’i
182
fusion ? L’on croirait qu’il s’agit simplement de
ce
qui peut amuser l’auteur. Mais « un écrivain digne de ce nom » ne va
183
peut amuser l’auteur. Mais « un écrivain digne de
ce
nom » ne va pas, pour prendre un exemple, déconcerter son public à pl
184
re un exemple, déconcerter son public à plaisir ;
ce
qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur. S’il a le droit de
185
droit de déconcerter, c’est pour mieux souligner
ce
qu’il apporte ; et c’est sur cela seul qu’on le jugera. Je veux savoi
186
n objection pour être clair. Je n’entends pas que
ce
recueil n’apporte rien de positif, comme on dit. Il apporte d’abord u
187
positif, comme on dit. Il apporte d’abord un ton,
ce
n’est pas peu, si ce n’est pas toujours assez. Il apporte une qualité
188
. Il apporte d’abord un ton, ce n’est pas peu, si
ce
n’est pas toujours assez. Il apporte une qualité morale, une propreté
189
it de saisir avidement et de me dessaisir de tout
ce
que la jouissance me promet d’être heureux, ce qui fait qu’il ne me c
190
ut ce que la jouissance me promet d’être heureux,
ce
qui fait qu’il ne me coûte pas d’en être aussitôt privé ». Et par con
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ntre ceci, que je lis dans Service inutile, n’est-
ce
pas l’écho de la virile légèreté du grand seigneur : « Lénine, qui do
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de vouloir modifier une forme de gouvernement… »
Ce
même goût du bonheur, chez l’un et l’autre, ces mêmes façons de ne se
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nous permettent de prendre une vue plus juste de
ce
qui est propre à Montherlant. Il est bien moins curieux d’autrui que
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t. Il est bien moins curieux d’autrui que Ligne —
ce
voyageur traqué par sa passion mondaine — il est plus grave et plus l
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nt que ne se réduisît point l’héroïsme français :
ce
n’est qu’une de ses tentations. 33. Grasset, éditeur. w. Rougemo