1 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
1 ie que dans le risque extrême de la foi, c’est le chrétien tel que le veut Kierkegaard. Je soupçonne un peu Carl Koch d’intellig
2 nal du Séducteur. Mais Kierkegaard est surtout un chrétien , et c’est ce qu’il eût fallu montrer d’abord. Un chrétien peu rassura
3 , et c’est ce qu’il eût fallu montrer d’abord. Un chrétien peu rassurant, certes, et d’une trempe exceptionnelle ; mais non tant
4 de l’emprise que peut exercer Kierkegaard sur un chrétien sincère, peu suspect de complaisance pour les subtilités du « Séducte
5 mprendre à Kierkegaard — j’entends la perspective chrétienne , que Carl Koch met si bien en lumière —, nous pourrons nous montrer p
6 secrète d’une pensée par ailleurs authentiquement chrétienne . Et cette défaillance expliquerait pourquoi Kierkegaard ne devint pas
7 onal et même religieux. ⁂ Kierkegaard en tant que chrétien sait que la vie de l’homme est au péché. Il sait aussi que le contrai
2 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
8 peut se fonder une politique qui mérite le nom de chrétienne . Je la vois caractérisée par deux traits qui nous serviront de critèr
9 pté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre reçu par le chrétien est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique es
10 c non seulement possible, mais nécessaire, que le chrétien prenne position en présence des partis politiques. S’il rejette les p
11 et la seule direction possible de toute politique chrétienne  : « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collectivité. » Ce
12 tuation personnelle devant Dieu. Non seulement le chrétien pourra et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qu
13 e nécessaire — voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en politique : une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fa
14 ière d’enquête. (On n’enquête pas sur la doctrine chrétienne .) Mais la disposition de ces évidences va peut-être nous permettre de
15 d des problèmes économiques qui nous pressent. Un chrétien a-t-il le droit de rêver ? Que faire alors, dans l’état de choses qui
16 ons, groupe fondé par la Fédération des étudiants chrétiens , sur le modèle des Équipes sociales de Robert Garric. Créer des conta
17 tabli. Je m’empresse d’ajouter que les objecteurs chrétiens se sont gardés jusqu’ici de toute espèce de propagande, et ne tombent
18 proposais tout à l’heure pour définir l’attitude chrétienne devant les exigences de César. Elles sont en singulière consonance av
19 rit » d’ Esprit est d’inspiration spécifiquement chrétienne . La revue a d’ailleurs franchement pris position dans un numéro spéci
20 n numéro spécial intitulé : Rupture entre l’ordre chrétien et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu de rencont
21 se confond presque intégralement avec celui qu’un chrétien protestant peut assigner à son action publique. Je ne me dissimule pa
22 i en l’acte seulement humain, qui figure, pour un chrétien , l’illusion dernière de l’orgueil. Mais ces obstacles, ces divergence
23 stants qui « milite » publiquement et en tant que chrétien , dans un parti parlementaire. Je crois que seul le lieu que nous avon
3 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
24 e sens dernier du jugement, toute la métaphysique chrétienne , et après elle toute philosophie qui postule la transcendance de l’ét
25 e. Mais dans le monde de l’incarnation — le monde chrétien —, la forme pure est la parole que chacun de nous a reçue, en son lie