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ie que dans le risque extrême de la foi, c’est le
chrétien
tel que le veut Kierkegaard. Je soupçonne un peu Carl Koch d’intellig
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nal du Séducteur. Mais Kierkegaard est surtout un
chrétien
, et c’est ce qu’il eût fallu montrer d’abord. Un chrétien peu rassura
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, et c’est ce qu’il eût fallu montrer d’abord. Un
chrétien
peu rassurant, certes, et d’une trempe exceptionnelle ; mais non tant
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de l’emprise que peut exercer Kierkegaard sur un
chrétien
sincère, peu suspect de complaisance pour les subtilités du « Séducte
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mprendre à Kierkegaard — j’entends la perspective
chrétienne
, que Carl Koch met si bien en lumière —, nous pourrons nous montrer p
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secrète d’une pensée par ailleurs authentiquement
chrétienne
. Et cette défaillance expliquerait pourquoi Kierkegaard ne devint pas
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onal et même religieux. ⁂ Kierkegaard en tant que
chrétien
sait que la vie de l’homme est au péché. Il sait aussi que le contrai
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peut se fonder une politique qui mérite le nom de
chrétienne
. Je la vois caractérisée par deux traits qui nous serviront de critèr
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pté, il s’agit de l’exécuter. L’ordre reçu par le
chrétien
est dans l’instant, hic et nunc ; l’ordre imposé par une politique es
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c non seulement possible, mais nécessaire, que le
chrétien
prenne position en présence des partis politiques. S’il rejette les p
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et la seule direction possible de toute politique
chrétienne
: « L’homme seul (devant Dieu) est au-dessus de la collectivité. » Ce
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tuation personnelle devant Dieu. Non seulement le
chrétien
pourra et devra collaborer avec tous les « mouvements » politiques qu
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e nécessaire — voilà peut-être définie l’attitude
chrétienne
en politique : une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fa
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ière d’enquête. (On n’enquête pas sur la doctrine
chrétienne
.) Mais la disposition de ces évidences va peut-être nous permettre de
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d des problèmes économiques qui nous pressent. Un
chrétien
a-t-il le droit de rêver ? Que faire alors, dans l’état de choses qui
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ons, groupe fondé par la Fédération des étudiants
chrétiens
, sur le modèle des Équipes sociales de Robert Garric. Créer des conta
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tabli. Je m’empresse d’ajouter que les objecteurs
chrétiens
se sont gardés jusqu’ici de toute espèce de propagande, et ne tombent
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proposais tout à l’heure pour définir l’attitude
chrétienne
devant les exigences de César. Elles sont en singulière consonance av
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rit » d’ Esprit est d’inspiration spécifiquement
chrétienne
. La revue a d’ailleurs franchement pris position dans un numéro spéci
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n numéro spécial intitulé : Rupture entre l’ordre
chrétien
et le désordre établi. Esprit n’en reste pas moins le lieu de rencont
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se confond presque intégralement avec celui qu’un
chrétien
protestant peut assigner à son action publique. Je ne me dissimule pa
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i en l’acte seulement humain, qui figure, pour un
chrétien
, l’illusion dernière de l’orgueil. Mais ces obstacles, ces divergence
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stants qui « milite » publiquement et en tant que
chrétien
, dans un parti parlementaire. Je crois que seul le lieu que nous avon
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e sens dernier du jugement, toute la métaphysique
chrétienne
, et après elle toute philosophie qui postule la transcendance de l’ét
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e. Mais dans le monde de l’incarnation — le monde
chrétien
—, la forme pure est la parole que chacun de nous a reçue, en son lie