1
ent et que tes bras autour de moi aux limites
du
monde nouent leur effroi je t’appelle à grande voix sans un son
2
si refusés Tout se détourne en l’amour décrié
du
seul instant où tu l’aurais aimé Et les humains leur nombre dans la
3
e font « les jeunes ». Il a été jeune, lui aussi.
Du
moins il l’affirme. — Pourquoi je ne suis pas révolutionnaire ? nous
4
mme. Et définissons à grands traits les réactions
du
bon sens vis-à-vis de ce programme du sens commun. ⁂ 1° « Parce que j
5
s réactions du bon sens vis-à-vis de ce programme
du
sens commun. ⁂ 1° « Parce que je suis un honnête homme… » Et d’abord
6
dans ses manifestations étendues à toute la face
du
globe et décorées des noms des plus hypocrites, d’une part, — et la v
7
e ne soit à de grandes distances, et bien au-delà
du
cercle qui intéresse concrètement le bourgeois. Cela commence dès l’é
8
iraient qu’à faire apparaître la violence latente
du
régime. Il suffit d’un Léon Daudet, d’une Marthe Hanau, pour que l’on
9
ent en des écrits dépourvus de puissance, un goût
du
sang qui les marque à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne pre
10
i eux) si c’est de volupté ou de terreur. La peur
du
sang, le goût du sang : ce sont là deux aspects morbides d’une même m
11
e volupté ou de terreur. La peur du sang, le goût
du
sang : ce sont là deux aspects morbides d’une même maladie bourgeoise
12
èrent couvrir de fleurs les lombes des « victimes
du
devoir ». Grand troupeau pitoyable et maintenant des « ennemis de la
13
ement les petits bourgeois de la Révolution. Puis
du
fait qu’ils se disent révolutionnaires, ces bons petits intellectuels
14
sir les rangs de ceux que les rédacteurs de l’Ami
du
Peuple appellent des révolutionnaires en peau de lapin, comme si cela
15
ée, sur la nécessité de fusiller les trois quarts
du
genre humain, à commencer par bon nombre de révolutionnaires qui ne p
16
n fonction des nécessités concrètes de l’heure et
du
lieu où ils vivent, la France de 1932, non la Russie de 1917, révèle
17
plates-bandes bien ratissées. La violence joyeuse
du
créateur s’inquiète peu d’une discipline théorique ; elle trouve ses
18
oignages — de voir dans le début de votre article
du
15 janvier une mise en question de ma bonne foi. Vous parlez en effet
19
ssi bien que moi — que la composition et l’esprit
du
Cahier de revendications vous furent exposés par moi le jour même où
20
ce numéro à la fois la précédence et la primauté
du
véritable réalisme révolutionnaire. Cordialement à vous, Denis de Rou
21
ue jésuite parlait l’autre jour, non sans effroi,
du
« bolchévisme intellectuel » qu’auraient manifesté certains écrits ré
22
ne publiés ici où là par quelques chiens de garde
du
conformisme stalinien. Nous nous étonnerons alors des craintes du bon
23
talinien. Nous nous étonnerons alors des craintes
du
bon père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus
24
tes les raisons d’être personnelles. (Je m’excuse
du
pléonasme.) Telle est la cause profonde du déclin d’un prestige unive
25
excuse du pléonasme.) Telle est la cause profonde
du
déclin d’un prestige universel. Et voici notre tâche : en face de mou
26
us ne le ferons pas en nous mettant à la remorque
du
marxisme, fils d’une démocratie exsangue ; nous le ferons bien moins
27
notre accusation ne sera pas l’égoïste résistance
du
bien « particulier » au bien public, l’égoïste et meurtrière oppositi
28
u bien public, l’égoïste et meurtrière opposition
du
plus fort, du plus ancien, du plus nombreux, du plus allemand ou du p
29
l’égoïste et meurtrière opposition du plus fort,
du
plus ancien, du plus nombreux, du plus allemand ou du plus riche à l’
30
urtrière opposition du plus fort, du plus ancien,
du
plus nombreux, du plus allemand ou du plus riche à l’ordre spirituel,
31
n du plus fort, du plus ancien, du plus nombreux,
du
plus allemand ou du plus riche à l’ordre spirituel, c’est-à-dire au b
32
lus ancien, du plus nombreux, du plus allemand ou
du
plus riche à l’ordre spirituel, c’est-à-dire au bien du prochain. Ell
33
s riche à l’ordre spirituel, c’est-à-dire au bien
du
prochain. Elle sera au contraire la revendication universelle de l’hu
34
ut ce que l’homme invente pour se mettre à l’abri
du
risque normal et nécessaire de l’existence, contre toutes les tyranni
35
jeunesse française devant l’Allemagne », La Revue
du
siècle, Paris, mai 1933, p. 7-9. g. Précédé de la notice suivante :
36
t, à la suite de Marx, disait-il, « la précédence
du
matériel, l’antériorité de l’être par rapport à la pensée ». En d’aut
37
simplicité. Mais nous disons que le commencement
du
désordre n’est pas dans les faits matériels dont nous souffrons, n’es
38
doctrines qui ont assuré le développement actuel
du
machinisme. C’est dans cet humus de doctrines périmées que plongent «
39
de doctrines périmées que plongent « les racines
du
malheur », c’est lui d’abord qu’il faut détruire si l’on veut tuer ce
40
ous les reposons. Prenons par exemple le problème
du
« minimum de vie matérielle » destiné à assurer la liberté de l’homme
41
déterminer, la libération de l’homme bénéficiant
du
minimum de vie matérielle restera purement illusoire, puisque l’État,
42
bon libérer l’homme si, par ailleurs, on le prive
du
ressort même de sa liberté (par l’effet d’une doctrine matérialiste)
43
erté (par l’effet d’une doctrine matérialiste) ou
du
champ de cette liberté (par l’effet d’une doctrine étatiste) ? En pré
44
résence de ces faits, nous disons que le problème
du
minimum de vie matérielle ne prend son sens que dans le plan de la pe
45
t et une solution réelle. Nous pourrons promettre
du
pain, et nous en promettons dans la mesure où nous assurerons en même
46
ividu libéral, tel que l’ont créé les théoriciens
du
suffrage universel, tout le monde croit aujourd’hui que c’est quelque
47
itiale, doctrinale, se retrouve à tous les étages
du
système. C’est à cause d’elle qu’il s’écroulera. Il suffira sans dout
48
onaliste de l’Europe. Cela suppose la suppression
du
cadre national, carcan de frontières douanières, et du centre adminis
49
dre national, carcan de frontières douanières, et
du
centre administratif, politique, financier et policier où viennent se
50
olicier où viennent se congestionner les énergies
du
pays. Ce que nous voulons, c’est rétablir sur le plan politique la te
51
ique, nous revendiquons, parallèlement, un statut
du
travail impliquant une distinction profonde et effective entre le tra
52
à un organe de répartition, tout à fait distinct
du
pouvoir politique. Ainsi se trouve sauvegardée la tension nécessaire,
53
groupes d’intellectuels, un véritable romantisme
du
chambardement, de l’émeute et du sang versé. Contre lui, nous maintie
54
table romantisme du chambardement, de l’émeute et
du
sang versé. Contre lui, nous maintiendrons la primauté de la doctrine
55
cheresse technique. Nous savons que le romantisme
du
désordre prépare simplement les dictatures policières de demain. Le r
56
traduisent en faits. Les aristocrates de la nuit
du
4 août accomplissent un acte de renoncement aux privilèges. Mais à le
57
és, sabotent la révolution et font la bourgeoisie
du
xixe siècle. Des privilèges ? Mais tous les hommes ou presque en dem
58
tuels. Par leur situation sociale, les fondateurs
du
socialisme scientifique contemporain, Marx et Engels, étaient des int
59
surgit indépendamment de la croissance spontanée
du
mouvement ouvrier ; elle y fut le résultat naturel et fatal du dévelo
60
ouvrier ; elle y fut le résultat naturel et fatal
du
développement de la pensée chez les intellectuels.5 Peut-être ne se
61
où l’engouement pour les formes les plus étroites
du
praticisme va de pair avec la propagande de l’opportunisme ». (Encore
62
dialectique historique ne peut que rendre compte
du
passé — mais seul l’acte créateur opère le changement de plan et perm
63
jeu normal la disparition des cadres de l’État et
du
statut des classes, c’est-à-dire : l’élimination des facteurs décisif
64
élimination des facteurs décisifs de l’inflation,
du
chômage et de la guerre moderne économique et militaire. 8° C’est au
65
ignifie ce rajeunissement d’une importante partie
du
continent ? Est-ce une opération artificielle, qu’il faudrait compare
66
plus intéressante qu’elle est très significative
du
nouvel état d’esprit de la jeunesse française. En effet, tandis qu’il
67
neuves et fécondes, elles devaient, dès la prise
du
pouvoir, dégénérer en dictatures. « L’État, l’Ordre social, la Centra
68
s de reconstruction qui s’imposent. La popularité
du
plan quinquennal par exemple, l’ardeur qui anime la jeunesse russe ma
69
ien moins révolutionnaires, dans le sens créateur
du
terme, que conformistes. Leur conformisme n’est pas celui des jeunes
70
même bonhomique. Ce n’est pas le moindre intérêt
du
livre. Kierkegaard a personnifié dans les Stadestrois attitudes possi
71
e. Le fougueux Victor Erémita symbolise la morale
du
jeune fou de l’Ecclésiaste : in vino veritas ! L’assesseur Wilhem, c’
72
Wilhelm. Mais voilà justement ce qu’il nous faut.
Du
personnage complexe de Kierkegaard, on nous a présenté jusqu’ici deux
73
les plus propres à créer des malentendus : celui
du
philosophe abstrus, désespéré, voire nihiliste7 du Traité du désespoi
74
u philosophe abstrus, désespéré, voire nihiliste7
du
Traité du désespoir ; et celui du psychologue lyrique et retors à la
75
he abstrus, désespéré, voire nihiliste7 du Traité
du
désespoir ; et celui du psychologue lyrique et retors à la fois du Jo
76
oire nihiliste7 du Traité du désespoir ; et celui
du
psychologue lyrique et retors à la fois du Journal du Séducteur. Mais
77
celui du psychologue lyrique et retors à la fois
du
Journal du Séducteur. Mais Kierkegaard est surtout un chrétien, et c’
78
sychologue lyrique et retors à la fois du Journal
du
Séducteur. Mais Kierkegaard est surtout un chrétien, et c’est ce qu’i
79
, peu suspect de complaisance pour les subtilités
du
« Séducteur », et qui n’a pas la tête philosophique. J’ai peut-être t
80
ous que d’aller voir ce qui se passe dans l’œuvre
du
Danois prophétique, ressuscité par l’angoisse moderne. Le mérite déci
81
omme est au péché. Il sait aussi que le contraire
du
péché « ce n’est pas la vertu, mais la foi ». C’est une étrange confu
82
avoir défendu contre tous l’impossibilité humaine
du
témoignage, — n’a-t-il point, par sa mort justement, témoigné de la v
83
t tout. Mais peu l’ont vu. 8. « Le christianisme
du
Nouveau Testament n’existe pas », voir Conclusion. 9. Dans le livre
84
distingué », nous en sommes pourvus, fort au-delà
du
nécessaire. (Il y a même quelques députés.) On répondit à Berdiaev :
85
erdiaev : mais nous avons Dandieu… Il nous reste,
du
moins, sa dernière œuvre. Aussi, les éléments d’une suite à cet ouvra
86
te vue d’origine purement doctrinale. Bel exemple
du
pouvoir des philosophes. Encore faut-il que les philosophes pensent d
87
, c’est-à-dire dans l’actualité, au sens littéral
du
terme ; et c’est ce que ne font pas, et ne peuvent pas faire, nos pro
88
ins, même en les adorant, qu’elles se nourrissent
du
sang de l’homme. On pourrait montrer facilement, à propos de maint au
89
iste à séparer jalousement la pensée de l’action,
du
risque et de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le mond
90
où l’engouement pour les formes les plus étroites
du
praticisme va de pair avec la propagande de l’opportunisme. C’est po
91
rale de la Révolution qui ouvre la seconde partie
du
livre. Esprit et Révolution… « Le malaise révolutionnaire et la conf
92
que l’empreinte négative. On abuse singulièrement
du
mot « esprit » dans les jeunes groupes et les revues non conformistes
93
en acte. La séparation cartésienne de l’esprit et
du
corps, la divinisation hégélienne de l’esprit pur, sont en réalité à
94
de l’esprit pur, sont en réalité à l’origine même
du
désordre actuellement établi, qu’il se dénomme ordre bourgeois ou dic
95
ctions rationalistes qui ne peuvent rendre compte
du
saut révolutionnaire. « En réalité, la dictature de transition qui en
96
à présent les philosophes. Tous les autres débats
du
xixe perdent leur aiguillon si on les y compare. Affleurant maintena
97
ffort pour retrouver le contenu concret et précis
du
grand mot de révolution dont abusent aujourd’hui, à l’envi, les anarc
98
d’hui, à l’envi, les anarchistes petits-bourgeois
du
type surréaliste, et les évolutionnistes brutaux, en passant par les
99
uire à cette description résignée des altérations
du
langage. Je ne voudrais pas clore ces quelques notes, qui sont loin d
100
qu’est-ce que cette définition, sinon celle même
du
vieil individu idéaliste, cet individu détaché, autarchique, qui perm
101
qui me font absolument défaut sur la psychologie
du
bourgeois, animal visqueux et féroce dont il me semble que Léon Bloy
102
ait être Bloy pour montrer comment cette « peau »
du
bourgeois pour laquelle il mourrait, dit-on, ne peut être qu’un symbo
103
Robert Aron, La Révolution nécessaire », Cahiers
du
Sud, Marseille, juin 1934, p. 386-391. n. Rougemont en fera la recen
104
polémique bourgeoise, il n’existe pas de théorie
du
désordre. Toute doctrine sociale, fût-elle la plus subversive, est la
105
ption révolutionnaire, ou dynamique, la politique
du
devenir et de l’évolution fatale. C’est une doctrine optimiste, dont
106
part, elle est seule humaine, au sens évangélique
du
terme ; d’autre part, elle est intenable. Elle est seule humaine, par
107
e, parce que seule elle pose la question dernière
du
destin de l’homme, en même temps qu’elle connaît et saisit l’homme da
108
lution nécessaire n’entraîne pas une amélioration
du
genre humain, ne conduit pas mécaniquement au paradis terrestre. Aux
109
subissant. Nous sommes au monde comme n’étant pas
du
monde ; dans le péché, mais comme ayant reçu la promesse d’être sauvé
110
vec un progrès de salut. Principe d’une politique
du
pessimisme actif. Une phrase de Kierkegaard résume, à mon sens, le fo
111
ement bienfaisante que l’Évangile appelle l’amour
du
prochain. Ni ange, ni bête, ni droite ni gauche. Pessimisme quant aux
112
ançaise que La Cause ne l’est de L’Écho de Paris.
Du
point de vue de notre foi, il me semble d’ailleurs qu’une position mo
113
ière, elle tend à échapper à la politique et sort
du
domaine de cette enquête. Dans la mesure où elle devient l’expression
114
is il fallait en parler ici : elle marque le pôle
du
refus, dans notre « politique du pessimisme actif ». Je voudrais décr
115
e marque le pôle du refus, dans notre « politique
du
pessimisme actif ». Je voudrais décrire maintenant une attitude const
116
éjugé, si profondément enraciné dans le sentiment
du
Français moyen, si stérile, si stérilisant, si peu réaliste, si vaine
117
cependant que la Critica fascista, organe central
du
fascisme italien, déclare à propos du même groupe : « Nous préférons
118
la seule disposition des députés dans les travées
du
palais Bourbon. Le Cahier de revendications que je publiais en 1932 à
119
it en principe : 1. Quelques refus massifs, refus
du
capitalisme créateur d’injustice sociale, de guerres, de chômage, d’i
120
feste jusque dans le domaine de la pensée ; refus
du
nationalisme mystique, considéré comme une captation, au profit de l’
121
captation, au profit de l’État et de la finance,
du
sentiment patriotique originel ; refus de la culture bourgeoise et de
122
ubordonné ; affirmation de la primauté nécessaire
du
spirituel (qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirma
123
nt est beaucoup plus radical au sens étymologique
du
terme : c’est aux racines du mal qu’ils s’attaquent. D’où leur force
124
au sens étymologique du terme : c’est aux racines
du
mal qu’ils s’attaquent. D’où leur force d’entraînement lente et profo
125
lait être flattée. Et ce n’est pas l’exaspération
du
ton qui mesure l’efficacité d’une prise de conscience révolutionnaire
126
comme point de départ 18 se fondent ses analyses
du
pouvoir et des valeurs, et sa critique du travail. Cette critique se
127
nalyses du pouvoir et des valeurs, et sa critique
du
travail. Cette critique se développe en une doctrine économique, dont
128
lition de la condition prolétarienne par le moyen
du
service civil de travail19. L’analyse du pouvoir aboutit d’autre part
129
le moyen du service civil de travail19. L’analyse
du
pouvoir aboutit d’autre part à une conception de l’organisation polit
130
toutes ses institutions. Telle est la « primauté
du
spirituel » qu’il ne cesse d’invoquer au risque, il faut le dire, de
131
ique des masses russe ou allemande ; enfin l’idée
du
service civil de travail, qui pourrait bien devenir le cheval de bata
132
de bataille des mouvements de gauche. « Primauté
du
spirituel », nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit
133
ion dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore,
du
spirituel comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revu
134
que l’Ordre nouveau évite l’emploi fort équivoque
du
mot Esprit, pour y substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’a
135
ci les numéros volumineux consacrés à la question
du
Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère du riche. Un tel titr
136
és à la question du Travail, ou à l’Argent misère
du
pauvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souvenir f
137
u Travail, ou à l’Argent misère du pauvre, misère
du
riche. Un tel titre n’évoque-t-il pas un souvenir fameux ? Cette revu
138
ves de rénovation. Je crois bien n’être pas sorti
du
cadre précis de cette enquête en marquant la coïncidence de ces princ
139
prit ; le groupe Réaction et son organe La Revue
du
siècle, etc. 16. Illustration politique : à tout système qui tend à
140
a position philosophique de l’ON. Sur la position
du
groupe relativement aux jeunesses russes et fascistes, voir R. Dupuis
141
: Jeune Europe (Plon). Sur les problèmes généraux
du
temps considérés dans la perspective de l’ON. Voir Daniel-Rops : Élém
142
hiffrer et à définir dans le détail l’application
du
service de travail. Cf. le n° 8 de L’Ordre nouveau . 20. N’est-ce p
143
ut entier consacré à cette exégèse de la parabole
du
bon Samaritain. 21. On trouve cependant aux sommaires des principaux
144
, pour certains, mais qui ne sont pas à l’échelle
du
phénomène qu’on voudrait expliquer. A-t-on pris garde à ce fait simpl
145
spirituelle », au sens le plus humain d’ailleurs,
du
terme ? L’homme des villes se jettera donc dans l’aventure « national
146
rait recréer un lien patriotique sans rien perdre
du
dynamisme « national ». Il faudrait un régime qui sauvegarde la tensi
147
gemont Denis de, « Jeunesse déracinée », La Revue
du
XXe siècle, Paris, novembre 1934, p. 16-18.
148
(fragments d’un Traité de la vision physionomique
du
monde) (mars 1935)q r Ce que je voudrais dire ici est simple, fond
149
elques-unes des perspectives qui rayonnent autour
du
mystère dont je voudrais maintenant m’approcher : la vision est un ac
150
n et visage La vision relie et sépare. Passant
du
sujet à l’objet, elle les unit dans le temps même qu’elle les disting
151
u’on pourrait dire de la vision, on peut les dire
du
visage. La langue allemande ne connaît qu’un mot pour visage et visio
152
rappelons-nous qu’elle a son siège au centre même
du
visage. Sans visage il n’est plus de vision. Ou l’inverse. Ainsi le j
153
e est justement l’amour ? Peut-on les isoler sans
du
même coup les séparer de leur existence même ? La vision est un ju
154
troduit dans la vision, s’est installé à la place
du
drame, avec l’étrange prétention d’arbitrer le conflit vital, de sépa
155
umière » (Éph. 5.8) ou encore : « Nous qui sommes
du
jour… » (I Thess. 5.8) Rien ne serait plus facile que de multiplier l
156
oyen Âge, d’une partie de la Renaissance, et même
du
rationalisme solennel ou vulgaire. (Aufklärung, philosophie des Lumiè
157
ouvert contemplons comme dans un miroir la gloire
du
Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de clarté en clar
158
de notre psychologue — sinon celle qu’il se pose,
du
moins celle qu’il se trouve nous poser — sur le sens dernier du jugem
159
qu’il se trouve nous poser — sur le sens dernier
du
jugement, toute la métaphysique chrétienne, et après elle toute philo
160
Car seule est visible la forme, et la forme naît
du
mouvement. On ne peut voir ainsi que les choses qui se meuvent, ou qu
161
e dévore tout ce que la métaphysique avait laissé
du
psychologue, qui devient un simple point de vue. Ces vérités ne sont
162
ont un seul acte et une seule réponse : « Lumière
du
monde, vous m’avez éclairé. Je vous ai vue, je vous ai aimée : car pe
163
la vie ; et la nier, mais au nom de la foi, c’est
du
même coup la connaître dans sa signification actuelle. « Ce que nous
164
e de notre visage, il y a le péché, et les abîmes
du
temps. Dans le monde de la mesure idéale, qui est le monde païen, le
165
ette revanche sur le réel qu’elle figure aux yeux
du
romantique ; si elle est au contraire une force concrète, elle est ce
166
ie avec la création. Mais nous tenons ici la clef
du
monde de l’incarnation, le secret de l’image physionomique de l’unive
167
dre qu’elle reste symbolique d’une certaine image
du
monde, dont elle ne saurait constituer le centre ni le fondement caus
168
ravers ces domaines que l’on pourrait nommer ceux
du
mystère manifeste. Et d’abord, comme au seuil d’une expédition milita
169
, et non dans l’ordre scientifique, qui est celui
du
démontage mécanique, de l’isolation des parties. Interpréter les form
170
péenne, qui connut sa splendeur féconde aux temps
du
romantisme et de la vie de Goethe, qui devait aboutir, en passant par
171
our appuyer son intuition concrète de la totalité
du
monde créé remonta, par Shaftesbury, jusqu’à Plotin et Platon, c’est-
172
dées. C’était perdre de vue la réalité spécifique
du
monde de l’Incarnation, où la philosophie de l’organique peut trouver
173
non dans l’actualité de la Parole. C’était sortir
du
drame, pour se perdre dans une fièvre nostalgique. Schleiermacher est
174
ais je ne puis m’étendre davantage sur cet aspect
du
romantisme, qui le déborde singulièrement, par ailleurs. Je me borner
175
d’autre part, bâtissent et soutiennent l’édifice
du
visage de l’homme. Kassner remarque qu’à la lecture des grands morali
176
Valéry dans sa fameuse Introduction à la méthode
du
Vinci — la plus vaste collection de formes, un trésor toujours immine
177
entais que ce maître de ses moyens, ce possesseur
du
dessin, des images, du calcul, avait trouvé l’attitude centrale à par
178
ses moyens, ce possesseur du dessin, des images,
du
calcul, avait trouvé l’attitude centrale à partir de laquelle les ent
179
objecter que le goût de la forme, apanage évident
du
« latin », suppose des géométries plutôt que l’imagination, et par là
180
ns à opérer dans nos préjugés culturels !) Il y a
du
démiurge chez Goethe. (Souvenons-nous de son Prométhée). Vit-on jamai
181
t le chant de Lyncée sur sa tour — c’est le chant
du
bonheur de la vision : Zum sehen geboren Zum schauen bestellt… .
182
oncrète a-t-elle donc vu le jour depuis les temps
du
Livre de Job, de ce profond traité théologique qui ne fait pas interv
183
qui ne connaît d’autres arguments que les parties
du
corps humain, les plantes, les aigles, un tesson, des ulcères, des ro
184
lcères, des rochers, deux effarantes descriptions
du
crocodile et de l’hippopotame, le monstre Léviathan, la Grande Ourse
185
ce à physiognomonie, pour désigner une conception
du
monde, ou plutôt une image du monde, dont l’étude du visage n’est qu’
186
gner une conception du monde, ou plutôt une image
du
monde, dont l’étude du visage n’est qu’un particulier, à vrai dire pr
187
monde, ou plutôt une image du monde, dont l’étude
du
visage n’est qu’un particulier, à vrai dire privilégié. 24. La réact
188
ns ce domaine, jusqu’à Freud y compris, souffrent
du
même vice de constitution : elles considèrent les faits psychiques in
189
nsi elles laissent perdre l’humain, elles sortent
du
concret, — du drame. 25. M. Spaier, dans la Pensée concrète (Alcan).
190
sent perdre l’humain, elles sortent du concret, —
du
drame. 25. M. Spaier, dans la Pensée concrète (Alcan). 26. Depuis l
191
e, nous savons que la neige est bleue ; éducation
du
jugement visuel par les arts, etc. 27. Je songe à divers travaux de
192
(fragments d’un Traité de la vision physionomique
du
monde) », Hermès, Bruxelles-Paris, mars 1935, p. 42-54. r. La premiè
193
dirais même une sentimentalité, au meilleur sens
du
terme. La formule caractéristique d’ Esprit , c’est la « confrontatio
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actualités ». Non que cela nous paraisse le moins
du
monde nuisible au mouvement, mais nous croyons avoir, pour le moment,
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utres s’occupent d’élargir la brèche, d’y appeler
du
monde et, comme le dit souvent Mounier, « d’épurer », d’enrichir si l
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traduise autre chose qu’une raisonnable division
du
travail. Les craintes éveillées chez beaucoup de jeunes personnaliste
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eaucoup de jeunes personnalistes quant à l’avenir
du
mouvement par la séparation des deux revues me paraissent exagérées.
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vue de la révolution, c’est la fluidité excessive
du
style des manifestes d’ Esprit . Crainte de l’index ou incertitudes d
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qui étaient nos camarades au sens le plus courant
du
terme. t. Rougemont Denis de, « Lettre à la rédaction », Commune,
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demandons ce que peut bien signifier l’opposition
du
peuple et de la nation ? Par quel grossier abus du mot nation a-t-on
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u peuple et de la nation ? Par quel grossier abus
du
mot nation a-t-on pu venir à cette alternative ? Lorsqu’à Valmy le gé
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s nous dire nationaux, contre l’idole sanguinaire
du
nationalisme moderne. Nous pouvons nous dire patriotes, contre les so
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tructeur de la liberté des personnes, destructeur
du
sentiment patriotique, destructeur à gauche et à droite des forces vi
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destructeur à gauche et à droite des forces vives
du
pays. À l’heure présente, une chose est claire : le Front populaire t
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voit la gauche et la droite proclamer la priorité
du
« plan d’action » sur la doctrine, on est sûr que cette gauche et cet
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ce beau livre33. Je crois que Montherlant se fait
du
tort chaque fois qu’il entreprend de s’expliquer : on ne lui en deman
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ace sa morale : « Dès l’instant où l’on se récure
du
frivole, la vie devient immensément large. » Que trouvons-nous dans c
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e, de courage, car il en faut pour ne montrer que
du
bon sens en ces matières. Deux morceaux dans le goût classique le plu
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tons-nous à cette partie-là qui explique le titre
du
livre. On a plaisir à discuter des déclarations aussi franches et pou
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que Montherlant a cru bon d’adopter ? C’est celle
du
clerc — il dirait : du poète —, qui se réserve pour son œuvre, estima
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on d’adopter ? C’est celle du clerc — il dirait :
du
poète —, qui se réserve pour son œuvre, estimant s’acquitter de la so
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s de servir quand il faut. C’est ce que j’appelle
du
pessimisme actif. Et c’est la devise du Taciturne : « Point n’est bes
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j’appelle du pessimisme actif. Et c’est la devise
du
Taciturne : « Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre… » Mais
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ant de parler de « servir » sans préciser l’objet
du
verbe (ou le régime !) et de qualifier d’inutile un service qu’il fau
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une franchise qui rafraichissent. Enfin, un éloge
du
bonheur qui scandalisera beaucoup moins que ne paraît le craindre Mon
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n âme. » Cela n’est pas de Montherlant, mais bien
du
Prince de Ligne, on pourrait s’y tromper. Montherlant, qu’on a qualif
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cédent — un contemporain spirituel de cet « homme
du
xviiie siècle » ? Je pourrais vous citer vingt endroits des Mélanges
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des Mélanges sentimentaires qu’on prendrait pour
du
bon Montherlant. En voici un qui résume fort bien la morale personnel
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nutile, n’est-ce pas l’écho de la virile légèreté
du
grand seigneur : « Lénine, qui donna dans l’enfantillage de vouloir m
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odifier une forme de gouvernement… » Ce même goût
du
bonheur, chez l’un et l’autre, ces mêmes façons de ne se piquer de ri