1 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
1 ur des risques — aussi refusés Tout se détourne en l’amour décrié du seul instant où tu l’aurais aimé Et les humains
2 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
2 emment ceux qui n’acceptent pas de crever de faim en douceur. ⁂ Mais cette action très particulière de la non-violence mér
3 t est affaire de mots. Il n’y a pas de « guerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France on ne se tue plus que p
4 « guerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France on ne se tue plus que par amour. (Mais à Moscou, les petits Ru
5 rutalement contraignante peut acquérir l’opinion, en Amérique par exemple. On se demande par quel sophisme un régime d’opi
6 me chez nous (sic). Et ceux qui seraient tentés d’ en user n’aboutiraient qu’à faire apparaître la violence latente du régi
7 nglantes brutalités futures. Que d’autres étalent en des écrits dépourvus de puissance, un goût du sang qui les marque à n
8 mmes », écrit Rimbaud. Mais le bourgeois qui ne s’ en doute guère confond la violence avec la brutalité physique imbécile.
3 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
9 éoriquement acquise à la Révolution. On reconnaît en lui les traits marquants de la mentalité petite-bourgeoise, cette ava
10 de l’Ami du Peuple appellent des révolutionnaires en peau de lapin, comme si cela, notons-le en passant, excusait lesdits
11 t lesdits rédacteurs d’être eux-mêmes des fripons en peau de bourgeois ou des requins à l’eau de Coty. Description des
12 onfusionnistes » à ces terroristes de café. À les en croire, il n’y aurait rien d’autre à faire que d’installer des mitrai
13 trompons pas : leur refus de penser par eux-mêmes en fonction des nécessités concrètes de l’heure et du lieu où ils vivent
14 faite, mais féconde. Nous prouverons le mouvement en marchant, quitte à marcher dans leurs plates-bandes bien ratissées. L
15 le de l’humain contre l’inhumain portera toujours en elle-même une garantie révolutionnaire évidente. Seule elle sera capa
16 le elle sera capable d’entraîner les masses. Mais en voilà assez, n’abusons pas des vérités premières, encore que la pensé
17 ine, comme l’a fort bien montré Nizan, les tienne en particulière méfiance, mon but était simplement de définir une expres
18 ent la religion parce qu’elle les met à nu, prend en pitié leur sale caractère : tous ceux qui poursuivent l’humanité de s
4 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
19 s que je veux vous faire. Vous parlez au pluriel, en ce qui vous concerne, et vous n’attaquez qu’au pluriel les « sergents
20 n’ont pas empêché certains lecteurs d’Europe — j’ en ai reçu maints témoignages — de voir dans le début de votre article d
21 re « vous » et « nous », sont de nature à induire en erreur un lecteur qui ignorerait — ce dont vous vous souvenez sans do
22 s vous sourire plus qu’à moi, je l’avoue, et je n’ en persistai pas moins à souligner sa rupture dans mes conclusions. NRF
23 Rougemont a adressé à P. Nizan la lettre suivante en demandant son insertion dans Europe. »
5 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
24 lle ? On put le croire vers 1925. C’était, l’on s’ en souvient, le temps de l’inquiétude. Le désordre des choses s’imposait
25 mier pas vers le salut. Mais les uns se perdirent en eux-mêmes, les autres dans on ne sait quelles brigues innommables. De
26 nnerons alors des craintes du bon père : personne en France ne peut croire sérieusement aux vertus « révolutionnaires » d’
27 évolution est ailleurs. Il est précis. Il se pose en termes historiques bien définis : c’est le problème de la destruction
28 ont justifiés à nous jeter. Nous ne le ferons pas en défendant des institutions démocratiques qui sont le témoignage de no
29 ignage de notre démission ; nous ne le ferons pas en nous mettant à la remorque du marxisme, fils d’une démocratie exsangu
6 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
30 est la base de notre ordre. Cet ordre est nouveau en ceci qu’il ne peut être établi que par un changement de plan. Changer
31 réelle. Nous pourrons promettre du pain, et nous en promettons dans la mesure où nous assurerons en même temps aux hommes
32 élaborée de notre effort et l’on ne peut songer à en donner ici qu’une formule nécessairement simplifiée. Nous définissons
33 ons pas le Parlement avec des discours, mais bien en créant un monde où il apparaîtra sous son vrai jour, comme le conserv
34 uve sauvegardée la tension nécessaire, et assuré, en fonction cette fois d’une mesure humaine, le minimum de vie matériell
35 ne doctrine et des institutions qui le traduisent en faits. Les aristocrates de la nuit du 4 août accomplissent un acte de
36 Des privilèges ? Mais tous les hommes ou presque en demandent. Seulement, il en est d’injustifiés. Et c’est ce que nous v
37 les hommes ou presque en demandent. Seulement, il en est d’injustifiés. Et c’est ce que nous voulons déterminer d’abord. O
38 ls, étaient des intellectuels bourgeois. De même, en Russie, la doctrine sociale-démocrate surgit indépendamment de la cro
39 s thèses impliquées dans notre exposé. Voici donc en quelques mots nos positions de combat : 1° « Sans théorie révolutionn
40 conflit et la tension qui définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le domaine politique : la pet
7 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
41 t comparer à la chirurgie esthétique actuellement en vogue ? Est-ce au contraire le signe d’un renouveau organique, d’un a
42 sé un ordre social, qu’elles n’étaient pas encore en mesure de rénover radicalement. Mal préparées, dans la fièvre et le d
43 lles devaient, dès la prise du pouvoir, dégénérer en dictatures. « L’État, l’Ordre social, la Centralisation, l’Autorité e
44 les conclusions constructives peuvent sans peine en être déduites. Au reste, René Dupuis et Alexandre Marc n’ont pas écri
45 grand public avec autant de précision que pouvait en permettre un sujet aussi vaste, ils ont réussi à brosser le panorama
8 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
46 Koch, Søren Kierkegaard (1934)l Je serais bien en peine de faire l’éloge de ce livre. Parfois, je le voudrais tout autr
47 oudrais tout autre. Tel qu’il est cependant, on n’ en peut désirer de plus utile. Expliquons-nous. Carl Koch s’est inspiré
48 ficiel de tous les ouvrages de Kierkegaard. Et il en a tiré la monographie la plus logique, la plus objective et la plus t
49 un événement. Voici un homme qui vient nous dire, en toute simplicité, qu’il a vu l’événement, et qu’il en est encore tout
50 oute simplicité, qu’il a vu l’événement, et qu’il en est encore tout remué. On le croira sans peine : il n’a pas l’air d’a
51 perspective chrétienne, que Carl Koch met si bien en lumière —, nous pourrons nous montrer plus exigeants sur l’interpréta
52 e, et non plus sur les avatars de sa présentation en France. Carl Koch reproche à Kierkegaard ce qu’il baptise, d’un terme
53 oire. C’est en vain qu’il s’efforce tardivement d’ en limiter la portée. La thèse extrême8 de Kierkegaard est si peu sépara
54 t pourquoi l’homme n’arrive à Dieu et à la Vie qu’ en mourant totalement à soi-même. Periissem nisi periissem ! La devise d
55 chopenhauer n’est pas un argument. Ou alors Freud en serait un, dans l’autre sens !) Oui, cette foi est « impensable », co
56 poète, ce penseur, dont on peut dire qu’il mourut en martyr9 d’avoir défendu contre tous l’impossibilité humaine du témoig
57 devra poursuivre sa lutte religieuse, mais elle s’ en trouvera affaiblie ; au contraire, sa mort lui assurera une force nou
9 1934, Articles divers (1932-1935). « Pour qui écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)
58 sérieux leur question. J’écris pour ceux qui sont en marche, pauvres hommes, pauvres impuissants, restant de la Colère de
59 bien savoir pour quelle espèce d’hommes on écrit, en fait, mais il faudrait des statistiques difficiles à établir. Par exe
10 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
60 aitent. Car pour « l’économiste distingué », nous en sommes pourvus, fort au-delà du nécessaire. (Il y a même quelques dép
61 depuis quelques mots à la chiffrer, à la traduire en une institution pratique, ont prouvé la justesse, découvert la fécond
62 mbrigadés de toute farine que nous voyons parader en Europe devant ces dieux que l’on nomme, depuis peu, Masse ou État tot
63 portées d’un Orient où l’on savait au moins, même en les adorant, qu’elles se nourrissent du sang de l’homme. On pourrait
64 er. Craignons que ce mépris, toutefois, ne tourne en habitude, ne se fige en une convention faussement « réaliste » qui tr
65 ris, toutefois, ne tourne en habitude, ne se fige en une convention faussement « réaliste » qui trompe sur la véritable na
66 de l’opportunisme. C’est pourquoi, sans vouloir en rien sous-estimer l’analyse qu’Aron et Dandieu nous proposent des not
67 malaise révolutionnaire et la confusion des idées en sont arrivés à un tel point que les deux mots ont l’air bien souvent
68 ive, on est parvenu à stériliser l’un et l’autre, en privant la révolution de son ressort psychique et en privant l’esprit
69 privant la révolution de son ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la
70 alistes bien-pensants, de L’Aube au Figaro , les en félicitent gravement.) Il faut rendre à Dandieu cette justice11 que l
71 l’homme, corps et intelligence, indissolublement, en acte. La séparation cartésienne de l’esprit et du corps, la divinisat
72 e processus peut apparaître assez paradoxal. Pour en découvrir la logique, il suffit pourtant d’étudier la marche des révo
73 tarienne qui instituèrent ce désordre. L’Esquisse en décèle avec rigueur le vice fondamental, d’essence rationaliste. Pour
74 transition qui enterre toutes les revendications en promettant la lune, ne peut servir qu’à masquer sur le terrain pratiq
75 tionaliste-idéaliste de la synthèse, qui justifie en philosophie le monisme, en politique les tyrannies abstraites, Dandie
76 synthèse, qui justifie en philosophie le monisme, en politique les tyrannies abstraites, Dandieu reprend l’argumentation q
77 , et Bakounine de l’autre, opposaient à Karl Marx en son temps. J’ai souligné d’ailleurs l’identité, à vrai dire surprenan
78 e point que sa violence se dégrade nécessairement en aventures militaires ou en émeutes sanglantes, bien au contraire : la
79 dégrade nécessairement en aventures militaires ou en émeutes sanglantes, bien au contraire : la violence extérieure mesure
80 à l’intérieur de lui-même », écrit Fernandez. Il en déduit naturellement que « la personnalité concrète peut se réaliser
81 llence, la qualité créatrice de la personne. Je n’ en vois pas de plus haute dans notre ordre, ni de plus digne de conquête
82 des fondements de la théorie économique de Marx — en s’appuyant sur une documentation dont la formule même est une trouvai
83 , Marseille, juin 1934, p. 386-391. n. Rougemont en fera la recension dans la NRF de mars 1936.
11 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
84 r le plan de l’action publique. On ne connaît pas en France de parti protestant comparable aux nombreux groupements cathol
85 sociales15. Si les faits sont pauvres, profitons- en pour porter un regard plus direct sur les possibilités théoriques. Qu
86 fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et en vient à dévaloriser les moyens. Ou encore : pour le politique pur, il
87 l doit rester subordonné à l’origine et à la fin, en est cependant inséparable. Il est donc non seulement possible, mais n
88 re, il affirme que l’ordre établi ne saurait être en aucun cas définitif ni suffisant. Contre le marxiste, il affirme que
89 e — voilà peut-être définie l’attitude chrétienne en politique : une révolution sans illusions. II. Qu’avons-nous fait 
90 rie préalablement confondue avec celle de l’État, en témoignent avec évidence. Mais, d’autre part, le « politique d’abord 
91 sur la forme de l’État, paraissent bien inactuels en regard des problèmes économiques qui nous pressent. Un chrétien a-t-i
92 nfait ne sera jamais perdu, pour ceux d’abord qui en prennent l’initiative. Mais ici je poserais une question inverse de c
93 vient l’expression d’un mouvement, le moins qu’on en puisse dire, c’est qu’elle est dangereusement insuffisante : elle imp
94 ans ma première partie. Elle ne saurait être mise en symétrie avec aucune des autres attitudes que j’ai indiquées. Elle co
95 e plan de toute doctrine sociale. Mais il fallait en parler ici : elle marque le pôle du refus, dans notre « politique du
96 étienne devant les exigences de César. Elles sont en singulière consonance avec les principes directeurs de deux mouvement
97 rbon. Le Cahier de revendications que je publiais en 1932 à la Nouvelle Revue française , manifesta pour la première fois
98 nouveau. Cherchons à voir d’abord ce qui les unit en principe : 1. Quelques refus massifs, refus du capitalisme créateur d
99 partir, — sinon le point de départ se transforme en un simple point de vue, pour le plaisir stérile des clercs bourgeois.
100 critique du travail. Cette critique se développe en une doctrine économique, dont on trouvera la première synthèse dans l
101 été lancés par l’ON qui a eu l’adresse de ne pas en faire une sorte de propriété privée. Parmi eux, je citerai le « ni dr
102 ui n’a rien de commun avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques de droite et de gauche, victimes de la confusion q
103 l’ordre chrétien et le désordre établi. Esprit n’ en reste pas moins le lieu de rencontre d’une centaine de jeunes écrivai
104 n’être pas sorti du cadre précis de cette enquête en marquant la coïncidence de ces principes et des doctrines que nous po
105 e nous pouvons déduire de la Réforme. Esprit est en majeure partie d’inspiration catholique, je veux dire que ses collabo
106 d d’aborder aucune question confessionnelle. Il n’ en reste pas moins que le fondement spirituel commun à ces deux groupes
107 estent un certain nietzschéisme, une certaine foi en l’acte seulement humain, qui figure, pour un chrétien, l’illusion der
108 parti. Leur foi n’est pas de celles que l’on met en systèmes. Le fût-elle, leur très petit nombre les empêcherait d’impos
109 trines qui offusquent le moins nos convictions. J’ en ai désigné deux. Je sais par expérience qu’on peut travailler dans le
110 e. Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en ses débuts que la doctrine libérale qu’il renverse était plus « angél
111 nt, qui joint à quelques autres, paraîtra bientôt en librairie. Ce volume intitulé l’Homme debout définira la position phi
112 notre destin (Spes). Une dizaine de volumes sont en préparation. 19. L’origine « philosophique » de cette institution a
12 1934, Articles divers (1932-1935). Jeunesse déracinée (novembre 1934)
113 sion pratique, encore moins théorique. Essayons d’ en indiquer une. La jeunesse déracinée cherche une nouvelle communauté.
114 es jeunes citadins jacobinisés malgré eux, vous n’ en ferez pas des paysans. L’expérience allemande l’a montré, et l’échec
13 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
115 choses simples et fondamentales, devrait être dit en une phrase, ou développé pendant toute une vie. Aussi bien n’ai-je pa
116  ? Si la vision voit le visage, et de la sorte, s’ en distingue, rappelons-nous qu’elle a son siège au centre même du visag
117 i qu’ils relèvent la tête, le psychologue se voit en mauvaise posture : car les uns le méprisent, et les autres — le mange
118 ments. Toute pensée est « judicatoire », et tout, en l’homme dépend de la pensée. Voir, c’est porter un jugement distincti
119 ir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de clarté en clarté, comme par l’Esprit. » (II Cor. 3.
120 us sommes transformés en la même image, de clarté en clarté, comme par l’Esprit. » (II Cor. 3.18) — « Aujourd’hui nous voy
121 nous verrons face à face ; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. » (I Cor. 13.1
122 ue les choses qui se meuvent, ou qui sont mues, —  en un mot : ce qui change. « Car les choses visibles sont passagères, ma
123 yon qui pénètre dans les profondeurs de la Saison en enfer de Rimbaud : « Sur les routes, par les nuits d’hiver, sans gîte
124 et, fragment et trouble. « Aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu ». Cet alors es
125 me pure est la parole que chacun de nous a reçue, en son lieu, en son temps unique. Figure de notre vocation, forme inform
126 a parole que chacun de nous a reçue, en son lieu, en son temps unique. Figure de notre vocation, forme informante de notre
127 es yeux de la foi », il semble que notre visage n’ en soit qu’une mauvaise épreuve, déjà brûlée, ici et là, ridée froissée,
128 ute genèse spirituelle, dans l’axe de la personne en exercice, dans le drame de la forme, — et y participer. Nous le tenon
129 se à une prochaine renaissance. Mais il importe d’ en marquer le danger, disons plus : le péché, qui l’a stérilisée avant q
130 ns modernes nous autoriseraient plus que jamais à en attendre. Erreur théologique à l’origine : Schelling pour appuyer son
131 e tous les moralistes français, décompose l’homme en qualités, en caractères ou en types, — bref, en énoncés rationnels. R
132 ralistes français, décompose l’homme en qualités, en caractères ou en types, — bref, en énoncés rationnels. Rien alors ne
133 , décompose l’homme en qualités, en caractères ou en types, — bref, en énoncés rationnels. Rien alors ne peut égaler la pé
134 e en qualités, en caractères ou en types, — bref, en énoncés rationnels. Rien alors ne peut égaler la pénétration de son r
135 qui savent des anecdotes et sont toujours prêts à en raconter, ne savent pas voir les visages32. Le moraliste voit des ty
136 tzsche, non moins que ceux de Goethe, surent voir en toutes choses « le charme éternel » qui les crée. Ouvrez donc au hasa
137 itablement laisse déjà deviner le labyrinthe (car en musique les hommes se laissent aller parce qu’ils se figurent qu’il n
138 uger de sa portée scientifique ! 28. Une saison en enfer. (Mauvais sang). C’est Rimbaud qui souligne les derniers mots.
139 ment, tel qu’il est dans le mouvement de sa forme en devenir, que d’une manière étrange et délicate, il l’aide à parvenir
14 1935, Articles divers (1932-1935). Les autres et nous : I — Esprit (avril 1935)
140 n « ordre », au double sens d’équipe et de « mise en ordre ». Esprit rend au mouvement personnaliste le grand service d
141 mbitionne pas d’aboutir à des constructions. Il n’ en reste pas moins que les années d’avance qu’a prises L’ON lui permet
142 , « d’épurer », d’enrichir si l’on veut, l’action en cours. Et c’est à quoi s’emploient les 180 pages mensuelles d’ Esprit
143 e Lettre à Hitler par exemple.) Mais ce n’est pas en exauçant des vœux, d’ailleurs humainement sympathiques, qu’on constru
15 1935, Articles divers (1932-1935). Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)
144 », Commune, Paris, mai 1935, p. 1059. u. Publiée en réponse à une recension de Politique de la personne parue dans la l
16 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
145 sûr que cette gauche et cette droite travaillent en fait pour le désordre, et que les seuls bénéficiaires de luttes civil
146 ires de luttes civiles aussi mal orientées seront en fait les gros bailleurs de fonds. Erreur sur la mystique : la lutte
17 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
147 fois qu’il entreprend de s’expliquer : on ne lui en demande pas tant, ou plutôt on lui en demande beaucoup plus : ces rom
148 : on ne lui en demande pas tant, ou plutôt on lui en demande beaucoup plus : ces romans ou ces pièces qu’il tient dans ses
149 ait ; qu’il le dise, c’est moins bien. Quoi qu’il en soit, retenons de cette préface sa morale : « Dès l’instant où l’on s
150 gentille, et aussi, disons-le, de courage, car il en faut pour ne montrer que du bon sens en ces matières. Deux morceaux d
151 e, car il en faut pour ne montrer que du bon sens en ces matières. Deux morceaux dans le goût classique le plus sévère sur
152 nt s’acquitter de la sorte de tout ce qu’il doit, en principe, à César. Sans préjudice d’une prise de position occasionnel
153 Et non pas seulement que l’auteur a su se mettre en condition de faire son œuvre, et de ne servir qu’à bon escient. À quo
154 ut. Les plus grands ont été les moins libres de n’ en faire qu’à leur agrément. En bref, on peut reprocher à Montherlant de
155 es moins libres de n’en faire qu’à leur agrément. En bref, on peut reprocher à Montherlant de parler de « servir » sans pr
156 entaires qu’on prendrait pour du bon Montherlant. En voici un qui résume fort bien la morale personnelle de notre auteur :
157 être heureux, ce qui fait qu’il ne me coûte pas d’ en être aussitôt privé ». Et par contre ceci, que je lis dans Service in