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inventés, car la véritable invective n’est qu’une
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polémique de la générosité. Hélas, fallait-il perdre une page à dire
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ître à la patrie. Notre réponse ne prendra pas la
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d’une justification, mais d’une accusation. Au nom de la personne, se
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stera purement illusoire, puisque l’État, sous sa
forme
capitaliste ou marxiste, viendra immédiatement lui opposer ses contra
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volonté de totalisme et de changement de plan la
forme
générale de notre doctrine. Nous nous excusons de l’aspect théorique
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in. Le romantisme révolutionnaire revêt une autre
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encore, non moins dangereuse pour notre action. C’est l’état d’esprit
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tte vérité, à une époque où l’engouement pour les
formes
les plus étroites du praticisme va de pair avec la propagande de l’op
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ui n’avait pas encore trouvé, à cette époque, une
forme
politique adéquate. Cette « civilisation quantitative » telle que M.
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tte vérité, à une époque où l’engouement pour les
formes
les plus étroites du praticisme va de pair avec la propagande de l’op
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ue d’abord » de Maurras, l’insistance mise sur la
forme
de l’État, paraissent bien inactuels en regard des problèmes économiq
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elle est événement. Elle ne connaît rien que des
formes
, et ne croit rien que ce qui apparaît. « Rien n’est, dit-elle qui ne
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it rien que ce qui voit. Car seule est visible la
forme
, et la forme naît du mouvement. On ne peut voir ainsi que les choses
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e qui voit. Car seule est visible la forme, et la
forme
naît du mouvement. On ne peut voir ainsi que les choses qui se meuven
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la lumière vient toucher, aussitôt se meut et se
forme
, et de même qu’elle a été « connue » par la lumière, de même elle dev
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erne, de celui qui veut toujours pénétrer sous la
forme
, plutôt que de la voir, et qui se perd dans un bavardage infini, dans
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s ai trop tard aimée… »29 L’imagination de la
forme
J’ai cité des docteurs, des apôtres et des poètes, des savants et
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ue nous ne connaissons que par ses limites et ses
formes
. Ainsi donc, dépasser la vision, ce ne peut être que la définir dans
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cation n’est jamais totalement incarnée. Entre la
forme
pure de notre vocation et la forme visible de notre visage, il y a le
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rnée. Entre la forme pure de notre vocation et la
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visible de notre visage, il y a le péché, et les abîmes du temps. Dan
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n, le monde antique, le monde des philosophes, la
forme
pure est celle de l’idée platonicienne. Mais dans le monde de l’incar
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monde de l’incarnation — le monde chrétien —, la
forme
pure est la parole que chacun de nous a reçue, en son lieu, en son te
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u, en son temps unique. Figure de notre vocation,
forme
informante de notre être et que voient « les yeux de la foi », il sem
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ngement, une marche vers la plénitude. Deviner la
forme
de notre vocation, c’est aller au-delà des « apparences actuelles »,
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ns les lignes de la création. L’imagination de la
forme
saisit d’abord la loi de formation ; et c’est alors, mais alors seule
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l est celui qui peut aider30. L’imagination de la
forme
est sympathie avec la création. Mais nous tenons ici la clef du monde
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e de la personne en exercice, dans le drame de la
forme
, — et y participer. Nous le tenons, ce lien vivant qui unit le créant
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espondances sont embrassées d’un seul regard. Les
formes
naissent, tableaux, poèmes, symphonies, danses, jardins, temples, sta
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la vénération qu’on éprouve en présence de cette
forme
de toutes les formes que nous offre la face de l’homme, il faut enten
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éprouve en présence de cette forme de toutes les
formes
que nous offre la face de l’homme, il faut entendre qu’elle reste sym
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el est moteur, et donc informateur ou créateur de
formes
. Ce qui signifierait, pour un homme entièrement spirituel, que tout c
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is bien sur les idées en tant qu’agies, — sur les
formes
. Second principe : Une forme ne peut pas être « expliquée » par le re
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qu’agies, — sur les formes. Second principe : Une
forme
ne peut pas être « expliquée » par le recours à ces abstractions usue
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iales que nous croyons « toutes naturelles ». Une
forme
peut être seulement interprétée, symboliquement et concrètement, par
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tée, symboliquement et concrètement, par d’autres
formes
. Le principe dialectique qui sert de guide dans le monde physionomiqu
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ique, de l’isolation des parties. Interpréter les
formes
par les formes, n’est-ce pas ouvrir les portes à une nouvelle mytholo
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ation des parties. Interpréter les formes par les
formes
, n’est-ce pas ouvrir les portes à une nouvelle mythologie, dans le se
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de s’assimiler les secrets d’une ontologie de la
forme
? Ce serait oublier Léonard et son génie physionomiste. Il garde cet
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la méthode du Vinci — la plus vaste collection de
formes
, un trésor toujours imminent et qui grandit selon l’extension de son
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nivers ? On pourrait m’objecter que le goût de la
forme
, apanage évident du « latin », suppose des géométries plutôt que l’im
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intains et quelque peu méfiants admirateurs de la
forme
et de la clarté française. (Que de dissociations à opérer dans nos pr
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ien d’autre : Les Affinités électives. Tout y est
formes
, actions, symboles ; et tout est vision créatrice. Goethe est un œil.
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réellement, tel qu’il est dans le mouvement de sa
forme
en devenir, que d’une manière étrange et délicate, il l’aide à parven
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aler que notre ouvrage contient une théorie de la
forme
(considérée comme surface de contact de forces contradictoires) et un
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donna dans l’enfantillage de vouloir modifier une
forme
de gouvernement… » Ce même goût du bonheur, chez l’un et l’autre, ces