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dépêchons-nous ! L’explosion sera retardée si
vous
m’aimez assez on peut conserver quelque espoir à condition de ne
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ns interrogé M. Durand-Dupont. — Pourquoi n’êtes-
vous
pas révolutionnaire ? M. Durand-Dupont ne s’est pas fait prier pour n
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pas de mal à une mouche. ⁂ Des millions de gens
vous
répondront cela. Des millions d’hommes dont vous n’avez aucune raison
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vous répondront cela. Des millions d’hommes dont
vous
n’avez aucune raison de suspecter la bonne foi, ni même la bonne volo
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suspecter la bonne foi, ni même la bonne volonté,
vous
serviront avec une assurance tempérée de douceur cette phrase type qu
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contradiction dans les termes. Pourquoi prétendez-
vous
« défendre » un idéal libéral pour lequel vous refuseriez de recevoir
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ez-vous « défendre » un idéal libéral pour lequel
vous
refuseriez de recevoir le moindre petit coup de matraque ? 3. « … aux
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De doux jeunes gens trop bien peignés viennent
vous
tenir des théories effarantes sur la violence à main armée, sur la né
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perdre une page à dire qu’ils ne méritent pas de
vous
dégoûter de la Révolution, jeunes gens que la violence possède ? c
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pas, Nizan, une querelle de personnes que je veux
vous
faire. Vous parlez au pluriel, en ce qui vous concerne, et vous n’att
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une querelle de personnes que je veux vous faire.
Vous
parlez au pluriel, en ce qui vous concerne, et vous n’attaquez qu’au
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eux vous faire. Vous parlez au pluriel, en ce qui
vous
concerne, et vous n’attaquez qu’au pluriel les « sergents recruteurs
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us parlez au pluriel, en ce qui vous concerne, et
vous
n’attaquez qu’au pluriel les « sergents recruteurs » et les « ramasse
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s épithètes passe-partout. Je voudrais simplement
vous
rendre attentif à ceci : que ces généreux pluriels n’ont pas empêché
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eçu maints témoignages — de voir dans le début de
votre
article du 15 janvier une mise en question de ma bonne foi. Vous parl
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15 janvier une mise en question de ma bonne foi.
Vous
parlez en effet d’une « manœuvre trop claire… qui vise à établir… une
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nfusion propice, etc. ». Ces termes, venant après
votre
solennelle répudiation de toute solidarité entre « vous » et « nous »
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olennelle répudiation de toute solidarité entre «
vous
» et « nous », sont de nature à induire en erreur un lecteur qui igno
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ire en erreur un lecteur qui ignorerait — ce dont
vous
vous souvenez sans doute aussi bien que moi — que la composition et l
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n erreur un lecteur qui ignorerait — ce dont vous
vous
souvenez sans doute aussi bien que moi — que la composition et l’espr
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mposition et l’esprit du Cahier de revendications
vous
furent exposés par moi le jour même où nous convînmes de votre collab
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exposés par moi le jour même où nous convînmes de
votre
collaboration. (Le « certain front unique » semblait alors vous souri
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tion. (Le « certain front unique » semblait alors
vous
sourire plus qu’à moi, je l’avoue, et je n’en persistai pas moins à s
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s conclusions. NRF p. 838). Bref, s’il y eut, à
votre
sens, « manœuvre » elle fut, comme vous le dites, « trop claire » pou
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y eut, à votre sens, « manœuvre » elle fut, comme
vous
le dites, « trop claire » pour qu’un esprit tel que le vôtre pût un s
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dites, « trop claire » pour qu’un esprit tel que
le vôtre
pût un seul instant s’y tromper : c’est en pleine connaissance de cau
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omper : c’est en pleine connaissance de cause que
vous
avez collaboré avec les révolutionnaires dont vous répudiez aujourd’h
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ous avez collaboré avec les révolutionnaires dont
vous
répudiez aujourd’hui avec horreur la prétendue « solidarité ». Je cro
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ésirable qu’impossible. Je ne répondrai pas ici à
votre
accusation de fascisme, je sais trop bien que, sous la plume d’un sta
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que je veux dissiper, c’est le malaise créé chez
vos
lecteurs, — que vous l’ayez ou non voulu, par la première partie de v
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r, c’est le malaise créé chez vos lecteurs, — que
vous
l’ayez ou non voulu, par la première partie de votre étude. Pour le r
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us l’ayez ou non voulu, par la première partie de
votre
étude. Pour le reste, je ne puis mieux faire que de renvoyer ces lect
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ichard Bloch, que l’on trouvera vingt pages avant
le vôtre
, et qui sauvegarde dans ce numéro à la fois la précédence et la prima
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éritable réalisme révolutionnaire. Cordialement à
vous
, Denis de Rougemont. d. Rougemont Denis de, « Sur un certain front
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d’abord à tous les privilèges bourgeois, et nous
vous
écouterons ! Certes, nous savons que le premier aspect de toute révol
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ne ? j. Rougemont Denis de, « Pour qui écrivez-
vous
? », Commune, Paris, janvier–février 1934, p. 571-572. k. Le texte d
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bail parce qu’on ne sait pas si dans six mois… Et
vous
aurez bien travaillé pour la révolution. Vous aurez tranché les derni
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Et vous aurez bien travaillé pour la révolution.
Vous
aurez tranché les derniers liens qui rattachent un homme à une patrie
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r un milieu qu’on se prend à mépriser parce qu’il
vous
tient. Neurasthénie. Il y a aussi ces comparaisons qui s’imposent à c
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et implacables qui dominent les cauchemars. Et si
vous
gagnez de l’argent, vous louerez un de ces studios bien nus, où la vi
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nt les cauchemars. Et si vous gagnez de l’argent,
vous
louerez un de ces studios bien nus, où la vie prend un visage telleme
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pagne ces jeunes citadins jacobinisés malgré eux,
vous
n’en ferez pas des paysans. L’expérience allemande l’a montré, et l’é
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sition des ténèbres et de la lumière. « Autrefois
vous
étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière » (Éph. 5.8) ou encor
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e. « Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant
vous
êtes lumière » (Éph. 5.8) ou encore : « Nous qui sommes du jour… » (I
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l acte et une seule réponse : « Lumière du monde,
vous
m’avez éclairé. Je vous ai vue, je vous ai aimée : car personne ne vo
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nse : « Lumière du monde, vous m’avez éclairé. Je
vous
ai vue, je vous ai aimée : car personne ne vous aime, s’il ne commenc
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du monde, vous m’avez éclairé. Je vous ai vue, je
vous
ai aimée : car personne ne vous aime, s’il ne commence par vous voir,
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e vous ai vue, je vous ai aimée : car personne ne
vous
aime, s’il ne commence par vous voir, et personne ne vous voit, si ce
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: car personne ne vous aime, s’il ne commence par
vous
voir, et personne ne vous voit, si ce n’est celui qui vous aime. Ah j
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e, s’il ne commence par vous voir, et personne ne
vous
voit, si ce n’est celui qui vous aime. Ah je vous ai trop tard aimée,
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, et personne ne vous voit, si ce n’est celui qui
vous
aime. Ah je vous ai trop tard aimée, beauté toujours ancienne et touj
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vous voit, si ce n’est celui qui vous aime. Ah je
vous
ai trop tard aimée, beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, je
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beauté toujours ancienne et toujours nouvelle, je
vous
ai trop tard aimée… »29 L’imagination de la forme J’ai cité de
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a rédaction de Commune (mai 1935)t u Monsieur,
Votre
petite note sur mon livre illustre une fois de plus la mauvaise foi d
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e une fois de plus la mauvaise foi de Commune. Si
vous
aviez lu ce livre vous sauriez : 1° que je combats violemment la poli
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auvaise foi de Commune. Si vous aviez lu ce livre
vous
sauriez : 1° que je combats violemment la politique de l’Église (chap
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lise (chap. 7) ; 2° que je suis protestant. (Pour
vos
« curés ».) Vous mentez donc et assez bêtement, car vous ne tromperez
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2° que je suis protestant. (Pour vos « curés ».)
Vous
mentez donc et assez bêtement, car vous ne tromperez personne sur mon
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curés ».) Vous mentez donc et assez bêtement, car
vous
ne tromperez personne sur mon compte et ridiculiserez la cause que vo
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onne sur mon compte et ridiculiserez la cause que
vous
croyez défendre. D’accord avec les Izvestia et votre ambassadeur de l
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us croyez défendre. D’accord avec les Izvestia et
votre
ambassadeur de la rue de Grenelle, j’ai bien l’honneur de vous souhai
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eur de la rue de Grenelle, j’ai bien l’honneur de
vous
souhaiter deux ans de caserne. P.-S. « Nos camarades marxistes ou fas
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de cet « homme du xviiie siècle » ? Je pourrais
vous
citer vingt endroits des Mélanges sentimentaires qu’on prendrait pour