1
terrogé M. Durand-Dupont. — Pourquoi n’êtes-vous
pas
révolutionnaire ? M. Durand-Dupont ne s’est pas fait prier pour nous
2
s pas révolutionnaire ? M. Durand-Dupont ne s’est
pas
fait prier pour nous répondre. Il est curieux de tout ce que font « l
3
ssi. Du moins il l’affirme. — Pourquoi je ne suis
pas
révolutionnaire ? nous a-t-il déclaré — Parce que je suis un honnête
4
éraux, ennemi de toute violence, et qui ne ferait
pas
de mal à une mouche. ⁂ Des millions de gens vous répondront cela. De
5
n vérité, la force de l’anti-révolution ne réside
pas
dans l’argumentation des philosophes chargés d’illustrer à ses propre
6
e je suis un honnête homme… » Et d’abord il n’y a
pas
d’honnêtes gens. L’honnêteté est une vertu héroïque et qui suppose un
7
argée de réprimer violemment ceux qui n’acceptent
pas
de crever de faim en douceur. ⁂ Mais cette action très particulière d
8
à d’autres, et par d’autres, ce qu’il ne voudrait
pas
faire, ni subir. C’est-à-dire qu’il se décide pour la police contre l
9
ait à Genève : tout est affaire de mots. Il n’y a
pas
de « guerre » en Chine, l’ordre règne à Varsovie, et en France on ne
10
olences épisodiques de cette envergure n’auraient
pas
de quoi nous troubler. Mais il arrive que l’ordre bourgeois, protecte
11
surde, dénaturée et hypocrite, nous ne défendrons
pas
les vertus d’une illusoire non-violence : ce serait en réalité faire
12
s yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons
pas
à la légère le drame de la Révolution. Il est des crises nécessaires1
13
e l’hypocrisie régnante. Non, la Révolution n’est
pas
le sang versé. Mais nous disons qu’il est plus sain d’être blessé que
14
re blessé que lentement stérilisé. Nous ne sommes
pas
idéalistes : l’« imperfection naturelle » ne sera jamais supprimée da
15
cette brutalité dans tous les cas où elle ne sert
pas
à assurer sa sécurité. Encore ne l’utilise-t-il pas lui-même dans ces
16
s à assurer sa sécurité. Encore ne l’utilise-t-il
pas
lui-même dans ces cas. En effet, ce qui lui répugne le plus, dans la
17
herchait à nous persuader. 6. « … qu’il ne ferait
pas
de mal à une mouche. » Peut-être est-il prudent de corriger cette exa
18
propos du bourgeois, disait un jour : « Il n’est
pas
d’une méchanceté cérastoïde. Il ne ferait pas de mal à un lion. » 1
19
est pas d’une méchanceté cérastoïde. Il ne ferait
pas
de mal à un lion. » 1. Interventions chirurgicales. 2. Aron et Dan
20
res au contraire un prétexte par trop facile à ne
pas
prendre place à nos côtés. Il s’agit de ce que nous baptiserons le pe
21
on nombre de révolutionnaires qui ne paraissent «
pas
très comme il faut », et, pour tout dire, « confusionnistes » à ces t
22
s, ils sont conformistes pis qu’à la gauche, mais
pas
plus loin comme disait l’autre. Ils n’ont pas le format physique et m
23
ais pas plus loin comme disait l’autre. Ils n’ont
pas
le format physique et moral nécessaire pour intégrer, rejeter, recrée
24
utions d’hier et leurs leçons. Ne nous y trompons
pas
: leur refus de penser par eux-mêmes en fonction des nécessités concr
25
ourvue de violence. Nous sommes bien décidés à ne
pas
rancir dans une doctrine donnée. La seule pureté vraiment révolutionn
26
ce spirituelle créatrice ; nous ne nous lasserons
pas
de le redire. Il y a des petits malins qui ont trouvé le joint ; pour
27
l’heure elles sont vitales, peu importe. Ce n’est
pas
la pureté d’une conception cohérente et rationnelle que nous défendon
28
raîner les masses. Mais en voilà assez, n’abusons
pas
des vérités premières, encore que la pensée bourgeoise contemporaine,
29
poursuivent l’humanité de sarcasmes qu’ils n’ont
pas
inventés, car la véritable invective n’est qu’une forme polémique de
30
lait-il perdre une page à dire qu’ils ne méritent
pas
de vous dégoûter de la Révolution, jeunes gens que la violence possèd
31
ain front unique (15 février 1933)d e Ce n’est
pas
, Nizan, une querelle de personnes que je veux vous faire. Vous parlez
32
» et les « ramasseurs de disciples ». Ne perdons
pas
notre temps à polémiquer sur des épithètes passe-partout. Je voudrais
33
attentif à ceci : que ces généreux pluriels n’ont
pas
empêché certains lecteurs d’Europe — j’en ai reçu maints témoignages
34
e plus qu’à moi, je l’avoue, et je n’en persistai
pas
moins à souligner sa rupture dans mes conclusions. NRF p. 838). Bre
35
e plus indésirable qu’impossible. Je ne répondrai
pas
ici à votre accusation de fascisme, je sais trop bien que, sous la pl
36
et concrète de l’époque ; et c’eût été le premier
pas
vers le salut. Mais les uns se perdirent en eux-mêmes, les autres dan
37
’inquiétude à la Légion d’honneur, la route n’est
pas
si pénible qu’on peut le croire : elle comporte moins de sacrifices q
38
ns sont justifiés à nous jeter. Nous ne le ferons
pas
en défendant des institutions démocratiques qui sont le témoignage de
39
témoignage de notre démission ; nous ne le ferons
pas
en nous mettant à la remorque du marxisme, fils d’une démocratie exsa
40
sme traître à la patrie. Notre réponse ne prendra
pas
la forme d’une justification, mais d’une accusation. Au nom de la per
41
et leurs guerres. Ainsi notre accusation ne sera
pas
l’égoïste résistance du bien « particulier » au bien public, l’égoïst
42
ème. Ces massacres pour des gros sous ne méritent
pas
le nom de guerre. Nous réservons ce nom pour désigner les luttes réel
43
cembre 1933)h Le groupe de l’Ordre nouveau n’a
pas
fait jusqu’ici beaucoup de bruit sur les places. C’est que nous somme
44
nous disons que le commencement du désordre n’est
pas
dans les faits matériels dont nous souffrons, n’est pas dans le machi
45
ns les faits matériels dont nous souffrons, n’est
pas
dans le machinisme, par exemple, mais bien dans les doctrines qui ont
46
Nous définissons la personne comme un acte et non
pas
comme un donné physique ou moral, matériel ou abstrait. La personne,
47
pposition au parlementarisme. Nous ne combattrons
pas
le Parlement avec des discours, mais bien en créant un monde où il ap
48
que d’une économie devenue inhumaine, et cela non
pas
à cause de la machine, mais parce qu’aucun contrôle humain, aucune do
49
chez les intellectuels.5 Peut-être ne serait-il
pas
inutile, pour conclure, de dégager clairement les thèses impliquées d
50
ns de combat : 1° « Sans théorie révolutionnaire,
pas
d’action révolutionnaire. On ne saurait trop insister sur cette vérit
51
902.) 2° Dans l’état présent des choses, il n’y a
pas
d’ordre concevable sur le plan capitaliste, au déterminisme duquel le
52
e, au déterminisme duquel les soviets n’échappent
pas
. 3° La dialectique historique ne peut que rendre compte du passé — ma
53
s au moment où éclata la guerre, mais qui n’avait
pas
encore trouvé, à cette époque, une forme politique adéquate. Cette «
54
sme plus ou moins sympathique ; mais elle n’avait
pas
répondu au défi qu’ils lui adressaient. MM. Dupuis et Marc comblent a
55
» bouleversé un ordre social, qu’elles n’étaient
pas
encore en mesure de rénover radicalement. Mal préparées, dans la fièv
56
oir de situations économiques qui ne permettaient
pas
d’élaborer avec la lucidité nécessaire des solutions vraiment neuves
57
u terme, que conformistes. Leur conformisme n’est
pas
celui des jeunes bourgeois, qui s’accommode fort bien d’une « rouspét
58
e remède ? Les auteurs de Jeune Europe n’hésitent
pas
à le voir dans l’esprit libertaire et « personnaliste » de la France,
59
es. Au reste, René Dupuis et Alexandre Marc n’ont
pas
écrit un livre de doctrine. S’adressant au grand public avec autant d
60
posé judicieux, parfois même bonhomique. Ce n’est
pas
le moindre intérêt du livre. Kierkegaard a personnifié dans les Stade
61
pour les subtilités du « Séducteur », et qui n’a
pas
la tête philosophique. J’ai peut-être tort de penser qu’on aurait pu
62
pu s’y prendre autrement. Après tout, il ne faut
pas
souhaiter à Kierkegaard une introduction systématique et qui épuise t
63
aard. C’est de toi, lecteur, qu’il s’agit, et non
pas
d’un auteur nouveau. Koch n’a pas simplifié ce qui n’est pas simple c
64
s’agit, et non pas d’un auteur nouveau. Koch n’a
pas
simplifié ce qui n’est pas simple chez Kierkegaard, mais il a su le d
65
teur nouveau. Koch n’a pas simplifié ce qui n’est
pas
simple chez Kierkegaard, mais il a su le décrire sans pédantisme et s
66
lance expliquerait pourquoi Kierkegaard ne devint
pas
lui-même le « témoin de la vérité » qu’il annonçait, mais resta simpl
67
ho à ce cri de Thérèse d’Avila : « Je meurs de ne
pas
mourir. » Qu’un humanisme religieux, qui trop souvent exprime la croy
68
l sait aussi que le contraire du péché « ce n’est
pas
la vertu, mais la foi ». C’est une étrange confusion que de baptiser
69
ude qui se fonde dans la foi. (Schopenhauer n’est
pas
un argument. Ou alors Freud en serait un, dans l’autre sens !) Oui, c
70
r, de penser, de trouver des raisons ? Ne sent-on
pas
qu’elle est trop tiède, et propre au plus à écœurer celui qui veut no
71
’est de découvrir quelque chose qu’elle ne puisse
pas
penser ». Il est curieux que les esprits moyens reprochent aux grands
72
ncroyants ont fait grief à Kierkegaard de n’avoir
pas
incarné sa doctrine. Mais quelle était son exigence ? Nos vérités nou
73
accuse, parce que nos désirs sont menteurs. N’est
pas
« témoin de la vérité » qui veut. Ce n’est pas là un choix de l’homme
74
st pas « témoin de la vérité » qui veut. Ce n’est
pas
là un choix de l’homme. Kierkegaard a choisi d’être « un poète et un
75
« Le christianisme du Nouveau Testament n’existe
pas
», voir Conclusion. 9. Dans le livre de Georges Brandès : Søren Kier
76
intellectuelle et toute son œuvre… S’il ne meurt
pas
, dit-il, il devra poursuivre sa lutte religieuse, mais elle s’en trou
77
s pour entendre, amis que ma parole n’atteindrait
pas
, mais ce message. J’écris pour ceux qui attendent courageusement une
78
ui attendent courageusement une réponse. Ce n’est
pas
que je puisse donner cette réponse, loin de là. Je voudrais seulement
79
Colère de Dieu, aussi de sa miséricorde. Il n’y a
pas
de communion humaine hors l’unanime attente trébuchante, hors la Prom
80
et violent. Voilà ce que je veux. Mais je ne sais
pas
ce que je puis. Je ne sais pas pour combien d’hommes, ni pour quels h
81
x. Mais je ne sais pas ce que je puis. Je ne sais
pas
pour combien d’hommes, ni pour quels hommes j’aurai pu être « le proc
82
la, M. de Rougemont, malgré ses appels à Luc, n’a
pas
répondu à notre question, il fait métier d’être incapable de répondre
83
problèmes économiques », comme on dit, ne possède
pas
d’économistes. Il entendait par là, bien entendu, des créateurs de va
84
sens littéral du terme ; et c’est ce que ne font
pas
, et ne peuvent pas faire, nos professeurs idéalistes et tous nos prêt
85
erme ; et c’est ce que ne font pas, et ne peuvent
pas
faire, nos professeurs idéalistes et tous nos prêtres de l’insoluble.
86
ices qu’on leur propose ; et c’est ce que ne font
pas
les brigadiers et les embrigadés de toute farine que nous voyons para
87
olitique et social. Ces conclusions ne manqueront
pas
d’impressionner certain public au détriment des principes dont elles
88
et sur ses droits. Sans théorie révolutionnaire,
pas
d’action révolutionnaire, écrivait Lénine dans Que faire ? On ne saur
89
révolution, s’exprime par la violence : ce n’est
pas
une faculté d’usage interne, qui mène à l’intérieur des cadres de la
90
ain pratique l’échec d’une révolution qui ne sait
pas
où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectique sur laquelle
91
signée des altérations du langage. Je ne voudrais
pas
clore ces quelques notes, qui sont loin d’épuiser la revue des princi
92
à voir avec cet individu. Une personne qui n’est
pas
plus l’homme naturel de Rousseau, comme le suppose Fernandez, que l’h
93
s de la Révolution nécessaire. Fernandez ne croit
pas
à l’existence concrète14 de la personne telle que nous la définissons
94
is risque sa peau pour la sauver : on ne comprend
pas
qu’il s’arrache la peau dans l’espoir qu’une meilleure lui pousse. »
95
la qualité créatrice de la personne. Je n’en vois
pas
de plus haute dans notre ordre, ni de plus digne de conquête. La ques
96
Mais le concret, c’est l’acte justement ! et non
pas
un donné « objectif ». m. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Arna
97
a sans doute. Il faut avouer pourtant qu’il n’est
pas
très facile de repérer leurs positions, sur le plan de l’action publi
98
, sur le plan de l’action publique. On ne connaît
pas
en France de parti protestant comparable aux nombreux groupements cat
99
pit de certaine polémique bourgeoise, il n’existe
pas
de théorie du désordre. Toute doctrine sociale, fût-elle la plus subv
100
’est une doctrine optimiste, dont la mesure n’est
pas
dans le présent injuste, mais dans le futur libérateur. Politique mil
101
t la bête. »16 Qu’est l’homme ? Il ne se connaît
pas
. L’Évangile le révèle à lui-même, comme perdu, et par cette révélatio
102
x. Comme le marxiste, il sait que sa doctrine n’a
pas
à expliquer le monde, mais à le transformer — seulement, il sait que
103
il affirme que l’évolution nécessaire n’entraîne
pas
une amélioration du genre humain, ne conduit pas mécaniquement au par
104
pas une amélioration du genre humain, ne conduit
pas
mécaniquement au paradis terrestre. Aux uns et aux autres, il reproch
105
le. Certes, nous sommes dans l’histoire, mais non
pas
comme la subissant. Nous sommes au monde comme n’étant pas du monde ;
106
la subissant. Nous sommes au monde comme n’étant
pas
du monde ; dans le péché, mais comme ayant reçu la promesse d’être sa
107
au-dessus de la collectivité. » Cela ne signifie
pas
que le croyant doive s’isoler de la communauté, mais bien que la comm
108
n considérer que ce qu’on vient de lui dire n’est
pas
original, et bien moins encore matière d’enquête. (On n’enquête pas s
109
ien moins encore matière d’enquête. (On n’enquête
pas
sur la doctrine chrétienne.) Mais la disposition de ces évidences va
110
tement nationaliste. L’Association Sully a publié
pas
mal de tracts et de brochures, dont la diffusion, je crois, est resté
111
e assez limitée. Cette tentative désespérée n’est
pas
sans noblesse. Et l’on ne saurait trop louer l’insistance avec laquel
112
toute activité auprès des ouvriers ne pose-t-elle
pas
des problèmes de doctrine économique et sociale qu’on ne saurait esqu
113
de souligner le plus fortement ce danger. Je n’ai
pas
, ici, à juger l’objection de conscience. Je me bornerai à deux remarq
114
l’ensemble de l’organisation économique, et de ne
pas
se contenter de réformes partielles ; affirmation enfin d’un nouvel e
115
enfin d’un nouvel esprit communautaire, fondé non
pas
sur une mystique de race, de classe ou de parti, mais sur un sens con
116
se confirmera leurs prévisions. Mais il ne suffit
pas
qu’un point de départ soit juste. Il faut encore partir, — sinon le p
117
nesse, mais la jeunesse qu’ils ont atteinte n’est
pas
celle qui voulait être flattée. Et ce n’est pas l’exaspération du ton
118
t pas celle qui voulait être flattée. Et ce n’est
pas
l’exaspération du ton qui mesure l’efficacité d’une prise de conscien
119
ont été lancés par l’ON qui a eu l’adresse de ne
pas
en faire une sorte de propriété privée. Parmi eux, je citerai le « ni
120
times de la confusion que j’ai dite. « Ce ne sont
pas
ceux qui disent Esprit ! Esprit !… » Mais tandis que l’Ordre nouveau
121
chrétien et le désordre établi. Esprit n’en reste
pas
moins le lieu de rencontre d’une centaine de jeunes écrivains « de to
122
uvre, misère du riche. Un tel titre n’évoque-t-il
pas
un souvenir fameux ? Cette revue jouera-t-elle un rôle comparable à c
123
activité d’Esprit et de L’Ordre nouveau, ce n’est
pas
seulement parce qu’ils sont appelés à jouer un rôle de plus en plus i
124
os tentatives de rénovation. Je crois bien n’être
pas
sorti du cadre précis de cette enquête en marquant la coïncidence de
125
er aucune question confessionnelle. Il n’en reste
pas
moins que le fondement spirituel commun à ces deux groupes se confond
126
ssigner à son action publique. Je ne me dissimule
pas
certaines incompatibilités. Plusieurs textes parus dans Esprit trah
127
s me paraît simple : les jeunes protestants n’ont
pas
à fonder un parti. Leur foi n’est pas de celles que l’on met en systè
128
tants n’ont pas à fonder un parti. Leur foi n’est
pas
de celles que l’on met en systèmes. Le fût-elle, leur très petit nomb
129
e parti à l’ensemble de la nation. Le temps n’est
pas
aux rêves, et ce n’est pas l’affirmation d’une position politique qui
130
nation. Le temps n’est pas aux rêves, et ce n’est
pas
l’affirmation d’une position politique qui permettra de « faire la Fr
131
s ordonne d’agir, et de nous engager. N’attendons
pas
que d’autres aient édifié des systèmes irréprochables et parfaitement
132
. Cf. le n° 8 de L’Ordre nouveau . 20. N’est-ce
pas
ainsi que l’Évangile définit la notion fondamentale de prochain ? Le
133
’est celui qui pratique la miséricorde ; ce n’est
pas
le simple voisin. Cf. le numéro 5 de Hic et Nunc , tout entier consa
134
22. Je pense qu’André Philip ne me contredirait
pas
sur ce point. C’est le seul d’entre les jeunes protestants qui « mili
135
ons choisi pour notre action, nous sépare, et non
pas
nos principes de départ. o. Rougemont Denis de, « Où sont les jeune
136
ont plus le temps de se cultiver, ils ne trouvent
pas
de situations… Arguments justes peut-être, pour certains, mais qui ne
137
justes peut-être, pour certains, mais qui ne sont
pas
à l’échelle du phénomène qu’on voudrait expliquer. A-t-on pris garde
138
à la maison », l’habitation des villes ne diffère
pas
essentiellement de celle d’une province. Supprimez l’héritage, déloge
139
pièces » qu’on loue sans bail parce qu’on ne sait
pas
si dans six mois… Et vous aurez bien travaillé pour la révolution. Vo
140
a aussi ces comparaisons qui s’imposent à chaque
pas
entre les conditions sociales que l’on sait n’être plus immuables… Pe
141
s. On les connaît bien dans le détail. Je ne vois
pas
qu’on ait tiré de leur ensemble aucune conclusion pratique, encore mo
142
à conduire leurs affaires. Ils ne se contenteront
pas
de dire un non désespéré. Ils chercheront un nouvel ordre. Leur commu
143
us. Risquons ici un parallèle qui n’est peut-être
pas
simplement une image. Reprenant la distinction précisée par Robert Ar
144
d Dandieu entre patrie et nation ; ne pourrait-on
pas
dire que les communautés fondées par l’attachement aux intérêts locau
145
Le mot nation dans son acception moderne n’a-t-il
pas
désigné d’abord l’idéal de la Révolution française, une communauté «
146
citadins jacobinisés malgré eux, vous n’en ferez
pas
des paysans. L’expérience allemande l’a montré, et l’échec des « Wand
147
veloppé pendant toute une vie. Aussi bien n’ai-je
pas
l’intention de l’expliquer, moins encore de le démontrer. Mais seulem
148
st, c’est-à-dire pour ce qu’elle paraît. N’est-ce
pas
ainsi que meurt une illusion ? Or toutes ces choses et bien d’autres
149
e et le tu sont distincts, sans lesquels il n’est
pas
d’amour. Mais si leur être est justement l’amour ? Peut-on les isoler
150
comme on fait devant un tribunal, — et ce n’était
pas
leur coutume… L’aventure est assez curieuse. Métaphysiciens et savant
151
gue moderne25 nous a démontré que la vision n’est
pas
une sensation, mais un décret de l’intellect. Il n’y a pas de sensati
152
ensation, mais un décret de l’intellect. Il n’y a
pas
de sensations, il n’y a pas d’images, il n’y a pas d’associations men
153
l’intellect. Il n’y a pas de sensations, il n’y a
pas
d’images, il n’y a pas d’associations mentales : il n’y a que des jug
154
as de sensations, il n’y a pas d’images, il n’y a
pas
d’associations mentales : il n’y a que des jugements. Toute pensée es
155
it par la portière de son wagon, le paysage n’est
pas
le même ; car le regard est jugement26. La vision est métamorphose
156
des relations que je viens de désigner, il n’est
pas
superflu de recourir à ces « origines » sacrées, comme à une sorte d’
157
elle devient à nos yeux reconnaissable. Il n’est
pas
d’autre mouvement que cet élan vers la lumière — ou pour la fuir — pa
158
é vu par la lumière créatrice. « L’œil ne verrait
pas
le soleil s’il n’était de nature solaire », dit Goethe. Une telle par
159
, que ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être
pas
vu ».28 D’autres fois, c’est la claire connaissance de la béatitude
160
u, le second qu’elle réside in amore ? N’était-ce
pas
se tromper à la fois sur la nature de l’amour et sur celle de la visi
161
signification actuelle. « Ce que nous sommes n’a
pas
encore été manifesté », dit Jean. Et de même, notre vocation n’est ja
162
par le temps et modelée par la lumière, ce n’est
pas
le regard troublé qui erre sur les miroirs de la ville, à la recherch
163
stions ? « Si nous espérons ce que nous ne voyons
pas
, nous l’attendons avec persévérance », dit encore Paul. Cette attente
164
à l’imagination qui crée. Si l’imagination n’est
pas
ce fantôme des psychologues, une simple définition dont tous les term
165
us les termes sont problématiques ; si elle n’est
pas
non plus ce rêve de l’indiscret, ou cette revanche sur le réel qu’ell
166
r les formes. Second principe : Une forme ne peut
pas
être « expliquée » par le recours à ces abstractions usuelles, à ces
167
ysionomique est celui des correspondances, et non
pas
celui des « causes » conçues indépendamment des effets. Nous sommes i
168
. Interpréter les formes par les formes, n’est-ce
pas
ouvrir les portes à une nouvelle mythologie, dans le sens d’un Schell
169
, à La Rochefoucauld, à Chamfort, on ne rencontre
pas
une phrase qui se rapporte à l’expression ou au visage. Même La Bruy
170
qu’on nomme « l’extérieur » de l’homme, mais non
pas
son visage. Pour lui comme pour tous les autres (à l’exception de Pas
171
s et sont toujours prêts à en raconter, ne savent
pas
voir les visages32. Le moraliste voit des types, le physionomiste, d
172
souligne dans le texte de Paul Valéry ne sont-ils
pas
l’éblouissante formule d’une image physionomique de l’univers ? On po
173
le faculté d’incorporer les affections de l’âme ?
Pas
trace de « psychologie » dans cette œuvre qui cependant paraissait ne
174
Job, de ce profond traité théologique qui ne fait
pas
intervenir un seul concept abstrait, et qui ne connaît d’autres argum
175
aint Augustin, chapitre XXXI. 30. « N’advient-il
pas
aussi, parmi les hommes, lorsque l’un d’eux regarde l’autre réellemen
176
ête. L’Ordre nouveau , surtout une construction.
Pas
question de séparer ces deux temps de l’action, et qu’on n’aille pas
177
arer ces deux temps de l’action, et qu’on n’aille
pas
croire que L’ON n’a pas établi ses constructions sur une enquête pe
178
ction, et qu’on n’aille pas croire que L’ON n’a
pas
établi ses constructions sur une enquête permanente, large et précise
179
te, large et précise, ou qu’ Esprit n’ambitionne
pas
d’aboutir à des constructions. Il n’en reste pas moins que les années
180
pas d’aboutir à des constructions. Il n’en reste
pas
moins que les années d’avance qu’a prises L’ON lui permettent de pa
181
Dans les 32 pages de notre revue, nous ne pouvons
pas
commenter la Révolution, nous nous bornons à la construire. Nous pous
182
notre Lettre à Hitler par exemple.) Mais ce n’est
pas
en exauçant des vœux, d’ailleurs humainement sympathiques, qu’on cons
183
liste. Nous souhaitons le succès d’ Esprit : non
pas
un succès d’estime, auprès des esprits pondérés, mais un succès const
184
Nous ne mangeons
pas
de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)v Certains
185
uches auront compris que la peur de Chiappe n’est
pas
un programme, sonnera l’heure de l’Ordre nouveau. v. Rougemont Den
186
eau. v. Rougemont Denis de, « Nous ne mangeons
pas
de ce pain-là (à propos du 14 juillet) », Bulletin de liaison des gro
187
entreprend de s’expliquer : on ne lui en demande
pas
tant, ou plutôt on lui en demande beaucoup plus : ces romans ou ces p
188
ntiment poignant de cette vanité finale n’empêche
pas
de servir quand il faut. C’est ce que j’appelle du pessimisme actif.
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on, qu’il importe avant tout de connaître. Et non
pas
seulement que l’auteur a su se mettre en condition de faire son œuvre
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ient. À quoi Montherlant répondrait qu’il n’écrit
pas
pour défendre ceci ou cela, mais parce qu’il a envie d’écrire. (On le
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ait. » Est-ce que ce beau mot d’agréable ne prête
pas
ici à confusion ? L’on croirait qu’il s’agit simplement de ce qui peu
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uteur. Mais « un écrivain digne de ce nom » ne va
pas
, pour prendre un exemple, déconcerter son public à plaisir ; ce qui l
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n peu mon objection pour être clair. Je n’entends
pas
que ce recueil n’apporte rien de positif, comme on dit. Il apporte d’
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comme on dit. Il apporte d’abord un ton, ce n’est
pas
peu, si ce n’est pas toujours assez. Il apporte une qualité morale, u
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rte d’abord un ton, ce n’est pas peu, si ce n’est
pas
toujours assez. Il apporte une qualité morale, une propreté et une fr
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ît le craindre Montherlant. « Pourquoi n’y a-t-il
pas
une École de bonheur ? au lieu des écoles de latin et de droit : qu’o
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’on y apprenne le régime de son âme. » Cela n’est
pas
de Montherlant, mais bien du Prince de Ligne, on pourrait s’y tromper
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qualifié d’homme de la Renaissance, ne serait-il
pas
tout aussi bien — s’il refuse le siècle précédent — un contemporain s
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met d’être heureux, ce qui fait qu’il ne me coûte
pas
d’en être aussitôt privé ». Et par contre ceci, que je lis dans Servi
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e ceci, que je lis dans Service inutile, n’est-ce
pas
l’écho de la virile légèreté du grand seigneur : « Lénine, qui donna
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y a toutes les différences que l’on voudra, mais
pas
si fortes qu’elles ne nous permettent de prendre une vue plus juste d