1
autre nuit mais c’est ici que je t’ai touchée
pour
la première fois Ainsi Comme on vit mal comme on vit peu de
2
nnaire ? M. Durand-Dupont ne s’est pas fait prier
pour
nous répondre. Il est curieux de tout ce que font « les jeunes ». Il
3
e justifiée jusqu’à l’évidence. Prenons sa phrase
pour
ce qu’elle est, dans sa simplicité : tout un programme. Et définisson
4
quoi prétendez-vous « défendre » un idéal libéral
pour
lequel vous refuseriez de recevoir le moindre petit coup de matraque
5
pas faire, ni subir. C’est-à-dire qu’il se décide
pour
la police contre la révolution. Non-violence, tel est le prétexte typ
6
iolences, à les attribuer à des facteurs inventés
pour
les besoins de la cause, et qui paraissent totalement étrangers aux b
7
prétendre que par là même, nous optons librement
pour
de sanglantes brutalités futures. Que d’autres étalent en des écrits
8
leurs excréments, la terre même reste stérilisée
pour
un grand nombre de saisons. ⁂ Mais revenons à notre interviewé. Nous
9
un état d’esprit faussement révolutionnaire, qui
pour
certains d’entre eux, déjà est une tentation, pour d’autres au contra
10
our certains d’entre eux, déjà est une tentation,
pour
d’autres au contraire un prétexte par trop facile à ne pas prendre pl
11
urs, ceux qui trouvent toujours de bonnes raisons
pour
nous accuser de dévier dès que nous les dépassons, petits purs ceux d
12
es bons petits intellectuels deviennent un danger
pour
la Révolution ou pour ne rien exagérer un poids mort, un facteur d’én
13
ctuels deviennent un danger pour la Révolution ou
pour
ne rien exagérer un poids mort, un facteur d’énervement, et une cible
14
ort, un facteur d’énervement, et une cible facile
pour
les réactionnaires. Et c’est bien pour cela qu’il nous paraît urgent
15
ble facile pour les réactionnaires. Et c’est bien
pour
cela qu’il nous paraît urgent de leur coller une étiquette qui les di
16
trière d’une position toute théorique se révélant
pour
l’instant malaisée, ils utilisent leurs loisirs à s’accuser réciproqu
17
n’ont pas le format physique et moral nécessaire
pour
intégrer, rejeter, recréer l’apport des révolutions d’hier et leurs l
18
rir avec elle, ils vont chercher dans la lecture,
pour
eux très aride, de Marx, d’Engels, et de Hegel une leçon révolutionna
19
l y a des petits malins qui ont trouvé le joint ;
pour
rester absolument purs, absolument conformes au catéchisme centenaire
20
mérique où elles sont mortelles, où de Russie, où
pour
l’heure elles sont vitales, peu importe. Ce n’est pas la pureté d’une
21
modèles, sont les orthodoxes qui momifient Lénine
pour
oser enfin l’adorer, tous les haineux qui trouveraient dans la perfid
22
non voulu, par la première partie de votre étude.
Pour
le reste, je ne puis mieux faire que de renvoyer ces lecteurs à l’art
23
sie dont le dynamisme juvénile est assez puissant
pour
animer la plus sclérosée des doctrines étatistes, la France offre le
24
le de l’humain contre tout ce que l’homme invente
pour
se mettre à l’abri du risque normal et nécessaire de l’existence, con
25
lâcheté. Telles sont les bases de l’Ordre nouveau
pour
lequel nous sommes prêts à combattre. Et c’est à lui que désormais s’
26
stes est une pièce de leur système. Ces massacres
pour
des gros sous ne méritent pas le nom de guerre. Nous réservons ce nom
27
itent pas le nom de guerre. Nous réservons ce nom
pour
désigner les luttes réelles, peut-être inévitables, qui marqueront de
29
eux encore, le conflit personnel, et nous prenons
pour
norme ce conflit, étendu à tous les ordres de l’activité humaine : po
30
i que par un changement de plan. Changer de plan,
pour
nous, c’est porter l’effort constructif sur un terrain que le désordr
31
rigide, de plus en plus perfectionné — ô ironie —
pour
assurer précisément, d’en haut, le fameux minimum libérateur ! À quoi
32
qu’il perdrait si nous avions la place nécessaire
pour
développer. Nous nous excusons plus encore de la façon très rapide do
33
t créatrice, partant, de toute dignité humaine. ⁂
Pour
faire sentir tout de suite le concret d’une telle doctrine, voyons d’
34
anscendante ne pouvait intervenir au xixe siècle
pour
orienter et humaniser ce développement. En second lieu, la doctrine d
35
ndiquer les moyens tactiques que nous envisageons
pour
les réaliser. Deux mots toutefois sur notre attitude révolutionnaire.
36
evêt une autre forme encore, non moins dangereuse
pour
notre action. C’est l’état d’esprit trop facilement héroïque et génér
37
llectuels.5 Peut-être ne serait-il pas inutile,
pour
conclure, de dégager clairement les thèses impliquées dans notre expo
38
er sur cette vérité, à une époque où l’engouement
pour
les formes les plus étroites du praticisme va de pair avec la propaga
39
vieux meneurs, contre la condition prolétarienne.
Pour
l’Ordre nouveau : Arnaud Dandieu, Denis de Rougemont, Daniel-Rops, Ro
40
? h. Rougemont Denis de, « Positions d’attaque
pour
l’ordre nouveau », La Revue des vivants, Paris, décembre 1933, p. 182
41
lle ; mais non tant qu’il ne puisse « édifier » —
pour
user d’un vocable auquel il sut rendre un sens énergique — le croyant
42
un chrétien sincère, peu suspect de complaisance
pour
les subtilités du « Séducteur », et qui n’a pas la tête philosophique
43
oir. Or, je tiens qu’il n’y a rien de plus urgent
pour
nous que d’aller voir ce qui se passe dans l’œuvre du Danois prophéti
44
adopté et assimilé par la vie humaine ; il reste
pour
elle un paradoxe étrange et effrayant », s’écrie Carl Koch, visibleme
45
i, cette foi est « impensable », comme l’éternité
pour
le temps. Oui, c’est un « paradoxe étrange » qui veut que l’homme soi
46
passa ses derniers jours : « Il tient sa maladie
pour
mortelle ; sa mort serait nécessaire à l’accomplissement de la tâche
48
r 1934)j k J’écris à ceux qui ont des oreilles
pour
entendre, amis que ma parole n’atteindrait pas, mais ce message. J’éc
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arole n’atteindrait pas, mais ce message. J’écris
pour
ceux qui attendent courageusement une réponse. Ce n’est pas que je pu
50
aider à prendre au sérieux leur question. J’écris
pour
ceux qui sont en marche, pauvres hommes, pauvres impuissants, restant
51
ais je ne sais pas ce que je puis. Je ne sais pas
pour
combien d’hommes, ni pour quels hommes j’aurai pu être « le prochain
52
je puis. Je ne sais pas pour combien d’hommes, ni
pour
quels hommes j’aurai pu être « le prochain » (Luc 10. 36/37), — le pr
53
e atroce perfidie : P.-S. On voudrait bien savoir
pour
quelle espèce d’hommes on écrit, en fait, mais il faudrait des statis
54
lecteurs de Commune ? j. Rougemont Denis de, «
Pour
qui écrivez-vous ? », Commune, Paris, janvier–février 1934, p. 571-57
55
qui dominent les questions dont ils traitent. Car
pour
« l’économiste distingué », nous en sommes pourvus, fort au-delà du n
56
er sur cette vérité, à une époque où l’engouement
pour
les formes les plus étroites du praticisme va de pair avec la propaga
57
re. Ce processus peut apparaître assez paradoxal.
Pour
en découvrir la logique, il suffit pourtant d’étudier la marche des r
58
—, seule et par elle-même transitive, telle est,
pour
Aron et Dandieu, la Révolution véritable. Cela ne signifie point que
59
e théorie générale de la Révolution est un effort
pour
retrouver le contenu concret et précis du grand mot de révolution don
60
rmures, et recherchons plutôt les conflits vitaux
pour
lesquels elles furent inventées. La sémantique ainsi comprise peut êt
61
sur la notion de la personne, évidemment centrale
pour
la construction de Dandieu : « Une personne est un homme qui unifie l
62
ersonne telle que nous la définissons. Elle n’est
pour
lui qu’un mythe, dont il met en doute la puissance de soulèvement. «
63
ent. « On comprend qu’un bourgeois risque sa peau
pour
la sauver : on ne comprend pas qu’il s’arrache la peau dans l’espoir
64
escription la plus exacte. (Il faudrait être Bloy
pour
montrer comment cette « peau » du bourgeois pour laquelle il mourrait
65
pour montrer comment cette « peau » du bourgeois
pour
laquelle il mourrait, dit-on, ne peut être qu’un symbole de son argen
66
e noble, ou prolétaire, n’a jamais risqué sa peau
pour
des intérêts. On ne se bat et on ne meurt que pour des « folies » qua
67
our des intérêts. On ne se bat et on ne meurt que
pour
des « folies » qualifiées. Celle que l’Ordre nouveau propose à notre
68
ciales15. Si les faits sont pauvres, profitons-en
pour
porter un regard plus direct sur les possibilités théoriques. Qu’est-
69
et néglige bientôt les fins, ou prend les moyens
pour
des fins ; la foi ne veut connaître que les fins, et en vient à déval
70
et en vient à dévaloriser les moyens. Ou encore :
pour
le politique pur, il s’agit toujours d’un ordre établi ou d’un ordre
71
ujours d’un ordre établi ou d’un ordre à établir.
Pour
le croyant, il ne s’agit, d’abord, que d’un ordre reçu. Mais dès que
72
s. Surtout, jamais un succès politique ne pourra,
pour
nous, se confondre avec un progrès de salut. Principe d’une politique
73
nt, à coup sûr, le bienfait ne sera jamais perdu,
pour
ceux d’abord qui en prennent l’initiative. Mais ici je poserais une q
74
unes des formules que je proposais tout à l’heure
pour
définir l’attitude chrétienne devant les exigences de César. Elles so
75
s adhésions, si seulement elles s’étaient données
pour
des doctrines de droite, ou de gauche. Mais c’est précisément ce genr
76
de tous côtés. « Petits penseurs qui travaillent
pour
le fascisme », s’écrient les communistes à propos de l’Ordre nouveau,
77
n 1932 à la Nouvelle Revue française , manifesta
pour
la première fois l’existence de cette « troisième force », non marxis
78
’homme même dans la civilisation mécanique. Ainsi
pour
être moins bruyant et moins démagogique, le combat qu’ils mènent est
79
e départ se transforme en un simple point de vue,
pour
le plaisir stérile des clercs bourgeois. C’est ici la question de la
80
arme des revues communistes. Rien dans ces textes
pour
flatter les littérateurs. Rien non plus pour flatter la jeunesse, mai
81
xtes pour flatter les littérateurs. Rien non plus
pour
flatter la jeunesse, mais la jeunesse qu’ils ont atteinte n’est pas c
82
prise de conscience révolutionnaire. Lieu commun
pour
cette génération : la violence véritable est celle des constructeurs.
83
veau évite l’emploi fort équivoque du mot Esprit,
pour
y substituer l’adjectif « spirituel » qualifiant l’acte personnel — e
84
holique, je veux dire que ses collaborateurs sont
pour
la plupart catholiques21. L’Ordre nouveau se défend d’aborder aucune
85
i par l’Église, dont nous savons tous les dangers
pour
l’Église même. Plusieurs textes de L’Ordre nouveau manifestent un c
86
taine foi en l’acte seulement humain, qui figure,
pour
un chrétien, l’illusion dernière de l’orgueil. Mais ces obstacles, ce
87
. Je crois que seul le lieu que nous avons choisi
pour
notre action, nous sépare, et non pas nos principes de départ. o. R
88
nt pas de situations… Arguments justes peut-être,
pour
certains, mais qui ne sont pas à l’échelle du phénomène qu’on voudrai
89
as si dans six mois… Et vous aurez bien travaillé
pour
la révolution. Vous aurez tranché les derniers liens qui rattachent u
90
contacts, trop de conversations, trop de visions
pour
ce qu’un individu possède de jugement, d’opinions mûries ou de récept
91
e une nouvelle communauté. Or, on s’unit toujours
pour
ou contre quelque chose. Des gens qui souffrent et qui n’ont plus d’a
92
bsister dans la lumière est prise impitoyablement
pour
ce qu’elle est, c’est-à-dire pour ce qu’elle paraît. N’est-ce pas ain
93
impitoyablement pour ce qu’elle est, c’est-à-dire
pour
ce qu’elle paraît. N’est-ce pas ainsi que meurt une illusion ? Or tou
94
visage. La langue allemande ne connaît qu’un mot
pour
visage et vision : Gesicht. Quelle est donc cette parenté des apparen
95
ue temps cet intrus, cédant à un trouble penchant
pour
une paix qui n’était rien que leur faiblesse. Mais aujourd’hui qu’ils
96
et le drame pourra se poursuivre24. Ceci soit dit
pour
situer certains résultats provisoires acquis par cette éphémère « sci
97
tions de passages de saint Paul ou de saint Jean,
pour
la plupart bien connus, qui ont fixé le vocabulaire métaphysique et p
98
s Lumières, claire logique, obscurantisme, etc.).
Pour
illustrer quelques-unes des relations que je viens de désigner, il n’
99
autre mouvement que cet élan vers la lumière — ou
pour
la fuir — par quoi tout se révèle et se manifeste à la vue, — ou bien
100
ais accomplissement, et splendeur de ce qui n’est
pour
nous qu’ombre et reflet, fragment et trouble. « Aujourd’hui je connai
101
ait nous rendre capables d’affronter la réalité —
pour
nous avoir révélé le salut ? Où trouver la réponse qui nous permettra
102
ateur ou créateur de formes. Ce qui signifierait,
pour
un homme entièrement spirituel, que tout ce qui est réel se voit. Ce
103
t réel se voit. Ce qui signifie plus modestement,
pour
nous tous, hommes dont le péché rend le regard trouble et menteur, qu
104
correspondances chez Baudelaire et chez Rimbaud,
pour
se perdre dans l’esthétisme décadent des symbolistes. Je suis bien lo
105
endre. Erreur théologique à l’origine : Schelling
pour
appuyer son intuition concrète de la totalité du monde créé remonta,
106
’actualité de la Parole. C’était sortir du drame,
pour
se perdre dans une fièvre nostalgique. Schleiermacher est l’expressio
107
’extérieur » de l’homme, mais non pas son visage.
Pour
lui comme pour tous les autres (à l’exception de Pascal), l’homme est
108
l’homme, mais non pas son visage. Pour lui comme
pour
tous les autres (à l’exception de Pascal), l’homme est entièrement ra
109
, le Gai savoir, Aurore : c’est une chasse royale
pour
l’amateur de correspondances et de métaphores plastiques. Ceci dans A
110
rès le mode de notre âme (nous sommes trop lâches
pour
cela) : — le labyrinthe devrait être notre prototype ! La musique qui
111
emploie ce terme, de préférence à physiognomonie,
pour
désigner une conception du monde, ou plutôt une image du monde, dont
112
r « la lumière crée l’œil ». Je donne cet exemple
pour
son pittoresque, sans prétendre, naturellement, à juger de sa portée
113
e nuisible au mouvement, mais nous croyons avoir,
pour
le moment, tout autre chose à faire. Dans les 32 pages de notre revue
114
laboration, — au contraire, et je suis bien placé
pour
le dire — rien qui traduise autre chose qu’une raisonnable division d
115
l’Église (chap. 7) ; 2° que je suis protestant. (
Pour
vos « curés ».) Vous mentez donc et assez bêtement, car vous ne tromp
116
ennent : « Vive la Révolution ! » Ils ont raison.
Pour
nous, la vraie nation française c’est la communauté des personnes res
117
volution et des Soviets. Nous ne nous battrons ni
pour
les Forges, ni pour les agents de Moscou : les uns et les autres pour
118
ets. Nous ne nous battrons ni pour les Forges, ni
pour
les agents de Moscou : les uns et les autres poursuivent par des voie
119
e chose est claire : le Front populaire travaille
pour
M. Litvinoff, le Front national travaille pour M. de Wendel. Et si le
120
le pour M. Litvinoff, le Front national travaille
pour
M. de Wendel. Et si les militants de gauche et de droite l’ignorent e
121
cette gauche et cette droite travaillent en fait
pour
le désordre, et que les seuls bénéficiaires de luttes civiles aussi m
122
, et aussi, disons-le, de courage, car il en faut
pour
ne montrer que du bon sens en ces matières. Deux morceaux dans le goû
123
du clerc — il dirait : du poète —, qui se réserve
pour
son œuvre, estimant s’acquitter de la sorte de tout ce qu’il doit, en
124
ise du Taciturne : « Point n’est besoin d’espérer
pour
entreprendre… » Mais encore faut-il entreprendre. D’abord servir, sac
125
. À quoi Montherlant répondrait qu’il n’écrit pas
pour
défendre ceci ou cela, mais parce qu’il a envie d’écrire. (On le lui
126
. Mais « un écrivain digne de ce nom » ne va pas,
pour
prendre un exemple, déconcerter son public à plaisir ; ce qui l’amuse
127
à plaisir ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro
pour
le lecteur. S’il a le droit de déconcerter, c’est pour mieux souligne
128
le lecteur. S’il a le droit de déconcerter, c’est
pour
mieux souligner ce qu’il apporte ; et c’est sur cela seul qu’on le ju
129
ait d’abord rendre. Je force un peu mon objection
pour
être clair. Je n’entends pas que ce recueil n’apporte rien de positif
130
roits des Mélanges sentimentaires qu’on prendrait
pour
du bon Montherlant. En voici un qui résume fort bien la morale person