1
s au seul plaisir un seul ange tombé et celui
qui
roulait se consoler sur des risques — aussi refusés Tout se détou
2
nombre dans la pluie Autour de toi les visages
qui
fuient — l’éclair noyé dans ses yeux détournés ! — tout se refuse
3
principes libéraux, ennemi de toute violence, et
qui
ne ferait pas de mal à une mouche. ⁂ Des millions de gens vous répon
4
e assurance tempérée de douceur cette phrase type
qui
résume à leurs yeux la sagesse, la mesure, le bon sens de l’humanité,
5
gesse, la mesure, le bon sens de l’humanité, — et
qui
renferme autant de mensonges que de propositions. En vérité, la force
6
nêtes gens. L’honnêteté est une vertu héroïque et
qui
suppose un courage exceptionnel. Si nous tenons à conserver l’usage p
7
ue de l’adjectif « honnête », réservons-le à ceux
qui
reconnaissent (avec ou sans dégoût) leur crapulerie naturelle (lâchet
8
il dure, c’est qu’il s’est défendu par des moyens
qui
trahissent ses principes. (M. Chiappe.). 5. « … ennemi de toute viole
9
nce, tel que nous le connaissons, est un monsieur
qui
soutient la police, chargée de réprimer violemment ceux qui n’accepte
10
nt la police, chargée de réprimer violemment ceux
qui
n’acceptent pas de crever de faim en douceur. ⁂ Mais cette action trè
11
ime de violence, et tous les bourgeois pacifiques
qui
se préludent contre nous de leur « humanité », sont en réalité les co
12
est entre non-violence et violence. Le seul choix
qui
nous reste est entre la violence bourgeoise et capitaliste, infinimen
13
à de grandes distances, et bien au-delà du cercle
qui
intéresse concrètement le bourgeois. Cela commence dès l’école primai
14
t à fait illusoire, même chez nous (sic). Et ceux
qui
seraient tentés d’en user n’aboutiraient qu’à faire apparaître la vio
15
l’occasion d’incidents plus graves, tels que ceux
qui
occupèrent l’opinion de 1914 à 1918. Toute l’astuce de ceux qui gouve
16
l’opinion de 1914 à 1918. Toute l’astuce de ceux
qui
gouvernent consiste alors à dissimuler la nécessité purement économiq
17
acteurs inventés pour les besoins de la cause, et
qui
paraissent totalement étrangers aux buts de notre civilisation capita
18
es écrits dépourvus de puissance, un goût du sang
qui
les marque à nos yeux de décadentisme bourgeois. Nous ne prenons pas
19
été livrées à la police ou à la foule. Mais nous
qui
le savons, c’est à nous qu’il incombe, dès maintenant, de préparer un
20
puissent trouver place. Rappelons deux principes
qui
furent énoncés ici même2 : 1° une Révolution est sanglante dans la me
21
bourgeoise. C’est à quoi mène la violence larvée
qui
inspire l’hypocrisie régnante. Non, la Révolution n’est pas le sang v
22
ille d’hommes », écrit Rimbaud. Mais le bourgeois
qui
ne s’en doute guère confond la violence avec la brutalité physique im
23
lise-t-il pas lui-même dans ces cas. En effet, ce
qui
lui répugne le plus, dans la brutalité physique, c’est le contact ave
24
le contact avec le réel, c’est le fait que celui
qui
donne un coup se met à portée d’une riposte. Ils préfèrent couvrir de
25
te race de moutons dont parlait Élisée Reclus, et
qui
sont plus néfastes que les plus violents cataclysmes, car là où ils p
26
tion un état d’esprit faussement révolutionnaire,
qui
pour certains d’entre eux, déjà est une tentation, pour d’autres au c
27
me. Définition des « petits purs » Tous ceux
qui
au nom de la stricte observance d’une doctrine qu’ils sont incapables
28
qu’ils sont incapables de dominer, condamnent ce
qui
fait la vie même de la Révolution, c’est-à-dire : la critique violent
29
toutes les doctrines régnantes, y compris celles
qui
sont officiellement révolutionnaires. Petits purs, ceux qui opposent
30
fficiellement révolutionnaires. Petits purs, ceux
qui
opposent des textes appris à tout effort créateur ; petits purs, ceux
31
appris à tout effort créateur ; petits purs, ceux
qui
se prévalent d’un mot d’ordre contre ceux qui font l’ordre nouveau ;
32
eux qui se prévalent d’un mot d’ordre contre ceux
qui
font l’ordre nouveau ; petits purs, ceux qui trouvent toujours de bon
33
ceux qui font l’ordre nouveau ; petits purs, ceux
qui
trouvent toujours de bonnes raisons pour nous accuser de dévier dès q
34
la naissance des idées dangereuses, ce moralisme
qui
préfère la stérilité au risque. Les petits purs sont tout simplement
35
l nous paraît urgent de leur coller une étiquette
qui
les distingue, sans méprise possible, de tous ceux qui, purs ou impur
36
es distingue, sans méprise possible, de tous ceux
qui
, purs ou impurs, travaillent effectivement à fonder quelque chose de
37
n, à commencer par bon nombre de révolutionnaires
qui
ne paraissent « pas très comme il faut », et, pour tout dire, « confu
38
ligne générale » et d’abattre sans pitié tout ce
qui
dépasse. Cependant cette défense meurtrière d’une position toute théo
39
utionnaire que nous voulons tirer des seuls faits
qui
nous pressent. Et dès lors toutes les tares de l’orthodoxie les menac
40
: ils défendent un système, au lieu d’attaquer ce
qui
est ; ils témoignent de plus de mépris que d’amour vrai des hommes, i
41
serons pas de le redire. Il y a des petits malins
qui
ont trouvé le joint ; pour rester absolument purs, absolument conform
42
on but était simplement de définir une expression
qui
par la suite pourra nous être utile. Petits purs, petits purs, faut-i
43
rs, petits purs, faut-il rire ou se fâcher ? Ceux
qui
se demandent si je suis bien « dans la ligne », ceux qui se demandent
44
demandent si je suis bien « dans la ligne », ceux
qui
se demandent si je « remplis les conditions nécessaires » ; tous les
45
les conditions nécessaires » ; tous les suiveurs
qui
suivent en vérité des fantômes tués par leurs modèles, sont les ortho
46
tômes tués par leurs modèles, sont les orthodoxes
qui
momifient Lénine pour oser enfin l’adorer, tous les haineux qui trouv
47
Lénine pour oser enfin l’adorer, tous les haineux
qui
trouveraient dans la perfidie bourgeoise un emploi plus subtil et mie
48
x rétribué de leurs aigreurs, les gigolos drogués
qui
parlent de dialectique et croient que Hegel est arrivé, tous ceux qui
49
ctique et croient que Hegel est arrivé, tous ceux
qui
haïssent la religion parce qu’elle les met à nu, prend en pitié leur
50
u, prend en pitié leur sale caractère : tous ceux
qui
poursuivent l’humanité de sarcasmes qu’ils n’ont pas inventés, car la
51
je veux vous faire. Vous parlez au pluriel, en ce
qui
vous concerne, et vous n’attaquez qu’au pluriel les « sergents recrut
52
ous parlez en effet d’une « manœuvre trop claire…
qui
vise à établir… une confusion propice, etc. ». Ces termes, venant apr
53
», sont de nature à induire en erreur un lecteur
qui
ignorerait — ce dont vous vous souvenez sans doute aussi bien que moi
54
que l’on trouvera vingt pages avant le vôtre, et
qui
sauvegarde dans ce numéro à la fois la précédence et la primauté du v
55
s. La France n’est plus contemporaine des nations
qui
l’entourent et qui la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’une c
56
plus contemporaine des nations qui l’entourent et
qui
la menacent. Tel est le fait. Elle souffre d’une carence aiguë de la
57
olutionnaire personnaliste. C’est cette tradition
qui
a fondé l’autorité de la France dans le monde moderne. Mais la démocr
58
ividu, ouvrant ainsi les voies aux collectivismes
qui
triomphent actuellement dans toute l’Europe de l’Est. De la patrie, c
59
sel. Et voici notre tâche : en face de mouvements
qui
tirent toute leur puissance de nos trahisons, nous avons à restaurer
60
s pas en défendant des institutions démocratiques
qui
sont le témoignage de notre démission ; nous ne le ferons pas en nous
61
. Et c’est à lui que désormais s’adresseront ceux
qui
veulent s’adresser à la jeunesse d’un pays. Ils trouveront enfin à qu
62
r à la jeunesse d’un pays. Ils trouveront enfin à
qui
parler. Le problème de notre attitude devant la guerre est subordonné
63
signer les luttes réelles, peut-être inévitables,
qui
marqueront demain l’opposition des conservateurs fascistes, hitlérien
64
onner ici le témoignage de M. Denis de Rougemont,
qui
appartient aujourd’hui au groupe de l’Ordre nouveau et qui a eu ces a
65
tient aujourd’hui au groupe de l’Ordre nouveau et
qui
a eu ces années dernières une profonde influence personnelle sur plus
66
volonté a scandalisé certains de nos adversaires,
qui
prétendent partir des faits concrets et matériels. L’un d’entre eux r
67
ent ». Nous accepterons volontiers cette formule,
qui
a le mérite de la simplicité. Mais nous disons que le commencement du
68
inisme, par exemple, mais bien dans les doctrines
qui
ont assuré le développement actuel du machinisme. C’est dans cet humu
69
ou tente de stériliser. La plupart des questions
qui
divisent capitalistes et marxistes sont insolubles sur le terrain pos
70
par définition sans issue : le plan matérialiste.
Qui
pourra jamais fixer absolument ce fameux minimum de vie nécessaire ?
71
ne prend son sens que dans le plan de la personne
qui
est, nous allons le voir, le plan de la liberté créatrice ; que ce pr
72
de nos constructions et la méthode personnaliste
qui
les anime. Cette méthode constitue la partie la plus élaborée de notr
73
e permanent, c’est-à-dire une tension permanente,
qui
mesure la valeur même de l’homme. Tension, risque, choix, acte, tels
74
, réduit à l’unité arithmétique, où l’a-t-on vu ?
qui
l’a vu ? et comment existerait-il ? C’est pourtant sur cet homme abst
75
de conceptions positives et pseudo-scientifiques
qui
étaient déjà contenues dans la définition de l’individu libéral. Il n
76
des classes. ⁂ Quelles sont donc les institutions
qui
nous permettront de rompre avec tout étatisme, de changer de plan, de
77
l’universalisme issu directement des personnes et
qui
pourrait se concrétiser dans un organe central, d’autorité purement d
78
avail indifférencié et parcellaire de l’autre. Ce
qui
se traduit par une sorte de corporatisme ou syndicalisme — pôle décen
79
’une mesure humaine, le minimum de vie matérielle
qui
permet à la personne de courir sa chance. Nous ne pouvons songer à dé
80
prit trop facilement héroïque et généreux de ceux
qui
nous disent : renoncez d’abord à tous les privilèges bourgeois, et no
81
, encore faut-il une doctrine et des institutions
qui
le traduisent en faits. Les aristocrates de la nuit du 4 août accompl
82
vilèges. Mais à leurs côtés, se dressent des gens
qui
, eux, ne comptent renoncer à rien, s’emparent des privilèges abandonn
83
uisent à tous les degrés le conflit et la tension
qui
définissent la personne en acte. 6° Ces institutions sont : — dans le
84
ley. 4. La seule réalité, mais indestructible —
qui
demeure à la Nation, une fois l’État supprimé, une fois opérée la rév
85
it depuis Napoléon, c’est une évidence acquise et
qui
peut figurer d’ores et déjà dans les manuels d’Histoire contemporaine
86
ivilisation de vitesse, de machines et de masses,
qui
avait déjà bouleversé les mœurs au moment où éclata la guerre, mais q
87
rsé les mœurs au moment où éclata la guerre, mais
qui
n’avait pas encore trouvé, à cette époque, une forme politique adéqua
88
les régimes fascistes ou soviétiques. C’est elle
qui
constitue leur parenté la plus profonde. Mais il y a entre ces trois
89
s doute moins essentielle, toute provisoire, mais
qui
frappe plus facilement l’observateur sensible aux atmosphères. C’est
90
M. Dupuis et Marc comblent aujourd’hui une lacune
qui
justifiait trop bien, aux yeux de l’étranger, la réputation de « stat
91
os deux publicistes appartiennent à la génération
qui
atteint la trentaine et qui s’exprime dans des revues comme L’Ordre
92
nnent à la génération qui atteint la trentaine et
qui
s’exprime dans des revues comme L’Ordre nouveau ou Esprit . Ils on
93
fièvre et le désespoir de situations économiques
qui
ne permettaient pas d’élaborer avec la lucidité nécessaire des soluti
94
rer son enthousiasme aux tâches de reconstruction
qui
s’imposent. La popularité du plan quinquennal par exemple, l’ardeur q
95
ularité du plan quinquennal par exemple, l’ardeur
qui
anime la jeunesse russe malgré les sacrifices qu’on lui demande — ou
96
ustrialisation, voilà bien les « vieilles rides »
qui
reparaissent et qui déjà, font grimacer d’une grimace fâcheusement am
97
à bien les « vieilles rides » qui reparaissent et
qui
déjà, font grimacer d’une grimace fâcheusement américaine, le visage
98
conformisme n’est pas celui des jeunes bourgeois,
qui
s’accommode fort bien d’une « rouspétance », devenue traditionnelle,
99
enthousiaste ! Une nouvelle idolâtrie de l’État,
qui
réprime toute fantaisie personnelle, toute recherche originale, toute
100
ginale, toute possibilité de dépassement, tout ce
qui
fonde la dignité proprement humaine. Où est le remède ? Les auteurs d
101
, dans le calme et l’audace spirituelle, un ordre
qui
fasse de l’« homme », et non plus de l’État ou de l’Argent, son but s
102
stif, plein de vie et de pathétique, d’une époque
qui
a besoin, plus que de toute autre chose, de critiques lucides. 6. U
103
ur le chemin de la vie, c’est-à-dire d’un ouvrage
qui
est à la fois le plus paradoxal, le plus autobiographique et le plus
104
De ce mélange d’humour et d’angoisse insondable,
qui
nous bouleverse à la lecture des Stades, on va trouver ici l’exposé j
105
a religion. Et le Jeune Homme perdu d’inquiétude,
qui
ne découvre sa joie que dans le risque extrême de la foi, c’est le ch
106
laisance pour les subtilités du « Séducteur », et
qui
n’a pas la tête philosophique. J’ai peut-être tort de penser qu’on au
107
er à Kierkegaard une introduction systématique et
qui
épuise tous les thèmes de son œuvre. Kierkegaard est un événement. Vo
108
vre. Kierkegaard est un événement. Voici un homme
qui
vient nous dire, en toute simplicité, qu’il a vu l’événement, et qu’i
109
rien de plus urgent pour nous que d’aller voir ce
qui
se passe dans l’œuvre du Danois prophétique, ressuscité par l’angoiss
110
lles, mais qu’il saura certainement émouvoir ceux
qui
cherchent à vivre leur pensée. « Non point l’admiration, mais l’acte
111
as d’un auteur nouveau. Koch n’a pas simplifié ce
qui
n’est pas simple chez Kierkegaard, mais il a su le décrire sans pédan
112
’ensemble de ses conceptions, qu’en vérité, celui
qui
la rejette, rejette aussi sa raison d’être et sa vocation prophétique
113
rs de ne pas mourir. » Qu’un humanisme religieux,
qui
trop souvent exprime la croyance courante de bien des églises moderne
114
isiblement scandalisé. Mais où est le critère, et
qui
juge ? Nicodème aussi estimait qu’une telle doctrine est impensable,
115
confusion que de baptiser ascétisme une attitude
qui
se fonde dans la foi. (Schopenhauer n’est pas un argument. Ou alors F
116
pour le temps. Oui, c’est un « paradoxe étrange »
qui
veut que l’homme soit sauvé par sa perte. Mais que vient faite ici ce
117
est trop tiède, et propre au plus à écœurer celui
qui
veut non la durée mais l’éternel, non la raison mais la révélation, n
118
, non la raison mais la révélation, non la pensée
qui
s’arrête à l’utile mais celle-là seule qui mène au terme extrême : ca
119
pensée qui s’arrête à l’utile mais celle-là seule
qui
mène au terme extrême : car « la plus haute passion de la pensée, c’e
120
sont menteurs. N’est pas « témoin de la vérité »
qui
veut. Ce n’est pas là un choix de l’homme. Kierkegaard a choisi d’êtr
121
parences, psychologie. Le seul fait, c’est la foi
qui
soutient tout. Mais peu l’ont vu. 8. « Le christianisme du Nouveau T
122
« Pour
qui
écrivez-vous ? » [Réponse à une enquête] (janvier-février 1934)j k
123
uête] (janvier-février 1934)j k J’écris à ceux
qui
ont des oreilles pour entendre, amis que ma parole n’atteindrait pas,
124
teindrait pas, mais ce message. J’écris pour ceux
qui
attendent courageusement une réponse. Ce n’est pas que je puisse donn
125
endre au sérieux leur question. J’écris pour ceux
qui
sont en marche, pauvres hommes, pauvres impuissants, restant de la Co
126
(Luc 10. 36/37), — le prochain de ces misérables
qui
vivent au milieu des brigands, victimes et complices. On reconnaît ic
127
des prophètes ajoute-t-il à l’usage des importuns
qui
posent des questions un petit post-scriptum d’une atroce perfidie : P
128
urs de Commune ? j. Rougemont Denis de, « Pour
qui
écrivez-vous ? », Commune, Paris, janvier–février 1934, p. 571-572.
129
neuves, ou même peut-être simplement, des hommes
qui
dominent les questions dont ils traitent. Car pour « l’économiste dis
130
éléments d’une suite à cet ouvrage capital, suite
qui
s’intitulera Dictature de la liberté, et que Robert Aron va mener à s
131
tes dans leur domaine de prédilection. Mais voilà
qui
est plus important : elle se révèle immédiatement réalisable. Les tra
132
détriment des principes dont elles procèdent, et
qui
sont à mes yeux beaucoup plus graves et significatifs. Le mépris dans
133
se fige en une convention faussement « réaliste »
qui
trompe sur la véritable nature de la pensée, et sur ses droits. Sans
134
’Esquisse d’une théorie générale de la Révolution
qui
ouvre la seconde partie du livre. Esprit et Révolution… « Le malaise
135
art, de faire sur l’esprit le contresens habituel
qui
le réduit à être une faculté purement intellectuelle, sans contact av
136
lence : ce n’est pas une faculté d’usage interne,
qui
mène à l’intérieur des cadres de la pensée ses opérations solitaires.
137
ions solitaires. C’est essentiellement la faculté
qui
, dressant l’homme contre l’univers, le faisant résister et survivre,
138
arche des révolutions bourgeoise et prolétarienne
qui
instituèrent ce désordre. L’Esquisse en décèle avec rigueur le vice f
139
e et l’autre, sur des constructions rationalistes
qui
ne peuvent rendre compte du saut révolutionnaire. « En réalité, la di
140
onnaire. « En réalité, la dictature de transition
qui
enterre toutes les revendications en promettant la lune, ne peut serv
141
sur le terrain pratique l’échec d’une révolution
qui
ne sait pas où elle va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectique s
142
velopper jusqu’à provoquer le changement de plan,
qui
seul constituerait la Révolution véritable. Contre cette illusion rat
143
e illusion rationaliste-idéaliste de la synthèse,
qui
justifie en philosophie le monisme, en politique les tyrannies abstra
144
rofonde et la plus significative de toutes celles
qui
aient occupé jusqu’à présent les philosophes. Tous les autres débats
145
age. Je ne voudrais pas clore ces quelques notes,
qui
sont loin d’épuiser la revue des principaux thèmes de l’œuvre12, sans
146
truction de Dandieu : « Une personne est un homme
qui
unifie les diverses parties de lui-même à l’intérieur de lui-même »,
147
idu idéaliste, cet individu détaché, autarchique,
qui
permet justement le fascisme, et qui s’accommode à merveille d’un rég
148
autarchique, qui permet justement le fascisme, et
qui
s’accommode à merveille d’un régime dictatorial ? La doctrine de l’Or
149
doctrine de l’Ordre nouveau définit une personne
qui
n’a rien à voir avec cet individu. Une personne qui n’est pas plus l’
150
i n’a rien à voir avec cet individu. Une personne
qui
n’est pas plus l’homme naturel de Rousseau, comme le suppose Fernande
151
rencontre, engagement et actualité. Une personne
qui
peut être définie comme le prochain de l’Évangile. La seconde objecti
152
lui pousse. » Fernandez a peut-être des lumières
qui
me font absolument défaut sur la psychologie du bourgeois, animal vis
153
le. 11. Et au groupe de l’Ordre nouveau, le seul
qui
se soit exprimé sur ce point avec netteté (Cf. le numéro 3 de sa revu
154
ec netteté (Cf. le numéro 3 de sa revue). 12. et
qui
surtout ne rendent pas justice au style de la pensée, plus encore que
155
page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution,
qui
atteignent à la grandeur à force de précision et de vigueur spirituel
156
mme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que
qui
veut faire l’ange fait la bête. »16 Qu’est l’homme ? Il ne se connaî
157
el, et non ailleurs, peut se fonder une politique
qui
mérite le nom de chrétienne. Je la vois caractérisée par deux traits
158
rétienne. Je la vois caractérisée par deux traits
qui
nous serviront de critères : d’une part, elle est seule humaine, au s
159
des solutions toutes faites. Voici le malentendu
qui
s’institue partout entre la politique et notre foi : la politique s’o
160
ollaborer avec tous les « mouvements » politiques
qui
revendiquent les droits supérieurs de la personne par rapport à l’ens
161
auté réelle et humainement bienfaisante est celle
qui
se fonde dans ce rapport originel de l’homme à Dieu, d’où découle la
162
plus tranchées, et par là les plus instructives,
qui
se soient manifestées jusqu’ici dans la jeunesse protestante. À droit
163
ue deux tendances : celle de l’Association Sully,
qui
groupe les protestants monarchistes, et celle qui se manifeste dans l
164
qui groupe les protestants monarchistes, et celle
qui
se manifeste dans le bulletin de La Cause, nettement nationaliste. L’
165
tions de l’AS condamnent le nationalisme mystique
qui
, par malheur, caractérise les efforts de La Cause. L’Association Sull
166
ien inactuels en regard des problèmes économiques
qui
nous pressent. Un chrétien a-t-il le droit de rêver ? Que faire alors
167
de rêver ? Que faire alors, dans l’état de choses
qui
s’offre à nous ? De l’action « sociale » ? C’est dans ce sens que con
168
bienfait ne sera jamais perdu, pour ceux d’abord
qui
en prennent l’initiative. Mais ici je poserais une question inverse d
169
un risque, un engagement concret, un acte de foi,
qui
transcendent le plan de toute doctrine sociale. Mais il fallait en pa
170
isant, si peu réaliste, si vainement irritant, et
qui
fausse dès l’origine toute discussion honnête sur les réformes nécess
171
ls ont provoqués de tous côtés. « Petits penseurs
qui
travaillent pour le fascisme », s’écrient les communistes à propos de
172
oisième force », non marxiste et anticapitaliste,
qui
depuis lors s’est précisée et développée. Les deux groupes de tête de
173
t et l’Ordre nouveau. Cherchons à voir d’abord ce
qui
les unit en principe : 1. Quelques refus massifs, refus du capitalism
174
immoralité publique et d’un mercantilisme général
qui
se manifeste jusque dans le domaine de la pensée ; refus du nationali
175
ne humaine, toujours supérieurs à ceux de l’État,
qui
doit normalement leur être subordonné ; affirmation de la primauté né
176
s bourgeois. C’est ici la question de la tactique
qui
se pose, en même temps que celle des institutions à construire. Et c’
177
adres de l’ordre ancien. Une doctrine rigoureuse,
qui
s’exprime directement dans une tactique souple, dont la mise en œuvre
178
e nouveau, tel qu’on peut le suivre dans la revue
qui
paraît sous ce titre depuis le mois de mai 1933, est essentiellement
179
ectives ou les abyssales logomachies dialectiques
qui
font le charme des revues communistes. Rien dans ces textes pour flat
180
s la jeunesse qu’ils ont atteinte n’est pas celle
qui
voulait être flattée. Et ce n’est pas l’exaspération du ton qui mesur
181
re flattée. Et ce n’est pas l’exaspération du ton
qui
mesure l’efficacité d’une prise de conscience révolutionnaire. Lieu c
182
e fait siens depuis un an ont été lancés par l’ON
qui
a eu l’adresse de ne pas en faire une sorte de propriété privée. Parm
183
mande ; enfin l’idée du service civil de travail,
qui
pourrait bien devenir le cheval de bataille des mouvements de gauche.
184
s son premier numéro une conception spiritualiste
qui
n’a rien de commun avec cela qu’ont voulu voir en elle les critiques
185
la confusion que j’ai dite. « Ce ne sont pas ceux
qui
disent Esprit ! Esprit !… » Mais tandis que l’Ordre nouveau évite l’e
186
u près journalistiques, des attaques personnelles
qui
assurent d’ordinaire aux publications dites révolutionnaires un succè
187
e suis un peu étendu sur les principes spirituels
qui
animent l’activité d’Esprit et de L’Ordre nouveau, ce n’est pas seule
188
sme, une certaine foi en l’acte seulement humain,
qui
figure, pour un chrétien, l’illusion dernière de l’orgueil. Mais ces
189
n’est pas l’affirmation d’une position politique
qui
permettra de « faire la France protestante ». Je croirais davantage à
190
nos désirs. Examinons, choisissons les doctrines
qui
offusquent le moins nos convictions. J’en ai désigné deux. Je sais pa
191
n peut travailler dans les groupes de jeunes gens
qui
les défendent, et qu’on le peut sans renoncer à rien de cette vérité
192
u’on le peut sans renoncer à rien de cette vérité
qui
jugera toujours tous les systèmes. Travaillons avec ceux que nous pou
193
etc. 16. Illustration politique : à tout système
qui
tend à l’anarchie par excès de confiance dans l’homme, succède une di
194
puis peu, plusieurs mouvements d’action publique,
qui
dans des domaines divers, répandent la doctrine ON. Citons le Club de
195
re d’un essai d’Arnaud Daudin et D. de Rougemont,
qui
joint à quelques autres, paraîtra bientôt en librairie. Ce volume int
196
ndamentale de prochain ? Le prochain, c’est celui
qui
pratique la miséricorde ; ce n’est pas le simple voisin. Cf. le numér
197
plusieurs protestants, en particulier A. Ullmann
qui
reste l’un des plus actifs collaborateurs de la revue. Au Comité dire
198
int. C’est le seul d’entre les jeunes protestants
qui
« milite » publiquement et en tant que chrétien, dans un parti parlem
199
… Arguments justes peut-être, pour certains, mais
qui
ne sont pas à l’échelle du phénomène qu’on voudrait expliquer. A-t-on
200
révolution. Vous aurez tranché les derniers liens
qui
rattachent un homme à une patrie concrète, si restreinte soit-elle. I
201
ient. Neurasthénie. Il y a aussi ces comparaisons
qui
s’imposent à chaque pas entre les conditions sociales que l’on sait n
202
enfin ces vexations que l’on ignorait naguère, et
qui
deviennent obsédantes : la tyrannie des voisins, des concierges, la b
203
oisins, des concierges, la brutalité des gérants,
qui
fait si bien sentir qu’on n’est plus chez soi nulle part, que l’on es
204
at, semblable aux raisons obscures et implacables
qui
dominent les cauchemars. Et si vous gagnez de l’argent, vous louerez
205
t toujours pour ou contre quelque chose. Des gens
qui
souffrent et qui n’ont plus d’attaches sont rapprochés d’abord par le
206
u contre quelque chose. Des gens qui souffrent et
qui
n’ont plus d’attaches sont rapprochés d’abord par leur opposition à l
207
rapprochés d’abord par leur opposition à l’ordre
qui
les moleste. Mais il s’agit ici de gens habitués à conduire leurs aff
208
al autant que de refus. Risquons ici un parallèle
qui
n’est peut-être pas simplement une image. Reprenant la distinction pr
209
anger, c’est que ces deux conceptions partielles,
qui
comportent chacune leur vérité, ne viennent à s’opposer d’une façon m
210
er d’une façon meurtrière. Quel remède à ce péril
qui
, chaque jour, se fait plus menaçant ? On a dit : retour à la terre. L
211
du dynamisme « national ». Il faudrait un régime
qui
sauvegarde la tension nécessaire et féconde entre la patrie et la nat
212
ion de mon lecteur quelques-unes des perspectives
qui
rayonnent autour du mystère dont je voudrais maintenant m’approcher :
213
naît rien que des formes, et ne croit rien que ce
qui
apparaît. « Rien n’est, dit-elle qui ne se manifeste ». C’est pourquo
214
rien que ce qui apparaît. « Rien n’est, dit-elle
qui
ne se manifeste ». C’est pourquoi dans le monde de la vision, il n’y
215
la vision, il n’y a ni mensonge ni feintes ; rien
qui
se cache ou rien qui s’exagère, par où j’entends : rien de « moral »
216
i mensonge ni feintes ; rien qui se cache ou rien
qui
s’exagère, par où j’entends : rien de « moral » — ou d’immoral. Et l’
217
ntrus, cédant à un trouble penchant pour une paix
qui
n’était rien que leur faiblesse. Mais aujourd’hui qu’ils relèvent la
218
r cette éphémère « science ». L’un, entre autres,
qui
peut nous apporter ici un argument : un psychologue moderne25 nous a
219
ette espèce d’autosuppression ! Une fois rendus à
qui
de droit les honneurs qu’il avait empruntés, le psychologue se voit r
220
sur l’acte même de la vision ? Selon que l’homme
qui
regarde participe au spectacle, ou non, son regard saisira des aspect
221
transformer. Dis-moi ce que tu vois, je te dirai
qui
tu deviens. Car celui qui regarde se transforme. On a beaucoup écrit
222
ue tu vois, je te dirai qui tu deviens. Car celui
qui
regarde se transforme. On a beaucoup écrit sur la fameuse opposition
223
le. Mais la métaphysique de la Nouvelle Alliance,
qui
est celle de l’Incarnation, est dominée par la vision ; il semble que
224
vous êtes lumière » (Éph. 5.8) ou encore : « Nous
qui
sommes du jour… » (I Thess. 5.8) Rien ne serait plus facile que de mu
225
ul ou de saint Jean, pour la plupart bien connus,
qui
ont fixé le vocabulaire métaphysique et poétique de tout le Moyen Âge
226
tymologie de l’imagination moderne. Sur la vision
qui
est jugement et action : « Quiconque regarde une femme avec convoitis
227
adultère avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la vision
qui
est transformation : « Nous serons semblables à lui parce que nous le
228
elle dans la connaissance, selon l’image de celui
qui
l’a créé. » (Col. 3.10) Sur la vision et le visage : « Nous tous, qui
229
. 3.10) Sur la vision et le visage : « Nous tous,
qui
, le visage découvert contemplons comme dans un miroir la gloire du Se
230
sique chrétienne, et après elle toute philosophie
qui
postule la transcendance de l’éternel, répondent : celui qui voit Die
231
la transcendance de l’éternel, répondent : celui
qui
voit Dieu, meurt. Car à la suprême vision correspond la suprême trans
232
nt est la lumière (physique) On ne voit que ce
qui
est vu. Mais peut-être faut-il aller plus loin : on ne voit rien que
233
faut-il aller plus loin : on ne voit rien que ce
qui
voit. Car seule est visible la forme, et la forme naît du mouvement.
234
u mouvement. On ne peut voir ainsi que les choses
qui
se meuvent, ou qui sont mues, — en un mot : ce qui change. « Car les
235
peut voir ainsi que les choses qui se meuvent, ou
qui
sont mues, — en un mot : ce qui change. « Car les choses visibles son
236
ui se meuvent, ou qui sont mues, — en un mot : ce
qui
change. « Car les choses visibles sont passagères, mais seules les in
237
t Goethe. Une telle parole devance notre science,
qui
lentement la redécouvre, depuis peu27. Et c’est ainsi que la physiolo
238
que la métaphysique avait laissé du psychologue,
qui
devient un simple point de vue. Ces vérités ne sont guère « explicabl
239
cables » au sens de l’indiscret moderne, de celui
qui
veut toujours pénétrer sous la forme, plutôt que de la voir, et qui s
240
pénétrer sous la forme, plutôt que de la voir, et
qui
se perd dans un bavardage infini, dans ce vide ou cette « profondeur
241
la vision. C’est parfois une connaissance égarée
qui
traverse un délire lucide, tel ce rayon qui pénètre dans les profonde
242
garée qui traverse un délire lucide, tel ce rayon
qui
pénètre dans les profondeurs de la Saison en enfer de Rimbaud : « Sur
243
onaliste de ce mot. Connaissance trop pénétrante,
qui
dépasse trop aisément le concret de la vision. Comment expliquer autr
244
r à débattre des questions aussi vaines que celle
qui
mit aux prises, par exemple, un Thomas d’Aquin et un Scot, le premier
245
oir Dieu c’est aller à lui. Nous ne voyons que ce
qui
nous regarde : voir Dieu, c’est être regardé par lui. Mais alors, c’e
246
ps transformation, mouvement de l’amour. Augustin
qui
, plus que tout autre, a parlé de la « beauté » de Dieu, savait que vi
247
voir, et personne ne vous voit, si ce n’est celui
qui
vous aime. Ah je vous ai trop tard aimée, beauté toujours ancienne et
248
llement, mais accomplissement, et splendeur de ce
qui
n’est pour nous qu’ombre et reflet, fragment et trouble. « Aujourd’hu
249
îmes du temps. Dans le monde de la mesure idéale,
qui
est le monde païen, le monde antique, le monde des philosophes, la fo
250
ues où se lit notre histoire… Cependant le regard
qui
se risque à déchiffrer le fascinant spectacle de cette œuvre mordue p
251
ée par la lumière, ce n’est pas le regard troublé
qui
erre sur les miroirs de la ville, à la recherche d’une illusion de so
252
che d’une illusion de soi-même. Il faut une force
qui
le braque, une école sévère et un maître. Car celui seul qui peut le
253
ue, une école sévère et un maître. Car celui seul
qui
peut le plus, peut aussi nous apprendre le moins. Où trouver cette fo
254
force et ce maître, comment voir ce modèle idéal
qui
saurait nous rendre capables d’affronter la réalité — pour nous avoir
255
ous avoir révélé le salut ? Où trouver la réponse
qui
nous permettrait seule de poser sérieusement nos questions ? « Si nou
256
, voilà le sens qu’il faut donner à l’imagination
qui
crée. Si l’imagination n’est pas ce fantôme des psychologues, une sim
257
ation de la parole, la finalité de l’être vivant,
qui
se révèle au regard de l’amour. Qu’est-ce que l’homme de l’esprit, si
258
r. Qu’est-ce que l’homme de l’esprit, sinon celui
qui
voit l’esprit dans son action, et le prend sur le fait de la métamorp
259
sion est acte, on saura maintenant quel est celui
qui
peut aider30. L’imagination de la forme est sympathie avec la créatio
260
— et y participer. Nous le tenons, ce lien vivant
qui
unit le créant au créé, et nous sommes enfin parvenus à l’origine de
261
cas privilégié par excellence. Au cours des pages
qui
précèdent, je me suis attaché à définir, plutôt que les principes par
262
l’ordre de la marche. Premier principe : Tout ce
qui
est réel est moteur, et donc informateur ou créateur de formes. Ce qu
263
ur, et donc informateur ou créateur de formes. Ce
qui
signifierait, pour un homme entièrement spirituel, que tout ce qui es
264
pour un homme entièrement spirituel, que tout ce
qui
est réel se voit. Ce qui signifie plus modestement, pour nous tous, h
265
t spirituel, que tout ce qui est réel se voit. Ce
qui
signifie plus modestement, pour nous tous, hommes dont le péché rend
266
ent, par d’autres formes. Le principe dialectique
qui
sert de guide dans le monde physionomique est celui des correspondanc
267
ns la totalité, et non dans l’ordre scientifique,
qui
est celui du démontage mécanique, de l’isolation des parties. Interpr
268
nous sommes ici très près de l’Organismusgedanke
qui
est la clef de tout le romantisme allemand de cette grandiose concept
269
loin ce grand mouvement de la pensée européenne,
qui
connut sa splendeur féconde aux temps du romantisme et de la vie de G
270
e aux temps du romantisme et de la vie de Goethe,
qui
devait aboutir, en passant par Wagner, à la théorie des correspondanc
271
e d’en marquer le danger, disons plus : le péché,
qui
l’a stérilisée avant qu’elle eût développé tous les effets que les ac
272
l’expression géniale de cette hérésie romantique,
qui
ne tendait à rien de moins qu’à la glorification progressive d’une na
273
m’étendre davantage sur cet aspect du romantisme,
qui
le déborde singulièrement, par ailleurs. Je me bornerai donc à renvoy
274
Karl Barth poursuit à travers toute son œuvre. Ce
qui
subsiste de l’Organismusgedanke, une fois cette conception débarrassé
275
dont la coïncidence définit la personne. Tensions
qui
d’autre part, bâtissent et soutiennent l’édifice du visage de l’homme
276
cauld, à Chamfort, on ne rencontre pas une phrase
qui
se rapporte à l’expression ou au visage. Même La Bruyère, physionomi
277
e. L’expérience montre constamment que les hommes
qui
savent des anecdotes et sont toujours prêts à en raconter, ne savent
278
lection de formes, un trésor toujours imminent et
qui
grandit selon l’extension de son domaine… Il est le maître des visage
279
e ? Pas trace de « psychologie » dans cette œuvre
qui
cependant paraissait ne prêter à rien d’autre : Les Affinités électiv
280
urent voir en toutes choses « le charme éternel »
qui
les crée. Ouvrez donc au hasard tel recueil d’aphorismes, le Gai savo
281
yrinthe devrait être notre prototype ! La musique
qui
nous est propre et qui nous exprime véritablement laisse déjà deviner
282
tre prototype ! La musique qui nous est propre et
qui
nous exprime véritablement laisse déjà deviner le labyrinthe (car en
283
ler parce qu’ils se figurent qu’il n’y a personne
qui
soit capable de les voir, sous leur musique) (p. 198). Ou ceci dans
284
r, je vois comme son regard se repose sur tout ce
qui
, près et loin, est construit autour de lui, et aussi sur la ville, la
285
du Livre de Job, de ce profond traité théologique
qui
ne fait pas intervenir un seul concept abstrait, et qui ne connaît d’
286
fait pas intervenir un seul concept abstrait, et
qui
ne connaît d’autres arguments que les parties du corps humain, les pl
287
re privilégié. 24. La réaction antipsychologique
qui
se dessine un peu partout ne saurait faire fi des résultats d’observa
288
oratoire. Mais presque toutes les interprétations
qui
ont eu cours dans ce domaine, jusqu’à Freud y compris, souffrent du m
289
particulières, se développent lentement des yeux
qui
n’existaient auparavant qu’à l’état de germes sous-cutanés. (Travaux
290
ne saison en enfer. (Mauvais sang). C’est Rimbaud
qui
souligne les derniers mots. 29. Soliloques de saint Augustin, chapi
291
42-54. r. La première note indique : « Les pages
qui
suivent, détachées d’un ouvrage assez vaste, risquent de paraître ass
292
pages mensuelles d’ Esprit . Rien dans tout cela
qui
empêche une collaboration, — au contraire, et je suis bien placé pour
293
traire, et je suis bien placé pour le dire — rien
qui
traduise autre chose qu’une raisonnable division du travail. Les crai
294
ation des deux revues me paraissent exagérées. Ce
qui
pourrait être plus grave au point de vue de la révolution, c’est la f
295
, mais un succès constructif, révolutionnaire, et
qui
se confondra nécessairement avec l’instauration de l’Ordre nouveau da
296
ans la salle des délégués marxistes et hitlériens
qui
étaient nos camarades au sens le plus courant du terme. t. Rougemo
297
udraient nous voir prendre position dans la lutte
qui
met aux prises un Front dit « national » et un Front dit « populaire
298
nous dire patriotes, contre les sociétés anonymes
qui
ruinent des provinces entières et financent le Front national. Nous p
299
us dire populaires, contre les démagogues apeurés
qui
font le jeu d’une dictature aux ordres des nationalistes russes. Nous
300
ème capitaliste, à droite, ou étatiste, à gauche,
qui
tente de créer ces meurtrières confusions : la confusion de la patrie
301
à la guerre entre autres. Faut-il préciser contre
qui
? Leurs intérêts pratiques se rejoignent très bien par-delà les massa
302
scendre des centaines de Français. Au bénéfice de
qui
, nous l’avons dit. Quand les droites auront compris que la Banque de
303
rupule patriotique retient l’auteur de publier et
qui
sent le chef-d’œuvre dès les premiers abords. Des considérations sur
304
devant l’action. Arrêtons-nous à cette partie-là
qui
explique le titre du livre. On a plaisir à discuter des déclarations
305
? C’est celle du clerc — il dirait : du poète —,
qui
se réserve pour son œuvre, estimant s’acquitter de la sorte de tout c
306
nd terme de son titre. C’est le concours des deux
qui
est vrai. L’œuvre avant tout ? Oui, mais toute œuvre est une action,
307
gne de ce nom doit, dans son art, ne faire que ce
qui
lui est agréable. Ce qu’il ferait dans d’autres conditions serait mal
308
ion ? L’on croirait qu’il s’agit simplement de ce
qui
peut amuser l’auteur. Mais « un écrivain digne de ce nom » ne va pas,
309
un exemple, déconcerter son public à plaisir ; ce
qui
l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecteur. S’il a le droit de déc
310
ance là-dessus — au sens le plus noble de chance,
qui
est bien proche de salut. Les plus grands ont été les moins libres de
311
une qualité morale, une propreté et une franchise
qui
rafraichissent. Enfin, un éloge du bonheur qui scandalisera beaucoup
312
se qui rafraichissent. Enfin, un éloge du bonheur
qui
scandalisera beaucoup moins que ne paraît le craindre Montherlant. «
313
on prendrait pour du bon Montherlant. En voici un
qui
résume fort bien la morale personnelle de notre auteur : « J’ai le bo
314
ce que la jouissance me promet d’être heureux, ce
qui
fait qu’il ne me coûte pas d’en être aussitôt privé ». Et par contre
315
la virile légèreté du grand seigneur : « Lénine,
qui
donna dans l’enfantillage de vouloir modifier une forme de gouverneme
316
us permettent de prendre une vue plus juste de ce
qui
est propre à Montherlant. Il est bien moins curieux d’autrui que Lign
317
e eût évités, une même façon de dire : tant pis —
qui
a une belle allure. À quoi l’on voudrait bien pourtant que ne se rédu