1
eur effroi je t’appelle à grande voix sans un
son
sans un écho le silence autour de toi déroule ses lents drapeaux
2
sans un écho le silence autour de toi déroule
ses
lents drapeaux dans une aube sans frontières nos corps sont dans
3
toi les visages qui fuient — l’éclair noyé dans
ses
yeux détournés ! — tout se refuse au tourment bien-aimé… a. Ro
4
gumentation des philosophes chargés d’illustrer à
ses
propres yeux la bourgeoisie démocratique. Elle réside avant tout dans
5
par là même justifiée jusqu’à l’évidence. Prenons
sa
phrase pour ce qu’elle est, dans sa simplicité : tout un programme. E
6
ence. Prenons sa phrase pour ce qu’elle est, dans
sa
simplicité : tout un programme. Et définissons à grands traits les ré
7
qu’il s’est défendu par des moyens qui trahissent
ses
principes. (M. Chiappe.). 5. « … ennemi de toute violence… ». L’ennem
8
nce de « l’honnête homme » un problème que toutes
ses
convictions inconscientes tendent à faire apparaître comme très grave
9
urgeois prétend repousser la révolution au nom de
son
dégoût de la violence, nous prétendons, nous, qu’il témoigne d’une in
10
ourgeoise et capitaliste, infiniment diverse dans
ses
manifestations étendues à toute la face du globe et décorées des noms
11
insi, la violence bourgeoise est caractérisée par
son
hypocrisie, ou encore par son abstraction. Il importe qu’elle ne s’av
12
st caractérisée par son hypocrisie, ou encore par
son
abstraction. Il importe qu’elle ne s’avoue jamais, qu’elle invoque to
13
bourgeois, protecteur de la non-violence chère à
ses
tenants, manifeste sa vitalité à l’occasion d’incidents plus graves,
14
de la non-violence chère à ses tenants, manifeste
sa
vitalité à l’occasion d’incidents plus graves, tels que ceux qui occu
15
otre civilisation capitaliste, et même hostiles à
son
progrès normal. Toute l’astuce, encore une fois, consiste à enveloppe
16
pour que le bourgeois ne se rende plus compte de
sa
responsabilité, de sa complicité active, et de l’épouvantable désordr
17
ne se rende plus compte de sa responsabilité, de
sa
complicité active, et de l’épouvantable désordre dans lequel il vit.
18
e sang répandu par la Révolution est la marque de
son
imperfection naturelle. Le sang ! Et tous les « Mirobolants » de la t
19
é dans tous les cas où elle ne sert pas à assurer
sa
sécurité. Encore ne l’utilise-t-il pas lui-même dans ces cas. En effe
20
rviewé. Nous allions oublier les derniers mots de
sa
déclaration. M. Durand-Dupont cherchait à nous persuader. 6. « … qu’i
21
iète peu d’une discipline théorique ; elle trouve
ses
disciplines vivantes dans la résistance des faits, elle a son ressort
22
nes vivantes dans la résistance des faits, elle a
son
ressort dans la personne même, en tant que cette personne s’oppose à
23
avoue, et je n’en persistai pas moins à souligner
sa
rupture dans mes conclusions. NRF p. 838). Bref, s’il y eut, à votr
24
re, plutôt que de porter un jugement objectif sur
ses
doctrines. Ce que je veux dissiper, c’est le malaise créé chez vos le
25
dressé à P. Nizan la lettre suivante en demandant
son
insertion dans Europe. »
26
trines étatistes, la France offre le spectacle de
sa
gérontocratie bavarde, de ses petites niaiseries parlementaires, de s
27
ffre le spectacle de sa gérontocratie bavarde, de
ses
petites niaiseries parlementaires, de son ballet désuet : droite-gauc
28
rde, de ses petites niaiseries parlementaires, de
son
ballet désuet : droite-gauche, gauche-droite… En face de jeunesses bo
29
guë de la jeunesse. C’est pourquoi le problème de
son
destin se confond avec le problème de notre génération. La sécurité n
30
restera purement illusoire, puisque l’État, sous
sa
forme capitaliste ou marxiste, viendra immédiatement lui opposer ses
31
te ou marxiste, viendra immédiatement lui opposer
ses
contraintes absolues, son cadre de plus en plus rigide, de plus en pl
32
médiatement lui opposer ses contraintes absolues,
son
cadre de plus en plus rigide, de plus en plus perfectionné — ô ironie
33
si, par ailleurs, on le prive du ressort même de
sa
liberté (par l’effet d’une doctrine matérialiste) ou du champ de cett
34
le problème du minimum de vie matérielle ne prend
son
sens que dans le plan de la personne qui est, nous allons le voir, le
35
ais bien en créant un monde où il apparaîtra sous
son
vrai jour, comme le conservatoire de la politique bourgeoise, avec se
36
le conservatoire de la politique bourgeoise, avec
ses
monarchistes et ses communistes, figurants indispensables et inoffens
37
la politique bourgeoise, avec ses monarchistes et
ses
communistes, figurants indispensables et inoffensifs. Il suffira de r
38
s. Le processus concret dans lequel Marx a inséré
sa
philosophie, c’était la lutte des classes provoquée par le premier ép
39
vie matérielle qui permet à la personne de courir
sa
chance. Nous ne pouvons songer à développer ici ces thèmes constructi
40
e et statistique. 7° Ce régime doit entraîner par
son
jeu normal la disparition des cadres de l’État et du statut des class
41
sommes avec le prolétariat, par-dessus la tête de
ses
vieux meneurs, contre la condition prolétarienne. Pour l’Ordre nouvea
42
e la jeunesse s’est trouvée embrigadée, avec tout
son
élan, avec toute sa passion rénovatrice, dans des cadres bien plus ri
43
rouvée embrigadée, avec tout son élan, avec toute
sa
passion rénovatrice, dans des cadres bien plus rigides que ceux qu’el
44
verser. Provisoirement, elle accepte de consacrer
son
enthousiasme aux tâches de reconstruction qui s’imposent. La populari
45
’« homme », et non plus de l’État ou de l’Argent,
son
but suprême. Si nous avons insisté sur la partie critique de cet ouvr
46
e Jeune Homme perdu d’inquiétude, qui ne découvre
sa
joie que dans le risque extrême de la foi, c’est le chrétien tel que
47
ion systématique et qui épuise tous les thèmes de
son
œuvre. Kierkegaard est un événement. Voici un homme qui vient nous di
48
e même de l’œuvre, et non plus sur les avatars de
sa
présentation en France. Carl Koch reproche à Kierkegaard ce qu’il bap
49
aard ce qu’il baptise, d’un terme impressionnant,
son
ascétisme antivital. Cet ascétisme serait la défaillance secrète d’un
50
Kierkegaard est si peu séparable de l’ensemble de
ses
conceptions, qu’en vérité, celui qui la rejette, rejette aussi sa rai
51
qu’en vérité, celui qui la rejette, rejette aussi
sa
raison d’être et sa vocation prophétique. Il existe, dira Karl Barth,
52
qui la rejette, rejette aussi sa raison d’être et
sa
vocation prophétique. Il existe, dira Karl Barth, dont la théologie p
53
oxe étrange » qui veut que l’homme soit sauvé par
sa
perte. Mais que vient faite ici cette ardeur de durer, de penser, de
54
t fait grief à Kierkegaard de n’avoir pas incarné
sa
doctrine. Mais quelle était son exigence ? Nos vérités nous justifien
55
’avoir pas incarné sa doctrine. Mais quelle était
son
exigence ? Nos vérités nous justifient, parce qu’elles nous sont acce
56
lité humaine du témoignage, — n’a-t-il point, par
sa
mort justement, témoigné de la vérité ? 7. Tout cela, bien entendu,
57
ournal de l’hôpital Frédérik où Kierkegaard passa
ses
derniers jours : « Il tient sa maladie pour mortelle ; sa mort serait
58
Kierkegaard passa ses derniers jours : « Il tient
sa
maladie pour mortelle ; sa mort serait nécessaire à l’accomplissement
59
ers jours : « Il tient sa maladie pour mortelle ;
sa
mort serait nécessaire à l’accomplissement de la tâche à laquelle il
60
sement de la tâche à laquelle il a consacré toute
sa
force intellectuelle et toute son œuvre… S’il ne meurt pas, dit-il, i
61
a consacré toute sa force intellectuelle et toute
son
œuvre… S’il ne meurt pas, dit-il, il devra poursuivre sa lutte religi
62
e… S’il ne meurt pas, dit-il, il devra poursuivre
sa
lutte religieuse, mais elle s’en trouvera affaiblie ; au contraire, s
63
mais elle s’en trouvera affaiblie ; au contraire,
sa
mort lui assurera une force nouvelle ; et, pense-t-il, la victoire. »
64
puissants, restant de la Colère de Dieu, aussi de
sa
miséricorde. Il n’y a pas de communion humaine hors l’unanime attente
65
es de Paris. À part cela, M. de Rougemont, malgré
ses
appels à Luc, n’a pas répondu à notre question, il fait métier d’être
66
mais nous avons Dandieu… Il nous reste, du moins,
sa
dernière œuvre. Aussi, les éléments d’une suite à cet ouvrage capital
67
ture de la liberté, et que Robert Aron va mener à
son
termen. Telle qu’il nous l’a laissée, l’œuvre d’Arnaud Dandieu apport
68
ompe sur la véritable nature de la pensée, et sur
ses
droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révolutionnaire,
69
iser l’un et l’autre, en privant la révolution de
son
ressort psychique et en privant l’esprit de son aboutissement nécessa
70
e son ressort psychique et en privant l’esprit de
son
aboutissement nécessaire. L’esprit, comme la révolution, s’exprime pa
71
e, qui mène à l’intérieur des cadres de la pensée
ses
opérations solitaires. C’est essentiellement la faculté qui, dressant
72
faisant résister et survivre, attaquer et étendre
son
pouvoir, lui permet de rallier toutes ses forces psychologiques ou ph
73
étendre son pouvoir, lui permet de rallier toutes
ses
forces psychologiques ou physiques, dans un souci de conservation et
74
contresens habituel sur l’esprit » n’a jamais été
son
fait, mais bien celui, intéressé, de certains de ses adversaires, de
75
fait, mais bien celui, intéressé, de certains de
ses
adversaires, de certains de ses louangeurs. L’esprit ne saurait désig
76
é, de certains de ses adversaires, de certains de
ses
louangeurs. L’esprit ne saurait désigner que la totalité créatrice de
77
t Bakounine de l’autre, opposaient à Karl Marx en
son
temps. J’ai souligné d’ailleurs l’identité, à vrai dire surprenante,
78
notre génération. Saura-t-elle le pousser jusqu’à
ses
confins créateurs, — ou va-t-elle, une fois de plus, s’endormir dans
79
Révolution véritable. Cela ne signifie point que
sa
violence se dégrade nécessairement en aventures militaires ou en émeu
80
soulèvement. « On comprend qu’un bourgeois risque
sa
peau pour la sauver : on ne comprend pas qu’il s’arrache la peau dans
81
l mourrait, dit-on, ne peut être qu’un symbole de
son
argent.) Mais ce que je sais, c’est que l’homme tout court, ou même l
82
e l’homme noble, ou prolétaire, n’a jamais risqué
sa
peau pour des intérêts. On ne se bat et on ne meurt que pour des « fo
83
imé sur ce point avec netteté (Cf. le numéro 3 de
sa
revue). 12. et qui surtout ne rendent pas justice au style de la pen
84
ir citer ici la page finale que Dandieu ajouta de
sa
main, sur épreuves, quelques jours avant sa mort. Aussi telle page su
85
ta de sa main, sur épreuves, quelques jours avant
sa
mort. Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution, q
86
te, on dit que l’homme est une bête, que c’est là
son
partage et qu’il faut s’y tenir. À gauche, on dit que si l’homme est
87
ir. À gauche, on dit que si l’homme est une bête,
son
but est toutefois de devenir un ange. Le christianisme intervient dan
88
volonté de Dieu, c’est agir, c’est donc attester
sa
dignité proprement humaine. La foi seule est un acte absolu ; le croy
89
même temps qu’elle connaît et saisit l’homme dans
sa
condition actuelle. Mais il faut savoir aussi qu’elle est intenable,
90
le connaît mieux. Comme le marxiste, il sait que
sa
doctrine n’a pas à expliquer le monde, mais à le transformer — seulem
91
eproche de déshumaniser l’homme, par ignorance de
sa
nature véritable. Certes, nous sommes dans l’histoire, mais non pas c
92
ais comme ayant reçu la promesse d’être sauvés de
son
empire. L’action politique nous est nécessaire, comme manger, travail
93
onnée à cette fin la plus haute de l’homme qu’est
sa
foi, — sa situation personnelle devant Dieu. Non seulement le chrétie
94
tte fin la plus haute de l’homme qu’est sa foi, —
sa
situation personnelle devant Dieu. Non seulement le chrétien pourra e
95
idolâtrie. La passion intolérante que manifestent
ses
adeptes, le caractère « sacré » que revêt à leurs yeux l’idée de patr
96
sociale qu’on ne saurait esquiver sans manquer à
son
tour de réalisme ? La plupart des tentatives sociales ou politiques q
97
leur adresser. L’attitude des objecteurs porte à
son
acuité extrême le paradoxe défini dans ma première partie. Elle ne sa
98
dre philosophique, l’Ordre nouveau suspend toutes
ses
définitions à l’acte constituant la personne (l’individu engagé dans
99
n d’acte pris comme point de départ 18 se fondent
ses
analyses du pouvoir et des valeurs, et sa critique du travail. Cette
100
ondent ses analyses du pouvoir et des valeurs, et
sa
critique du travail. Cette critique se développe en une doctrine écon
101
ant d’Aron et Dandieu : la Révolution nécessaire.
Sa
revendication essentielle est l’abolition de la condition prolétarien
102
dre nouveau rattache d’une façon immédiate toutes
ses
institutions. Telle est la « primauté du spirituel » qu’il ne cesse d
103
l Mounier, directeur de la revue, définissait dès
son
premier numéro une conception spiritualiste qui n’a rien de commun av
104
partie d’inspiration catholique, je veux dire que
ses
collaborateurs sont pour la plupart catholiques21. L’Ordre nouveau se
105
c celui qu’un chrétien protestant peut assigner à
son
action publique. Je ne me dissimule pas certaines incompatibilités. P
106
ette différence qu’au sein de partis si nombreux,
sa
voix n’aurait aucun effet… Dans la perspective que nous considérons i
107
arric ; la revue Esprit ; le groupe Réaction et
son
organe La Revue du siècle, etc. 16. Illustration politique : à tout
108
Certain fascisme est d’autant plus « bestial » en
ses
débuts que la doctrine libérale qu’il renverse était plus « angélique
109
rale qu’il renverse était plus « angélique » dans
ses
prétentions. 17. Et depuis peu, plusieurs mouvements d’action publiq
110
ntiellement révolutionnaires ? Le mot nation dans
son
acception moderne n’a-t-il pas désigné d’abord l’idéal de la Révoluti
111
lutionnaire, tandis que l’homme enraciné défendra
son
patriotisme. Le danger, c’est que ces deux conceptions partielles, qu
112
n nécessaire ne sera ordre qu’à ce prix. C’est là
son
vrai problème. p. Rougemont Denis de, « Jeunesse déracinée », La
113
a sorte, s’en distingue, rappelons-nous qu’elle a
son
siège au centre même du visage. Sans visage il n’est plus de vision.
114
rfois comment le Psychologue a bien pu se tailler
son
domaine. La propriété, c’est le vol, disait Proudhon, au temps où par
115
t ? Et voilà notre psychologue obligé de chercher
ses
lumières chez les physiologistes ou chez les métaphysiciens. En vérit
116
t empruntés, le psychologue se voit restitué dans
son
rôle de simple observateur. Étant donnée sa position essentiellement
117
dans son rôle de simple observateur. Étant donnée
sa
position essentiellement intermédiaire, l’on conçoit que ce n’est que
118
homme qui regarde participe au spectacle, ou non,
son
regard saisira des aspects différents. Supposons qu’il contemple un p
119
territoire à exploiter ; s’il fuit la société de
ses
semblables, il verra des retraites solitaires, et s’il la cherche, un
120
il le quitte, ou qu’il le voit par la portière de
son
wagon, le paysage n’est pas le même ; car le regard est jugement26.
121
ue regarde une femme avec convoitise a déjà, dans
son
cœur, commis l’adultère avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la vision qui
122
d’un aujourd’hui que nous ne connaissons que par
ses
limites et ses formes. Ainsi donc, dépasser la vision, ce ne peut êtr
123
ui que nous ne connaissons que par ses limites et
ses
formes. Ainsi donc, dépasser la vision, ce ne peut être que la défini
124
m de la foi, c’est du même coup la connaître dans
sa
signification actuelle. « Ce que nous sommes n’a pas encore été manif
125
pure est la parole que chacun de nous a reçue, en
son
lieu, en son temps unique. Figure de notre vocation, forme informante
126
arole que chacun de nous a reçue, en son lieu, en
son
temps unique. Figure de notre vocation, forme informante de notre êtr
127
e de l’esprit, sinon celui qui voit l’esprit dans
son
action, et le prend sur le fait de la métamorphose ? Et si l’on sait
128
and mouvement de la pensée européenne, qui connut
sa
splendeur féconde aux temps du romantisme et de la vie de Goethe, qui
129
s bien loin de croire que cette pensée ait épuisé
sa
vérité. Je la vois même promise à une prochaine renaissance. Mais il
130
théologique à l’origine : Schelling pour appuyer
son
intuition concrète de la totalité du monde créé remonta, par Shaftesb
131
on, où la philosophie de l’organique peut trouver
ses
mesures humaines et sa justification spirituelle. C’était placer le c
132
l’organique peut trouver ses mesures humaines et
sa
justification spirituelle. C’était placer le critère de l’esprit dans
133
gia entis que Karl Barth poursuit à travers toute
son
œuvre. Ce qui subsiste de l’Organismusgedanke, une fois cette concept
134
nels. Rien alors ne peut égaler la pénétration de
son
regard, si ce n’est son impuissance à saisir la personne dans sa tota
135
égaler la pénétration de son regard, si ce n’est
son
impuissance à saisir la personne dans sa totalité concrète et créatri
136
e n’est son impuissance à saisir la personne dans
sa
totalité concrète et créatrice, — informulable. Le moraliste classiqu
137
on nomme « l’extérieur » de l’homme, mais non pas
son
visage. Pour lui comme pour tous les autres (à l’exception de Pascal)
138
ologie de la forme ? Ce serait oublier Léonard et
son
génie physionomiste. Il garde cet esprit symbolique — écrit Paul Val
139
de cet esprit symbolique — écrit Paul Valéry dans
sa
fameuse Introduction à la méthode du Vinci — la plus vaste collection
140
ours imminent et qui grandit selon l’extension de
son
domaine… Il est le maître des visages, des anatomies, des machines. I
141
ardin… Et encore : Je sentais que ce maître de
ses
moyens, ce possesseur du dessin, des images, du calcul, avait trouvé
142
l y a du démiurge chez Goethe. (Souvenons-nous de
son
Prométhée). Vit-on jamais pareille faculté d’incorporer les affection
143
ice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur
sa
tour — c’est le chant du bonheur de la vision : Zum sehen geboren
144
: J’ai regardé durant un bon moment cette ville,
ses
maisons de campagne et ses jardins d’agrément et le large cercle de s
145
on moment cette ville, ses maisons de campagne et
ses
jardins d’agrément et le large cercle de ses collines et de ses pente
146
e et ses jardins d’agrément et le large cercle de
ses
collines et de ses pentes habitées ; enfin je finis par me dire ; je
147
agrément et le large cercle de ses collines et de
ses
pentes habitées ; enfin je finis par me dire ; je vois des visages de
148
rs devant les yeux le constructeur, je vois comme
son
regard se repose sur tout ce qui, près et loin, est construit autour
149
ligne de ta montagne, et comme sur tout cela, par
son
regard, il exerce sa puissance et sa conquête… Et le Zarathoustra !
150
et comme sur tout cela, par son regard, il exerce
sa
puissance et sa conquête… Et le Zarathoustra ! Une œuvre plus concrè
151
t cela, par son regard, il exerce sa puissance et
sa
conquête… Et le Zarathoustra ! Une œuvre plus concrète a-t-elle donc
152
otame, le monstre Léviathan, la Grande Ourse avec
ses
petits, — la Parole sous forme de tonnerre ! 23. J’emploie ce term
153
a lumière crée l’œil ». Je donne cet exemple pour
son
pittoresque, sans prétendre, naturellement, à juger de sa portée scie
154
resque, sans prétendre, naturellement, à juger de
sa
portée scientifique ! 28. Une saison en enfer. (Mauvais sang). C’es
155
re réellement, tel qu’il est dans le mouvement de
sa
forme en devenir, que d’une manière étrange et délicate, il l’aide à
156
u’on n’aille pas croire que L’ON n’a pas établi
ses
constructions sur une enquête permanente, large et précise, ou qu’ Es
157
de cette même différence : l’ON s’interdit, dans
sa
revue, toute espèce de polémique, de réponses à ses contradicteurs, d
158
a revue, toute espèce de polémique, de réponses à
ses
contradicteurs, de critique littéraire ou d’analyses des « actualités
159
e ? Lorsqu’à Valmy le général Kellermann entraîne
ses
troupes au cri de « Vive la Nation ! », les sans-culottes comprennent
160
eur nous rapporte avec quelque détail l’emploi de
son
temps durant ces dix dernières années, est-il bien nécessaire à ce be
161
plus : ces romans ou ces pièces qu’il tient dans
ses
tiroirs. Qu’il se moque de ce qu’on pense de sa conduite, c’est parfa
162
ses tiroirs. Qu’il se moque de ce qu’on pense de
sa
conduite, c’est parfait ; qu’il le dise, c’est moins bien. Quoi qu’il
163
en. Quoi qu’il en soit, retenons de cette préface
sa
morale : « Dès l’instant où l’on se récure du frivole, la vie devient
164
erc — il dirait : du poète —, qui se réserve pour
son
œuvre, estimant s’acquitter de la sorte de tout ce qu’il doit, en pri
165
nt à préférer un peu trop vite le second terme de
son
titre. C’est le concours des deux qui est vrai. L’œuvre avant tout ?
166
que l’auteur a su se mettre en condition de faire
son
œuvre, et de ne servir qu’à bon escient. À quoi Montherlant répondrai
167
encore : « L’Écrivain digne de ce nom doit, dans
son
art, ne faire que ce qui lui est agréable. Ce qu’il ferait dans d’aut
168
» ne va pas, pour prendre un exemple, déconcerter
son
public à plaisir ; ce qui l’amuse, c’est peut-être zéro pour le lecte
169
latin et de droit : qu’on y apprenne le régime de
son
âme. » Cela n’est pas de Montherlant, mais bien du Prince de Ligne, o
170
ême désinvolture tempérée de respect vis-à-vis de
ses
propres affaires, et de la chose publique, et de l’Église… Jusqu’au p
171
rieux d’autrui que Ligne — ce voyageur traqué par
sa
passion mondaine — il est plus grave et plus lyrique, plus janséniste
172
ît point l’héroïsme français : ce n’est qu’une de
ses
tentations. 33. Grasset, éditeur. w. Rougemont Denis de, « [Comp