1
olence, inéluctable. Climat salubre des aventures
spirituelles
. ⁂ Tout est devenu tellement abstrait dans une société où règnent le
2
maîtres de l’heure. Nous proclamons une violence
spirituelle
absolue, dont nous sommes prêts à accepter les suites inéluctables, j
3
ue la violence soit saine, c’est-à-dire : d’abord
spirituelle
. « Le combat spirituel est aussi dur que la bataille d’hommes », écri
4
, c’est-à-dire : d’abord spirituelle. « Le combat
spirituel
est aussi dur que la bataille d’hommes », écrit Rimbaud. Mais le bour
5
iment révolutionnaire, c’est celle de la violence
spirituelle
créatrice ; nous ne nous lasserons pas de le redire. Il y a des petit
6
ont elle figure le dernier stade de décomposition
spirituelle
. Non, le problème de la jeunesse française, le problème de notre révo
7
reux, du plus allemand ou du plus riche à l’ordre
spirituel
, c’est-à-dire au bien du prochain. Elle sera au contraire la revendic
8
, d’édifier maintenant, dans le calme et l’audace
spirituelle
, un ordre qui fasse de l’« homme », et non plus de l’État ou de l’Arg
9
à la grandeur à force de précision et de vigueur
spirituelle
, au mépris de toute rhétorique. 13. « La Révolution est-elle nécessa
10
rdonné ; affirmation de la primauté nécessaire du
spirituel
(qu’ils définissent d’ailleurs assez diversement) ; affirmation de la
11
refus et ces affirmations définissent l’attitude
spirituelle
des jeunes groupes. Ils indiquent assez la nouveauté de leur point de
12
régionalisme, traduisant cette formule de base :
Spirituel
d’abord, Économique ensuite, Politique à leur service. Il est facile
13
de la personne à un acte20, tel est donc le fait
spirituel
, le fait humain par excellence auquel l’Ordre nouveau rattache d’une
14
utes ses institutions. Telle est la « primauté du
spirituel
» qu’il ne cesse d’invoquer au risque, il faut le dire, de créer prov
15
bataille des mouvements de gauche. « Primauté du
spirituel
», nous retrouvons cette affirmation dans la revue Esprit . S’agit-i
16
dans la revue Esprit . S’agit-il là, encore, du
spirituel
comme acte ? Certes, Emmanuel Mounier, directeur de la revue, définis
17
que du mot Esprit, pour y substituer l’adjectif «
spirituel
» qualifiant l’acte personnel — et cette nuance est capitale —, il es
18
te. Si je me suis un peu étendu sur les principes
spirituels
qui animent l’activité d’Esprit et de L’Ordre nouveau, ce n’est pas s
19
onnelle. Il n’en reste pas moins que le fondement
spirituel
commun à ces deux groupes se confond presque intégralement avec celui
20
a vie citadine ; à cette espèce de centrifugation
spirituelle
. Rappelons ici quelques-unes des composantes de ce phénomène. Il y a
21
déal de la Révolution française, une communauté «
spirituelle
», au sens le plus humain d’ailleurs, du terme ? L’homme des villes s
22
épens de quoi s’installaient-ils ? Entre l’aspect
spirituel
et l’aspect matériel de l’homme, il existe deux traits d’union : la v
23
e placer dans la perspective même de toute genèse
spirituelle
, dans l’axe de la personne en exercice, dans le drame de la forme, —
24
s. Ce qui signifierait, pour un homme entièrement
spirituel
, que tout ce qui est réel se voit. Ce qui signifie plus modestement,
25
trouver ses mesures humaines et sa justification
spirituelle
. C’était placer le critère de l’esprit dans le « sentiment religieux
26
s’il refuse le siècle précédent — un contemporain
spirituel
de cet « homme du xviiie siècle » ? Je pourrais vous citer vingt end