1 1932, Articles divers (1932-1935). « Mouvement », « La morte ou la nue », « Ainsi » (16 avril 1932)
1 l ange tombé et celui qui roulait se consoler sur des risques — aussi refusés Tout se détourne en l’amour décrié du
2 1932, Articles divers (1932-1935). Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)
2 Sur la violence bourgeoise (15 mai 1932)b Nous avons interrogé M. Dura
3  », dans Plans, n° 11. b. Rougemont Denis de, «  Sur la violence bourgeoise », Plans, Paris, 15 mai 1932, p. 6-8.
3 1932, Articles divers (1932-1935). Les « petits purs » (15 juin 1932)
4 ignés viennent vous tenir des théories effarantes sur la violence à main armée, sur la nécessité de fusiller les trois quar
5 théories effarantes sur la violence à main armée, sur la nécessité de fusiller les trois quarts du genre humain, à commence
4 1933, Articles divers (1932-1935). Sur un certain front unique (15 février 1933)
6 Sur un certain front unique (15 février 1933)d e Ce n’est pas, Nizan,
7 ciples ». Ne perdons pas notre temps à polémiquer sur des épithètes passe-partout. Je voudrais simplement vous rendre atten
8 rsaire, plutôt que de porter un jugement objectif sur ses doctrines. Ce que je veux dissiper, c’est le malaise créé chez vo
9 , Denis de Rougemont. d. Rougemont Denis de, «  Sur un certain front unique », Europe, Paris, 15 février 1933, p. 303-304
5 1933, Articles divers (1932-1935). « La jeunesse française devant l’Allemagne » [Réponse à une enquête] (mai 1933)
10 tie par la signature des vieillards ; elle repose sur la puissance révolutionnaire, c’est-à-dire sur la jeunesse de la nati
11 se sur la puissance révolutionnaire, c’est-à-dire sur la jeunesse de la nation. Mais la jeunesse française existe-t-elle ?
12 nées dernières une profonde influence personnelle sur plusieurs jeunes écrivains révolutionnaires. M. Denis de Rougemont es
6 1933, Articles divers (1932-1935). Positions d’attaque pour l’ordre nouveau (décembre 1933)
13 nouveau n’a pas fait jusqu’ici beaucoup de bruit sur les places. C’est que nous sommes et voulons être avant tout des doct
14 lan, pour nous, c’est porter l’effort constructif sur un terrain que le désordre actuel néglige ou tente de stériliser. La
15 ivisent capitalistes et marxistes sont insolubles sur le terrain positiviste où ils les placent. Elles ne prennent leur vra
16 cun à leur manière, le résoudre. Ils se disputent sur la manière. Mais leur dispute se passe sur un plan où elle est par dé
17 putent sur la manière. Mais leur dispute se passe sur un plan où elle est par définition sans issue : le plan matérialiste.
18 ’a vu ? et comment existerait-il ? C’est pourtant sur cet homme abstrait qu’est bâti tout le système démocratique. Et l’err
19 nvisageons pour les réaliser. Deux mots toutefois sur notre attitude révolutionnaire. Certains s’étonneront peut-être de la
20 tion révolutionnaire. On ne saurait trop insister sur cette vérité, à une époque où l’engouement pour les formes les plus é
7 1933, Articles divers (1932-1935). Jeune Europe (4 décembre 1933)
21 primauté de l’économie, la primauté de l’inhumain sur les personnes ? L’État, le standard, l’industrialisation, voilà bien
22 l’Argent, son but suprême. Si nous avons insisté sur la partie critique de cet ouvrage, c’est que les conclusions construc
8 1934, Articles divers (1932-1935). Carl Koch, Søren Kierkegaard (1934)
23 -nous. Carl Koch s’est inspiré surtout des Stades sur le chemin de la vie, c’est-à-dire d’un ouvrage qui est à la fois le p
24 sseur Wilhem, c’est la sagesse bourgeoise appuyée sur la religion. Et le Jeune Homme perdu d’inquiétude, qui ne découvre sa
25 tration de l’emprise que peut exercer Kierkegaard sur un chrétien sincère, peu suspect de complaisance pour les subtilités
26 ière —, nous pourrons nous montrer plus exigeants sur l’interprétation théologique qu’on nous propose au dernier chapitre.
27 e fois sut le centre même de l’œuvre, et non plus sur les avatars de sa présentation en France. Carl Koch reproche à Kierke
9 1934, Articles divers (1932-1935). La Révolution nécessaire, par Arnaud Dandieu et Robert Aron (juin 1934)
28 t de l’engagement personnel, quitte à se lamenter sur le monde tel qu’il va, — il faudrait dire : tel qu’on le laisse aller
29 une convention faussement « réaliste » qui trompe sur la véritable nature de la pensée, et sur ses droits. Sans théorie ré
30 i trompe sur la véritable nature de la pensée, et sur ses droits. Sans théorie révolutionnaire, pas d’action révolutionnai
31 nine dans Que faire ? On ne saurait trop insister sur cette vérité, à une époque où l’engouement pour les formes les plus é
32 10 et de travail, nous voudrions surtout insister sur la nouveauté d’un chapitre de doctrine tel que « Esprit et Révolution
33 de doctrine tel que « Esprit et Révolution », et sur l’Esquisse d’une théorie générale de la Révolution qui ouvre la secon
34 tion matérialiste, à force d’autre part, de faire sur l’esprit le contresens habituel qui le réduit à être une faculté pure
35 dieu cette justice11 que le « contresens habituel sur l’esprit » n’a jamais été son fait, mais bien celui, intéressé, de ce
36 atiste. Parce qu’elles reposent l’une et l’autre, sur des constructions rationalistes qui ne peuvent rendre compte du saut
37 n promettant la lune, ne peut servir qu’à masquer sur le terrain pratique l’échec d’une révolution qui ne sait pas où elle
38 e va. » Cartésienne ou hégélienne, la dialectique sur laquelle se fondent ces révolutions avortées ne peut rendre compte qu
39 désormais le monstrueux visage ? — « Nous sommes sur la terre décisive… » Antithétique — an-archique —, seule et par elle-
40 é de libérer l’être des mots. Cessons d’épiloguer sur les vieilles armures, et recherchons plutôt les conflits vitaux pour
41 sait récemment à ces auteurs13. La première porte sur la notion de la personne, évidemment centrale pour la construction de
42 t-être des lumières qui me font absolument défaut sur la psychologie du bourgeois, animal visqueux et féroce dont il me sem
43 rédit bouleverse toutes les idées traditionnelles sur la question — et en passant, l’un des fondements de la théorie économ
44 de la théorie économique de Marx — en s’appuyant sur une documentation dont la formule même est une trouvaille. 11. Et au
45 e de l’Ordre nouveau, le seul qui se soit exprimé sur ce point avec netteté (Cf. le numéro 3 de sa revue). 12. et qui surt
46 ici la page finale que Dandieu ajouta de sa main, sur épreuves, quelques jours avant sa mort. Aussi telle page sur Kreuger,
47 s, quelques jours avant sa mort. Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution, qui atteignent à la grandeur
48 s avant sa mort. Aussi telle page sur Kreuger, ou sur le but de la révolution, qui atteignent à la grandeur à force de préc
10 1934, Articles divers (1932-1935). Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)
49 Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques (juillet-août 1934)o
50 s, profitons-en pour porter un regard plus direct sur les possibilités théoriques. Qu’est-ce que la foi des protestants leu
51 itique ni aucune synthèse humaine n’aura de droit sur nous en tant que personnes, en tant que vocations. Surtout, jamais un
52 moins encore matière d’enquête. (On n’enquête pas sur la doctrine chrétienne.) Mais la disposition de ces évidences va peut
53 politique d’abord » de Maurras, l’insistance mise sur la forme de l’État, paraissent bien inactuels en regard des problèmes
54 fondé par la Fédération des étudiants chrétiens, sur le modèle des Équipes sociales de Robert Garric. Créer des contacts v
55 qui fausse dès l’origine toute discussion honnête sur les réformes nécessaires. Les doctrines économiques et sociales dével
56 n d’un nouvel esprit communautaire, fondé non pas sur une mystique de race, de classe ou de parti, mais sur un sens concret
57 une mystique de race, de classe ou de parti, mais sur un sens concret des responsabilités personnelles. Ces refus et ces af
58 onne (l’individu engagé dans un conflit concret). Sur cette notion d’acte pris comme point de départ 18 se fondent ses anal
59 , le lieu d’une enquête permanente et approfondie sur la condition humaine telle que la déterminent le capitalisme et l’esp
60 itique bien pensante. Si je me suis un peu étendu sur les principes spirituels qui animent l’activité d’Esprit et de L’Ordr
61 ebout définira la position philosophique de l’ON. Sur la position du groupe relativement aux jeunesses russes et fascistes,
62 ir R. Dupuis et Alex. Marc : Jeune Europe (Plon). Sur les problèmes généraux du temps considérés dans la perspective de l’O
63 . Je pense qu’André Philip ne me contredirait pas sur ce point. C’est le seul d’entre les jeunes protestants qui « milite »
64 de, « Où sont les jeunes protestants ? Remarques sur le protestantisme et les doctrines politiques », Le Christianisme soc
11 1935, Articles divers (1932-1935). Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) (mars 1935)
65 e nous apprend l’observation lorsqu’elle se porte sur l’acte même de la vision ? Selon que l’homme qui regarde participe au
66 ui qui regarde se transforme. On a beaucoup écrit sur la fameuse opposition de la contemplation et de l’action. Une notion
67 une sorte d’étymologie de l’imagination moderne. Sur la vision qui est jugement et action : « Quiconque regarde une femme
68 œur, commis l’adultère avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la vision qui est transformation : « Nous serons semblables à lui par
69 elon l’image de celui qui l’a créé. » (Col. 3.10) Sur la vision et le visage : « Nous tous, qui, le visage découvert contem
70 pose, du moins celle qu’il se trouve nous poser — sur le sens dernier du jugement, toute la métaphysique chrétienne, et apr
71 profondeurs de la Saison en enfer de Rimbaud : «  Sur les routes, par les nuits d’hiver, sans gîte, sans habits, sans pain,
72 de in amore ? N’était-ce pas se tromper à la fois sur la nature de l’amour et sur celle de la vision ? Voir Dieu, c’est se
73 se tromper à la fois sur la nature de l’amour et sur celle de la vision ? Voir Dieu, c’est se transformer au sens le plus
74 lumière, ce n’est pas le regard troublé qui erre sur les miroirs de la ville, à la recherche d’une illusion de soi-même. I
75 on plus ce rêve de l’indiscret, ou cette revanche sur le réel qu’elle figure aux yeux du romantique ; si elle est au contra
76 ui qui voit l’esprit dans son action, et le prend sur le fait de la métamorphose ? Et si l’on sait que la vision est acte,
77 nteur, qu’il nous faut attacher nos yeux non plus sur les idées en tant que telles, mais bien sur les idées en tant qu’agie
78 plus sur les idées en tant que telles, mais bien sur les idées en tant qu’agies, — sur les formes. Second principe : Une f
79 lles, mais bien sur les idées en tant qu’agies, —  sur les formes. Second principe : Une forme ne peut pas être « expliquée 
80 t dramatique. Mais je ne puis m’étendre davantage sur cet aspect du romantisme, qui le déborde singulièrement, par ailleurs
81 it de quoi se fait un sourire ; il peut le mettre sur la face d’une maison, aux plis d’un jardin… Et encore : Je sentais
82 éatrice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la vision : Zum sehen geboren
83 constructeur, je vois comme son regard se repose sur tout ce qui, près et loin, est construit autour de lui, et aussi sur
84 ès et loin, est construit autour de lui, et aussi sur la ville, la mer et la ligne de ta montagne, et comme sur tout cela,
85 ille, la mer et la ligne de ta montagne, et comme sur tout cela, par son regard, il exerce sa puissance et sa conquête… Et
12 1935, Articles divers (1932-1935). Les autres et nous : I — Esprit (avril 1935)
86 plesse dont les avantages l’emportent, jusqu’ici, sur les inconvénients que l’on pouvait craindre. Esprit est surtout une
87 roire que L’ON n’a pas établi ses constructions sur une enquête permanente, large et précise, ou qu’ Esprit n’ambitionne
13 1935, Articles divers (1932-1935). Lettre à la rédaction de Commune (mai 1935)
88 mune (mai 1935)t u Monsieur, Votre petite note sur mon livre illustre une fois de plus la mauvaise foi de Commune. Si vo
89 et assez bêtement, car vous ne tromperez personne sur mon compte et ridiculiserez la cause que vous croyez défendre. D’acco
14 1935, Articles divers (1932-1935). Nous ne mangeons pas de ce pain-là : à propos du 14 juillet (15 juillet 1935)
90 nouveau seul a dénoncé depuis longtemps : Erreur sur la tactique : lorsqu’on voit la gauche et la droite proclamer la prio
91 droite proclamer la priorité du « plan d’action » sur la doctrine, on est sûr que cette gauche et cette droite travaillent
92 ront en fait les gros bailleurs de fonds. Erreur sur la mystique : la lutte des « nationaux » contre les « populaires » ne
15 1935, Articles divers (1932-1935). Montherlant : Service inutile (15 novembre 1935)
93 e. » Que trouvons-nous dans ce volume ? Des pages sur l’Espagne, d’autres sur l’Algérie, échantillons de cette Rose de sabl
94 ans ce volume ? Des pages sur l’Espagne, d’autres sur l’Algérie, échantillons de cette Rose de sable qu’un scrupule patriot
95 œuvre dès les premiers abords. Des considérations sur le peuple, le bourgeois et la noblesse : cela est neuf et vrai, bien
96 ux morceaux dans le goût classique le plus sévère sur la prudence et sur l’usage des vertus. Enfin trois importants essais
97 goût classique le plus sévère sur la prudence et sur l’usage des vertus. Enfin trois importants essais sur l’attitude de l
98 l’usage des vertus. Enfin trois importants essais sur l’attitude de l’écrivain devant l’action. Arrêtons-nous à cette parti
99 ple nécessaire. J’approuve ce que dit Montherlant sur l’inutilité de tout service — à condition que le sentiment poignant d
100 pour mieux souligner ce qu’il apporte ; et c’est sur cela seul qu’on le jugera. Je veux savoir pourquoi un écrivain écrit