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ché aux vieux principes libéraux, ennemi de toute
violence
, et qui ne ferait pas de mal à une mouche. ⁂ Des millions de gens vo
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principes. (M. Chiappe.). 5. « … ennemi de toute
violence
… ». L’ennemi de la violence, tel que nous le connaissons, est un mons
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. « … ennemi de toute violence… ». L’ennemi de la
violence
, tel que nous le connaissons, est un monsieur qui soutient la police,
5
. M. Durand-Dupont, troublé par le problème de la
violence
, commence par le déclarer insoluble, puis se résout à laisser faire à
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gagions ici dans une apologie philosophique de la
violence
, qu’il critiquerait avec talent, au nom de l’« humanité ». Nous avons
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epousser la révolution au nom de son dégoût de la
violence
, nous prétendons, nous, qu’il témoigne d’une inconscience monstrueuse
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ture. Car nous vivons en vérité sous un régime de
violence
, et tous les bourgeois pacifiques qui se préludent contre nous de leu
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umanité », sont en réalité les complices de cette
violence
jamais avouée. Il est faux et contraire aux faits les plus patents,
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prétendre que le choix est entre non-violence et
violence
. Le seul choix qui nous reste est entre la violence bourgeoise et cap
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olence. Le seul choix qui nous reste est entre la
violence
bourgeoise et capitaliste, infiniment diverse dans ses manifestations
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des noms des plus hypocrites, d’une part, — et la
violence
révolutionnaire, franchement acceptée, de l’autre. Notre temps est ce
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acceptée, de l’autre. Notre temps est celui de la
violence
, inéluctable. Climat salubre des aventures spirituelles. ⁂ Tout est d
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ssent avec un couteau entre les dents.) Ainsi, la
violence
bourgeoise est caractérisée par son hypocrisie, ou encore par son abs
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d’en user n’aboutiraient qu’à faire apparaître la
violence
latente du régime. Il suffit d’un Léon Daudet, d’une Marthe Hanau, po
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ues et revolvers au service de la Propriété : des
violences
épisodiques de cette envergure n’auraient pas de quoi nous troubler.
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imuler la nécessité purement économique de telles
violences
, à les attribuer à des facteurs inventés pour les besoins de la cause
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astuce, encore une fois, consiste à envelopper la
violence
d’assez de mensonges pour que le bourgeois ne se rende plus compte de
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antable désordre dans lequel il vit. ⁂ Contre une
violence
absurde, dénaturée et hypocrite, nous ne défendrons pas les vertus d’
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e jeu des maîtres de l’heure. Nous proclamons une
violence
spirituelle absolue, dont nous sommes prêts à accepter les suites iné
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une même maladie bourgeoise. C’est à quoi mène la
violence
larvée qui inspire l’hypocrisie régnante. Non, la Révolution n’est pa
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. À force d’avoir ridiculisé et refoulé l’idée de
violence
physique, ils sont empoisonnés jusque dans leurs pensées et leurs amo
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evenus méchants comme des châtiés. Il faut que la
violence
soit saine, c’est-à-dire : d’abord spirituelle. « Le combat spirituel
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s le bourgeois qui ne s’en doute guère confond la
violence
avec la brutalité physique imbécile. Et il condamne cette brutalité d
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upeau pitoyable et maintenant des « ennemis de la
violence
» ! On songe à cette race de moutons dont parlait Élisée Reclus, et q
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erventions chirurgicales. 2. Aron et Dandieu : «
Violence
et Révolution », dans Plans, n° 9. 3. Cf. René Dupuis, « L’ordre »,
27
s Plans, n° 11. b. Rougemont Denis de, « Sur la
violence
bourgeoise », Plans, Paris, 15 mai 1932, p. 6-8.