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esquisser parmi nous me paraissent pécher par une
vision
insuffisante de l’ensemble concret des données actuelles. C’est un pé
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trop de contacts, trop de conversations, trop de
visions
pour ce qu’un individu possède de jugement, d’opinions mûries ou de r
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Mystère de la Vision (fragments d’un Traité de la
vision
physionomique du monde) (mars 1935)q r Ce que je voudrais dire ici
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tère dont je voudrais maintenant m’approcher : la
vision
est un acte. Vision et visage La vision relie et sépare. Passant
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maintenant m’approcher : la vision est un acte.
Vision
et visage La vision relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, e
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: la vision est un acte. Vision et visage La
vision
relie et sépare. Passant du sujet à l’objet, elle les unit dans le te
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ant les frontières, il les délimite à nouveau. La
vision
est passage et frontière, et lieu de contact des extrêmes dont on ne
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e manifeste ». C’est pourquoi dans le monde de la
vision
, il n’y a ni mensonge ni feintes ; rien qui se cache ou rien qui s’ex
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choses et bien d’autres qu’on pourrait dire de la
vision
, on peut les dire du visage. La langue allemande ne connaît qu’un mot
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gue allemande ne connaît qu’un mot pour visage et
vision
: Gesicht. Quelle est donc cette parenté des apparences ? Si la visio
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lle est donc cette parenté des apparences ? Si la
vision
voit le visage, et de la sorte, s’en distingue, rappelons-nous qu’ell
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ntre même du visage. Sans visage il n’est plus de
vision
. Ou l’inverse. Ainsi le je et le tu sont distincts, sans lesquels il
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e coup les séparer de leur existence même ? La
vision
est un jugement (psychologie) Entre la vieille métaphysique et la
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ste deux traits d’union : la vue et la parole, la
vision
et l’entendement. La Parole est l’objet de la théologie, la vision es
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dement. La Parole est l’objet de la théologie, la
vision
est le monde de la physionomie23. Je crois bien que le psychologue s’
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s bien que le psychologue s’est introduit dans la
vision
, s’est installé à la place du drame, avec l’étrange prétention d’arbi
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: un psychologue moderne25 nous a démontré que la
vision
n’est pas une sensation, mais un décret de l’intellect. Il n’y a pas
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vation lorsqu’elle se porte sur l’acte même de la
vision
? Selon que l’homme qui regarde participe au spectacle, ou non, son r
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pas le même ; car le regard est jugement26. La
vision
est métamorphose (métaphysique) Voir, c’est juger en même temps qu
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et de l’action. Une notion claire de ce qu’est la
vision
eût peut-être évité bien des malentendus illustres. L’action est un m
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ui est celle de l’Incarnation, est dominée par la
vision
; il semble que tout s’y ramène à l’opposition des ténèbres et de la
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rte d’étymologie de l’imagination moderne. Sur la
vision
qui est jugement et action : « Quiconque regarde une femme avec convo
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mmis l’adultère avec elle. » (Matt. 5. 28) Sur la
vision
qui est transformation : « Nous serons semblables à lui parce que nou
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image de celui qui l’a créé. » (Col. 3.10) Sur la
vision
et le visage : « Nous tous, qui, le visage découvert contemplons comm
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nt : celui qui voit Dieu, meurt. Car à la suprême
vision
correspond la suprême transformation. Reste l’autre question, celle d
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Reste l’autre question, celle de l’origine de la
vision
. Celle peut-être à laquelle répond l’apôtre lorsqu’il écrit : « Je co
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epuis l’Incarnation, connu ce grand mystère de la
vision
. C’est parfois une connaissance égarée qui traverse un délire lucide,
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rante, qui dépasse trop aisément le concret de la
vision
. Comment expliquer autrement que la théologie des scolastiques ait pu
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fois sur la nature de l’amour et sur celle de la
vision
? Voir Dieu, c’est se transformer au sens le plus violent et le plus
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imé, et c’est se rendre à la transformation de la
vision
: c’est donc aimer. Et nulle vision ne serait « admirable » si elle n
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rmation de la vision : c’est donc aimer. Et nulle
vision
ne serait « admirable » si elle n’était en même temps transformation,
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tre, a parlé de la « beauté » de Dieu, savait que
vision
et amour sont un seul acte et une seule réponse : « Lumière du monde,
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aint Paul. La foi serait-elle donc négation de la
vision
? Ou la vie éternelle, négation de l’incarnation ? Nullement, mais ac
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es limites et ses formes. Ainsi donc, dépasser la
vision
, ce ne peut être que la définir dans l’absolu, à la frontière de la m
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contraire une force concrète, elle est cela : une
vision
d’espérance, un prolongement, une marche vers la plénitude. Deviner l
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fait de la métamorphose ? Et si l’on sait que la
vision
est acte, on saura maintenant quel est celui qui peut aider30. L’imag
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pes particuliers d’une étude physiognomonique, la
vision
que toute étude de cet ordre suppose et développe. Je voudrais mainte
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out y est formes, actions, symboles ; et tout est
vision
créatrice. Goethe est un œil. Et le chant de Lyncée sur sa tour — c’e
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cée sur sa tour — c’est le chant du bonheur de la
vision
: Zum sehen geboren Zum schauen bestellt… ......................
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p. 217). q. Rougemont Denis de, « Mystère de la
vision
(fragments d’un Traité de la vision physionomique du monde) », Hermès
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Mystère de la vision (fragments d’un Traité de la
vision
physionomique du monde) », Hermès, Bruxelles-Paris, mars 1935, p. 42-