1
e encore et convention admise par tous les clercs
européens
. On ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car n
2
ent lieu de conscience commune aux grandes masses
européennes
, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’est plus cett
3
consciemment, conditionnée par la situation de l’
Europe
occidentale vers le milieu du xixe siècle, et par la volonté de la c
4
en raccourci le double héritage que l’Église et l’
Europe
ont repris des mains d’Israël : héritage divin de l’« élection collec
5
ais dont les déviations et perversions ravagent l’
Europe
depuis le xviie siècle, et menacent aujourd’hui de la détruire74. Il
6
stament était la vraie Antiquité des peuples de l’
Europe
protestante. Mais il y a bien davantage que cet arrière-plan poétique
7
trio.) 73. Christopher Dawson, Les Origines de l’
Europe
et de la civilisation européenne, trad. française, chez Rieder, 1934,
8
n, Les Origines de l’Europe et de la civilisation
européenne
, trad. française, chez Rieder, 1934, p. 43. 74. Sitôt que la mesure
9
, à la grande tension spirituelle dans laquelle l’
Europe
a puisé son dynamisme créateur. Tension dont le débat du libre arbitr
10
nnable » qu’on donne en exemple aux barbares de l’
Europe
centrale. Le peuple qui sait calculer, faire son budget, bourrer le b
11
N’est-ce pas beau, rassurant, émouvant, dans une
Europe
que l’on croyait en proie aux brutales jeunesses bottées ? » 25 avril
12
la pensée et de la vie des hommes qui ont fait l’
Europe
et qui veulent la maintenir. Et l’individualisme et les collectivisme
13
mme tel, et n’a pris ce nom, que parce que dans l’
Europe
actuelle se déchaînent des puissances de mort, spirituelles et matéri
14
, en termes proches de l’anarchisme, etc. Comme l’
Europe
, le personnalisme est essentiellement pluraliste, c’est-à-dire : fédé
15
, ils connaissent l’Histoire, et savent de quoi l’
Europe
s’est faite. Pierre Beausire ne craint pas de proclamer que « si l’on