1 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
1 ns dernières à quoi elle tend ? Quand le peuple d’ Israël oublie sa vocation et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd auss
2 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
2 Vocation et destin d’ Israël (1937)v Sens de « l’histoire » d’Israël Un prophète, a écrit
3 in d’Israël (1937)v Sens de « l’histoire » d’ Israël Un prophète, a écrit Karl Barth, est un homme sans biographie. « E
4 emblait préparer. On peut le dire sans paradoxe : Israël n’eût pas eu d’histoire sans la promesse que Dieu fit à Abraham. Cett
5 la plus petite raison de supposer que le peuple d’ Israël , s’il n’avait pas été « élu », eût évolué d’une autre sorte que tant
6 à construire et à conquérir… Ainsi les annales d’ Israël sont celles d’une puissance imprévue et humainement imprévisible, qui
7 prostitution », cette idolâtrie qui renaît dès qu’ Israël cesse de croire à ce que ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fa
8 leine de sens et de grandeur qu’imposait la Loi d’ Israël . Ce que l’on perd et ce que l’on gagne à sacrifier à une « mesure »,
9 e qui a une vocation n’est pas bon à autre chose. Israël portait dans son sein l’avenir religieux du monde. Dès qu’il était te
10 à une révolte d’orgueil contre Dieu. La culture d’ Israël sera pauvre à raison même de sa pureté. Sa pauvreté sera la condition
11 u’elles le sont toujours parmi nous ? Chute d’ Israël Tout était suspendu à la Loi, qui était elle-même suspendue à la p
12 orte une nouvelle mesure, fondant ainsi un nouvel Israël . Bien plus, il est lui-même cette mesure, cette Alliance, et ce sont
13 r des messies qui ne viendront pas… Héritage d’ Israël Le christianisme par sa nature même, brisait avec le nationalisme
14 revendiquait toutefois en même temps l’héritage d’ Israël , et l’attraction qu’il exerçait venait non des principes généraux de
15 . L’Église primitive se regardait comme le second Israël , l’héritière du Royaume promis au Peuple de Dieu. Aussi conserva-t-el
16 e que l’Église et l’Europe ont repris des mains d’ Israël  : héritage divin de l’« élection collective », d’une part, — car la p
17 els et civilisateurs qui survécurent à la chute d’ Israël , au moins aussi fondamentaux pour l’Occident que la raison des Grecs
18 en quelques traits le sens que prend l’héritage d’ Israël pour la foi chrétienne protestante. On sait le rôle joué dans la Réfo
19 et particulièrement d’un calviniste, l’exemple d’ Israël et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur
20 ion personnelle de chaque membre de l’Église. Or, Israël qui était le peuple élu, a trahi sa mission et s’est livré à son dest
21 fondément qu’il est possible le mystère dernier d’ Israël . « Je demande maintenant : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Non certes
22 -à-dire prédestiné) (Rom., II, 1-2). Cependant, «  Israël n’a point obtenu ce qu’il cherche : mais les élus l’ont obtenu et les
23 insi, « c’est par suite de la faute des enfants d’ Israël que le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur propre émula
24 iez trop de votre sagesse : c’est qu’une partie d’ Israël est tombée dans l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païen
25 aïens soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l’appel de Dieu sont irré
26 u. « Quant à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom d’ Israël à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après que les gentils seront en
27 de tout temps les chrétiens à l’égard du peuple d’ Israël . Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où la haine sourde, et en même
28 ret de Dieu, mais encore qu’elle se doit de juger Israël autrement que ne fait « le monde ». Ce n’est pas au nom d’intérêts pa
29 en ce qu’il paraît conclure sur l’abandon final d’ Israël à son destin, après la mort de Jésus-Christ. Je suis heureux de pouvo
30 dire l’élément le plus finaliste de la religion d’ Israël qui aurait donné au peuple l’expression légale de sa commune mesure :
31 naud d’Andilly. 68. Renan, Histoire du peuple d’ Israël , t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’hébreu pour expliquer les noti
32 linien. Bien entendu, il serait absurde de rendre Israël responsable de ce qui n’est que « profanations » de la notion de mesu
33 . v. Rougemont Denis de, « Vocation et destin d’ Israël  », Les Juifs, Paris, Plon, 1937, p. 143-165.