1
. Je suis le chemin, la vérité et la vie, dit le
Christ
. 1. La vérité est le chemin Christ est la Vérité dans ce sens q
2
, dit le Christ. 1. La vérité est le chemin
Christ
est la Vérité dans ce sens qu’être la vérité est la seule explication
3
Être la vérité, c’est connaître la vérité, et le
Christ
n’aurait jamais connu la vérité s’il n’avait pas été la vérité ; et n
4
e marchons pas, il n’y a pas de chemin. La foi au
Christ
nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où nous maintient l’
5
émon — le serpent qui se mord la queue. La foi au
Christ
est la condition nécessaire et suffisante de tout acte véritable, de
6
vérité, agir en vérité, c’est-à-dire agir dans le
Christ
. La possibilité de l’acte est identique à sa nécessité. Il n’y a donc
7
aucun acte vrai et vivant en dehors de la foi au
Christ
. Mais croire au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’
8
ant en dehors de la foi au Christ. Mais croire au
Christ
, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que Dieu a r
9
nter à chaque pas Tant que nous considérons le
Christ
avec des yeux de moralistes, comme une personnalité morale de premier
10
un pas dans la nuit, sur ce « chemin » qui est le
Christ
présent. Il y a abîmes entre ces deux exigences : l’abîme entre les m
11
s : le présent »9 Nous ne connaissons rien du
Christ
, du « chemin », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute dist
12
tans. L’éternité a marché sur la terre : ainsi le
Christ
est le chemin. Mais nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons
13
our mission actuelle d’obéir à une Parole qui est
Jésus-Christ
, le Médiateur. Mais cette Parole juge « le monde » qui l’a rejetée. E
14
d’au-delà de ce monde, de leur transformation en
Christ
, venu au monde. Il n’annonçait pas un futur hypothétique, au nom d’un
15
s : si Marx se trompe et réussit, c’est parce que
Christ
est mal prêché par ses disciples (que ce soit en paroles ou en actes)
16
mieux-être relatif au don parfait qu’il a reçu en
Christ
. Il possède en lui-même la mesure d’une perpétuelle transformation, n
17
en faveur du retour d’un Royaume déjà réalisé en
Christ
, cela suppose identiquement une volonté de changer tout ce qui peut l
18
me coup, présent, futur, éternité. Je crucifie le
Christ
et je m’oppose à son retour. Il n’est donc pas d’« opportunisme » chr
19
re qu’un renvoi à la Révélation seule parfaite, à
Jésus-Christ
. La « doctrine » n’est ainsi qu’une mesure critique que l’Église pren
20
oute dangereux — ce serait la Personne vivante de
Jésus-Christ
, et non pas la théologie, simple autocritique de l’Église et du messa
21
ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu,
Jésus
leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper
22
la Loi celui-là même qui l’avait donnée, tuant en
Jésus-Christ
au nom de la lettre, celui dont cette lettre préparait la venue, et q
23
biens à venir. » (Héb. 10, 1), pour repousser le
Christ
, qui était « l’esprit » et la réalité finale de la Loi. Dès lors, la
24
. Dès lors, la Loi est « accomplie » comme le dit
Jésus-Christ
lui-même, et elle l’est d’une double manière : parce qu’elle a abouti
25
u son sens en condamnant celui qu’elle annonçait.
Christ
apporte une nouvelle mesure, fondant ainsi un nouvel Israël. Bien plu
26
’une part, — car la postérité d’Abraham, après le
Christ
, c’est l’ensemble de tous les croyants, gentils ou Juifs convertis, d
27
don final d’Israël à son destin, après la mort de
Jésus-Christ
. Je suis heureux de pouvoir donner ci-après un développement qui n’av
28
que de voir dans l’Ancien Testament l’histoire du
Christ
avant qu’il vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant le Christ,
29
vienne, dans les Prophètes, des Apôtres avant le
Christ
, dans les Apôtres, des Prophètes après le Christ. Ainsi la Bible n’a
30
Christ, dans les Apôtres, des Prophètes après le
Christ
. Ainsi la Bible n’a pas d’autre sens que de désigner l’Incarnation qu
31
par nos mots. Ils renvoient tous à la question du
Christ
: « … et toi, maintenant, crois-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu a
32
u, donc, « tout est accompli », depuis la mort du
Christ
sur la croix. Non seulement prévu, mais accompli ! C. M. — Si c’étai
33
t attestée par l’Écriture, — or, cette Parole est
Christ
lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à
34
arbitre »34 dans les choses du salut. Mais que le
Christ
ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que no
35
non à des enfants, il faut renoncer à invoquer le
Christ
». Je ne craindrai pas de lui répondre que ce n’est pas là parler en
36
— attaque contre le « monde chrétien » au nom du
Christ
des évangiles. ⁂ Toute mon activité d’auteur — nous dit-il dans son P
37
surde », c’est-à-dire de l’incarnation de Dieu en
Christ
. On ne peut pas le comprendre : on le souffre. On l’aime, on l’injuri