1 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
1 psychologie de l’angoisse dérivent sans doute de Kierkegaard , qu’il fut l’un des premiers à découvrir au xxe siècle. D’autre part
2 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
2 Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)c « Toute mon activité d’auteur — nous dit Kierkegaa
3 936)c « Toute mon activité d’auteur — nous dit Kierkegaard — se rapporte à ce seul problème : comment devenir chrétien ». Car on
4 endant que les hommes les frappent sur la bouche. Kierkegaard fut de ces croyants, dont la vocation prophétique pareille à celle de
5 uer la joie qui naît de l’acte de la foi. Lorsque Kierkegaard écrivit son traité de la Maladie mortelle 16, il venait justement de
6 ue. Il faut noter ici un trait bien remarquable : Kierkegaard a très peu parlé de vocation18. C’est qu’il parle sa vocation et ne s
7 nce est seulement formelle. Le temps dont souffre Kierkegaard est engendré par la lâcheté du pécheur, tandis que le temps de Schope
8 aliste, une nostalgie. C’est pourquoi le temps de Kierkegaard peut connaître une rédemption par l’acte, quand celui de Schopenhauer
9 e de Traité du désespoir. C’est une laïcisation ! Kierkegaard se rapportait de la façon la plus précise à Jean XI. 4. 17. Richtet
10 is de, « Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard  », Hermès, Bruxelles-Paris, janvier 1936, p. 83-92.
3 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
11 tout à tout instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard Une conscience moderne. — Selon Luther, nous n’avons aucune libert
4 1937, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
12 , paraîtra peu philosophique. Personne, mieux que Kierkegaard , n’a su montrer cette complicité essentielle, et d’apparence scandale
13 a pureté, si la « pureté du cœur », comme le veut Kierkegaard , c’est le vouloir unique, unifiant l’être vivant et le confondant un
14 at, ou, pour reprendre l’expression vigoureuse de Kierkegaard , comme « un attentat métaphysique contre l’éthique ». Il faut, certes
5 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
15 Søren Kierkegaard (février 1938)z Kierkegaard naquit à Copenhague en 1813. Son père avait passé son enfance à garde
16 ommerçant, amassa une fortune, et c’est ainsi que Kierkegaard reçut en héritage, après une sévère éducation piétiste, un secret qu’
17 uloureusement rompues au bout d’un an. L’idée que Kierkegaard s’était formée du mariage était trop absolue pour comporter une réali
18 les évêques. Pensée centrale de l’œuvre énorme de Kierkegaard (40 volumes en douze années). Pensée qu’il défendit et qu’il servit d
19 selon l’usage, de « grand témoin de la vérité ». Kierkegaard écrivit alors un article indigné, qui provoqua un énorme scandale. Il
20 e celle d’un témoin de la vérité ? Non, s’écriait Kierkegaard  : Un témoin de la vérité, c’est un homme dont la vie est familière a
21 témoin de la vérité. Cas symbolique aux yeux de Kierkegaard . Il fallait un rappel à l’ordre. Il le devint lui-même, de tout son ê
22 t l’accomplissement de sa foi, tel fut le sort de Kierkegaard , son incommensurable grandeur. Un acharnement sans pareil à forcer l’
23 de cette vie et de cette mort. Le premier est de Kierkegaard  : Forcer les hommes à être attentifs et à juger, c’est exactement pr
24 ument dans le journal de l’hôpital où vint mourir Kierkegaard (c’est un interne qui transcrit les déclarations du malade) : Il tie
25 ser le lecteur non prévenu : la « difficulté » de Kierkegaard et sa dialectique du sérieux et de l’ironie. Kierkegaard est diffici
26 ard et sa dialectique du sérieux et de l’ironie. Kierkegaard est difficile parce qu’il est simple. « La pureté du cœur, c’est de v
27 et il refuse cette capitulation. On n’étudie pas Kierkegaard , on l’attrape comme une maladie. Cet homme sécrète un poison salutair
28 n dans la passion de l’absolu chrétien, mais seul Kierkegaard en est mort. Une pureté presque inhumaine, voilà ce qui définit sa gr
29 hrétien, non du surhomme. Quant au « sérieux » de Kierkegaard , il est de nature à tromper le lecteur mille manières. On peut se lai
30 elles nous jettent en plein drame de l’existence. Kierkegaard déconsidère le sérieux « humain », par l’ironie de l’éternité. L’éter
31 de haïr le temps — c’est là son dépit amoureux — Kierkegaard peut enfin parler avec un sérieux total, dont l’écrivain d’aujourd’hu
32 que la foi — qui est don de Dieu — ne m’a trouvé. Kierkegaard a eu trois descendances spirituelles. La première est littéraire : ce
33 ourd’hui le développement promis à l’influence de Kierkegaard sur notre temps : on le redécouvre après cent ans, on le traduit part
34 che, personne ne parviendra jamais à « utiliser » Kierkegaard pour des fins politiques et temporelles. Il se dresse, au seuil de l’
35 , le ricanement puissant et le message d’amour de Kierkegaard traversent notre âge comme cette pierre et ce mot gravé qui ne cessen
36 d’éternité. 82. « Alléluia » : Louez l’Éternel. Kierkegaard avait aussi noté, peu de jours auparavant : « Il n’y a pas eu, durant
6 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
37 un une vingtaine de volumes l’espace de dix ans : Kierkegaard et Nietzsche. Le premier était riche et dépensait sans compter85. Le
38 jourd’hui et de toi seul — et c’est ta foi. 85. Kierkegaard avait déposé sa fortune, réalisée en argent liquide, chez son beau-fr