1
à la mémoire de son ami le retint d’entreprendre
au
lendemain de la mort de Kafka sa biographie objective. Mais par une s
2
ne sorte de compensation tout inconsciente, c’est
au
désir de prolonger le merveilleux dialogue interrompu que l’auteur du
3
de sa vie. Docteur en droit, il travailla d’abord
au
service d’une compagnie d’assurances générales, puis d’une compagnie
4
poétique, un pouvoir d’inquiéter presque morbide
au
jugement de certains, mais aussi, pour qui sait comprendre, salutaire
5
rkegaard, qu’il fut l’un des premiers à découvrir
au
xxe siècle. D’autre part, sa volonté de sobriété, d’utilité, d’éduca
6
ratique et sociale, volonté qui se manifeste tout
au
long de son existence, et qui devait l’amener entre autres, à son pro
7
mener entre autres, à son projet de participation
au
jeune mouvement sioniste, se rattache non moins certainement à son ad
8
is en voilà sans doute assez pour faire entrevoir
au
lecteur l’arrière-plan et les prolongements de l’aventure du « vieux
9
t impossible et que le tout de l’homme est soumis
au
calcul, tout cet effort des sciences et des sociologies établit à gra
10
s ne marchons pas, il n’y a pas de chemin. La foi
au
Christ nous permet seule de franchir ce cercle enchanté où nous maint
11
u démon — le serpent qui se mord la queue. La foi
au
Christ est la condition nécessaire et suffisante de tout acte véritab
12
le, aucun acte vrai et vivant en dehors de la foi
au
Christ. Mais croire au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnat
13
vivant en dehors de la foi au Christ. Mais croire
au
Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que D
14
oi au Christ. Mais croire au Christ, c’est croire
au
Paradoxe de l’incarnation, c’est croire que Dieu a revêtu la forme de
15
ssi la vérité ; et la norme de toutes les normes.
Au
premier pas que nous faisons dans notre nuit, voici que le chemin s’é
16
titude que devinent les pas, chemin qui se dérobe
au
doute et à l’orgueil, mais que parfois la prophétie fait briller deva
17
iance, se confond avec la parole qui les conduira
au
martyre. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans
18
désirer la possession, et vis comme un chrétien :
au
jour le jour, sans assurances et sans préparation, à la grâce de Dieu
19
à chaque instant visible, et sa sécurité, cachée
au
plus secret du risque. 3. Nous n’avons pas à suivre le chemin, mai
20
prophétie de l’invisible. De Séir, une voix crie
au
prophète11 : « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? Sentinelle, que di
21
lles étranges et secrètes façons le temps est lié
au
péché, le pécheur seul le sait, dans l’instant de la foi, où par grâc
22
t sur la loi individuelle. C’est ici qu’on touche
au
mystère, sans lequel tout serait absurde : acte détruit le temps, pui
23
u’il lui rend une Mesure et un rythme en le liant
au
destin personnel. Ainsi l’acte absolu serait création absolue, mais u
24
uvait réjouir le monde entier, il ne sert de rien
au
héros ; car le héros n’a connu son succès que lorsque tout était fini
25
vision qui crée son visage. Le visage appartient
au
temps, mais la vision à la parole dont elle procède, et si la face d’
26
ion : l’invraisemblable. Ses plus amers reproches
au
« christianisme de la chrétienté », à cette « inconcevable illusion d
27
ns vocation, il ne croit pas à l’acte et il meurt
au
hasard, sans avoir rencontré personne ni soi-même20. Il vit dans la f
28
on historique de Dieu. Pas de réponse rationnelle
au
« Cur Deux Homo ? » de saint Anselme. 14. Crainte et tremblement.
29
ais même pas s’ils savent qu’il y en a une. Alice
au
Pays des Merveilles On peut penser que notre langue est plus malade
30
aut. N’est-ce pas la partie de croquet dans Alice
au
pays des merveilles ? Les boules étaient des hérissons vivants, et le
31
’en allait un peu plus loin. Tandis que la Reine,
au
comble de la fureur, parcourait le terrain en hurlant au hasard son c
32
le de la fureur, parcourait le terrain en hurlant
au
hasard son cri de guerre : « Qu’on lui coupe la tête ! » — Ainsi nos
33
rment entre nos mains, nos problèmes se déforment
au
hasard, chacun joue sa partie comme il le peut, sans souci de la règl
34
donne, pour le seul mot : esprit, si j’interroge
au
hasard ceux qui veulent défendre « l’esprit » contre les menaces dite
35
qui pourrait servir de norme ou de repère, a tout
au
plus triplé, et c’est sans doute encore trop dire. Racine avait un mi
36
tive du vrai. Il habitue des millions de lecteurs
au
rendu approximatif des faits, des choses, ou des idées. Il flatte ain
37
mé le projet de tromper cette faim et cette soif.
Au
païen ignorant du vrai Dieu, les prêtres donnent des idoles faites à
38
ues. On vous répond que vous vous trompez du tout
au
tout ; que vous n’entendez rien au « devenir dialectique », dont la d
39
rompez du tout au tout ; que vous n’entendez rien
au
« devenir dialectique », dont la dictature actuelle n’est qu’un stade
40
nsi lestée, elle a pu se mettre en marche et agir
au
niveau du réel ; que son but primitif était de détruire l’État au pro
41
l ; que son but primitif était de détruire l’État
au
profit de l’homme concret, non sans avoir d’abord renforcé cet État j
42
gnifie : dialectique. C’est en fait, l’obéissance
au
parti, l’obéissance aveugle à Staline, dépositaire unique de la doctr
43
ncière et la continuité de l’attitude communiste,
au
travers des contradictions violentes de ses témoignages successifs, j
44
s le sentiment insupportable d’un défaut inhérent
au
monde. Connaître qu’il existe un mal universel, et qu’il faut donc tr
45
tte opposition centrale qu’il importe d’être bien
au
clair, si l’on veut comprendre pourquoi la pratique et les fins du co
46
ger. En particulier, elle n’est « matérialiste »,
au
sens vulgaire, que dans la mesure où la mentalité de l’époque peut êt
47
ée — et se qualifie elle-même — de spiritualiste,
au
sens le plus contestable du terme. Quelle était, du point de vue reli
48
Ni d’opprimer les ouvriers. Ni d’appeler justice,
au
besoin, ce qui était utile aux maîtres. La religion ne semblait plus
49
lir la vérité par des moyens purement spirituels.
Au
mensonge spiritualiste, opposons l’argument frappant d’un matérialism
50
sme polémique, promu par un glissement inévitable
au
rang de doctrine du parti, devait sortir la « vérité » tactique du ma
51
ateur. Libre aux bourgeois, aux scrupuleux, libre
au
camarade Gide lui-même de s’indigner : il faut ce qu’il faut. L’étati
52
ent totalement ce monde et s’attendent totalement
au
Royaume. Ce refus, cette attente active50 constituent la révolution l
53
ignorance ou leur aveuglement quant au devoir, et
au
pouvoir, de l’homme transformé par la foi. L’homme nouveau, selon l’É
54
nde. Car si le monde s’est livré à l’injustice et
au
désordre, c’est par la faute de l’homme, qui était son roi, et qui a
55
anifesterait pas ? La transformation personnelle,
au
sens total de l’Évangile, ne peut donc se traduire, si elle s’est fai
56
prennent aujourd’hui cette devise, pour l’opposer
au
« spiritualisme » autant qu’à la routine et au cynisme des conservate
57
er au « spiritualisme » autant qu’à la routine et
au
cynisme des conservateurs. Saint Paul n’a pas cette tragique naïveté.
58
ientôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « aller
au
plus pressé », sauver d’abord sa peau, renverser les tyrans ? Ainsi p
59
ce monde, de leur transformation en Christ, venu
au
monde. Il n’annonçait pas un futur hypothétique, au nom d’une théorie
60
érance véritable et certaine n’a plus été prêchée
au
monde avec une force d’attaque assez gênante et bouleversante. C’est
61
moderne. C’est pourquoi les reproches du marxiste
au
chrétien sont humainement bien plus valables que ceux du chrétien au
62
mainement bien plus valables que ceux du chrétien
au
marxiste. En gros : si Marx se trompe et réussit, c’est parce que Chr
63
d’abord la mienne.) Par contre, quand je reproche
au
marxisme sa déviation matérialiste actuelle, je ne passe pas à côté d
64
invariable, à un terme futur et total, accessible
au
travers d’une longue tribulation, d’une longue passion temporelle. Et
65
on » le fait bien voir. Un homme qui se convertit
au
christianisme, c’est un homme qui reçoit et qui saisit la Révélation
66
ste. Il possède déjà l’essentiel, que Marx voyait
au
terme de l’histoire : la personne. Et alors, il attaque le monde ! Ma
67
attaque le monde ! Mais un homme qui se convertit
au
communisme ne se rattache pas à une Présence actuelle. Il fait un par
68
rques du péché. Il est alors en face du monde, et
au
nom même de sa foi, dans la posture d’un révolutionnaire permanent. N
69
ar cet effort, s’il compare ce mieux-être relatif
au
don parfait qu’il a reçu en Christ. Il possède en lui-même la mesure
70
loi d’amour et de justice, même s’il était commis
au
nom des intérêts de l’Église chrétienne, détruirait en fait cette Égl
71
en d’accéder à un stade économique plus favorable
au
développement du socialisme. Je vois beaucoup de marxistes s’en indig
72
C’est ainsi qu’on a vu Zinoviev, par « fidélité »
au
Parti, c’est-à-dire à l’avenir du Parti, proférer des aveux mensonger
73
tenant qu’un vrai chrétien juge bon de s’inscrire
au
parti communiste ou de militer en sa faveur : l’alternative où il se
74
ront autrement… » Je veux les croire. Ils courent
au
plus pressé. Mais le marxiste aussi me tenait ce raisonnement, pour j
75
compris le plan politique, ils ne répondront pas
au
défi du marxisme, qui s’en trouvera justifié pour autant. Je ne crois
76
lle soit fasciste ou soviétique : c’est la « mise
au
pas » de nos vies et de tous les aspects de nos vies, tant spirituels
77
pects de nos vies, tant spirituels que matériels,
au
service de l’État déifié. Cette situation n’est pas sans rappeler cel
78
n’est pas sans rappeler celle de l’Empire romain
au
premier âge du christianisme, telle que nous l’évoquions plus haut. T
79
civilisation chrétiennes. Tout cela se trouve mis
au
défi par l’exigence totalitaire, comme le prouve le spectacle de l’Al
80
qui s’opposent aux commandements du Décalogue, et
au
devoir d’amour chrétien. Le conflit est inévitable. Suffira-t-il dès
81
es il est vrai, mais réfractaires à certaine mise
au
pas. Il serait peut-être abusif de déduire d’une situation déterminée
82
éraliste. Mais si nous remontons plus haut, jusqu’
au
règne de François Ier, c’est-à-dire jusqu’à une époque où la passion
83
mme masque. Elle entraîne beaucoup de braves gens
au
service d’une cause présentée comme une valeur de pères de famille. C
84
xisme, c’est de n’avoir pas su, ou pas pu opposer
au
mensonge spiritualiste, la vérité du spirituel. Nous n’avons pas à no
85
tique de la philosophie hégélienne du droit. 44.
Au
sens le plus large du terme, qui peut désigner aussi bien la « sociét
86
es dires de de Man, que le mouvement syndicaliste
au
Japon a été fondé par un chrétien, Kagawa. 53. Je ne dis pas « les c
87
Évangile ! 54. Déclaration d’un étudiant chinois
au
congrès mondial de la Fédération des étudiants chrétiens. (Cf. Studen
88
t la Chine, sous la menace des canons, à s’ouvrir
au
commerce de l’opium. Un tel fait donne raison en apparence à la criti
89
sur les groupes dits d’Oxford. Je ne les cite qu’
au
seul titre d’exemple topique. 61. Le rédacteur de cette « discipline
90
t Victor Serge, écrivain communiste d’opposition,
au
retour de sa déportation en Sibérie. u. Rougemont Denis de, « Chang
91
if, à vues humaines, s’agissant d’un homme appelé
au
ministère de la Parole. Ce qui est vrai du prophète l’est aussi de so
92
que cela : le jamais vu, ce qu’aucun autre peuple
au
monde n’a jamais pu seulement imaginer, ce qui ne répond à nul besoin
93
nul besoin historiquement déterminé… L’histoire,
au
sens hégélien ou tainien, ou matérialiste-dialectique, se donne pour
94
qui nous explique pourquoi cette tribu-là échappa
au
destin monotone, exceptionnellement conservateur, qui a pesé jusqu’à
95
et triomphante : celle que prêchent les prophètes
au
peuple et qui seule l’élève, l’assemble et donne un sens à la vie de
96
ous les noms paganisés d’idéalisme et de réalisme
au
sens courant. Mais le conflit de la foi et de la vue n’est en somme q
97
érêts immédiats » qui se voient par trop négligés
au
profit d’on ne sait quel futur. Et une angoisse contre laquelle il es
98
ce destin, et ce besoin de voir, sont symbolisés
au
concret par les statues des idoles étrangères — car c’est le voisin q
99
is toute pensée. Rien n’est plus neutre ou laissé
au
hasard, tout est « mesuré » et jugé dans la perspective de la fin ass
100
s : c’est que la mesure est indivisible. Dieu est
au
ciel, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là pour veiller su
101
éconde qu’elle soit, qui ne puisse être consacrée
au
ministère sacerdotal du peuple élu. Idole, tout ce qui n’est pas ordo
102
t entre les personnes du commun qui disent chacun
au
hasard ce qui leur vient dans l’esprit ; mais entre les philosophes…
103
t, me semble-t-il, qu’éprouver une sorte d’effroi
au
spectacle d’un ordre social, spirituel et matériel, aussi fanatiqueme
104
sa spécialité, se forgeant une langue singulière
au
mépris de tout « sens » commun, et convoquant enfin, à grands frais d
105
stractions : c’est que le culte qu’il faut rendre
au
Dieu vivant est une obéissance directe « en esprit et en vérité ». Or
106
ure, douter… Ainsi donc, pour l’Hébreu, se borner
au
concret, c’est rester fidèle à la Loi. D’ailleurs son langage même s’
107
divines, pour les offrir en holocauste spirituel
au
Créateur70. Enfin, remarque encore Renan : « L’esprit prophétique, et
108
ouvelles, soit dans les arts, ou dans le langage,
au
lieu que les autres peuples méritent beaucoup de louange d’y apporter
109
e le second Israël, l’héritière du Royaume promis
au
Peuple de Dieu. Aussi conserva-t-elle à l’égard du monde des gentils
110
usant de ces richesses « comme n’en usant pas »,
au
nom et par la charge du Seigneur qui est venu, et qui doit revenir. T
111
Le spiritualisme transcendant des Juifs d’Orient
au
contact des coutumes occidentales, se mue peu à peu en son contraire
112
, l’esprit d’abstraction inhumaine et chimérique,
au
surplus troublé de sentimentalisme, que l’on dénonce à droite chez le
113
de puissance abstraite (les fondateurs des trusts
au
siècle dernier), d’autre part en utilitarisme platement moralisant ;
114
rs toutes les nuances qu’on imagine, nous amènent
au
problème central que pose à la pensée d’un protestant, et particulièr
115
uvres ? Ce problème n’est pas gratuit : il touche
au
cœur de la foi réformée. Or c’est lui justement que traite saint Paul
116
mée. Or c’est lui justement que traite saint Paul
au
chapitre XI de l’Épître aux Romains. Et sans doute ce texte illumine
117
Paul indique le mystérieux renversement des rôles
au
dernier jour : « Or, si leur faute a fait la richesse du monde, et le
118
plosions de rancune qui apparurent périodiquement
au
Moyen Âge. Je ne sais si cette explication vaudrait encore pour l’ant
119
ésintéresser du sort des Juifs, éternellement lié
au
sien en vertu d’un décret de Dieu, mais encore qu’elle se doit de jug
120
passagers que nous avons à prendre position, mais
au
nom des promesses de la foi, et dans une perspective missionnaire qui
121
inaliste de la religion d’Israël qui aurait donné
au
peuple l’expression légale de sa commune mesure : le Décalogue. Ainsi
122
aurait bel et bien donné les rudiments de la Loi
au
peuple juif dès la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux
123
ètes seraient alors ceux qui rappellent le peuple
au
culte du vrai Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers — mais au
124
accumulation » de richesses des couvents anglais
au
Moyen Âge, et aux banques de l’Italie du Nord. Les responsabilités se
125
tains ont parcouru les Propos de table, présentés
au
public français comme un ouvrage capital : ils s’étonnent d’y trouver
126
re, revient à celle d’un christianisme qui se met
au
service de l’humain (j’entends bien de l’humain purifié, « divinisé »
127
centrale du traité que nous publions : je le vois
au
centre du débat occidental par excellence, mais au centre, aussi, de
128
u centre du débat occidental par excellence, mais
au
centre, aussi, de la Réforme, et de l’effort dogmatique de Luther30.
129
orme, c’est qu’ils ne constituent pas un système,
au
sens philosophique du mot, mais qu’ils s’impliquent très étroitement
130
onne logique, de les faire siens, puisqu’il croit
au
mérite des œuvres ; et tous les protestants qui jugent encore que Cal
131
», d’une dialectique sobre et têtue, qui va droit
au
point décisif, envisage honnêtement les objections, donne à la thèse
132
pectateur.) Ce qui ne manquera pas de faire crier
au
dogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du christianisme, de
133
s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ?
Au
besoin, à les inventer ? C. M. — Certes, mais ma dignité consiste à
134
obscure… Il y a une double prédestination : l’une
au
salut, l’autre à la damnation. Être damné, ne serait-ce pas justement
135
Être damné, ne serait-ce pas justement être rivé
au
temps sans fin, et refuser l’éternité qui vient nous délivrer du temp
136
rmanente, la seule chose qui change quelque chose
au
déroulement calculable du temps, quand elle le touche dans l’instant
137
. C’est un mystère que le croyant pressent et vit
au
seul moment de la prière. « Demandez et l’on vous donnera », dit le m
138
décision pure. Discuter ne peut nous conduire qu’
au
seuil de cette décision. Et nous n’aurons pas dialogué en vain, si no
139
paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est
au
cœur même de l’Évangile. L’apôtre Paul l’a formulé avant toute « trad
140
nt que trop portés à corriger et à « humaniser »,
au
risque d’« évacuer la Croix ». Tant qu’on n’a pas envisagé la doctrin
141
ché. Et à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’
au
fond de la connaissance du péché pour voir qu’il n’y a de liberté pos
142
à nous obtenir le salut, étant elle-même soumise
au
mal. Tout le reste est psychologie, littérature et scolastique. Il n’
143
es que peut envisager notre pensée. Pour échapper
au
nihilisme qui l’étreint, dès lors que « Dieu est mort » ou qu’il l’a
144
qu’on en vient à une épreuve radicale de la vie.
Au
« tu dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche oppos
145
mot serait celui d’inactualité, entendu, non pas
au
sens temporel, mais au sens de rupture entre la pensée et l’acte. ⁂ Q
146
ctualité, entendu, non pas au sens temporel, mais
au
sens de rupture entre la pensée et l’acte. ⁂ Que la pensée moderne re
147
oses », de l’impersonnel.) L’acte, étant immédiat
au
sujet, ne peut pas, sans cesser d’être acte, être posé en face de l’a
148
e la description d’un acte. On pourrait dire tout
au
plus (métaphoriquement) que l’acte révélé par le cliché, c’est l’écla
149
x entre tous, où le maximum de risque s’identifie
au
maximum de sécurité, dans la conscience de celui qui agit. Nous appel
150
re, c’est la violence de l’acte. Quand on descend
au
fond de la notion de force, on est obligé de faire appel à l’idée de
151
ouvel état du conflit est plus aigu que l’ancien.
Au
fur et à mesure qu’elle se libère, la personnalité se risque de plus
152
ité de l’inerte. Il est plus difficile d’échapper
au
prestige du positivisme et du néo-pragmatisme qu’à celui du moulin à
153
e. C’est un vertige de la personnalité consécutif
au
relâchement de la tension et à la perte du sentiment du risque vérita
154
à la machine ce serait en quelque sorte renoncer
au
sens même de l’activité humaine ; mais, d’autre part, la domination d
155
surément des résistances plus ou moins favorables
au
ressort de l’activité, comme certains climats ou certains pays se prê
156
ertains climats ou certains pays se prêtent mieux
au
personnalisme social, mais ce ne sont jamais que des résistances. Ent
157
’il pense, encore que peut-être l’acte de penser,
au
sens plein et cartésien du mot, soit infiniment plus difficile et plu
158
est adressé personnellement et confidentiellement
au
président responsable de chaque club qui le communique à ses adhérent
159
e du bulletin. Toutefois les adhérents trouveront
au
départ une première garantie dans les groupements qui ont pris l’init
160
. Vaillant-Couturier publie un manifeste intitulé
Au
service de l’esprit, où il est question à chaque page de défendre la
161
rther ; ou qui entreprennent de gagner un million
au
sortir d’une lecture de Balzac ; aux boursiers dont Stendhal enfièvre
162
ils disent ! En d’autres termes, ils influencent
au
hasard, gratuitement, d’une manière anarchique — tout en prétendant n
163
liste ou psychologique actuel s’exerce uniquement
au
profit des classes possédantes et de leurs coutumes. Il n’est que de
164
nettement qu’à la lecture de ce bilan désinvolte.
Au
lendemain de la guerre, la production écrite des hommes qui revenaien
165
style, et très vite, une patine rassurante. Quant
au
roman contemporain, il est curieux que Thibaudet, son premier histori
166
ne tente d’en sauver que les plus gros morceaux —
au
poids — les « romans-cycles ». Le roman-cycle, c’est, semble-t-il, la
167
truite. Au lieu d’approfondir un personnage jusqu’
au
type, ils multiplient les personnages. Au lieu de marquer d’une empre
168
l’expression de « dégradation de la littérature,
au
sens où les physiciens s’intéressent à la dégradation de l’énergie ».
169
il état social ? Tous les chefs-d’œuvre du genre,
au
xixe siècle, étaient issus d’une société solidement établie, où les
170
de n’avoir pas su s’imposer « avec assez de force
au
public ». Car, précisait-il, « on sait que la force, en ces matières,
171
but de l’écrivain, c’est de s’imposer avec force
au
Public. Et cela demande de la tactique ! Je le vois bien. Je supplie
172
res, oliviers, et quelques touches de vert humide
au
fond des vallons, de vert sombre sur les premières pentes des Cévenne
173
s des Cévennes, où commencent les châtaigneraies.
Au
sud, on voit un coin de plaine entre des collines longues, aux olivet
174
e émouvant des tuiles romaines sous un ciel doux.
Au
nord, derrière notre maison, c’est le rocher, la montagne brûlée. La
175
ugeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pièces
au
premier étage, où l’on entre de plain-pied par-derrière. Au-dessous,
176
ar-derrière. Au-dessous, c’est une grande remise.
Au
second quatre petites chambres. Le tout encombré de fauteuils, de cha
177
du carreau rouge. La plupart des fenêtres donnent
au
midi dans le branchage bleu d’un tilleul. Au bord de la terrasse, une
178
es touffues d’oliviers, ferme l’horizon immédiat.
Au
sud-est, nous avons une échappée sur la fin de la vallée, la rivière
179
a plaine. La petite ville reste invisible, massée
au
pied des rochers, en retrait sur notre gauche. À peine s’il nous en v
180
lle au bord du bassin. Le reflet de l’eau tremble
au
plafond et sur les murs verdâtres de la chambre où j’écris. Et voilà
181
mes de leurs cultures, qu’ils n’ont pas pu vendre
au
marché. Cependant, ils se considèrent comme des privilégiés, cela se
182
t des heures. Des enfants en sarraus noirs jouent
au
football dans le ruisseau avec un torchon de papier d’emballage. Pas
183
t leur gros raisin bleu. Nous y sommes allés hier
au
soir. Des hauteurs, on voyait la plaine rose et violacée entre des mo
184
liviers, un paysage de primitifs italiens. Le mas
au
flanc de la colline, déjà dans l’ombre, paraissait désert. Nous nous
185
t désert. Nous nous sommes assis sur la terrasse,
au
pied d’un grand micocoulier. Bientôt un chien furieux surgit de la ma
186
nts d’une supériorité qu’ils ne peuvent attribuer
au
rang social ni au salaire, c’est évident, mais seulement à leur relig
187
ité qu’ils ne peuvent attribuer au rang social ni
au
salaire, c’est évident, mais seulement à leur religion. En vérité, ce
188
re qui m’avait surpris sur les quais de la Seine,
au
plus profond d’une contemplation des eaux nocturnes. Ma police person
189
froid. Le fourneau est rouge, mais la porte donne
au
nord-ouest, d’où vient le vent le plus glacial, depuis des siècles, e
190
e cette maison… On n’y avait pas pensé ? Je passe
au
fond, dans une chambre obscure mais qui me paraît propre et sobre. La
191
ui me paraît propre et sobre. La mère Calixte est
au
lit, un gros édredon ramassé sur le ventre, les pieds découverts, un
192
ut, et qu’on aurait grand tort de croire que rien
au
monde dépend de nous. Ceci vaut pour les femmes, qui sont la part la
193
t, elles qui lisent, elles qui vont à l’église ou
au
temple, ou n’y vont pas, elles qui savent. Pour les hommes, c’est tou
194
vont à toutes les conférences, prennent la parole
au
Cercle d’hommes, citent des livres sur la politique. 12 novembre 1934
195
filatures, 7000 habitants. Quinze cents personnes
au
temple chaque dimanche. Je complète : vers 1900, la soie artificielle
196
e ville bombardée, 2300 habitants. Cent personnes
au
culte. Dans la campagne environnante, une maison sur dix habitée. Dès
197
ique quotidienne de la lecture. Le public s’étend
au
hasard. Il ne constitue plus un corps limité, éduqué, instruit au sei
198
constitue plus un corps limité, éduqué, instruit
au
sein des conventions communes. Un chacun peut en être, et juger comme
199
ur l’esprit de la lettre. Aussi bien nous parlons
au
hasard, pour ne pas dire dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit
200
organise le samedi soir, dans une salle attenante
au
temple, pour les hommes de sa paroisse. « C’est le seul moyen de les
201
us l’aurez remarqué, il n’en vient qu’une dizaine
au
culte. C’est trop compromettant. Mais pour une causerie sur un sujet
202
que, devant parler moi-même, dans quelques jours,
au
cercle d’hommes de St-J. j’ai besoin de prendre contact. 3 décembre 1
203
esoin de prendre contact. 3 décembre 1934 Soirée
au
« Cercle d’hommes ». — Ils étaient en effet une quarantaine hier soir
204
comme ils achevaient de boire leur tasse de café
au
fond de la salle, dans un coin arrangé en cabinet de lecture. Journau
205
es reprises, les retours, elle s’accorde très mal
au
rythme de la réflexion spontanée, qui est « péguyste » et non « class
206
t l’anarchie. D’autre part, sauront-ils s’opposer
au
dictateur qui se présentera un jour comme l’homme de gauche à poigne
207
vent cesse de les balayer. Nous sommes installés
au
presbytère sur une galerie d’où l’on domine un ample paysage horizont
208
l. La plaine est à nos pieds, des Cévennes grises
au
nord jusqu’à l’horizon des collines vers Uzès, où quelques ruines de
209
maisons, il y a donc des communistes. Je demande
au
pasteur ce que c’est que ces communistes. — Voilà. Que vous dire de g
210
— C’est-à-dire, oui et non. — Enfin, viennent-ils
au
temple le dimanche ? — Ça non. D’ailleurs, communistes ou pas, les ho
211
nistes ou pas, les hommes d’ici ne viennent guère
au
culte. Ce n’est pas l’envie qui manque, mais ils ont peur. C’est touj
212
, les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va
au
culte, il faut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un homme m
213
, ce sont surtout les femmes qu’on voit. Eux sont
au
travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous pas au café avec eux ? —
214
ut les femmes qu’on voit. Eux sont au travail, ou
au
café. — Pourquoi n’iriez-vous pas au café avec eux ? — C’est difficil
215
travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous pas
au
café avec eux ? — C’est difficile ! Moi, ça ne me gênerait pas. Mais
216
Mais ce n’est pas par la lecture qu’ils viennent
au
parti. L’affaire, pour eux, c’est d’abord de se grouper afin d’entrep
217
ur imposer des mesures de progrès, de bon sens… —
Au
point de vue des classes, d’où viennent-ils ? — Pour la plupart — tou
218
s rien ne se présente pour les soutenir. Ils vont
au
parti communiste parce qu’il n’y a rien d’autre et personne d’autre…
219
t au sérieux l’incroyance de leurs contemporains.
Au
fond, ils en ont peur. Or ils devraient n’avoir peur que de Dieu, et
220
c’est qu’il ne craint pas Dieu, mais qu’il croit
au
jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’il n’est pas un des l
221
Simard le jardinier s’est fait une forte entaille
au
doigt en travaillant. Ce gros homme, violacé d’ordinaire, en est tout
222
ment « ces cochons-là ». Ces cochons-là sont donc
au
nombre de sept ou huit. Il en totalise sept pour son compte, et sa da
223
ée et d’ailleurs dûment guérie, 20 sous par jour.
Au
dernier examen médical, ces cochons-là ont déclaré que tout allait bi
224
demande du raisonnement. Par exemple, il a écrit
au
ministre — au ministre du Travail — pour avoir une pension de 5000 fr
225
isonnement. Par exemple, il a écrit au ministre —
au
ministre du Travail — pour avoir une pension de 5000 francs pour son
226
vous savez ce qui se passe, les employés là-bas,
au
ministère, ils mettent l’argent dans leur poche. — Tous les mas et ma
227
autres. » Arriérés, illettrés. Je n’en suis plus
au
temps où j’approuvais certains « Éloges de l’ignorance » plus sentime
228
ue machiavéliques. Je sais que l’ignorance — oui,
au
sens de l’école primaire — est un mal qu’il faudrait guérir. Mais je
229
ant sur la tombe du Soldat inconnu. Juste hommage
au
collègue, au gagnant d’une autre loterie ! Toute la grande presse en
230
mbe du Soldat inconnu. Juste hommage au collègue,
au
gagnant d’une autre loterie ! Toute la grande presse en a parlé. Pers
231
dimanche, à 10 heures, sera donnée une conférence
au
profit des vieux, hommes et femmes, âgés de 60 ans au mois de juillet
232
rofit des vieux, hommes et femmes, âgés de 60 ans
au
mois de juillet 1930 29 . Tous ceux qui ne bénéficient pas de la loi
233
: « Place aux Vieux ! » — On se demande s’il est
au
monde un seul pays, hormis la France, où cette phrase soit possible.
234
rnaux parisiens et méridionaux. Un vieux bonhomme
au
nez violacé traîne ses pantoufles par la boutique et grogne sans arrê
235
c’est toi qu’on va mettre à la mairie ? » L’homme
au
visage maigre fait un geste réticent. Le vieux le tient par la manche
236
s morales différentes ? Ce serait nouveau… Il y a
au
fond tout autre chose. C’est moi qui avais acheté, innocemment, le de
237
nez deux fois, vingt fois, prenez-les sur le fait
au
détour d’une phrase maladroite, rendez-les attentifs au sens de leurs
238
our d’une phrase maladroite, rendez-les attentifs
au
sens de leurs clichés. Mieux encore, parlez-leur de leur travail, de
239
’une dizaine de pages (sur 150) relatives surtout
au
développement d’une culture nationale-socialiste en Russie. Mais cela
240
Il préférait de beaucoup à Maïakovski le « Salut
au
17e » : Salut, salut à vous, braves soldats du 17e… ou encore la ch
241
sans ombre. Surprendre ce Français, c’est passer
au
soleil : c’est donc avouer un terrible secret ! Il arrive souvent qu’
242
es sont assez pittoresques pour qu’un « poète » —
au
sens banal du terme — préfère en ignorer la cause ? L’on s’étonne enf
243
commença de m’inquiéter lors d’un séjour allemand
au
cours duquel je pus observer mainte fois l’extraordinaire popularité
244
te fois-ci sans remède. Il ne tarde pas à tourner
au
délire de persécution. Tout effraye Peter, et le moleste en mille man
245
rat, devant témoins, lorsque son imposture éclate
au
grand soleil, Mina s’écrie : « Oh ! mon pressentiment ! Oui, je le sa
246
et qui veut croire à la vertu, — s’il n’y avait,
au
centre de lui-même, cette absence. En tout pareil aux autres, sauf en
247
s de sept lieues ! Désormais il échappe à la vie,
au
voisinage et au dialogue. Son existence réelle se confond avec tous l
248
! Désormais il échappe à la vie, au voisinage et
au
dialogue. Son existence réelle se confond avec tous les vagabondages
249
n domaine quelconque, est considéré comme anormal
au
point de vue social et moral, celui-là peut être considéré comme anor
250
’inadapté, — celui qui ne peut « trouver sa place
au
soleil », et qui ne subsiste dans la compagnie de ses semblables que
251
cérité dans ses écrits. (Il peut être d’ailleurs,
au
sens courant du mot, le plus « pudibond » des bourgeois : un Amiel).
252
parmi les hommes avec l’angoisse de voir révélée
au
grand jour non son secret, mais justement l’absence en lui de son sec
253
d le vague à l’âme, — qui est aussi bien le vague
au
corps… Le roman d’Hoffmannsthal — contre-épreuve — décrit le tourment
254
it été donnée à son auteur par un de ses parents,
au
cours d’un séjour à Paris. L’origine du conte célèbre serait donc bie
255
té. La définition du normal est donc ici : adapté
au
milieu social. Qui ne voit ce qu’on pourrait tirer de cette « vérité
256
murailles rosées. La maison compte deux chambres
au
rez-de-chaussée, séparées de la cuisine par un couloir dallé. À l’éta
257
où l’on parvient par un petit escalier qui prend
au
fond de la cuisine, deux autres chambres assez vastes et presque vide
258
l’on est tenté de l’imaginer : la vigne croît ici
au
ras d’un sol sablonneux que l’on fume avec du varech. De l’île, du vi
259
oste. — Trois mètres sur trois, et grille épaisse
au
milieu. Derrière la grille, le long visage de Pédenaud. J’ai l’impres
260
e cœur net, a pris des instructions par téléphone
au
chef-lieu. Son supérieur lui a confirmé qu’un manuscrit s’affranchit
261
er. L’autobus vient de partir. Il faut téléphoner
au
chef-lieu, faire rouvrir au passage le sac postal, discuter passionné
262
r. Il faut téléphoner au chef-lieu, faire rouvrir
au
passage le sac postal, discuter passionnément, trouver une formule d’
263
qu’on appelle un trait de lumière. Lundi dernier,
au
petit matin, nous nous sommes réveillés couverts de puces. J’exagère
264
x de Paris et de fumer des cigarettes américaines
au
goût de miel, introuvables dans l’île. Pendant que ma femme lit des h
265
compte quand on n’a plus rien. Pour celui qui vit
au
jour le jour, il s’agit essentiellement d’éviter les lacunes de cette
266
s commissions que de vieilles dames leur confient
au
départ avec force recommandations ; et ils sont rares, ceux qui n’ont
267
écartée qui attend le passage du car, les cheveux
au
vent, sur le bord de la route. Rien n’est plus sympathique qu’un cond
268
ois, qui en sont dépourvus, attribuent par erreur
au
« peuple » en général. Sans compter les moyens techniques dont ils di
269
tant que possible les adversaires, donc discuter.
Au
surplus, je ne sais pas si le terme d’adversaire convient à M. Pierre
270
charité (vertus toutes passives et féminines) » (
au
sentiment de l’auteur), mais c’est, au contraire, la volonté d’agir d
271
rituelles et matérielles, radicalement contraires
au
génie de l’Occident. Ces puissances nous ont obligés, par leurs menac
272
xistence d’un type suisse racial, ou « national »
au
sens unitaire. Je ne crois même pas à l’homo alpinus, création polémi
273
x. Mais le défi jeté à Dieu sembla porter bonheur
au
père de Kierkegaard. Il devint commerçant, amassa une fortune, et c’e
274
» qui est sa devise devait fatalement le conduire
au
refus d’une perspective de bonheur dans laquelle il ne pouvait voir l
275
ologiques ; c’est probable, et de peu de portée).
Au
lendemain de sa rupture, il partit pour Berlin où il désirait suivre
276
menait seul contre tous, il tombait d’épuisement
au
cours d’une promenade en ville. On le transporta à l’hôpital où il mo
277
toute son œuvre, cet acte après lequel, semblable
au
prince Hamlet — autre Danois ! — il put mourir certain d’avoir accomp
278
En vérité, il y a quelque chose de plus contraire
au
christianisme que n’importe quelle hérésie, et c’est de jouer au chri
279
e que n’importe quelle hérésie, et c’est de jouer
au
christianisme, d’en écarter les dangers, et de jouer ensuite au jeu q
280
me, d’en écarter les dangers, et de jouer ensuite
au
jeu que l’évêque Nynster était un témoin de la vérité. Cas symboliqu
281
ris ». Pureté du chrétien, non du surhomme. Quant
au
« sérieux » de Kierkegaard, il est de nature à tromper le lecteur mil
282
des fins politiques et temporelles. Il se dresse,
au
seuil de l’époque comme la plus formidable accusation vivante contre
283
cher. L’épreuve décisive est celle que l’on subit
au
contact de voisins que rien en nous, que rien dans notre vie n’attend
284
otre vie n’attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’
au
prix d’un désordre social — selon les préjugés du régime établi — que
285
re physique condamnerait même un « intellectuel »
au
chômage absolu, c’est-à-dire à l’arrêt de la pensée, tout au moins de
286
ux pièces du dessus de cheminée ont été replacées
au
millimètre, dans une symétrie impeccable. Mais tout l’effet de notre
287
letants, qui n’ont abouti qu’à coincer le sommier
au
tournant, entre la balustrade et les parois de la cage d’escalier — a
288
balustrade et les parois de la cage d’escalier —
au
surplus fortement rayées — nous avons couru implorer l’aide de Simard
289
n regard s’attache un peu longuement à un visage,
au
corps et aux vêtements, aux mains, à l’attitude distraite et vraie d’
290
par exemple, une grande idée embrassée avec force
au
mépris de soi-même et de l’utilité. Car elle peut devenir le fait dom