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fka. De cet esprit incomparable — qu’on l’entende
aux
deux sens du terme —, un seul ouvrage a paru en français22. Ce serait
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t signifiant, le fait divers s’agrandit peu à peu
aux
proportions d’une parabole de l’existence. Ou bien c’est le contraire
3
? L’homme d’aujourd’hui ne le croit pas. Il croit
aux
lois, et il se veut déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte où i
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vaient de tout pouvoir, s’évanouissent et meurent
aux
pages des livres. L’action de l’homme devient aussi la vérité ; et la
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les pierres parlaient et prophétisaient, pareils
aux
prophètes. C’est de ce commencement que chaque chose tire sa force et
6
nt chrétien (Journal). Vends ton bien et le donne
aux
pauvres, par exemple, ou si tu ne possèdes pas de bien, cesse d’en dé
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de ou presque veut faire une révolution. Mais là,
aux
neuf sens très précis que nous donne le dictionnaire, il nous faut aj
8
enthousiaste qui tient lieu de conscience commune
aux
grandes masses européennes, quel que soit leur régime politique. Ains
9
ons du communisme Opposez les dogmes chrétiens
aux
axiomes de Marx et d’Engels, les communistes vous répondront, non san
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échaux ; l’égalité sociale absolue puis la course
aux
salaires et aux grades ; la ruine de la famille puis sa réfection sys
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té sociale absolue puis la course aux salaires et
aux
grades ; la ruine de la famille puis sa réfection systématique ; la c
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ansformer. Et l’apôtre Paul écrit dans sa Lettre
aux
Romains (12, 2) : Ne vous conformez pas à ce siècle présent, mais so
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mais coupées de leurs liens éternels, abandonnées
aux
seules lois du Temps. De la polémique antispiritualiste à la doctr
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d’appeler justice, au besoin, ce qui était utile
aux
maîtres. La religion ne semblait plus gêner personne46. Elle sanction
15
toujours le temps ni l’occasion de rendre justice
aux
autres facteurs. » De la doctrine marxiste à la tactique stalinien
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venons encore plus riches, car l’argent distribué
aux
masses ne manque pas de créer du bonheur. Pour réussir, il faut une d
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e. Pour la maintenir, il faut un dictateur. Libre
aux
bourgeois, aux scrupuleux, libre au camarade Gide lui-même de s’indig
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tenir, il faut un dictateur. Libre aux bourgeois,
aux
scrupuleux, libre au camarade Gide lui-même de s’indigner : il faut c
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l’effet d’une conversion des hommes, ne doit être
aux
yeux du chrétien, qu’une réforme sans grande portée. Voilà qui paraît
20
désigne pas sa destruction comme premier objectif
aux
chrétiens. Pourtant l’Empire leur ôte toute liberté, et bientôt leur
21
élisation — sa raison d’être — il se fût consacré
aux
tâches plus urgentes : donner du pain et des spectacles à la foule. M
22
son message nous est encore prêché. Il annonçait
aux
hommes non pas la haine et le cynisme — qui appartiennent à la forme
23
e cela, c’est dans la mesure où le christianisme,
aux
yeux des masses, n’a plus osé se montrer chrétien. C’est que le sel a
24
et japonaise, le problème se posait avec urgence,
aux
environs de 1933, de réunir dans un même enthousiasme, « les deux Kar
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libre d’appliquer les moyens qu’il juge adéquats
aux
intérêts momentanés de son Parti et de sa classe. Ainsi Staline peut
26
e du marxiste est un avenir absolument hétérogène
aux
actions qu’il peut faire aujourd’hui, dans un ordre non socialiste. P
27
politique de la foi Je m’adresserai maintenant
aux
chrétiens déclarés. J’en vois beaucoup qui estiment que la transforma
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n fait leur attitude ? Et je pense en particulier
aux
membres du Mouvement des Groupes, qui représentent à l’heure actuelle
29
igieuses, du moins dans des formes qui s’opposent
aux
commandements du Décalogue, et au devoir d’amour chrétien. Le conflit
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positivement, dans l’immense lutte qui va mettre
aux
prises l’étatisme totalitaire et le fédéralisme libre. Responsabil
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nsables, dans la mesure où elles cédèrent, jadis,
aux
tentations théocratiques ou séculières. Si la culture et si nos liber
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ceci : que nous n’acceptons pas de tout soumettre
aux
volontés de Dieu. Nous réservons certaines activités, celles-là préci
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ède pas ici à l’imagerie polémique des bourgeois,
aux
yeux desquels tout bolcheviste est un criminel en puissance. Les comm
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ses les infimes tribus nomades qui constituaient,
aux
origines, la nation juive ? Une similitude facile nous permet de l’im
35
inement imprévisible, qui ne fut jamais immanente
aux
conditions médiocres des Hébreux. Ce que nous connaissons de leur « h
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a sans fin les douze tribus. Car un but invisible
aux
mortels est une menace et une angoisse, au moins autant qu’une promes
37
le du peuple hébreu, fut aussi la plus convenable
aux
fins suprêmes de l’esprit. Toutefois, non tant à cause de sa pauvreté
38
la Réforme par le retour à l’Ancien Testament et
aux
traditions prophétiques. Mais sait-on à quel point tout cela vit enco
39
e du dimanche », tout jeune protestant est nourri
aux
sources mêmes du judaïsme préchrétien. C’est là sa Fable, sa mytholog
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sme jouisseur et cynique que les nazis reprochent
aux
Juifs allemands capitalistes, avec d’autant plus d’amertume que cette
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le pessimisme actif des puritains anglais, cédant
aux
tentations du succès immédiat et contrôlable, s’est transformé dans l
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que traite saint Paul au chapitre XI de l’Épître
aux
Romains. Et sans doute ce texte illumine aussi profondément qu’il est
43
ute des enfants d’Israël que le salut est parvenu
aux
païens, afin d’exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur
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Juifs ont forcé les Apôtres à prêcher le message
aux
gentils, ils ont perdu le bénéfice national, comme exclusif, de la Ré
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dernier verset, dans son Commentaire sur l’Épître
aux
Romains. Et Calvin dit du même verset que c’est « une fort belle sent
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« femmes sacerdotales » (c’est-à-dire appartenant
aux
familles des prêtres) était tenu par les sacrificateurs. « Et ils n’e
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du Seigneur ». Saint Paul et l’auteur de l’Épître
aux
Hébreux (chap. II) insistent fortement sur cette unicité de la Révéla
48
e richesses des couvents anglais au Moyen Âge, et
aux
banques de l’Italie du Nord. Les responsabilités se partageraient don
49
largement sauvé l’honneur de leur pays. Je pense
aux
ouvrages publiés par MM. Henri Strohl, J. Vignaud et Lucien Febvre et
50
MM. Henri Strohl, J. Vignaud et Lucien Febvre et
aux
cours, qu’ont professés MM. Jean Baruzi et E. Gilson, pour ne rien di
51
nnaissance courantes à l’égard de Luther, jointes
aux
diverses calomnies recueillies par des biographes amateurs, et à l’ac
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cité (bien plutôt que « désarmé » comme il le dit
aux
premières pages) par les procédés de l’humaniste et du sceptique que
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Non seulement tous les humanistes — des marxistes
aux
vieux libéraux — y applaudissent ouvertement, mais encore jusque chez
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périmé ; ceux qui traduisent « Paix sur la terre
aux
hommes que Dieu agrée » par « Paix aux hommes de bonne volonté », tou
55
r la terre aux hommes que Dieu agrée » par « Paix
aux
hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasme et
56
is cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’
aux
extrêmes de la connaissance de soi-même et de la connaissance de la f
57
tre foi. C’est qu’il a poussé comme Luther, jusqu’
aux
extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières que peut e
58
her, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’
aux
questions dernières que peut envisager notre pensée. Pour échapper au
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qu’on a coutume d’opposer très nettement les uns
aux
autres, un commun dénominateur d’erreur, que nous ne pourrions défini
60
tement parce que l’un d’entre eux attache l’homme
aux
autres formes de la vie, tandis que le second affirme la transcendanc
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ormation honnête, et cela en échappant résolument
aux
conditions et aux méthodes aujourd’hui faussées de la grande presse i
62
et cela en échappant résolument aux conditions et
aux
méthodes aujourd’hui faussées de la grande presse imprimée. Le pri
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, par des contacts personnels, des renseignements
aux
sources mêmes, des nouvelles exemptes de déformations ou de tendances
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de la semaine. Cette première partie doit donner
aux
membres des clubs, une suite de « matières premières » offrant toute
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de tel silence. Cette partie a pour but de donner
aux
adhérents, des moyens de comprendre et de redresser la documentation
66
esse. Dès à présent, de tels documents facilitent
aux
adhérents l’objet de la partie numéro 2 du bulletin : savoir lire ave
67
ièrement importante. L’expérience seule permettra
aux
adhérents des clubs de vérifier le sérieux et l’indépendance du bulle
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à droite, une impuissance profonde à rien changer
aux
faits. Or, ces mystiques reposent sur des mots. Ces mots suffirent lo
69
ntime sur nos mœurs, sur notre vie privée. Songez
aux
plus grands romanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus c
70
ds romanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs,
aux
plus crédules, aux plus avilies, à ces jeunes gens qui choisissent le
71
ez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédules,
aux
plus avilies, à ces jeunes gens qui choisissent le néant et la folie
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er un million au sortir d’une lecture de Balzac ;
aux
boursiers dont Stendhal enfièvre l’ambition ; aux jeunes bourgeois qu
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aux boursiers dont Stendhal enfièvre l’ambition ;
aux
jeunes bourgeois qui se défont à rechercher leur « Temps perdu » ; en
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ubstance, d’épaisseur, de variété… », « accrochés
aux
petites histoires de leur milieu… »). On a dit : le chapitre est bâcl
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nérations. Notons qu’ils s’attardent presque tous
aux
générations d’avant-guerre : le temps de leur jeunesse, remarque Thib
76
es classes se mêlent, les propriétés sont vendues
aux
enchères ou rachetées par une coucherie, les fils renient leurs pères
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niques : il y avait encore intérêt à passer outre
aux
conventions. Mais quand il n’y a plus de convention ? Lorsque tout es
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oit un coin de plaine entre des collines longues,
aux
olivettes étagées, quelques cyprès en silhouette sur les crêtes, et d
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La maison : une ancienne magnanerie, très haute,
aux
murs de gros moellons rougeâtres et gris non revêtus. Il y a trois pi
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eaux à franges, tabourets brodés et objets d’art.
Aux
murs, plusieurs douzaines d’aquarelles, sous-bois et marines. Quelque
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nte coule dans un fort grand bassin rectangulaire
aux
eaux sombres. La maison du jardinier ferme la cour sur la droite, der
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n de pierre. L’on descend par d’étroits escaliers
aux
quatre autres terrasses du jardin, étagées sur le versant nord d’un v
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is ces enfants sales abandonnés par leurs parents
aux
hasards de la rue, qui valent bien ceux de la famille, mais aussi aux
84
e, qui valent bien ceux de la famille, mais aussi
aux
hasards de l’éducation primaire, bienfaisante en principe il est vrai
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le peuple « raisonnable » qu’on donne en exemple
aux
barbares de l’Europe centrale. Le peuple qui sait calculer, faire son
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, bourrer le bas de laine et nourrir la bouteille
aux
pièces de dix sous. Une chose est claire : faire des enfants, dans le
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end », c’est l’absence de l’esprit, c’est l’appel
aux
instincts, aux intérêts urgents, presque toujours contraires, en fin
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absence de l’esprit, c’est l’appel aux instincts,
aux
intérêts urgents, presque toujours contraires, en fin de compte, aux
89
s, presque toujours contraires, en fin de compte,
aux
intérêts réels… 1er décembre 1934 Le pasteur m’a convoqué aux entreti
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réels… 1er décembre 1934 Le pasteur m’a convoqué
aux
entretiens qu’il organise le samedi soir, dans une salle attenante au
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de partager avec eux ce que l’on sait ! Je pense
aux
auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à leurs vagues sourires,
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us, à leurs vagues sourires, à leurs timidités et
aux
distances télescopiques que tout cela met entre celui qui parle et so
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er afin d’entreprendre quelque chose, de résister
aux
gros propriétaires qui tiennent la région, et de leur imposer des mes
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ant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas
aux
dieux du monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simpl
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-il ? Tout simplement en témoignant, en annonçant
aux
hommes la vérité et le chemin. Point n’est besoin d’actions extraordi
96
chance affreuse du peuple français : il n’échappe
aux
jésuites que pour tomber dans le fétichisme : le franc sacré, les idé
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yen, d’impur et simple moyen… 31 mars 1935 Place
aux
vieux ! — Je lis dans un journal socialiste du Midi, sous la rubrique
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isation lutte afin de faire accorder une retraite
aux
vieux. Unissez-vous, activez la propagande afin que satisfaction soit
99
z la propagande afin que satisfaction soit donnée
aux
légitimes revendications des vieux ! « L’organisation lutte… Unissez-
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mme un soufflet à la Réaction insolente : « Place
aux
Vieux ! » — On se demande s’il est au monde un seul pays, hormis la F
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isation lutte afin de faire accorder une retraite
aux
vieux. Unissez-vous, activez la propagande, afin que satisfaction soi
102
la propagande, afin que satisfaction soit donnée
aux
légitimes revendications des vieux !” Quand on en est à cela, dans le
103
pour une nation qui dévoue tous ses enthousiasmes
aux
soins que réclame la vieillesse. Notre opinion publique, à en croire
104
souci des élections académiques et des retraites
aux
sexagénaires. N’est-ce pas beau, rassurant, émouvant, dans une Europe
105
s ? Si l’on prend au sérieux le sort qui est fait
aux
ouvriers — ce n’est pas le cas des intellectuels qui « adhèrent » aux
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est pas le cas des intellectuels qui « adhèrent »
aux
disciplines staliniennes en haine d’une société qu’ils sont les seuls
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ront quelque réforme pratique : faire de la place
aux
jeunes en abaissant la limite d’âge dans les chemins de fer et l’admi
108
ne dira pas un mot de tout cela, on s’en tiendra
aux
clichés du journal. On n’aura pas le temps ni le courage, ni même l’i
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cette déclaration totalitaire ; dans un discours
aux
cadets de l’Académie de l’Armée rouge, il s’écrie : « Chez nous, dans
110
e les bureaucrates. Je n’appartiens pas, dit-il,
aux
admirateurs de son talent poétique, bien que je reconnaisse tout à fa
111
ret ! Il arrive souvent qu’un étranger s’initiant
aux
croyances d’un peuple soit le premier saisi par ce frisson d’absurdit
112
fe qui figurait son ombre et l’embarrassait fort.
Aux
entractes, on parlait de Freud. La musique m’ennuyait, indéfinie. Plu
113
oui, même ceux-là qui déplorent qu’elle se fasse,
aux
regards de la convoitise, « opaque »36. Que pouvais-je tirer de tout
114
e je tentai de le contraindre, quoi qu’il arrive,
aux
suprêmes aveux. Il y avait la psychanalyse. Mais avant d’en venir à c
115
t obstacle dernier. Il a beau n’aller que de nuit
aux
rendez-vous avec Mina. Le jour venu de signer le contrat, devant témo
116
centre de lui-même, cette absence. En tout pareil
aux
autres, sauf en ce je ne sais quoi qui n’est rien et devient l’essent
117
er ici que Peter parvient à la cacher à tous sauf
aux
deux femmes qu’il voudrait épouser. Mais n’allons pas conclure trop v
118
Venant des froides régions du Nord » et voyageant
aux
pays chauds, perd son ombre à force de rêver d’une jeune femme qu’il
119
nchages, des outils et des treilles pour la pêche
aux
crevettes. Je me suis procuré un petit tonneau de vin blanc de l’île.
120
. En été ils pêchent des palourdes et les vendent
aux
baigneurs. Bien entendu, je n’arrive pas à savoir combien ce petit co
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lusieurs fois pendant le trajet, de coups de main
aux
voyageurs chargés de paquets ou d’un jeune veau, ou d’un enfant hurla
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us, où irions-nous donc, nous qui ne croyons plus
aux
curés ? » — Comptez, monsieur, lui dis-je, qu’un écrivain a bien deux
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ctionnaire c’était pour le flatter, et cela tient
aux
circonstances mêmes qui l’ont mis dans le cas d’écrire. Car ou bien l
124
et c’est encore l’aveu d’une inadaptation cruelle
aux
mœurs et coutumes de ce temps ; on bien l’on écrit simplement pour ga
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e restauration morale — et sociale — qui s’impose
aux
nouvelles générations. Par les menues expériences d’une vie diminuée
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elle analyse de la transcendance dans son rapport
aux
puissances de l’imagination et non seulement dans son rapport à l’éth
127
15 janvier 1938)y M. Pierre Beausire80 demande
aux
personnalistes « de ne point perdre leur temps et leurs forces à disc
128
à l’un de ses frères, pour éviter d’avoir affaire
aux
banques, et lorsqu’il mourut, l’on s’aperçut qu’il n’en restait que 2
129
— « C’est une entreprise hardie que d’aller dire
aux
hommes qu’ils sont peu de chose », s’écrie Bossuet (Sermon sur la mor
130
us alors du sort fait à celui qui doit se montrer
aux
hommes tel qu’il est ? S’entendre dire que l’homme en général est peu
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as encore franchement s’avouer que de se comparer
aux
seuls humains que le métier ou notre rang social nous met en mesure d
132
ttache un peu longuement à un visage, au corps et
aux
vêtements, aux mains, à l’attitude distraite et vraie d’un être isolé
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onguement à un visage, au corps et aux vêtements,
aux
mains, à l’attitude distraite et vraie d’un être isolé près de moi. J
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Faire la révolution ! » — Ce substitut, ce renvoi
aux
calendes de la Grande Communication… Montparnasse. — Stupidité tris