1 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
1 l faut le devenir. Et le problème, alors, devient celui de l’acte, c’est-à-dire de la création d’une possibilité nouvelle, sa
2 la forme des choses, — à la commune dégradation. Ceux qui ne croient pas à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent plus aucun c
3 languit après ce commencement et bienheureux est celui qui dans sa fin possède son commencement ». Mais l’homme déchu de son
4 croyants, dont la vocation prophétique pareille à celle des hommes de Dieu qui se lèvent sous l’Ancienne Alliance, se confond
5 t imprévisible ; le nôtre, disons-nous, n’est pas celui de ces prophètes. Cependant la question demeure : comment agir, et co
6 ire, dans une sorte d’humour — dans l’aventure de celui que rien ne protège et la prudence de celui qui écoute, dans le tourm
7 re de celui que rien ne protège et la prudence de celui qui écoute, dans le tourment et dans la joie d’une découverte quotidi
8 temps en vertu de l’absurde 13. Et ce courage est celui de la foi. Par la foi Abraham ne perdit point Isaac ; c’est par la fo
9 et qui veut prévenir l’orgueil. Mais la vision de celui qui agit n’est point un jugement des résultats, — des créatures ; ell
10 équence, il est toujours initiation. La vision de celui qui agit est tout entière absorbée par l’instant, par le passage de c
11 e de ce qui meurt à ce qui nait, — par le réel. «  Celui qui doit agir, s’il veut juger de soi selon le succès qu’il remporte,
12 ance de l’homme : d’où l’impossibilité de l’oser. Celui que la foi vint saisir sait maintenant que l’acte est le contraire du
13 e de « la masse », alors que la foi véritable est celle du solitaire que plus rien ne soutient, hors la foi ? « Celui qui ne
14 itaire que plus rien ne soutient, hors la foi ? «  Celui qui ne renonce pas à la vraisemblance n’entre jamais en relation avec
15 d peut connaître une rédemption par l’acte, quand celui de Schopenhauer s’évanouit en pure absence. 13. K. entend : en vertu
2 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
16 s uns tiennent le parti de l’esprit et les autres celui de l’ordre, les uns le parti de la révolution, les autres celui de la
17 re, les uns le parti de la révolution, les autres celui de la patrie… Les uns voudraient la liberté dans l’ordre, ou la révol
18 ur le seul mot : esprit, si j’interroge au hasard ceux qui veulent défendre « l’esprit » contre les menaces dites matérialis
19 l distingués les uns des autres par la plupart de ceux qui les prononcent. Ainsi révolution signifiera selon les cas : émeut
20 nt très fort parce qu’ils se sentent très loin de ceux qu’ils interpellent, et qu’ils traitent comme des sourds. 26. Contra
3 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
21 uppression future. Au contraire, il fait fusiller ceux qui en parlent. On vous répond que c’est une nécessité de la tactique
22 une réalisation des volontés de Dieu, contrariant celles du siècle, — soit la pensée, par une action45 qui ne peut être que ré
23 , la situation qui se présentait à Marx ? C’était celle de la Restauration. Professeurs et bourgeois libéraux, grands patrons
24 udra donc recourir à un autre ordre d’arguments : ceux que l’on dit « matérialistes ». Ce seront d’une part la violence prol
25 formule. Je résume et je simplifie ce processus : ceux qui prétendent réformer « l’intérieur » se gardent bien de toucher à
26 la « vérité » tactique du matérialisme vulgaire, celui que la presse bourgeoise a si beau jeu d’attaquer aujourd’hui — encor
27 lui, un mensonge absolu exactement symétrique de celui des idéalistes : la croyance que si l’on change l’ordre des choses, o
28 n préjugé absurde, une erreur non moins grave que celle des défenseurs de l’esprit pur : l’erreur qui porte l’homme à croire
29 ire cela. Bien plus, Marx vient lui démontrer que ceux qui prétendent le contraire, et qui prêchent que l’argent ne fait pas
30 e « le monde » qui l’a rejetée. Elle ne sauve que ceux d’entre les hommes qui refusent totalement ce monde et s’attendent to
31 chrétien sont humainement bien plus valables que ceux du chrétien au marxiste. En gros : si Marx se trompe et réussit, c’es
32 r un dialecticien ! Si tu dis que le chrétien est celui qui ne fait rien, tu prouves simplement que tu ignores tout du christ
33 les que présentent la volonté du vrai chrétien et celle du communiste militant, ont tenté la synthèse pratique des deux croya
34 hristianisme prépare un Royaume éternel, qui sera celui de Dieu, non de la Terre. Tous deux sont eschatologiques, en ce sens
35 et n’engage que certaines dispositions de l’être, celles -là précisément que l’avenir socialiste, la société sans classes, doit
36 t déifié. Cette situation n’est pas sans rappeler celle de l’Empire romain au premier âge du christianisme, telle que nous l’
37 ntés de Dieu. Nous réservons certaines activités, celles -là précisément dont le marxisme a dû faire sa spécialité, en vertu de
38 ue, nos affaires, nos intérêts dits matériels, et ceux des autres ! Exemple typique : l’auteur d’un des cantiques les plus p
4 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
39 e et à conquérir… Ainsi les annales d’Israël sont celles d’une puissance imprévue et humainement imprévisible, qui ne fut jama
40 nsignifiant ; vocation invisible et triomphante : celle que prêchent les prophètes au peuple et qui seule l’élève, l’assemble
41 sans relâche. Mais la pire des idolâtries, c’est celle qui prend pour objet de son culte la mesure même, la Loi en soi, abst
42 rands rigoristes, les savants docteurs de la Loi, ceux que le peuple honorait à peu près comme on le fit plus tard des Pères
43 onnée, tuant en Jésus-Christ au nom de la lettre, celui dont cette lettre préparait la venue, et qui seul lui donnait son sen
44 l’on voit que la culture la plus pauvre, qui fut celle du peuple hébreu, fut aussi la plus convenable aux fins suprêmes de l
45 é parfaitement bien établies, puisqu’il n’y a que celles qui n’ont pas cet avantage que l’on soit obligé de changer, lorsque l
46 e plus juste, plus excellente et plus sainte, que celle dont ce souverain Monarque de l’univers est l’auteur… Quelle forme de
47 — et parce qu’elle a perdu son sens en condamnant celui qu’elle annonçait. Christ apporte une nouvelle mesure, fondant ainsi
48 lui-même cette mesure, cette Alliance, et ce sont ceux qui adorent encore l’ancienne Loi, « déclarée vieillie », qui sont ma
49 de la vocation et le thème du peuple élu sont de ceux qui émeuvent le plus profondément la « sensibilité spirituelle » d’un
50 signalées entre le sort des tribus dispersées et celui du « petit troupeau » longtemps chassé de son pays ; ni les ressembla
51 spirituel, dans un monde incrédule et rebelle, de ceux que Dieu s’est « choisis » pour témoins, en tant que collectivité, pe
52 c possible de perdre sa vocation ? Et que devient celui qui la trahit, soit qu’il rejette ses ordres, soit qu’il la prenne po
53 ssible, c’est-à-dire ne peut être perdue, même si celui qui en est l’objet s’y oppose de toutes ses forces ! Car sa révolte m
54 vient à la conception ancienne : un chef hébreu — celui que la Bible appelle Moïse — aurait bel et bien donné les rudiments d
55 la sortie d’Égypte. Les prophètes seraient alors ceux qui rappellent le peuple au culte du vrai Dieu — contre les prêtres d
56 ntre les prêtres des dieux étrangers — mais aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. 67. Livre II, chap. VI, trad.
57 ou efficacité, du langage des clercs, identique à celui des bergers. 70. Voir sur ce point : Colloque avec Salomon, par Albe
58 t-il pas entendre ceci de toute vocation, mais de celle par laquelle Dieu a adopté en son alliance la postérité d’Abraham : v
5 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
59 e serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on imagine. Car on fait pis que de l’ignorer et même que de le méc
60 ou mieux : dans la totalité de l’être, revient à celle d’un christianisme qui se met au service de l’humain (j’entends bien
61 isé » par les efforts de la religion s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’on déclare volontiers
62 violents n’ébranlent plus que le « vieil homme », celui qu’il nous faut dépouiller. Folie pour les sages Mais il s’en f
63 temps — que dire de Paul, bien plus ancien — tous ceux qui tiennent la prédestination pour un dogme immoral ou périmé ; ceux
64 prédestination pour un dogme immoral ou périmé ; ceux qui traduisent « Paix sur la terre aux hommes que Dieu agrée » par « 
65 é, pour heurter de front le lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la foi de Paul et des Apôtres. D’abord, le langage
66 n lui seul, la liberté. Mais cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’aux extrêmes de la connaissance de soi-même et de
67 ple absurdité. Mais alors, on peut se demander si ceux qui refusent le christianisme échappent vraiment à la difficulté ; ou
68 emme qui me paraît correspondre, terme à terme, à celui que Luther et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il
6 1937, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
69 tiennent plus compte de la crise du monde, et de celle de l’esprit dans ce monde. L’esprit s’est dégagé des coordonnées du m
70 minution qu’elle favorise en nous : ce mot serait celui d’inactualité, entendu, non pas au sens temporel, mais au sens de rup
71 lème, données qui sont par là même objectives, et celles sur lesquelles il faut que l’esprit s’appuie pour poser un problème q
72 ssaie de définir le saut, il ne sautera pas. Tous ceux qui ont pratiqué un minimum de culture physique connaissent ce genre
73 la certitude que l’analyse philosophique est avec celui qui ne peut pas sauter. Et c’est peut-être cela précisément que la sa
74 ment, de son accomplissement. C’est l’euphorie de celui qui éprouve simultanément la résistance d’un objet et la victoire sur
75 fie au maximum de sécurité, dans la conscience de celui qui agit. Nous appellerions volontiers cet instant le saint des saint
76 ention de l’homme « intérieur » suppose et permet celle du « robot » d’affaires. L’autisme est un fléchissement de la personn
77 restige du positivisme et du néo-pragmatisme qu’à celui du moulin à prières. Il est plus difficile de maintenir sur le qui-vi
7 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
78 ancières ou des partisanneries politiques qui est celui de la presse française, rend à peu près impossibles une documentation
79 mation d’État : Tass ou DNB sont aussi graves que celles d’un monopole privé) qu’il est à craindre qu’elle ne puisse s’accompl
80 n attaquant l’ensemble des trusts qu’on atteindra celui des journaux. Le but L’objet des « Clubs de presse », en même t
81 e nécessaire, est de fournir dès à présent à tous ceux qui en éprouvent le pressant besoin, les premiers éléments d’une info
82 on. Sur un terrain parfaitement précis et limité, celui de l’information, nous avons pensé que nous devions collaborer avec d
8 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
83 s. Ils prennent de préférence un sens contraire à celui de l’usage courant. (Staline dit : « Je ne suis pas un dictateur » ;
84 l n’est pas de problème politique plus urgent que celui des mots ; et qu’il n’est pas de problème culturel qui ne dépende de
9 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
85 contagieux » de nos genres littéraires, j’entends celui qui exerce l’influence la plus directe et la plus intime sur nos mœur
86 révolutionnaire cohérent. Il n’a qu’une crainte : celle de passer pour autre chose qu’un « pur artiste », celle de passer pou
87 de passer pour autre chose qu’un « pur artiste », celle de passer pour un auteur à thèse, pour un propagandiste. Cette craint
88 propagandiste. Cette crainte — qui ne fut jamais celle des grands artistes — fait de notre romancier, tout simplement, le pr
10 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
89 toire de la littérature française de Thibaudetk : celui qui est consacré à l’après-guerre. II est vrai que beaucoup de noms y
90 anchise n’est pas possible.) De ces années, et de celles de la crise qui les suit, on ne retiendra guère que les bizarreries l
91 tion littéraire, après tout, ne fait que traduire celle de la société. Tous ces romans-cycles sont, en effet, des procès-verb
11 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
92 0 chômeurs pour une population de 2300 habitants. Ceux qui travaillent encore gagnent à peine de quoi se nourrir. Et j’entre
93 rs parents aux hasards de la rue, qui valent bien ceux de la famille, mais aussi aux hasards de l’éducation primaire, bienfa
94 es vieux célibataires assez fortunés, ou ascètes. Ceux qui n’ont plus besoin de calculer, ceux-là calculent. Et les autres a
95 , ce qui compte dans ce pays, c’est la religion — celle des ancêtres, tout au moins ! — l’éducation et le métier. C’est cela
96 ts sont souvent réactionnaires et se mêlent peu à ceux de la place. Enfin ceux qui sont occupés par l’imprimerie du journal
97 naires et se mêlent peu à ceux de la place. Enfin ceux qui sont occupés par l’imprimerie du journal local, par les garages o
98 i l’on y réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Et c’est encore une fois le d
99 ts n’ont plus le même sens pour le peuple et pour ceux qui voudraient lui parler. Le petit exemple que je viens de citer, c’
100 x distances télescopiques que tout cela met entre celui qui parle et son public ! (Le « conférencier » en tournée se présente
101 1934 À N… la mairie est tout entière communiste. Ceux des habitants qui ne le sont pas ne savent pas trop ce qu’ils sont, à
102 ’est un comique profond, lugubre et déprimant que celui du chrétien honteux, honteux d’une foi qu’il n’a pas ! Car s’il l’ava
103 leurs… Je voudrais définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux dieux du monde, et qui le prouve. Com
104 , etc. Un geste résume toute la situation : c’est celui du coiffeur fameux, premier gagnant de la Loterie nationale, s’inclin
105 it pour ou contre, et il se méfie par principe de celui qui distingue et nuance. On ne tiendra jamais assez compte de cette o
106 âgés de 60 ans au mois de juillet 1930 29 . Tous ceux qui ne bénéficient pas de la loi des assurances sociales ont intérêt
107 sont si peu ! — et si possible, plus médiocre que celle des grands journaux d’information. On leur impose une mystique confec
108 és. Mieux encore, parlez-leur de leur travail, de celui qu’ils sont en train de faire tandis que vous causez, vous arriverez
109 e le mal vient de l’État — et cela veut dire : de ceux qui font les lois sans rien savoir des situations locales. Parfois il
110 politicien. La dictature est la seule solution de ceux qui refusent d’éduquer le peuple. Dictature ou éducation, voilà le di
111 urèrent les généraux de la Révolution, et qui fut celle de Bonaparte, n’est en somme que l’application du style français à la
12 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
112 is cela permet toutefois de comparer sa manière à celle de Lénine. Lénine affiche en littérature des goûts tantôt traditionne
13 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
113 aptise inspiration lorsqu’il excite ou crée, chez celui qui l’éprouve, le désir de s’en délivrer en l’exprimant. Et c’est ain
114 a preuve humiliante de la chair — humiliante pour ceux , du moins qui, plaçant la Raison dans le monde des dieux, voudraient
115 e sa pensée. Sa vision du monde serait exactement celle d’un philistin sympathique, d’un philistin sans exigences, et qui veu
116 . Je retiens donc de Freud cette constatation : «  Celui qui, dans un domaine quelconque, est considéré comme anormal au point
117 r que Schlemihl est le type même de l’inadapté, —  celui qui ne peut « trouver sa place au soleil », et qui ne subsiste dans l
118 état de Peter Schlemihl n’est-il pas comparable à celui d’un esprit et d’un corps sains après « l’amour » ? Durant quelques m
119 étant le lieu de la créativité dans la personne, celui qui a perdu son ombre, se promène parmi les hommes avec l’angoisse de
120 impératrice qui a perdu son ombre et qui emprunte celle d’une fille du peuple. Mais Andersen, comme on pouvait s’y attendre,
14 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
121 semaine, cela compte quand on n’a plus rien. Pour celui qui vit au jour le jour, il s’agit essentiellement d’éviter les lacun
15 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
122 t avec force recommandations ; et ils sont rares, ceux qui n’ont pas deux mots à dire par la portière entr’ouverte un instan
123 s faveurs que les femmes ont toujours accordées à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce que pour une heure, de leur vi
124 e action rapide. Mais loin de moi ces ambitions : ceux qui les ont n’en parlent pas, dit-on. Et je ne suis qu’un écrivain. C
16 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
125 n se proposait justement de combattre, et qui est celle de l’État totalitaire. Or, pour convaincre, il faut entre autres diss
126 personnaliste, je tiens que seule la foi réelle — celle qui agit, et non celle qui endort — donne à notre attitude son sens d
127 que seule la foi réelle — celle qui agit, et non celle qui endort — donne à notre attitude son sens dernier. Beaucoup de mes
128 n refuge pour les faibles et les sceptiques, pour ceux qui craignent de se perdre en s’engageant, et préfèrent la littératur
129  ! Nous saurons très bien nous entendre avec tous ceux qui veulent sauver non point nos âmes — c’est l’affaire de Dieu seul
17 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
130 candale. Il décrivait la vie de Nynster. Était-ce celle d’un témoin de la vérité ? Non, s’écriait Kierkegaard : Un témoin de
131 ent des systèmes (qu’ils se garderont d’habiter). Ceux qui persistent cependant, s’aperçoivent que l’entreprise pourrait êtr
132 er. Mais, ayant tué en lui toute autre vanité que celle de haïr le temps — c’est là son dépit amoureux — Kierkegaard peut enf
18 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
133 mars 1662). Que dirions-nous alors du sort fait à celui qui doit se montrer aux hommes tel qu’il est ? S’entendre dire que l’
134 met en mesure d’approcher. L’épreuve décisive est celle que l’on subit au contact de voisins que rien en nous, que rien dans
135 l était à demi aveugle… Confort et culture. — À ceux qui n’ont rien, il faut donner du confort, afin qu’ils puissent conce
136 tence que la recherche d’un gain précaire. Mais à ceux qui ont quelque chose, il faut rappeler que la recherche du confort e