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se rapporte à ce seul problème : comment devenir
chrétien
». Car on n’est pas chrétien, et même on ne peut pas l’être, mais il
2
me : comment devenir chrétien ». Car on n’est pas
chrétien
, et même on ne peut pas l’être, mais il faut le devenir. Et le problè
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ouvons connaître que ce que nous prophétisons. Le
chrétien
marche dans la nuit en créant sa lumière et son chemin5, lumière qui
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nulle préparation. « Comment un homme devient-il
chrétien
? Tout simplement : prends n’importe quelle règle d’action chrétienne
5
mplement : prends n’importe quelle règle d’action
chrétienne
, — ose la mettre en pratique. L’action que tu introduiras ainsi dans
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c’est la marque de tout ce qui est véritablement
chrétien
(Journal). Vends ton bien et le donne aux pauvres, par exemple, ou si
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cesse d’en désirer la possession, et vis comme un
chrétien
: au jour le jour, sans assurances et sans préparation, à la grâce de
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n qui commence à ses pas, — c’est là le destin du
chrétien
, c’est son « impossible » destin, le seul acte possible à l’homme. Et
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il est ce qui la transforme. Vertige de la « vie
chrétienne
», cette histoire de Dieu dans le temps, cette histoire de l’éternité
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L’audace religieuse, à plus forte raison l’audace
chrétienne
, est au-delà de toute vraisemblance, là où précisément l’on renonce à
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ar « le monde », il faut choisir. Il faut être un
chrétien
ou un bourgeois. Le bourgeois est sans vocation, il ne croit pas à l’
12
e est seulement la moins invraisemblable. Mais le
chrétien
qui marche dans la nouveauté ne prend mesure que de ce qu’il transfor
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secret dernier de l’acte, et le sceau de l’amour
chrétien
. 3. Apprentissage du christianisme. 4. Dans ce sens, la catégori
14
e ce qui « se fait se faisant » est une antilogie
chrétienne
au premier chef, et non pas hindoue, comme certains l’ont voulu croir
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core qu’une forme de l’agitation humaine. Pour le
chrétien
seul elle signifie une transformation effective. Ou mieux encore, pou
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se la primauté d’un Esprit sans contenu ; pour le
chrétien
, la primauté d’une personne. 5. « Ta Parole est une lampe à mes pied
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Variations du communisme Opposez les dogmes
chrétiens
aux axiomes de Marx et d’Engels, les communistes vous répondront, non
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ent présente, dans sa forme, avec le mouvement du
chrétien
(qui est sa lutte contre le péché) les plus frappantes analogies ? Su
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le monde d’abord ? Le marxiste, tout comme le
chrétien
, a reconnu que l’homme n’existe pas isolément, qu’il est un être « en
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t lié à une société42. Mais encore, à l’instar du
chrétien
, le marxiste croit que la société présente n’a pas le droit de déterm
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itif, correspond formellement, dans le diagnostic
chrétien
, la reconnaissance d’une corruption fondamentale, qui est le péché or
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suit que pour le marxiste, aussi bien que pour le
chrétien
, l’homme ne pourra trouver sa plénitude et se « regagner totalement »
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lable — toujours dans sa forme — dressera donc le
chrétien
et le marxiste contre toute espèce de statisme, contre toute spéculat
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if pour l’homme et pour sa liberté. L’attitude
chrétienne
devant le « monde » On parle avec raison de « doctrine » marxiste,
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même sens d’une « doctrine » du christianisme. Le
chrétien
, et surtout le protestant, répugne absolument à concevoir que les dog
26
i par les caricatures séculières de la révolution
chrétienne
.) La vie et la pensée chrétiennes, en effet, se réfèrent à chaque ins
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de la révolution chrétienne.) La vie et la pensée
chrétiennes
, en effet, se réfèrent à chaque instant à ce qui détermine le tout de
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: son origine, sa fin, et sa mission présente. Le
chrétien
sait qu’il vient de Dieu, le Créateur ; qu’il va vers le Royaume de D
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oyez transformés… » Cela ne signifie pas, pour un
chrétien
, que « le monde » soit abandonné. Cela ne signifie pas qu’une fois op
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tion personnelle que l’on nomme la conversion, le
chrétien
n’ait plus qu’à attendre, et à subir en gémissant les lois d’un monde
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duire, si elle s’est faite, que par une action du
chrétien
: contre le monde dans sa forme présente, et pour le monde restauré d
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e conversion des hommes, ne doit être aux yeux du
chrétien
, qu’une réforme sans grande portée. Voilà qui paraîtra plus scandaleu
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yant. Que servirait à l’homme, tel que le voit le
chrétien
, de sauver sa vie matérielle et morale, d’échapper à la guerre, à la
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mes. Reproches réciproques que s’adressent les
chrétiens
et les marxistes Telle étant donc la conception chrétienne de l’ho
35
t les marxistes Telle étant donc la conception
chrétienne
de l’homme, seul responsable du mal qui est dans le monde, on compren
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gne pas sa destruction comme premier objectif aux
chrétiens
. Pourtant l’Empire leur ôte toute liberté, et bientôt leur ôtera la v
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que l’on dit réaliste, à supposer que le « parti
chrétien
» eût triomphé, rien ne l’eût empêché de subir le sort fatal des révo
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ela ! Trop beau pour être vrai, dit le marxiste. (
Chrétien
, changé, je suis encore assez « vieil homme » pour le comprendre.) Su
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le monde ! Il faut le dire à notre honte, à nous
chrétiens
: ces reproches apparaissent justifiés à la grande masse des travaill
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sme, aux yeux des masses, n’a plus osé se montrer
chrétien
. C’est que le sel a perdu sa saveur, et son amertume salutaire. C’est
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cher que les foules le considèrent comme tel. Les
chrétiens
sont bien plus responsables des succès de Marx auprès des foules, que
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erne. C’est pourquoi les reproches du marxiste au
chrétien
sont humainement bien plus valables que ceux du chrétien au marxiste.
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n sont humainement bien plus valables que ceux du
chrétien
au marxiste. En gros : si Marx se trompe et réussit, c’est parce que
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ples (que ce soit en paroles ou en actes). Si les
chrétiens
gardaient une conscience plus fidèle, partant plus douloureuse de ce
45
tion marxiste ne vaut rien, alors que l’objection
chrétienne
est imparable. Quand un marxiste me reproche de me contenter d’un cha
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me reproches, c’est, en fait, de n’être pas assez
chrétien
! Tu m’incites donc à le devenir davantage, quand tu croyais réfuter
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aventure, pour un dialecticien ! Si tu dis que le
chrétien
est celui qui ne fait rien, tu prouves simplement que tu ignores tout
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s indiscutables que présentent la volonté du vrai
chrétien
et celle du communiste militant, ont tenté la synthèse pratique des d
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ique, historique, etc.55 Et je ne vois pas que le
chrétien
comme tel ait des lumières particulières sur ces sujets, qui exigent
50
tre la croyance marxiste et la foi personnelle du
chrétien
suffit à expliquer tout le reste. Le communisme prépare un paradis te
51
s maux que l’on endure au nom du but dernier. (Le
chrétien
chante sur son bûcher, le komsomol accepte un salaire de famine s’il
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il faut cela pour sauver l’URSS.) Mais l’eschaton
chrétien
est au-delà de ce temps, est éternel, et par là même peut être immédi
53
eur du fait accompli d’une révolution humaine. Le
chrétien
converti commence donc par la fin que visait l’espérance communiste.
54
’est le marxiste qui est l’utopiste ; et c’est le
chrétien
qui est le réaliste. (J’entends bien : le chrétien véritable…) Le mar
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hrétien qui est le réaliste. (J’entends bien : le
chrétien
véritable…) Le marxiste dit : « Je ne table pas sur une foi dans l’in
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tre différence, non moins radicale et urgente. Le
chrétien
converti a déjà l’essentiel : par là même, il se voit contraint à cha
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ui ce qui s’oppose à son bien souverain. S’il est
chrétien
, il sait qu’il est membre d’un corps qui porte toutes les marques du
58
ù le marxisme le maintient. Moyens d’action du
chrétien
et du marxiste Préparer le royaume de l’homme, ou témoigner par de
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les moyens58. La fin, ou le télos de l’action du
chrétien
, c’est le royaume de justice et d’amour. Tout acte qui contredirait,
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s’il était commis au nom des intérêts de l’Église
chrétienne
, détruirait en fait cette Église en tant qu’elle vit dans chacun de s
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as dans un ciel abstrait. Car le gage de l’action
chrétienne
n’est pas futur, mais éternel et donc présent. Si, pour sauver le fut
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son retour. Il n’est donc pas d’« opportunisme »
chrétien
qui tienne, et tous les moyens du chrétien doivent être aussi purs qu
63
isme » chrétien qui tienne, et tous les moyens du
chrétien
doivent être aussi purs que sa fin. Tout autre est le cas du marxiste
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ctiquement utiles. Imaginez maintenant qu’un vrai
chrétien
juge bon de s’inscrire au parti communiste ou de militer en sa faveur
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le communisme ; ou bien il tâche de n’agir qu’en
chrétien
; mais alors il devient un opposant, un « trotzkyste » ou un « sabote
66
pouvons formuler simplement : la fin dernière du
chrétien
est présente en chacun de ses actes, ou bien n’est pas ; tandis que l
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u’en dépit du langage, la transcendance de la foi
chrétienne
se manifeste ici et maintenant et engage le tout de l’homme ; tandis
68
! Le marxiste croit que le bien sort du mal ; le
chrétien
sait que le bien naît du parfait. D’une conséquence politique de l
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tique de la foi Je m’adresserai maintenant aux
chrétiens
déclarés. J’en vois beaucoup qui estiment que la transformation de l’
70
ntérêts humains très chers. Mais je demande à ces
chrétiens
« changés » s’ils ont un souci suffisant des suites sociales et polit
71
e la déviation spiritualiste qui menace notre vie
chrétienne
, et qui est la cause certaine des succès du marxisme. Tant que les ch
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use certaine des succès du marxisme. Tant que les
chrétiens
ne comprendront pas que leur foi doit se manifester sur tous les plan
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ifié pour autant. Je ne crois pas à une politique
chrétienne
, déduite une fois pour toutes de la théologie. Mais je crois que le c
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une forme de la charité. Parfois aussi le devoir
chrétien
peut apparaître plus historiquement défini et localisé : je n’en donn
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facteurs au moins s’est modifié notablement : les
chrétiens
ne forment plus des groupuscules obscurs, ils ont constitué des églis
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rganisées). On parle, à tort ou à raison, d’États
chrétiens
, ou de nations, de forces, de civilisation chrétiennes. Tout cela se
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étiens, ou de nations, de forces, de civilisation
chrétiennes
. Tout cela se trouve mis au défi par l’exigence totalitaire, comme le
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commandements du Décalogue, et au devoir d’amour
chrétien
. Le conflit est inévitable. Suffira-t-il dès lors de se laisser persé
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urs. Mais alors, quel point de vue constructif le
chrétien
peut-il soutenir, s’il ne veut pas rester l’objecteur que j’ai dit ?
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ici en mesure de répondre. De toutes les églises
chrétiennes
, l’église calviniste est en effet la plus antitotalitaire par essence
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qu’une conclusion que je crois valable pour tout
chrétien
, à quelque église qu’il appartienne. Nous avons tous reçu de Dieu un
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son — et j’en ai mentionné plusieurs autres —, un
chrétien
ne peut pas approuver, comme chrétien, la forme politique du communis
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utres —, un chrétien ne peut pas approuver, comme
chrétien
, la forme politique du communisme63. Il lui faut donc en préparer une
84
re et le fédéralisme libre. Responsabilité des
chrétiens
vis-à-vis des marxistes On connaît la « croisade antimarxiste » qu
85
isme sont autant d’essais de sauvetage de vérités
chrétiennes
égarées, déformées, ou « mises sous le boisseau par les chrétiens ».
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s, déformées, ou « mises sous le boisseau par les
chrétiens
». Cela est vrai même de l’aspiration totalitaire, qui est monstrueus
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re, obscurément, l’aspiration d’un Occident jadis
chrétien
, vers une économie sauvée : le Royaume où Dieu est « tout en tous ».
88
aume où Dieu est « tout en tous ». Si les églises
chrétiennes
ont à souffrir demain par le fait d’un État tyrannique, il faut qu’el
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ans classes » de Marx, que le « Royaume de Dieu »
chrétien
. 45. « Dans la pratique, l’homme doit prouver la vérité de sa pensée
90
» (Marx, 2e thèse sur Feuerbach). De même pour le
chrétien
, la foi sans les œuvres n’est pas la foi (Jacq., 2, 26). Et Luther mê
91
rait maintenant d’appliquer. En bref, la doctrine
chrétienne
, si l’on veut établir un parallèle — sans doute dangereux — ce serait
92
stoire de l’Occident, sont sorties de la religion
chrétienne
. Toute autre cause est secondaire. » Et Henri de Man : « Je crois qu’
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tentative révolutionnaire qui n’ait été d’origine
chrétienne
. S’il n’y a pas de socialisme en Asie, cela tient à l’absence du chri
94
ouvement syndicaliste au Japon a été fondé par un
chrétien
, Kagawa. 53. Je ne dis pas « les conditions physiques et spirituelle
95
au congrès mondial de la Fédération des étudiants
chrétiens
. (Cf. Student World, automne 1933.) 55. Telle que l’ont opérée par e
96
e ici, l’on m’entend bien, de ce que doit être un
chrétien
conséquent. Il est trop clair que nous restons, tous tant que nous so
97
vie ou changer l’homme ? », Le Communisme et les
chrétiens
, Paris, Plon, 1937, p. 203-233.
98
ndeur poétique inégalée. (La poésie de l’Occident
chrétien
sera grande dans la mesure où elle sera biblique ou grecque, sublime
99
t de la solidarité sociale qui distingua l’église
chrétienne
des religions à mystères et des autres cultes orientaux de cette époq
100
le sens que prend l’héritage d’Israël pour la foi
chrétienne
protestante. On sait le rôle joué dans la Réforme par le retour à l’A
101
comme dirait Freud, qu’ont eus de tout temps les
chrétiens
à l’égard du peuple d’Israël. Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où
102
simplement connues !) par nos contemporains, même
chrétiens
. Il s’en faut de beaucoup, de presque tout, que les arguments d’un Ér
103
udissent ouvertement, mais encore jusque chez les
chrétiens
, ces arguments se voient réinventés, admis, parfois même prêchés. Le
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xégétiques discutables, suffit à établir, pour le
chrétien
, la vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est au
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c’est vouloir l’éternité de son destin. (Pour le
chrétien
, c’est accepter en acte l’éternelle prévision du Dieu qui sauve.) La
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ne épreuve radicale de la vie. Au « tu dois » des
chrétiens
, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je veux » de l’homm
107
. L’orateur avait dit que la différence entre les
chrétiens
et les incroyants, ce n’est que pas les chrétiens se conduisent mieux
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chrétiens et les incroyants, ce n’est que pas les
chrétiens
se conduisent mieux que les autres, mais c’est qu’ils se confient en
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aises têtes ». 17 décembre 1934 Le grand tort des
chrétiens
, c’est qu’ils prennent au sérieux l’incroyance de leurs contemporains
110
omique profond, lugubre et déprimant que celui du
chrétien
honteux, honteux d’une foi qu’il n’a pas ! Car s’il l’avait, il n’aur
111
e société qu’ils sont les seuls à croire encore «
chrétienne
» — il faut bien dire que le parti communiste est une sinistre trahis
112
m. Mais à mesure qu’il faisait mieux voir le fond
chrétien
de sa pensée, le public s’écarta, effrayé. Et lorsqu’en 1831, il se m
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chrétienté officielle — attaque contre le « monde
chrétien
» au nom du Christ des évangiles. ⁂ Toute mon activité d’auteur — nou
114
te à ce seul problème : « comment peut-on devenir
chrétien
». Car on ne naît pas chrétien, et même on ne peut pas l’être, il fau
115
nt peut-on devenir chrétien ». Car on ne naît pas
chrétien
, et même on ne peut pas l’être, il faut sans cesse le devenir, et le
116
ui sont allés si loin dans la passion de l’absolu
chrétien
, mais seul Kierkegaard en est mort. Une pureté presque inhumaine, voi
117
spoir, jamais de défi, ni d’« hybris ». Pureté du
chrétien
, non du surhomme. Quant au « sérieux » de Kierkegaard, il est de natu