1
rsonne est recréée. Dès maintenant, elle entre en
conflit
avec le monde et ses formes mauvaises. Dès maintenant, elle porte tém
2
, aussitôt qu’il se manifeste en vérité, entre en
conflit
avec certaines structures politiques, et contribue, par son action la
3
s du Décalogue, et au devoir d’amour chrétien. Le
conflit
est inévitable. Suffira-t-il dès lors de se laisser persécuter ? N’av
4
rgure. Foi et idolâtrie La considération du
conflit
séculaire que décrit l’Ancien Testament nous ramène avec une insistan
5
idéalisme et de réalisme au sens courant. Mais le
conflit
de la foi et de la vue n’est en somme qu’un autre aspect du conflit d
6
et de la vue n’est en somme qu’un autre aspect du
conflit
de la vocation et du destin. Il fait comprendre l’esprit de révolte q
7
ement agonique, mais encore ordonnateur. C’est un
conflit
et une rupture, mais aussi une nouvelle mise en ordre. C’est ici que
8
l’individu qui se sait et se veut engagé dans le
conflit
créateur. Mais en s’affirmant, c’est-à-dire en changeant de plan, en
9
ité accentue encore la tension. Le nouvel état du
conflit
est plus aigu que l’ancien. Au fur et à mesure qu’elle se libère, la
10
alut n’est jamais dans le repli, dans le refus du
conflit
concret. L’invention de l’homme « intérieur » suppose et permet celle
11
comme un va-et-vient du « donné » à l’abstrait. (
Conflit
de l’identité et de la réalité, voir Meyerson). Il n’y a de paradoxe
12
ne fera briller son éclair que bien rarement. Les
conflits
contre le temps, contre l’espace, contre la matière, qui reprennent i