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e manifeste tout au long de son existence, et qui
devait
l’amener entre autres, à son projet de participation au jeune mouveme
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ombres, esclave des lois d’un monde sur lequel il
devrait
régner. Seule peut l’en délivrer la Parole prophétique qui lui advien
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rt. Le chemin commence à tout homme qui se met en
devoir
d’obéir à l’ordre qu’il reçoit de Dieu, — n’importe où et n’importe q
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i meurt à ce qui nait, — par le réel. « Celui qui
doit
agir, s’il veut juger de soi selon le succès qu’il remporte, n’arrive
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s traits du visage héroïque. Dans cette chair qui
doit
vieillir, la tension de la mort et de la vie a mis des marques victor
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fois l’un contre l’autre deux hommes qui auraient
dû
« s’entendre » et s’allier : c’est que pour l’un, esprit signifie éva
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és. « Voyez, gémit Alice, l’arceau sous lequel je
dois
passer se promène à l’autre bout du jeu et j’aurais dû croquer le hér
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sser se promène à l’autre bout du jeu et j’aurais
dû
croquer le hérisson de la Reine s’il ne s’était mis à courir juste au
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mpe. Cette fin commune, cet idéal commun que nous
devions
servir ensemble dans la fraternité que crée l’œuvre unanime, nous les
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r qu’il n’est que provisoire, instrumental, qu’il
doit
servir au bout du compte la vérité — laquelle contient aussi l’« es
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issement inévitable au rang de doctrine du parti,
devait
sortir la « vérité » tactique du matérialisme vulgaire, celui que la
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omme. Leur ignorance ou leur aveuglement quant au
devoir
, et au pouvoir, de l’homme transformé par la foi. L’homme nouveau, se
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erait pas l’effet d’une conversion des hommes, ne
doit
être aux yeux du chrétien, qu’une réforme sans grande portée. Voilà q
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spont. C’est ce préjugé infantile que le marxisme
devait
consolider dans la conscience prolétarienne. Déviation grossière, dir
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ante et bouleversante. C’est que l’« esprit » qui
devait
être l’agent du changement total, perpétuel et seul réel, est devenu
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rétien qui tienne, et tous les moyens du chrétien
doivent
être aussi purs que sa fin. Tout autre est le cas du marxiste. N’ayan
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que l’avenir socialiste, la société sans classes,
doit
supprimer ! Le marxiste croit que le bien sort du mal ; le chrétien s
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loin60. La déviation matérialiste du marxisme ne
doit
pas seulement nous inciter à des condamnations toutes théoriques : el
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iter à des condamnations toutes théoriques : elle
doit
nous avertir de corriger sans trêve la déviation spiritualiste qui me
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ue les chrétiens ne comprendront pas que leur foi
doit
se manifester sur tous les plans de l’activité humaine, y compris le
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qui est une forme de la charité. Parfois aussi le
devoir
chrétien peut apparaître plus historiquement défini et localisé : je
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s’opposent aux commandements du Décalogue, et au
devoir
d’amour chrétien. Le conflit est inévitable. Suffira-t-il dès lors de
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t ? Un protestant, et je précise : un calviniste,
doit
être ici en mesure de répondre. De toutes les églises chrétiennes, l’
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tes les églises, est une promesse à laquelle nous
devons
croire de toute la force de notre foi. Aussi ne veux-je tirer de mon
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est à lui de faire pénitence, car c’était lui qui
devait
témoigner de sa primauté salutaire. Mais il faut aussi repartir. La t
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t en Dieu à ses fins et à ses origines. Mais nous
devons
proclamer la vérité parfaite dont nous avons, nous les premiers, dévi
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. « Le communisme n’est pas pour nous un état qui
doive
être créé, un idéal… Nous appelons communisme le mouvement effectif q
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Dieu » chrétien. 45. « Dans la pratique, l’homme
doit
prouver la vérité de sa pensée, c’est-à-dire sa réalité et sa puissan
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57. Je parle ici, l’on m’entend bien, de ce que
doit
être un chrétien conséquent. Il est trop clair que nous restons, tous
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tivités, celles-là précisément dont le marxisme a
dû
faire sa spécialité, en vertu de notre carence : la politique, nos af
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st pas le sens jésuite courant : que la fin seule
doit
indiquer les moyens justes qui la préparent. Et non pas justifier des
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t l’esprit. Et c’est à cette ultime tentation que
devaient
succomber les plus grands rigoristes, les savants docteurs de la Loi,
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conduite de notre vie, et que toutes nos actions
doivent
avoir pour objet de plaire à Dieu. Une culture pauvre, mais fidèl
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proclamait que la justice à l’ancienne manière ne
devait
jamais être sacrifiée.68 Ainsi toute tentative de culture profane s
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s préparés à nous acquitter du culte que nous lui
devons
; que nos Sacrificateurs sont établis pour veiller sans cesse à ce qu
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de cette notion de la mesure « totalitaire » qui
devait
assurer la grandeur de l’Église — mais dont les déviations et pervers
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et par la charge du Seigneur qui est venu, et qui
doit
revenir. Telle est sans doute la racine authentique du puritanisme qu
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vertu d’un décret de Dieu, mais encore qu’elle se
doit
de juger Israël autrement que ne fait « le monde ». Ce n’est pas au n
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en a pas du tout le monopole : tout catholique se
doit
, en bonne logique, de les faire siens, puisqu’il croit au mérite des
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er nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire et
doit
suffire en droit, à réfuter l’objection d’un moderne, l’objection par
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, 12-13). C’est parce que Dieu fait tout que nous
devons
agir, selon qu’il nous l’a commandé. C’est parce que Dieu a tout prév
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dans les choses du salut. Mais que le Christ ait
dû
mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fait voir que nous n’av
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n vient à une épreuve radicale de la vie. Au « tu
dois
» des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je
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1. Ce qui ne signifie pas du tout que la pensée
doive
être soumise à l’action — bien au contraire ! — mais que le risque de
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s importants de la semaine. Cette première partie
doit
donner aux membres des clubs, une suite de « matières premières » off
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celui de l’information, nous avons pensé que nous
devions
collaborer avec des camarades venant d’autres organisations. Ce sera
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tion de tout cela dont le marxisme, justement, se
doit
de ne pas tenir compte. Un communiste traitera les dames Turc de « ko
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re aussi. Elle me dit qu’elle a été assez mal. On
devait
lui retirer son linge toutes les deux heures. Quand elle sortait sa m
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relevé quelques chiffres dans un ouvrage sur A…,
dû
à la plume d’un de ses pasteurs à la retraite. En 1570, le mûrier, im
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? 21 novembre 1934 Leur langage. La mère Calixte
devait
faire notre lessive la semaine prochaine. Elle vient s’excuser : « Qu
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est clair que le sens des termes dont nous usons
doit
subir des métamorphoses non moins effarantes. Travail, liberté ou uni
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paroissiens. Mais s’ils sont communistes, ils ne
doivent
tout de même pas faire partie de votre église, pratiquement ? — C’est
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s contemporains. Au fond, ils en ont peur. Or ils
devraient
n’avoir peur que de Dieu, et des vocations bouleversantes qu’il arriv
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une situation matérielle. Il est entendu qu’on ne
doit
pas parler de « questions matérielles » dans une société distinguée.
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tre droit ! — Notre droit ? Peuchère, c’est notre
devoir
! (Il glousse d’un air malin). — On sait bien, dit le communiste, que
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sociale-démocrate — écrit Lénine en 1905 déjà ! —
doit
devenir une littérature de Parti. » Et Staline fait écho, trente ans
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D’une incompatibilité sociale aussi absolue, nous
devrions
déduire, semble-t-il, une aberration maximum. Pour confirmer notre so
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térieure. » Une lecture plus poussée de Paracelse
devait
bientôt m’apprendre, avec bien d’autres choses curieuses et profondes
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mateurs d’absurdités lyriques, j’en suis parfois,
devraient
se garder d’affadir une telle œuvre, n’y admirant à leur coutume qu’u
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ce pays… Je l’ai laissée en plein mystère. Elle a
dû
en parler longuement avec les clients qui attendaient en silence, le
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à verser sans délai la somme de Fr. 67.25 restant
due
sur l’envoi de ce matin. En effet, Pédenaud, qui a voulu en avoir le
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mon pyjama dans l’espace de deux minutes, ce qui
doit
constituer une sorte de record. D’autres sautaient sur le couvre-pied
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beau porter un nombre excessif de jupons, cela ne
devrait
pas suffire à rendre vraisemblable une hypothèse à ce point injurieus
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ien, mais je vois là comme un symbole. Les livres
devraient
être utiles. 23 décembre 1933 J’écris ceci sur une table de café. À t
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le ville, la plus proche de notre île, et où nous
devons
encore passer deux heures en attendant le départ de l’autobus pour Ta
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me rappelle un bout de conversation que j’aurais
dû
noter plus tôt. Le monsieur rencontré dans l’autocar de Taillefer vou
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n pratique. Le « tout ou rien » qui est sa devise
devait
fatalement le conduire au refus d’une perspective de bonheur dans laq
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-même, de tout son être. Et il savait ce que cela
devait
lui coûter. Car le monde ne tolère jamais la passion spirituelle qui
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. Que dirions-nous alors du sort fait à celui qui
doit
se montrer aux hommes tel qu’il est ? S’entendre dire que l’homme en