1 s’est chargé de publier ses œuvres, pour une très grande part inédites, et que Kafka lui-même, par l’excès d’un scrupule à la

2 Prague en 1883. Il passa dans cette ville la plus grande partie de sa vie. Docteur en droit, il travailla d’abord au service d

3 effort des sciences et des sociologies établit à grands frais l’évidence du désespoir : l’homme moderne a perdu « le chemin »

4 on trouve de nombreuses notations de ce genre : «  Grande sera ma responsabilité si je rejette une mission de cette sorte » — c

5 ains. Car non seulement il est mal entendu par la grande masse des lecteurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux, mais

6 ’éloquence politique et les ouvrages populaires à grand tirage, voilà tout un domaine que l’écrivain digne du nom ne contrôle

7 iveau supérieur. Cette accession démocratique des grandes masses à la vie de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’é

8 ue représente pour la culture, la création de ces grandes zones d’échanges incontrôlés. Ces échanges en effet aboutissent rapid

9 riment de l’expression générale, d’autre part, la grande masse des usagers de la langue cesse d’exercer aucun contrôle sur son

10 s et étrangers. Ils échangent des paroles en plus grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. « Paroles vaines,

11 ousiaste qui tient lieu de conscience commune aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mes

12 fs, je trouve tout de même, en fin de compte, une grande volonté invariable : la volonté de changer le monde. Or une telle vol

13 Restauration. Professeurs et bourgeois libéraux, grands patrons du capitalisme naissant en Angleterre et en Allemagne, théolo

14 it être aux yeux du chrétien, qu’une réforme sans grande portée. Voilà qui paraîtra plus scandaleux. Et cependant l’Évangile e

15 tiens : ces reproches apparaissent justifiés à la grande masse des travailleurs. Si le marxisme a provoqué parmi les « exploit

16 s’occuper de politique ? Comment se fait-il qu’un grand nombre d’entre eux s’en désintéressent pratiquement ? Ils me disent :

17 itaire et impérial qui anime l’Église de Rome. Le grand souci d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes les églises, est un

18 ocial. Je n’oublie pas que la même époque a vu le grand réveil piétiste. 47. « L’armée de la critique ne peut évidemment rem

19 t notable ne le prédestinait à jouer le rôle d’un grand prophète, — les psychologues s’y épuiseront — mais encore il y avait

20 médiévale, empires égyptien et aztèque, Chine des grandes dynasties.) Mais la mesure des tribus hébraïques se distingue de tout

21 fécondée et cristallisée par l’intervention d’un grand chef. Elle est donc plus « totalitaire » que toute mesure humainement

22 ultime tentation que devaient succomber les plus grands rigoristes, les savants docteurs de la Loi, ceux que le peuple honora

23 le hébreu, qu’un texte que je trouve dans le plus grand des historiens profanes des Juifs : Josèphe. « Notre législateur (Moï

24 s de tout « sens » commun, et convoquant enfin, à grands frais d’inventions, la vieille malédiction de la tour de Babel, qui e

25 sera la condition de sa grandeur. Car ce qui est grand , c’est ce qui comble la mesure, et non pas ce qui la dépasse. Ce n’es

26 qui comblerait trop tôt, ou trop humainement, la grande attente messianique. Point d’abstractions : c’est que le culte qu’il

27 inégalée. (La poésie de l’Occident chrétien sera grande dans la mesure où elle sera biblique ou grecque, sublime dans la mesu

28 s sera dominée par l’élément biblique.) Seuls les grands discours prophétiques, parmi tous les chants de la terre, ont réellem

29 phe : Quant à ce que l’on nous reproche comme un grand défaut, de ne nous point étudier à inventer des choses nouvelles, soi

30 nc être plus parfaite que la nôtre, et quels plus grands honneurs peut-on rendre à Dieu, puisque nous sommes toujours préparés

31 e par Wellhausen et son école à des disciples des grands prophètes. Ce serait donc le prophétisme, c’est-à-dire l’élément le p

32 ment sur cette unicité de la Révélation. C’est un grand lieu commun de la théologie réformée que de voir dans l’Ancien Testam

33 logique… Ceci dit, il est juste d’insister sur la grande valeur des travaux de quelques spécialistes français qui, au niveau d

34 cident, c’est s’interdire de rien comprendre à la grande discussion millénaire, à la grande tension spirituelle dans laquelle

35 omprendre à la grande discussion millénaire, à la grande tension spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créa

36 ages Mais il s’en faut de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soient acceptées (ou simplement con

37 eux-là sont, en fait, avec Érasme et son armée de grands docteurs de tous les siècles, pour soutenir le libre arbitre religieu

38 maîtrise, qu’on attendait d’ailleurs du chef d’un grand mouvement (comme dirait le jargon d’aujourd’hui), tout est fait, dans

39 e de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche,

40 de l’inertie augmentera en raison même de la plus grande docilité de l’inerte. Il est plus difficile d’échapper au prestige du

41 e sécurité et en plein automatisme (exemple : les grandes villes). Le progrès scientifique accroît sans cesse ce risque d’autom

42 itions et aux méthodes aujourd’hui faussées de la grande presse imprimée. Le principe Ce sont les mêmes procédés techniq

43 e sont les mêmes procédés techniques (imprimerie, grand tirage, publicité, centralisation, etc.) qui ont fait le succès de la

44 . Les organismes On constitue, dans le plus grand nombre possible de localités un « Club de presse ». Les adhérents se

45 vera les contradictions et les déformations de la grande presse ou de la presse d’opinion, en donnant chaque fois les raisons

46 des clubs de presse en formation. À l’heure où la grande presse française se constitue chaque jour davantage en trusts, il ne

47 le papier, le film et la radio n’a jamais été si grande , nous sommes obligés de revenir à une forme antique de transmission :

48 nos mœurs, sur notre vie privée. Songez aux plus grands romanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédules, aux

49 s.) Et, cependant, leur influence n’est pas moins grande , sur la vie privée du lecteur. Ils ne veulent rien dire, mais, pourta

50 iste. Cette crainte — qui ne fut jamais celle des grands artistes — fait de notre romancier, tout simplement, le propagandiste

51 ation érotique, des mécènes américains… Ce fut la grande Permission, la Permission perpétuelle — jusqu’à la crise de 1930. Il

52 ur identité. Comment imaginer la naissance, d’une grande œuvre romanesque dans un pareil état social ? Tous les chefs-d’œuvre

53 de plain-pied par-derrière. Au-dessous, c’est une grande remise. Au second quatre petites chambres. Le tout encombré de fauteu

54 rrasse, une fontaine abondante coule dans un fort grand bassin rectangulaire aux eaux sombres. La maison du jardinier ferme l

55 bleue sous le tilleul immense et les lauriers. Un grand vase jaune brille au bord du bassin. Le reflet de l’eau tremble au pl

56 essé ma table sur des tréteaux. Il ne reste qu’un grand canapé de velours ponceau et des chaises de paille trouvées dans un c

57 ivre plus mal que la population des faubourgs des grandes villes. Le goût de « la vie saine » et du grand air, vous ne le trouv

58 grandes villes. Le goût de « la vie saine » et du grand air, vous ne le trouverez que dans la « banlieue rouge » de Paris, d’

59 cruches à la fontaine qui coule son filet sur la grande place, juste à côté de la pissotière et de l’arrêt des autocars. Pitt

60 s nous sommes assis sur la terrasse, au pied d’un grand micocoulier. Bientôt un chien furieux surgit de la maison, suivi d’un

61 un chien furieux surgit de la maison, suivi d’une grande femme en noir. C’est la propriétaire, Madame Turc. Elle nous fait ent

62 s tous les cas concrets, dès que je sors des très grandes villes et de leur caricature de société. — Simard, le jardinier, est

63 end bien que c’est ainsi de tout, et qu’on aurait grand tort de croire que rien au monde dépend de nous. Ceci vaut pour les f

64 apparition dans la vallée du Rhône. Fondation des grandes usines de la région lyonnaise. Apparition du grand capital. État du p

65 ndes usines de la région lyonnaise. Apparition du grand capital. État du pays en 1935 : Dix-sept filatures fermées. La derniè

66 ction. On serait même tenté d’estimer que la plus grande rigueur entraîne la moindre efficacité, et l’inverse. Par où l’on voi

67 consiste en effet à connaître intimement le plus grand nombre de familles de N., leurs circonstances matérielles, leurs diff

68 quelques cheminées d’usines grattent le bas d’un grand ciel jaune. On distingue à peine le village de N. parmi les rangées d

69 enir les « mauvaises têtes ». 17 décembre 1934 Le grand tort des chrétiens, c’est qu’ils prennent au sérieux l’incroyance de

70 llègue, au gagnant d’une autre loterie ! Toute la grande presse en a parlé. Personne ne rit. Léon Bloy rugit dans sa tombe. 3

71  : demain dimanche, sur le coup de dix heures, le grand mot qui résume cent années d’efforts, de luttes, de sacrifices et d’é

72 , de soif de Justice et de passion libertaire, ce grand mot sera prononcé, proclamé, acclamé par les travailleurs de Bouillar

73 vril 1935 Communisme. — Dans la petite librairie grande ouverte sur la rue principale, je parcours, comme chaque jour, la plu

74 habituel des titres, une sauce aigre où nagent de grandes vérités brutales, toujours bonnes à dire, mais mal dites. J’accepte à

75 u ! — et si possible, plus médiocre que celle des grands journaux d’information. On leur impose une mystique confectionnée à l

76 combien de fois ne sommes-nous pas entrés dans la grande cuisine qui était, pensions-nous, tout leur logis — nous avions cru c

77 ir la scène en hurlant : elle tirait après soi un grand morceau d’étoffe qui figurait son ombre et l’embarrassait fort. Aux e

78 , devant témoins, lorsque son imposture éclate au grand soleil, Mina s’écrie : « Oh ! mon pressentiment ! Oui, je le savais d

79 rmi les hommes avec l’angoisse de voir révélée au grand jour non son secret, mais justement l’absence en lui de son secret, s

80 e, et après qu’une semaine eut passé, il vit à sa grande joie qu’une nouvelle ombre partant de ses pieds commençait à croître

81 t toute son opulence, frisé comme une perruque du grand siècle. De trois côtés de la place généralement vide, les maisons s’a

82 is la semaine au moins, il me voit venir avec une grande enveloppe contenant un manuscrit. Est-ce une lettre ? — Non. — Est-ce

83 s encore sentimentalement. Le confort relatif des grandes lignes indiquait qu’on allait à Paris ou qu’on en venait. Tout le res

84 rincipale. C’est de là qu’on part au milieu d’une grande affluence de badauds, c’est là qu’on arrive à grands sons de trompe,

85 nde affluence de badauds, c’est là qu’on arrive à grands sons de trompe, c’est enfin ce que l’on voit le mieux de chaque pays.

86 lémentaires et périodiques de cette ligne de plus grande efficacité. Le mouvement personnaliste ne s’est constitué comme tel,

87 ire, jusqu’à sa mort, en 1835. Il travaillait une grande partie de la nuit. Georg Brandes raconte qu’on pouvait le voir, de la

88 nde, à Copenhague, connaissait sa silhouette, son grand chapeau, ses pantalons trop longs. Mais on savait aussi que cet origi

89 is on savait aussi que cet original était le plus grand écrivain de son pays. Sa première œuvre eut un immense succès : c’éta

90 plète solitude qu’ait sans doute jamais connue un grand esprit. Un an plus tard, accablé par la lutte qu’il menait seul contr

91 e son successeur le qualifia, selon l’usage, de «  grand témoin de la vérité ». Kierkegaard écrivit alors un article indigné,

92 s dramaturges et les poètes du Nord, dont le plus grand nom est Ibsen. La seconde philosophique : l’école « existentielle » d

93 était si pauvre, au moment où il écrivit ses plus grandes œuvres qu’il ne lui restait plus même une chemise entière : les morce

94  ! » — Ce substitut, ce renvoi aux calendes de la Grande Communication… Montparnasse. — Stupidité triste, parfois insolente

95 ité sordide. Un petit fait vrai vaut plus que dix grandes idées discutables. Mais n’oublions pas qu’il vaut moins qu’un grand f

96 ables. Mais n’oublions pas qu’il vaut moins qu’un grand fait vrai, comme serait, par exemple, une grande idée embrassée avec

97 n grand fait vrai, comme serait, par exemple, une grande idée embrassée avec force au mépris de soi-même et de l’utilité. Car

98 fait dominateur. En vérité, il n’y a pas de faits grands ou petits en soi et par comparaison. Il y a dans chaque vie d’homme à