1
fut jamais immanente aux conditions médiocres des
Hébreux
. Ce que nous connaissons de leur « histoire » — mais le mot prend ici
2
uelque chose de visible et de tangible. Ainsi les
Hébreux
se rebellent, ils fuient dans le culte des faux dieux, rassurants par
3
ternel, la Loi est la conscience finale du peuple
hébreu
. Et parce qu’elle est la loi de Dieu — qui définit la vérité —, elle
4
interprétation de la Loi, comme mesure du peuple
hébreu
, qu’un texte que je trouve dans le plus grand des historiens profanes
5
même garantit la fidélité de la culture du peuple
hébreu
. C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe tout ce qui comble
6
s une certaine mesure, douter… Ainsi donc, pour l’
Hébreu
, se borner au concret, c’est rester fidèle à la Loi. D’ailleurs son l
7
a culture la plus pauvre, qui fut celle du peuple
hébreu
, fut aussi la plus convenable aux fins suprêmes de l’esprit. Toutefoi
8
ée. On revient à la conception ancienne : un chef
hébreu
— celui que la Bible appelle Moïse — aurait bel et bien donné les rud
9
e d’Israël, t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’
hébreu
pour expliquer les notions philosophiques les plus simples, dans le L
10
eigneur ». Saint Paul et l’auteur de l’Épître aux
Hébreux
(chap. II) insistent fortement sur cette unicité de la Révélation. C’