1 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
1 fut jamais immanente aux conditions médiocres des Hébreux . Ce que nous connaissons de leur « histoire » — mais le mot prend ici
2 uelque chose de visible et de tangible. Ainsi les Hébreux se rebellent, ils fuient dans le culte des faux dieux, rassurants par
3 ternel, la Loi est la conscience finale du peuple hébreu . Et parce qu’elle est la loi de Dieu — qui définit la vérité —, elle
4 interprétation de la Loi, comme mesure du peuple hébreu , qu’un texte que je trouve dans le plus grand des historiens profanes
5 même garantit la fidélité de la culture du peuple hébreu . C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe tout ce qui comble
6 s une certaine mesure, douter… Ainsi donc, pour l’ Hébreu , se borner au concret, c’est rester fidèle à la Loi. D’ailleurs son l
7 a culture la plus pauvre, qui fut celle du peuple hébreu , fut aussi la plus convenable aux fins suprêmes de l’esprit. Toutefoi
8 ée. On revient à la conception ancienne : un chef hébreu — celui que la Bible appelle Moïse — aurait bel et bien donné les rud
9 e d’Israël, t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’ hébreu pour expliquer les notions philosophiques les plus simples, dans le L
10 eigneur ». Saint Paul et l’auteur de l’Épître aux Hébreux (chap. II) insistent fortement sur cette unicité de la Révélation. C’