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ie, sa mesure et sa vocation, son risque à chaque
instant
visible, et sa sécurité, cachée au plus secret du risque. 3. Nous
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entre la religion et la foi — entre le temps et l’
instant
créateur —, entre la forme et la transformation. Il ne faut pas comme
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s que rien y prépare. « Car Dieu peut tout à tout
instant
. C’est là la santé de la foi »10. Si nous vivions dans l’obéissance e
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durée, et c’est la forme du péché, du refus de l’
instant
éternel12, — le temps, la succession et le désir. C’est le retard de
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est lié au péché, le pécheur seul le sait, dans l’
instant
de la foi, où par grâce il peut rompre ce lien. « Si vous voulez inte
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acte détruit le temps, puisqu’il est dans le même
instant
et la mort et la vie des êtres qu’il promet à l’existence ; mais détr
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de celui qui agit est tout entière absorbée par l’
instant
, par le passage de ce qui meurt à ce qui nait, — par le réel. « Celui
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e, il y a ce moi de désir qui veut que l’acte — l’
instant
! — soit durée… Mais l’absolu qui vient jucher nos vies nous meut par
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solu dans la sobriété parfaite et insensible de l’
instant
, c’est l’obéissance à la Parole de Dieu, — la prophétie dans l’immédi
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l ait connu le jour et l’heure, mais il connaît l’
instant
, s’il vit de Parole. À cause de l’instant éternel, « le héros meurt t
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nnaît l’instant, s’il vit de Parole. À cause de l’
instant
éternel, « le héros meurt toujours avant qu’il ne meure »21. C’est le
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ouvons cette définition du temps comme refus de l’
instant
et de l’obéissance immédiate à la Parole. La ressemblance est seuleme