1 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
1 l à seule fin de s’en évader — durant le temps de leur ivresse tout au moins — Kafka nous ramène sans cesse, avec une sorte
2 ence, de naturel, d’exactitude dans l’exercice de leurs tâches banales et de leurs relations sociales, qu’ils en découvrent e
3 ude dans l’exercice de leurs tâches banales et de leurs relations sociales, qu’ils en découvrent et en dénoncent l’impossibil
2 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
4 er, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans leur suffisance — car on appelle ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les
5 t-ils dans leur suffisance — car on appelle ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les démonstrations savantes qu’on nous a f
6 Certains reçoivent l’ordre de parler, et c’est là leur action, leur prophétie et leur salut. Cependant que les hommes les fr
7 ivent l’ordre de parler, et c’est là leur action, leur prophétie et leur salut. Cependant que les hommes les frappent sur la
8 arler, et c’est là leur action, leur prophétie et leur salut. Cependant que les hommes les frappent sur la bouche. Kierkegaa
9 e qui les conduira au martyre. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoi
10 duira au martyre. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite, et n’
11 e. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre
3 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
12 nt les différents partenaires changent la règle à leur fantaisie, chacun croyant gagner à sa façon, et que les autres triche
13 ère eu davantage de lecteurs durant la période de leur vie ou paraissaient leurs œuvres capitales. Et je doute qu’un Meyerso
14 urs durant la période de leur vie ou paraissaient leurs œuvres capitales. Et je doute qu’un Meyerson sont sérieusement compri
15 ssions les plus concrètes. Ainsi les mots perdent leur force et leur délicatesse d’appel. Et les bons écrivains, qui n’ont p
16 s concrètes. Ainsi les mots perdent leur force et leur délicatesse d’appel. Et les bons écrivains, qui n’ont pas d’autres ar
17 es armes, se voient privés de tous moyens d’agir. Leurs coups ne portent plus, ne marquent pas dans ce magma inconsistant. Et
18 s, ne marquent pas dans ce magma inconsistant. Et leurs conseils paraissent obscurs dans la mesure où ils se veulent scrupule
19 t à enseigner au milieu d’une rumeur générale, où leurs paroles ne sont plus distinguées du bavardage quotidien. Ils se retir
20 uées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans leurs appartements. Écrire dès lors n’est pour eux que tromper un besoin d’
21 ur enregistrer les réussites ou les tricheries !) Leur style devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à tradui
22 e, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autorité et suscitent contre eux des révoltes qui s’expriment dans de
23 ont quelque conscience, souffrent obscurément de leur séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls. Ils sont pressés les
24 s lieux communs sont morts et embaumés : déjà, on leur fait des musées. Ou pire : ils n’ont jamais été vivants pour cette gé
25 une aux grandes masses européennes, quel que soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’h
4 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
26 que cette méthode figure aux yeux de qui n’a pas leur « foi », nécessairement, un simple opportunisme ? Que sert alors de d
27 dérivent d’ailleurs obscurément, mais coupées de leurs liens éternels, abandonnées aux seules lois du Temps. De la polémi
28 accord, enseignaient ou laissaient entendre, par leur attitude pratique, que la religion concerne « l’homme intérieur » et
29 té vertu. Proposons-nous de changer les choses et leurs rapports, de changer « le monde », c’est-à-dire les rapports économiq
30 rs économiques. Nous étions forcés d’insister sur leur caractère fondamental, par opposition à nos adversaires qui le niaien
31 ui veulent le garder — justement parce qu’il fait leur bonheur ! Alors, il n’y a plus qu’une seule voie : instituons le plan
32 nsent les marxistes, mais c’est aussi où apparaît leur erreur initiale sur l’homme. Leur ignorance ou leur aveuglement quant
33 ssi où apparaît leur erreur initiale sur l’homme. Leur ignorance ou leur aveuglement quant au devoir, et au pouvoir, de l’ho
34 ur erreur initiale sur l’homme. Leur ignorance ou leur aveuglement quant au devoir, et au pouvoir, de l’homme transformé par
35 premier objectif aux chrétiens. Pourtant l’Empire leur ôte toute liberté, et bientôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « al
36 rtant l’Empire leur ôte toute liberté, et bientôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « aller au plus pressé », sauver d’abor
37 lle, venant d’ailleurs, d’au-delà de ce monde, de leur transformation en Christ, venu au monde. Il n’annonçait pas un futur
38 paraissant redouter je ne sais quel malheur pour leur foi, ou pour son « succès », si l’on ne parvient pas à l’opérer. Dans
39 ont eschatologiques, en ce sens qu’ils rapportent leur accomplissement à un état dernier et invariable, à un terme futur et
40 s je doute qu’ils soient bien conséquents, et que leur indignation traduise la vraie volonté du marxisme, plutôt qu’un reste
41 préparent un avenir conforme à la doctrine59. Que leur importe une « faute » personnelle et actuelle, puisqu’il n’y a pas de
42 eux de toute façon, mais pour les descendants de leurs descendants ? C’est ainsi qu’on a vu Zinoviev, par « fidélité » au Pa
43 suites sociales et politiques qu’implique en fait leur attitude ? Et je pense en particulier aux membres du Mouvement des Gr
44 e. Tant que les chrétiens ne comprendront pas que leur foi doit se manifester sur tous les plans de l’activité humaine, y co
45 eux. C’est aussi la croisade des fascismes contre leur frère, le stalinisme : une guerre de religions qui ne sont pas les nô
46 demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, Jésus leur répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les r
47 es représentent chez nous, en général, l’élite de leur classe. Je ne les traite pas de menteurs, d’hypocrites, etc. Mais je
5 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
48 médiocres des Hébreux. Ce que nous connaissons de leur « histoire » — mais le mot prend ici un sens nouveau — c’est la suite
49 à eux, dans ces annales, c’est ce qui les rabat à leur destin, ce sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accè
50 es, c’est ce qui les rabat à leur destin, ce sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et tou
51 à leur destin, ce sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à Dieu
52 e sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à
53 eurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à la vocation qui les arrache, malg
54 rostitution égare Et ils se prostituent loin de leur Dieu ! (Osée, 4, 12) Cet « esprit de prostitution », cette idolâtrie
55 Et si ces « clercs » viennent à trahir, cédant à leur penchant immémorial et bien connu, s’ils oublient que le Dieu qu’ils
56 , les Prophètes se lèvent contre eux et dénoncent leur idolâtrie66. Remarquons que la notion d’idolâtrie déborde ici singuli
57 nnes du commun qui disent chacun au hasard ce qui leur vient dans l’esprit ; mais entre les philosophes… Nous croyons que Di
58 sont persuadés comme nous : on peut apprendre de leur bouche les règles de la conduite de notre vie, et que toutes nos acti
59 ythologie et la fabulation, où les Aryens puisent leur art de tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science pure
60 ive, mais qui ont cessé de croire à la mission de leur peuple, et qui exercent désormais à vide les facultés psychologiques
61 acultés psychologiques fortement développées dans leur race par des siècles d’attente de l’invisible. De même, l’ascétisme v
62 e le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie, les Juifs ont forcé
63 exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie, les Juifs ont forcé les Apôtres à prêcher le message aux gent
64 renversement des rôles au dernier jour : « Or, si leur faute a fait la richesse du monde, et leur amoindrissement la richess
65 Or, si leur faute a fait la richesse du monde, et leur amoindrissement la richesse des païens, que ne fera pas leur complet
66 rissement la richesse des païens, que ne fera pas leur complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je ne veux pas, frères, q
67 s (l’Église), lors les Juifs aussi se retirant de leur révoltement, se rangeront à l’obéissance de la foi… toutefois que les
68 et dans une perspective missionnaire qui réduit à leurs justes proportions les thèses des politiques nationalistes. Le drame
69 tc. Mais de quels biens se préoccupe le croyant ? Leur faute a fait la richesse du monde. Et cette richesse s’appelle le sal
70 peuvent, par des pièces si authentiques, prouver leur descente de père en fils depuis deux-mille ans ? Que si quelqu’un man
71 ne peuvent prouver par les registres la pureté de leurs origines : c’est que l’exercice des droits civiques est bien une sort
6 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
72 a haute culture, ont largement sauvé l’honneur de leur pays. Je pense aux ouvrages publiés par MM. Henri Strohl, J. Vignaud
73 tte justice de Dieu à la justice des hommes et de leurs œuvres ; opposition de la grâce à la nature, selon les termes de l’Ap
74 s qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien plus ancien — tous ceux qui tiennent l
7 1937, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
75 utre système, sans plus nous attacher à combattre leurs erreurs respectives dans le plan sur lequel ils s’opposent. Cette imp
76 ances avec notre situation concrète. Ce n’est pas leur abstraction qui nous inquiète, loin de là, c’est bien plutôt leur aut
77 qui nous inquiète, loin de là, c’est bien plutôt leur autonomie parfaite qui nous semble absurde. Il semble que l’esprit ai
78 stent gratuites, relativistes et inactuelles dans leur ensemble. Le « libéralisme » idéaliste, ce « laisser passer, laisser
8 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
79 et de redresser la documentation que continuera à leur fournir la presse. Elle pourrait être une sorte d’école permanente de
80 « clubs de presse », à défendre les principes qui leur sont communs : primauté de la personne humaine, respect de la vérité
81 ur qu’ils y collaborent activement, pour que dans leur localité, si éloignée, si peu importante soit-elle, le club de presse
9 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
82 culture qui joue tant sur le sens des mots et sur leur acception commune, se trouve ruinée par la politique. Et que la polit
10 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
83 ivée. Songez aux plus grands romanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédules, aux plus avilies, à ces jeunes
84 ; aux jeunes bourgeois qui se défont à rechercher leur « Temps perdu » ; enfin, à tous les adultères que le roman à trois pe
85 honneur des écrivains qui savent le communiquer à leur œuvre, et des lecteurs assez ardents pour le subir autrement qu’en im
86 ans quel sens entendent-ils agir sur les mœurs de leurs contemporains ? Ils prétendent faire de pures et simples descriptions
87 t que l’œuvre à thèse. Ils se défendent de toutes leurs forces d’avoir une métaphysique, une idéologie déterminée, des intent
88 deux ou trois auteurs marxistes.) Et, cependant, leur influence n’est pas moins grande, sur la vie privée du lecteur. Ils n
89 ménagent les opinions plutôt que les intérêts de leurs électeurs. Cet opportunisme à courte vue caractérise très bien le rom
90 niquement au profit des classes possédantes et de leurs coutumes. Il n’est que de voir l’importance démesurée que nos romanci
91 s d’autos, et même de cigarettes (Paul Reboux) de leurs personnages ! Le romancier bourgeois qui s’imaginait, naïvement et co
92 man, et du roman fait à l’usage des bourgeois, de leurs loisirs improductifs. Une telle crise ne peut être résolue par des me
11 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
93 variété… », « accrochés aux petites histoires de leur milieu… »). On a dit : le chapitre est bâclé. Je me demande si l’époq
94 tous aux générations d’avant-guerre : le temps de leur jeunesse, remarque Thibaudet. Et il attribue ce phénomène de « refoul
95 ou rachetées par une coucherie, les fils renient leurs pères, les hommes leur sexe, les personnes leur identité. Comment ima
96 ucherie, les fils renient leurs pères, les hommes leur sexe, les personnes leur identité. Comment imaginer la naissance, d’u
97 leurs pères, les hommes leur sexe, les personnes leur identité. Comment imaginer la naissance, d’une grande œuvre romanesqu
12 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
98 ercs en sont arrivés — et l’élite — à subordonner leur mission à la « tactique » du succès commercial, c’est le moment de fo
13 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
99 du premier, avant de les vider et de transporter leur contenu à l’étage supérieur. 23 septembre 1934 Maintenant les murs so
100 our les gens du pays. Les petites entreprises qui leur donnaient du travail font faillite l’une après l’autre. Il y a 400 ch
101 appellent ici se nourrir : nos voisins n’ont sur leur table, quand on va les voir à midi, que des châtaignes, des olives, d
102 nes, des olives, des radis et quelques légumes de leurs cultures, qu’ils n’ont pas pu vendre au marché. Cependant, ils se con
103 détruit. Je vois ces enfants sales abandonnés par leurs parents aux hasards de la rue, qui valent bien ceux de la famille, ma
104 culer, ceux-là calculent. Et les autres acceptent leurs risques, c’est-à-dire acceptent de vivre, malgré l’État laïque qui le
105 dire acceptent de vivre, malgré l’État laïque qui leur conseille plutôt l’épargne. 15 octobre 1934 On a terminé les vendange
106 rrons acheter une provision d’« œillades ». C’est leur gros raisin bleu. Nous y sommes allés hier au soir. Des hauteurs, on
107 int de gains depuis des années. Pas de relations. Leur niveau de culture, fort au-dessus de la moyenne, ne m’étonne guère, s
108 s en elles un type très classique de Françaises : leur politesse mesurée, leur raison, leur énergie sérieuse, cette façon de
109 classique de Françaises : leur politesse mesurée, leur raison, leur énergie sérieuse, cette façon de ne pas se plaindre de s
110 Françaises : leur politesse mesurée, leur raison, leur énergie sérieuse, cette façon de ne pas se plaindre de son sort… Pour
111 ts, dès que je sors des très grandes villes et de leur caricature de société. — Simard, le jardinier, est à demi métayer. Es
112 ’A… ? Ils sont du peuple. Oui, mais bourgeois par leur profession. Et les Calixte ? Prolétaires sans doute, mais d’une tout
113 al ni au salaire, c’est évident, mais seulement à leur religion. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’est la religion —
114 t être, ni de la conscience globale qu’ils ont de leur état (et c’est pourtant le principal, pratiquement et moralement, c’e
115 nts de porter la responsabilité des accidents qui leur arrivent. Cela peut agacer dans le détail. C’est assez sage dans l’en
116 e les gens du peuple sont spécialement adroits de leurs mains, débrouillards et pleins de ressources mystérieuses. Mais ils s
117 stérieuses. Mais ils seraient moins dignes aussi. Leur dignité est de subir sans se tourmenter. Ils ne se mettront jamais da
118 ture — la dernière qui marche encore — et gagnent leurs 7 francs par jour. Pendant ce temps les hommes sont sur la place et p
119 toute la contrée pour suivre des cérémonies dont leurs descendants parlent encore. En 1900 : vingt filatures, 7000 habitants
120 i une révolution constructive ? 21 novembre 1934 Leur langage. La mère Calixte devait faire notre lessive la semaine procha
121 lature : « Je vous dis, c’est miraculeux ce qu’on leur donne ! Sept francs par jour ! » (Il voulait dire : scandaleux. Mais
122 tement, la vie sociale, sont aujourd’hui vidés de leur signification à la fois symbolique et précise. Ils n’éveillent plus c
123 mêmes espoirs, les mêmes dégoûts, que chez nous. Leur résonance sentimentale est différente, et c’est pourquoi leur sens es
124 ce sentimentale est différente, et c’est pourquoi leur sens est différent, en dépit de ce que l’on pourrait déduire, dans le
125 soir. Je suis entré comme ils achevaient de boire leur tasse de café au fond de la salle, dans un coin arrangé en cabinet de
126 peu timides, camarades, malicieux et indulgents — leurs bons rires quand l’un ou l’autre dit une bêtise ou bafouille — et com
127 une bêtise ou bafouille — et comme on a envie de leur expliquer des choses, amicalement ; de partager avec eux ce que l’on
128 l’on sait ! Je pense aux auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à leurs vagues sourires, à leurs timidités et aux dist
129 ux auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à leurs vagues sourires, à leurs timidités et aux distances télescopiques que
130 à leurs airs entendus, à leurs vagues sourires, à leurs timidités et aux distances télescopiques que tout cela met entre celu
131 ntimement le plus grand nombre de familles de N., leurs circonstances matérielles, leurs difficultés morales, leurs tradition
132 familles de N., leurs circonstances matérielles, leurs difficultés morales, leurs traditions et leurs rancunes — c’est souve
133 onstances matérielles, leurs difficultés morales, leurs traditions et leurs rancunes — c’est souvent la même chose — leurs id
134 s, leurs difficultés morales, leurs traditions et leurs rancunes — c’est souvent la même chose — leurs idées sur la vie, sur
135 et leurs rancunes — c’est souvent la même chose — leurs idées sur la vie, sur la mort, sur le mariage. Et quand je dis que sa
136 issent eux-mêmes, quelqu’un qui a pour mission de leur enseigner le sens dernier des circonstances de leur vie. C’est le pas
137 ur enseigner le sens dernier des circonstances de leur vie. C’est le pasteur. Sa paroisse comprend les villages de N. et de
138 es, et le dimanche matin, les hommes y vont boire leur pastis. Si l’on va au culte, il faut défiler devant les terrasses, c’
139 gros propriétaires qui tiennent la région, et de leur imposer des mesures de progrès, de bon sens… — Au point de vue des cl
140 etits propriétaires ou des ouvriers travaillant à leur compte. — En somme, vous vous entendez bien avec eux ? — Ils savent q
141 endez bien avec eux ? — Ils savent que je suis de leur côté, en gros, dans les questions locales où il faut prendre position
142 arce qu’elle ne joue pratiquement aucun rôle dans leur action, et qu’elle n’a rien changé à leur croyance ou plutôt à leur i
143 le dans leur action, et qu’elle n’a rien changé à leur croyance ou plutôt à leur incroyance. Tout de même, on se dit souvent
144 ’elle n’a rien changé à leur croyance ou plutôt à leur incroyance. Tout de même, on se dit souvent que ces hommes mériteraie
145 nt que ces hommes mériteraient mieux que ce qu’on leur donne, en fait de doctrine. En réalité, ils ne sont pas plus marxiste
146 c’est qu’ils prennent au sérieux l’incroyance de leurs contemporains. Au fond, ils en ont peur. Or ils devraient n’avoir peu
147 yants, tout en s’imaginant qu’il n’est pas un des leurs … Je voudrais définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne c
148 diminuée à 17 sous par jour ». Pour se venger, il leur a retiré son assurance à lui, et l’a passée à d’autres. Il reste par
149 s là-bas, au ministère, ils mettent l’argent dans leur poche. — Tous les mas et mazets des environs sont habités par des ret
150 isme, ce n’était pas de condamner les Italiens et leurs admirateurs français, position négative, paresseuse, et donc faible,
151 monde que nos militants héroïques n’ont pas perdu leur peine depuis 89 ! Oui, dis-je, ce symbolique mot d’ordre sera donné c
152 ison des « petits » représente alors ce journal ! Leur seule force contre les capitalistes et surtout contre leurs suppôts,
153 e force contre les capitalistes et surtout contre leurs suppôts, ces retraités radicaux ou socialistes, ce serait d’être le p
154 e que celle des grands journaux d’information. On leur impose une mystique confectionnée à l’usage des moujiks… Quel est l’h
155 hrase maladroite, rendez-les attentifs au sens de leurs clichés. Mieux encore, parlez-leur de leur travail, de celui qu’ils s
156 fs au sens de leurs clichés. Mieux encore, parlez- leur de leur travail, de celui qu’ils sont en train de faire tandis que vo
157 ns de leurs clichés. Mieux encore, parlez-leur de leur travail, de celui qu’ils sont en train de faire tandis que vous cause
158 de faire tandis que vous causez, vous arriverez à leur tirer quelque chose de sensé, de vécu, de réel, — et qui renversera l
159 dictature. Ils vous diront d’abord que le fond de leur vie, c’est l’ennui. Ils expliqueront presque toujours cet ennui par l
160 Ils vous diront aussi qu’ils n’ont plus le cœur à leur ouvrage, quand ils savent que les résultats sont à la merci soit d’un
161 verre »). Enfin ils se plaindront de ce que, dans leur pays, il n’y a plus de vie, d’initiative, de vrai plaisir. On n’est p
162 endue un peu partout dans la province). Et puis «  leur  » politique, parlez-moi de « leurs combines » — il n’y a rien à y com
163 nce). Et puis « leur » politique, parlez-moi de «  leurs combines » — il n’y a rien à y comprendre. Dans une assemblée populai
164 ons que formulent des individus pris à part, dans leur vie concrète. Je constate qu’elles vont toutes dans le sens de ce que
165 la grande cuisine qui était, pensions-nous, tout leur logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient vide
166 la remise qui est au-dessous de notre chambre, et leurs éclats de voix nous ont plusieurs fois réveillés. 18 mai 1935 … Et un
167 e stabilisent, les « courtes habitudes » épuisent leur vertu. C’est le moment de lever son camp. Plus tard, peut-être, quand
14 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
168 r tout court ? Ou faut-il croire qu’ils ont écrit leurs contes sans jamais se poser de questions sur le sens d’un tel acciden
169 qui, normalement, ne tarderaient pas à se muer en leur contraire ? Plus précisément, l’état de Peter Schlemihl n’est-il pas
170 que les deux fils de Noé couvrirent la nudité de leur père ivre en marchant vers lui à reculons ? Mais chez l’homme qui par
171 garder d’affadir une telle œuvre, n’y admirant à leur coutume qu’une « fantaisie gratuite » de l’art. Nul doute que l’art d
172 es qui ont traité le mythe de l’ombre perdue dans leurs romans, pièces, ou contes fantastiques. Notons qu’en dehors du domain
15 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
173 es clients qui attendaient en silence, le nez sur leurs sabots, que je sois sorti. La mère Aujard n’a pas toujours ce qu’on v
174 udent, on me l’a dit. Car elles ne baisseront pas leurs prix pour garder un client, elles les augmenteront bien plutôt pour l
16 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
175 vingtaine de ces lignes. Je commence à connaître leurs coutumes : rien ne pouvait modifier plus rapidement et plus profondém
176 rtes de petites commissions que de vieilles dames leur confient au départ avec force recommandations ; et ils sont rares, ce
177 qu’un conducteur de car. Cela tient évidemment à leur métier. Ce sont en général de jeunes gaillards solides et gais, et qu
178 nt et disposent, ne fût-ce que pour une heure, de leur vie. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je rêverais d’entrepren
179 qui, s’ils les possédaient vraiment, feraient de leurs détenteurs non point des écrivains mais des Don Juan, des dictateurs,
17 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
180 0 demande aux personnalistes « de ne point perdre leur temps et leurs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur de
181 personnalistes « de ne point perdre leur temps et leurs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur demande ensuite d
182 perdre leur temps et leurs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur demande ensuite de prendre le pouvoir. Mais av
183 rs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur demande ensuite de prendre le pouvoir. Mais avant de prendre le pouvo
184 énumère nos réclamations, il ajoute en parlant de leurs auteurs : « On ne peut que les suivre et les approuver. » En somme, i
185 l’Occident. Ces puissances nous ont obligés, par leurs menaces instantes et brutales, à prendre une conscience active de ce
186 créateur. Il veut une organisation de la cité qui leur permette de s’exprimer. Telle est la forme que revêt « la charité per
187 nt d’autres, que je crois insuffisantes, et je le leur dis en toute franchise. Du moins ne tiennent-ils pas le christianisme
188 dans cet État, et, en manifestant la noblesse de leur caractère, nous délivrent du triste spectacle que nous avons sous les
189 tre les fous totalitaires de droite ou de gauche, leurs guerres et leurs cultes d’État. 80. Voir numéro du 1er décembre 193
190 litaires de droite ou de gauche, leurs guerres et leurs cultes d’État. 80. Voir numéro du 1er décembre 1937 : Le Personnali
18 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
191 raites éloquentes. Très peu vont jusqu’au bout de leur emportement. L’un, c’est la mort accidentelle, l’autre, la folie qui
192 f Empédocle et Nietzsche, ont refusé de signer de leur sang le pacte qui lie le penseur à Méphisto : expérimentateurs qui se
193 ce mot gravé qui ne cessent de nous accuser dans leur silence d’éternité. 82. « Alléluia » : Louez l’Éternel. Kierkegaard
19 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
194 t, afin qu’ils puissent concevoir d’autres buts à leur existence que la recherche d’un gain précaire. Mais à ceux qui ont qu
195 vec force, une fois qu’on les a bien connus, dans leur réalité sordide. Un petit fait vrai vaut plus que dix grandes idées d