1
l à seule fin de s’en évader — durant le temps de
leur
ivresse tout au moins — Kafka nous ramène sans cesse, avec une sorte
2
ence, de naturel, d’exactitude dans l’exercice de
leurs
tâches banales et de leurs relations sociales, qu’ils en découvrent e
3
ude dans l’exercice de leurs tâches banales et de
leurs
relations sociales, qu’ils en découvrent et en dénoncent l’impossibil
4
er, s’il n’existe pas de chemin ? disent-ils dans
leur
suffisance — car on appelle ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les
5
t-ils dans leur suffisance — car on appelle ainsi
leur
anxiété. En vérité, toutes les démonstrations savantes qu’on nous a f
6
Certains reçoivent l’ordre de parler, et c’est là
leur
action, leur prophétie et leur salut. Cependant que les hommes les fr
7
ivent l’ordre de parler, et c’est là leur action,
leur
prophétie et leur salut. Cependant que les hommes les frappent sur la
8
arler, et c’est là leur action, leur prophétie et
leur
salut. Cependant que les hommes les frappent sur la bouche. Kierkegaa
9
e qui les conduira au martyre. La Parole dite est
leur
chemin, leur vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoi
10
duira au martyre. La Parole dite est leur chemin,
leur
vérité et leur vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite, et n’
11
e. La Parole dite est leur chemin, leur vérité et
leur
vie dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre
12
nt les différents partenaires changent la règle à
leur
fantaisie, chacun croyant gagner à sa façon, et que les autres triche
13
ère eu davantage de lecteurs durant la période de
leur
vie ou paraissaient leurs œuvres capitales. Et je doute qu’un Meyerso
14
urs durant la période de leur vie ou paraissaient
leurs
œuvres capitales. Et je doute qu’un Meyerson sont sérieusement compri
15
ssions les plus concrètes. Ainsi les mots perdent
leur
force et leur délicatesse d’appel. Et les bons écrivains, qui n’ont p
16
s concrètes. Ainsi les mots perdent leur force et
leur
délicatesse d’appel. Et les bons écrivains, qui n’ont pas d’autres ar
17
es armes, se voient privés de tous moyens d’agir.
Leurs
coups ne portent plus, ne marquent pas dans ce magma inconsistant. Et
18
s, ne marquent pas dans ce magma inconsistant. Et
leurs
conseils paraissent obscurs dans la mesure où ils se veulent scrupule
19
t à enseigner au milieu d’une rumeur générale, où
leurs
paroles ne sont plus distinguées du bavardage quotidien. Ils se retir
20
uées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans
leurs
appartements. Écrire dès lors n’est pour eux que tromper un besoin d’
21
ur enregistrer les réussites ou les tricheries !)
Leur
style devient de plus en plus « exquis » et par suite inapte à tradui
22
e, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent
leur
autorité et suscitent contre eux des révoltes qui s’expriment dans de
23
ont quelque conscience, souffrent obscurément de
leur
séparation. Ils sont ensemble et ils sont seuls. Ils sont pressés les
24
s lieux communs sont morts et embaumés : déjà, on
leur
fait des musées. Ou pire : ils n’ont jamais été vivants pour cette gé
25
une aux grandes masses européennes, quel que soit
leur
régime politique. Ainsi la mesure n’est plus cette loi qui vit en l’h
26
que cette méthode figure aux yeux de qui n’a pas
leur
« foi », nécessairement, un simple opportunisme ? Que sert alors de d
27
dérivent d’ailleurs obscurément, mais coupées de
leurs
liens éternels, abandonnées aux seules lois du Temps. De la polémi
28
accord, enseignaient ou laissaient entendre, par
leur
attitude pratique, que la religion concerne « l’homme intérieur » et
29
té vertu. Proposons-nous de changer les choses et
leurs
rapports, de changer « le monde », c’est-à-dire les rapports économiq
30
rs économiques. Nous étions forcés d’insister sur
leur
caractère fondamental, par opposition à nos adversaires qui le niaien
31
ui veulent le garder — justement parce qu’il fait
leur
bonheur ! Alors, il n’y a plus qu’une seule voie : instituons le plan
32
nsent les marxistes, mais c’est aussi où apparaît
leur
erreur initiale sur l’homme. Leur ignorance ou leur aveuglement quant
33
ssi où apparaît leur erreur initiale sur l’homme.
Leur
ignorance ou leur aveuglement quant au devoir, et au pouvoir, de l’ho
34
ur erreur initiale sur l’homme. Leur ignorance ou
leur
aveuglement quant au devoir, et au pouvoir, de l’homme transformé par
35
premier objectif aux chrétiens. Pourtant l’Empire
leur
ôte toute liberté, et bientôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « al
36
rtant l’Empire leur ôte toute liberté, et bientôt
leur
ôtera la vie ! Ne faut-il pas « aller au plus pressé », sauver d’abor
37
lle, venant d’ailleurs, d’au-delà de ce monde, de
leur
transformation en Christ, venu au monde. Il n’annonçait pas un futur
38
paraissant redouter je ne sais quel malheur pour
leur
foi, ou pour son « succès », si l’on ne parvient pas à l’opérer. Dans
39
ont eschatologiques, en ce sens qu’ils rapportent
leur
accomplissement à un état dernier et invariable, à un terme futur et
40
s je doute qu’ils soient bien conséquents, et que
leur
indignation traduise la vraie volonté du marxisme, plutôt qu’un reste
41
préparent un avenir conforme à la doctrine59. Que
leur
importe une « faute » personnelle et actuelle, puisqu’il n’y a pas de
42
eux de toute façon, mais pour les descendants de
leurs
descendants ? C’est ainsi qu’on a vu Zinoviev, par « fidélité » au Pa
43
suites sociales et politiques qu’implique en fait
leur
attitude ? Et je pense en particulier aux membres du Mouvement des Gr
44
e. Tant que les chrétiens ne comprendront pas que
leur
foi doit se manifester sur tous les plans de l’activité humaine, y co
45
eux. C’est aussi la croisade des fascismes contre
leur
frère, le stalinisme : une guerre de religions qui ne sont pas les nô
46
demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, Jésus
leur
répondit : Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les r
47
es représentent chez nous, en général, l’élite de
leur
classe. Je ne les traite pas de menteurs, d’hypocrites, etc. Mais je
48
médiocres des Hébreux. Ce que nous connaissons de
leur
« histoire » — mais le mot prend ici un sens nouveau — c’est la suite
49
à eux, dans ces annales, c’est ce qui les rabat à
leur
destin, ce sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accè
50
es, c’est ce qui les rabat à leur destin, ce sont
leurs
révoltes constantes, leurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et tou
51
à leur destin, ce sont leurs révoltes constantes,
leurs
faux pas, leurs accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à Dieu
52
e sont leurs révoltes constantes, leurs faux pas,
leurs
accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à
53
eurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et toute
leur
grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à la vocation qui les arrache, malg
54
rostitution égare Et ils se prostituent loin de
leur
Dieu ! (Osée, 4, 12) Cet « esprit de prostitution », cette idolâtrie
55
Et si ces « clercs » viennent à trahir, cédant à
leur
penchant immémorial et bien connu, s’ils oublient que le Dieu qu’ils
56
, les Prophètes se lèvent contre eux et dénoncent
leur
idolâtrie66. Remarquons que la notion d’idolâtrie déborde ici singuli
57
nnes du commun qui disent chacun au hasard ce qui
leur
vient dans l’esprit ; mais entre les philosophes… Nous croyons que Di
58
sont persuadés comme nous : on peut apprendre de
leur
bouche les règles de la conduite de notre vie, et que toutes nos acti
59
ythologie et la fabulation, où les Aryens puisent
leur
art de tromper et de se satisfaire d’illusions. Point de science pure
60
ive, mais qui ont cessé de croire à la mission de
leur
peuple, et qui exercent désormais à vide les facultés psychologiques
61
acultés psychologiques fortement développées dans
leur
race par des siècles d’attente de l’invisible. De même, l’ascétisme v
62
e le salut est parvenu aux païens, afin d’exciter
leur
propre émulation » (v. 11). En tuant leur Messie, les Juifs ont forcé
63
exciter leur propre émulation » (v. 11). En tuant
leur
Messie, les Juifs ont forcé les Apôtres à prêcher le message aux gent
64
renversement des rôles au dernier jour : « Or, si
leur
faute a fait la richesse du monde, et leur amoindrissement la richess
65
Or, si leur faute a fait la richesse du monde, et
leur
amoindrissement la richesse des païens, que ne fera pas leur complet
66
rissement la richesse des païens, que ne fera pas
leur
complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je ne veux pas, frères, q
67
s (l’Église), lors les Juifs aussi se retirant de
leur
révoltement, se rangeront à l’obéissance de la foi… toutefois que les
68
et dans une perspective missionnaire qui réduit à
leurs
justes proportions les thèses des politiques nationalistes. Le drame
69
tc. Mais de quels biens se préoccupe le croyant ?
Leur
faute a fait la richesse du monde. Et cette richesse s’appelle le sal
70
peuvent, par des pièces si authentiques, prouver
leur
descente de père en fils depuis deux-mille ans ? Que si quelqu’un man
71
ne peuvent prouver par les registres la pureté de
leurs
origines : c’est que l’exercice des droits civiques est bien une sort
72
a haute culture, ont largement sauvé l’honneur de
leur
pays. Je pense aux ouvrages publiés par MM. Henri Strohl, J. Vignaud
73
tte justice de Dieu à la justice des hommes et de
leurs
œuvres ; opposition de la grâce à la nature, selon les termes de l’Ap
74
s qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait
leur
temps — que dire de Paul, bien plus ancien — tous ceux qui tiennent l
75
utre système, sans plus nous attacher à combattre
leurs
erreurs respectives dans le plan sur lequel ils s’opposent. Cette imp
76
ances avec notre situation concrète. Ce n’est pas
leur
abstraction qui nous inquiète, loin de là, c’est bien plutôt leur aut
77
qui nous inquiète, loin de là, c’est bien plutôt
leur
autonomie parfaite qui nous semble absurde. Il semble que l’esprit ai
78
stent gratuites, relativistes et inactuelles dans
leur
ensemble. Le « libéralisme » idéaliste, ce « laisser passer, laisser
79
et de redresser la documentation que continuera à
leur
fournir la presse. Elle pourrait être une sorte d’école permanente de
80
« clubs de presse », à défendre les principes qui
leur
sont communs : primauté de la personne humaine, respect de la vérité
81
ur qu’ils y collaborent activement, pour que dans
leur
localité, si éloignée, si peu importante soit-elle, le club de presse
82
culture qui joue tant sur le sens des mots et sur
leur
acception commune, se trouve ruinée par la politique. Et que la polit
83
ivée. Songez aux plus grands romanciers, songez à
leurs
meilleurs lecteurs, aux plus crédules, aux plus avilies, à ces jeunes
84
; aux jeunes bourgeois qui se défont à rechercher
leur
« Temps perdu » ; enfin, à tous les adultères que le roman à trois pe
85
honneur des écrivains qui savent le communiquer à
leur
œuvre, et des lecteurs assez ardents pour le subir autrement qu’en im
86
ans quel sens entendent-ils agir sur les mœurs de
leurs
contemporains ? Ils prétendent faire de pures et simples descriptions
87
t que l’œuvre à thèse. Ils se défendent de toutes
leurs
forces d’avoir une métaphysique, une idéologie déterminée, des intent
88
deux ou trois auteurs marxistes.) Et, cependant,
leur
influence n’est pas moins grande, sur la vie privée du lecteur. Ils n
89
ménagent les opinions plutôt que les intérêts de
leurs
électeurs. Cet opportunisme à courte vue caractérise très bien le rom
90
niquement au profit des classes possédantes et de
leurs
coutumes. Il n’est que de voir l’importance démesurée que nos romanci
91
s d’autos, et même de cigarettes (Paul Reboux) de
leurs
personnages ! Le romancier bourgeois qui s’imaginait, naïvement et co
92
man, et du roman fait à l’usage des bourgeois, de
leurs
loisirs improductifs. Une telle crise ne peut être résolue par des me
93
variété… », « accrochés aux petites histoires de
leur
milieu… »). On a dit : le chapitre est bâclé. Je me demande si l’époq
94
tous aux générations d’avant-guerre : le temps de
leur
jeunesse, remarque Thibaudet. Et il attribue ce phénomène de « refoul
95
ou rachetées par une coucherie, les fils renient
leurs
pères, les hommes leur sexe, les personnes leur identité. Comment ima
96
ucherie, les fils renient leurs pères, les hommes
leur
sexe, les personnes leur identité. Comment imaginer la naissance, d’u
97
leurs pères, les hommes leur sexe, les personnes
leur
identité. Comment imaginer la naissance, d’une grande œuvre romanesqu
98
ercs en sont arrivés — et l’élite — à subordonner
leur
mission à la « tactique » du succès commercial, c’est le moment de fo
99
du premier, avant de les vider et de transporter
leur
contenu à l’étage supérieur. 23 septembre 1934 Maintenant les murs so
100
our les gens du pays. Les petites entreprises qui
leur
donnaient du travail font faillite l’une après l’autre. Il y a 400 ch
101
appellent ici se nourrir : nos voisins n’ont sur
leur
table, quand on va les voir à midi, que des châtaignes, des olives, d
102
nes, des olives, des radis et quelques légumes de
leurs
cultures, qu’ils n’ont pas pu vendre au marché. Cependant, ils se con
103
détruit. Je vois ces enfants sales abandonnés par
leurs
parents aux hasards de la rue, qui valent bien ceux de la famille, ma
104
culer, ceux-là calculent. Et les autres acceptent
leurs
risques, c’est-à-dire acceptent de vivre, malgré l’État laïque qui le
105
dire acceptent de vivre, malgré l’État laïque qui
leur
conseille plutôt l’épargne. 15 octobre 1934 On a terminé les vendange
106
rrons acheter une provision d’« œillades ». C’est
leur
gros raisin bleu. Nous y sommes allés hier au soir. Des hauteurs, on
107
int de gains depuis des années. Pas de relations.
Leur
niveau de culture, fort au-dessus de la moyenne, ne m’étonne guère, s
108
s en elles un type très classique de Françaises :
leur
politesse mesurée, leur raison, leur énergie sérieuse, cette façon de
109
classique de Françaises : leur politesse mesurée,
leur
raison, leur énergie sérieuse, cette façon de ne pas se plaindre de s
110
Françaises : leur politesse mesurée, leur raison,
leur
énergie sérieuse, cette façon de ne pas se plaindre de son sort… Pour
111
ts, dès que je sors des très grandes villes et de
leur
caricature de société. — Simard, le jardinier, est à demi métayer. Es
112
’A… ? Ils sont du peuple. Oui, mais bourgeois par
leur
profession. Et les Calixte ? Prolétaires sans doute, mais d’une tout
113
al ni au salaire, c’est évident, mais seulement à
leur
religion. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’est la religion —
114
t être, ni de la conscience globale qu’ils ont de
leur
état (et c’est pourtant le principal, pratiquement et moralement, c’e
115
nts de porter la responsabilité des accidents qui
leur
arrivent. Cela peut agacer dans le détail. C’est assez sage dans l’en
116
e les gens du peuple sont spécialement adroits de
leurs
mains, débrouillards et pleins de ressources mystérieuses. Mais ils s
117
stérieuses. Mais ils seraient moins dignes aussi.
Leur
dignité est de subir sans se tourmenter. Ils ne se mettront jamais da
118
ture — la dernière qui marche encore — et gagnent
leurs
7 francs par jour. Pendant ce temps les hommes sont sur la place et p
119
toute la contrée pour suivre des cérémonies dont
leurs
descendants parlent encore. En 1900 : vingt filatures, 7000 habitants
120
i une révolution constructive ? 21 novembre 1934
Leur
langage. La mère Calixte devait faire notre lessive la semaine procha
121
lature : « Je vous dis, c’est miraculeux ce qu’on
leur
donne ! Sept francs par jour ! » (Il voulait dire : scandaleux. Mais
122
tement, la vie sociale, sont aujourd’hui vidés de
leur
signification à la fois symbolique et précise. Ils n’éveillent plus c
123
mêmes espoirs, les mêmes dégoûts, que chez nous.
Leur
résonance sentimentale est différente, et c’est pourquoi leur sens es
124
ce sentimentale est différente, et c’est pourquoi
leur
sens est différent, en dépit de ce que l’on pourrait déduire, dans le
125
soir. Je suis entré comme ils achevaient de boire
leur
tasse de café au fond de la salle, dans un coin arrangé en cabinet de
126
peu timides, camarades, malicieux et indulgents —
leurs
bons rires quand l’un ou l’autre dit une bêtise ou bafouille — et com
127
une bêtise ou bafouille — et comme on a envie de
leur
expliquer des choses, amicalement ; de partager avec eux ce que l’on
128
l’on sait ! Je pense aux auditoires bourgeois, à
leurs
airs entendus, à leurs vagues sourires, à leurs timidités et aux dist
129
ux auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à
leurs
vagues sourires, à leurs timidités et aux distances télescopiques que
130
à leurs airs entendus, à leurs vagues sourires, à
leurs
timidités et aux distances télescopiques que tout cela met entre celu
131
ntimement le plus grand nombre de familles de N.,
leurs
circonstances matérielles, leurs difficultés morales, leurs tradition
132
familles de N., leurs circonstances matérielles,
leurs
difficultés morales, leurs traditions et leurs rancunes — c’est souve
133
onstances matérielles, leurs difficultés morales,
leurs
traditions et leurs rancunes — c’est souvent la même chose — leurs id
134
s, leurs difficultés morales, leurs traditions et
leurs
rancunes — c’est souvent la même chose — leurs idées sur la vie, sur
135
et leurs rancunes — c’est souvent la même chose —
leurs
idées sur la vie, sur la mort, sur le mariage. Et quand je dis que sa
136
issent eux-mêmes, quelqu’un qui a pour mission de
leur
enseigner le sens dernier des circonstances de leur vie. C’est le pas
137
ur enseigner le sens dernier des circonstances de
leur
vie. C’est le pasteur. Sa paroisse comprend les villages de N. et de
138
es, et le dimanche matin, les hommes y vont boire
leur
pastis. Si l’on va au culte, il faut défiler devant les terrasses, c’
139
gros propriétaires qui tiennent la région, et de
leur
imposer des mesures de progrès, de bon sens… — Au point de vue des cl
140
etits propriétaires ou des ouvriers travaillant à
leur
compte. — En somme, vous vous entendez bien avec eux ? — Ils savent q
141
endez bien avec eux ? — Ils savent que je suis de
leur
côté, en gros, dans les questions locales où il faut prendre position
142
arce qu’elle ne joue pratiquement aucun rôle dans
leur
action, et qu’elle n’a rien changé à leur croyance ou plutôt à leur i
143
le dans leur action, et qu’elle n’a rien changé à
leur
croyance ou plutôt à leur incroyance. Tout de même, on se dit souvent
144
’elle n’a rien changé à leur croyance ou plutôt à
leur
incroyance. Tout de même, on se dit souvent que ces hommes mériteraie
145
nt que ces hommes mériteraient mieux que ce qu’on
leur
donne, en fait de doctrine. En réalité, ils ne sont pas plus marxiste
146
c’est qu’ils prennent au sérieux l’incroyance de
leurs
contemporains. Au fond, ils en ont peur. Or ils devraient n’avoir peu
147
yants, tout en s’imaginant qu’il n’est pas un des
leurs
… Je voudrais définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne c
148
diminuée à 17 sous par jour ». Pour se venger, il
leur
a retiré son assurance à lui, et l’a passée à d’autres. Il reste par
149
s là-bas, au ministère, ils mettent l’argent dans
leur
poche. — Tous les mas et mazets des environs sont habités par des ret
150
isme, ce n’était pas de condamner les Italiens et
leurs
admirateurs français, position négative, paresseuse, et donc faible,
151
monde que nos militants héroïques n’ont pas perdu
leur
peine depuis 89 ! Oui, dis-je, ce symbolique mot d’ordre sera donné c
152
ison des « petits » représente alors ce journal !
Leur
seule force contre les capitalistes et surtout contre leurs suppôts,
153
e force contre les capitalistes et surtout contre
leurs
suppôts, ces retraités radicaux ou socialistes, ce serait d’être le p
154
e que celle des grands journaux d’information. On
leur
impose une mystique confectionnée à l’usage des moujiks… Quel est l’h
155
hrase maladroite, rendez-les attentifs au sens de
leurs
clichés. Mieux encore, parlez-leur de leur travail, de celui qu’ils s
156
fs au sens de leurs clichés. Mieux encore, parlez-
leur
de leur travail, de celui qu’ils sont en train de faire tandis que vo
157
ns de leurs clichés. Mieux encore, parlez-leur de
leur
travail, de celui qu’ils sont en train de faire tandis que vous cause
158
de faire tandis que vous causez, vous arriverez à
leur
tirer quelque chose de sensé, de vécu, de réel, — et qui renversera l
159
dictature. Ils vous diront d’abord que le fond de
leur
vie, c’est l’ennui. Ils expliqueront presque toujours cet ennui par l
160
Ils vous diront aussi qu’ils n’ont plus le cœur à
leur
ouvrage, quand ils savent que les résultats sont à la merci soit d’un
161
verre »). Enfin ils se plaindront de ce que, dans
leur
pays, il n’y a plus de vie, d’initiative, de vrai plaisir. On n’est p
162
endue un peu partout dans la province). Et puis «
leur
» politique, parlez-moi de « leurs combines » — il n’y a rien à y com
163
nce). Et puis « leur » politique, parlez-moi de «
leurs
combines » — il n’y a rien à y comprendre. Dans une assemblée populai
164
ons que formulent des individus pris à part, dans
leur
vie concrète. Je constate qu’elles vont toutes dans le sens de ce que
165
la grande cuisine qui était, pensions-nous, tout
leur
logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient vide
166
la remise qui est au-dessous de notre chambre, et
leurs
éclats de voix nous ont plusieurs fois réveillés. 18 mai 1935 … Et un
167
e stabilisent, les « courtes habitudes » épuisent
leur
vertu. C’est le moment de lever son camp. Plus tard, peut-être, quand
168
r tout court ? Ou faut-il croire qu’ils ont écrit
leurs
contes sans jamais se poser de questions sur le sens d’un tel acciden
169
qui, normalement, ne tarderaient pas à se muer en
leur
contraire ? Plus précisément, l’état de Peter Schlemihl n’est-il pas
170
que les deux fils de Noé couvrirent la nudité de
leur
père ivre en marchant vers lui à reculons ? Mais chez l’homme qui par
171
garder d’affadir une telle œuvre, n’y admirant à
leur
coutume qu’une « fantaisie gratuite » de l’art. Nul doute que l’art d
172
es qui ont traité le mythe de l’ombre perdue dans
leurs
romans, pièces, ou contes fantastiques. Notons qu’en dehors du domain
173
es clients qui attendaient en silence, le nez sur
leurs
sabots, que je sois sorti. La mère Aujard n’a pas toujours ce qu’on v
174
udent, on me l’a dit. Car elles ne baisseront pas
leurs
prix pour garder un client, elles les augmenteront bien plutôt pour l
175
vingtaine de ces lignes. Je commence à connaître
leurs
coutumes : rien ne pouvait modifier plus rapidement et plus profondém
176
rtes de petites commissions que de vieilles dames
leur
confient au départ avec force recommandations ; et ils sont rares, ce
177
qu’un conducteur de car. Cela tient évidemment à
leur
métier. Ce sont en général de jeunes gaillards solides et gais, et qu
178
nt et disposent, ne fût-ce que pour une heure, de
leur
vie. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je rêverais d’entrepren
179
qui, s’ils les possédaient vraiment, feraient de
leurs
détenteurs non point des écrivains mais des Don Juan, des dictateurs,
180
0 demande aux personnalistes « de ne point perdre
leur
temps et leurs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur de
181
personnalistes « de ne point perdre leur temps et
leurs
forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur demande ensuite d
182
perdre leur temps et leurs forces à discuter avec
leurs
adversaires ». Il leur demande ensuite de prendre le pouvoir. Mais av
183
rs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il
leur
demande ensuite de prendre le pouvoir. Mais avant de prendre le pouvo
184
énumère nos réclamations, il ajoute en parlant de
leurs
auteurs : « On ne peut que les suivre et les approuver. » En somme, i
185
l’Occident. Ces puissances nous ont obligés, par
leurs
menaces instantes et brutales, à prendre une conscience active de ce
186
créateur. Il veut une organisation de la cité qui
leur
permette de s’exprimer. Telle est la forme que revêt « la charité per
187
nt d’autres, que je crois insuffisantes, et je le
leur
dis en toute franchise. Du moins ne tiennent-ils pas le christianisme
188
dans cet État, et, en manifestant la noblesse de
leur
caractère, nous délivrent du triste spectacle que nous avons sous les
189
tre les fous totalitaires de droite ou de gauche,
leurs
guerres et leurs cultes d’État. 80. Voir numéro du 1er décembre 193
190
litaires de droite ou de gauche, leurs guerres et
leurs
cultes d’État. 80. Voir numéro du 1er décembre 1937 : Le Personnali
191
raites éloquentes. Très peu vont jusqu’au bout de
leur
emportement. L’un, c’est la mort accidentelle, l’autre, la folie qui
192
f Empédocle et Nietzsche, ont refusé de signer de
leur
sang le pacte qui lie le penseur à Méphisto : expérimentateurs qui se
193
ce mot gravé qui ne cessent de nous accuser dans
leur
silence d’éternité. 82. « Alléluia » : Louez l’Éternel. Kierkegaard
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t, afin qu’ils puissent concevoir d’autres buts à
leur
existence que la recherche d’un gain précaire. Mais à ceux qui ont qu
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vec force, une fois qu’on les a bien connus, dans
leur
réalité sordide. Un petit fait vrai vaut plus que dix grandes idées d