1
rituelle et de la singularité de l’œuvre entière.
Mais
bien peu en ont eu connaissance, et moins encore se sont risqués à en
2
main de la mort de Kafka sa biographie objective.
Mais
par une sorte de compensation tout inconsciente, c’est au désir de pr
3
ublié de son vivant qu’un petit nombre de récits.
Mais
on trouva dans ses papiers les manuscrits presque complets de trois r
4
angoissante. Il considère notre vie quotidienne,
mais
avec une minutie telle qu’on ne tarde pas à pressentir que la plupart
5
vision ressemble à s’y méprendre à un cauchemar.
Mais
alors que tant de poètes s’efforçaient à la même époque de délirer mé
6
d’une théologie. Tout cela, qui n’est pas exprimé
mais
voilé et seulement trahi par certaines bizarreries du récit, donne à
7
nquiéter presque morbide au jugement de certains,
mais
aussi, pour qui sait comprendre, salutaire… Les lectures favorites et
8
ds exclusives… Il y aurait fort à dire là-dessus…
Mais
en voilà sans doute assez pour faire entrevoir au lecteur l’arrière-p
9
’est pas chrétien, et même on ne peut pas l’être,
mais
il faut le devenir. Et le problème, alors, devient celui de l’acte, c
10
il l’est dans la mesure exacte où il l’accepte ;
mais
dans cette mesure même, il se peut qu’il cesse d’être humain. Car l’h
11
’il n’y a pas de chemin, nous ne pouvons marcher,
mais
si nous ne marchons pas, il n’y a pas de chemin. La foi au Christ nou
12
victoire sur la Nécessité. « Je suis le chemin ».
Mais
un chemin n’est un chemin que si on y marche4. Sinon il n’est qu’un p
13
cte vrai et vivant en dehors de la foi au Christ.
Mais
croire au Christ, c’est croire au Paradoxe de l’incarnation, c’est cr
14
us ne pouvons agir « qu’en vertu de l’absurde » ;
mais
cela seul donne un sens à nos vies. Alors les règles, les morales et
15
sinon dire la Parole qui détermine notre avenir ?
Mais
la Parole n’est dite que dans la foi, la foi n’existe que dans l’acte
16
as, chemin qui se dérobe au doute et à l’orgueil,
mais
que parfois la prophétie fait briller devant lui comme un éclair. « S
17
celui qui dans sa fin possède son commencement ».
Mais
l’homme déchu de son origine éternelle a perdu la vision de sa fin. L
18
isque. 3. Nous n’avons pas à suivre le chemin,
mais
bien à l’inventer à chaque pas Tant que nous considérons le Christ
19
e le rôle de la foi, c’est-à-dire refuser la foi,
mais
c’est peut-être simplement « singer » un modèle flatteur et rassurant
20
mation. Il ne faut pas commencer par l’imitation,
mais
par la grâce. L’imitation suivra comme un fruit de la reconnaissance…
21
Ainsi l’acte de foi détruit le temps où il a lieu
mais
comme la plénitude détruit le relatif. Il est ce contact impensable d
22
et dans la foi, il n’y aurait ni passé ni futur,
mais
le Jour éternel de la présence à Dieu et à soi-même régnerait sur le
23
ché sur la terre : ainsi le Christ est le chemin.
Mais
nous avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos vies : c’est po
24
ien. « Si vous voulez interroger, interrogez ! »,
mais
la réponse est : « Convertissez-vous ! » À la lumière jaillie de l’ac
25
’acte de la foi, le mystère du temps se dévoile ;
mais
un temps nouveau prend son cours, et sa mesure est plus mystérieuse e
26
’acte en acte. Et son temps n’est plus son péché,
mais
on pourrait dire : sa patience. Car il se tient où Dieu l’a mis, et c
27
t plus une dérive. Il vit dans la forme du monde,
mais
il est ce qui la transforme. Vertige de la « vie chrétienne », cette
28
ute éternité la renoncer ; et c’est le paradoxe ;
mais
il faut un courage paradoxal et humble pour embrasser le temps en ver
29
et la vie des êtres qu’il promet à l’existence ;
mais
détruisant le temps, il le recrée et le rédime puisqu’il lui rend une
30
nel. Ainsi l’acte absolu serait création absolue,
mais
un acte de l’homme n’est jamais qu’une rédemption. Distinction de thé
31
on de théologien, et qui veut prévenir l’orgueil.
Mais
la vision de celui qui agit n’est point un jugement des résultats, —
32
et ce n’est point par le succès qu’il fut héros,
mais
par son entreprise »15. Le temps de l’acte vient s’inscrire sur les t
33
i crée son visage. Le visage appartient au temps,
mais
la vision à la parole dont elle procède, et si la face d’un homme est
34
ntenant que l’acte est le contraire du désespoir.
Mais
il le sait d’une tout autre façon que le désespéré ne l’imagine. Parc
35
espoir à l’acte n’est pas seulement renversement,
mais
création irréversible. Et cela tient à la nature de l’acte, — mieux e
36
son orgueil, comme la preuve enfin de son moi, —
mais
il sait bien qu’il n’en a pas, ou que son moi est désespoir, c’est-à-
37
t son regard n’est pas une vision dans un visage,
mais
une manière de loucher vers « les autres », une chaîne qui le lie à l
38
n’y croit pas. Nul n’échappe à la forme du monde.
Mais
la subir, c’est justement désespérer. Il faudrait donc… la créer ? «
39
r qui veut que l’acte — l’instant ! — soit durée…
Mais
l’absolu qui vient jucher nos vies nous meut parce qu’il est un ordre
40
est-il donc passé ? Me voici seul sur le chemin ;
mais
je vois des visages fraternels où s’agitait la foule confuse et menaç
41
lle, elle est seulement la moins invraisemblable.
Mais
le chrétien qui marche dans la nouveauté ne prend mesure que de ce qu
42
e n’est point qu’il ait connu le jour et l’heure,
mais
il connaît l’instant, s’il vit de Parole. À cause de l’instant éterne
43
: « Le temps n’a pas son origine dans les choses,
mais
dans le sujet connaissant », nous retrouvons cette définition du temp
44
’elle est entièrement déterminée jusqu’à la mort,
mais
que la mort survient comme une absurdité, la première dans l’histoire
45
urdité, la première dans l’histoire du bourgeois,
mais
décisive. À une enquête dont le sujet était : La rencontre la plus im
46
c’est-à-dire pure rhétorique — d’où son déclin —
mais
forme encore et convention admise par tous les clercs européens. On n
47
eurs ordinaires, disons des lecteurs de journaux,
mais
encore il s’est divisé en une foule de dialectes ésotériques. Non seu
48
éclarer que « c’est du latin » pour ses oreilles,
mais
encore il existe autant de ces latins-là que de chapelles littéraires
49
divers partis intellectuels — c’est plus nouveau.
Mais
surtout, ils n’ont plus un sens auquel on puisse se référer et qui fi
50
ut le monde ou presque veut faire une révolution.
Mais
là, aux neuf sens très précis que nous donne le dictionnaire, il nous
51
races d’une coutume ancestrale : dans les villes.
Mais
ce que l’homme ne fait pas pour l’homme, le diable le fait à sa place
52
ie que tous nos gestes, à notre insu, trahissent.
Mais
quelqu’un s’en est aperçu. Quelqu’un a formé le projet de tromper cet
53
spèce de progrès sur l’âge des clichés bourgeois.
Mais
si les mots d’ordre sont faux ? Si l’ordre qu’ils imposent est arbitr
54
a dictature actuelle n’est qu’un stade nécessaire
mais
provisoire. Vous voilà rejeté sur le plan doctrinal. Informez-vous al
55
t à n’en pas croire vos yeux, qui voient Staline,
mais
à croire une prophétie. Cependant vous demeurez sceptique : Staline,
56
eur, lequel changera la vérité tous les six mois.
Mais
alors de quoi donc parle-t-on lorsqu’on parle de communisme ? Où le p
57
as à porter, ici, un jugement d’allure politique.
Mais
ce qui est grave, c’est de voir tant d’intellectuels défendre ces man
58
ascal). Je m’en voudrais d’exploiter l’équivoque.
Mais
il fallait au moins rappeler son existence, sous peine de tomber auss
59
toutes choses, tel est, je crois, l’acte initial
mais
aussi la passion constante du communiste conscient et conséquent. C’e
60
i communiste41. La « cause » justifie les moyens…
Mais
alors, comment ne pas voir que ce mouvement présente, dans sa forme,
61
e « en relation », qu’il est lié à une société42.
Mais
encore, à l’instar du chrétien, le marxiste croit que la société prés
62
2) : Ne vous conformez pas à ce siècle présent,
mais
soyez transformés par le renouvellement de votre sens, afin que vous
63
isme, dont elles dérivent d’ailleurs obscurément,
mais
coupées de leurs liens éternels, abandonnées aux seules lois du Temps
64
urs, ce n’est pas l’« esprit » qu’il veut sauver,
mais
l’homme, que les spiritualistes abandonnent à un sort toujours plus i
65
bourgeois spiritualiste n’est qu’une caricature,
mais
ses ravages sont déjà tels qu’on ne peut plus songer à rétablir la vé
66
ns : Marx n’a pas voulu le matérialisme vulgaire.
Mais
les nécessités de la polémique d’une part, — et sa définition de l’ho
67
te, d’« idéologie », de « tactique » communistes.
Mais
ce serait introduire une confusion irrémédiable que de parler dans le
68
à une Parole qui est Jésus-Christ, le Médiateur.
Mais
cette Parole juge « le monde » qui l’a rejetée. Elle ne sauve que ceu
69
ant. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent,
mais
soyez transformés… » Cela ne signifie pas, pour un chrétien, que « le
70
ant ? C’est bien là ce que pensent les marxistes,
mais
c’est aussi où apparaît leur erreur initiale sur l’homme. Leur ignora
71
ors son péché, tout ce qui l’écartait de sa voie.
Mais
il se connaît du même coup responsable à l’endroit du monde. Car si l
72
ateur du monde — ou sinon il n’est pas converti —
mais
encore toute transformation de la forme actuelle des choses, qui ne s
73
n pour le monde, et non pour sauver quelque bien,
mais
parce que je me sais responsable personnellement du désordre établi.
74
reconnaissance, ce serait que j’ignore mon salut.
Mais
si je connais mon salut, je ne puis supporter mon péché et ses effets
75
e prolétarienne. Déviation grossière, dira-t-on ;
mais
pouvait-elle être évitée ? Marx n’avait-il pas dit qu’il fallait comm
76
rans ? Ainsi parlent le bon sens, et le marxisme.
Mais
si l’Apôtre avait placé la lutte sur ce terrain que l’on dit réaliste
77
es : donner du pain et des spectacles à la foule.
Mais
Paul était apôtre et non pas dictateur. C’est pourquoi son message no
78
cynisme — qui appartiennent à la forme du monde —
mais
la nouvelle, absolument nouvelle, venant d’ailleurs, d’au-delà de ce
79
n futur hypothétique, au nom d’une théorie ardue,
mais
une présence immédiatement active et totalement salutaire, au nom d’u
80
t-être suffit-il à vous nourrir, personnellement,
mais
ce n’est pas cela qui supprime la misère, qui empêche la guerre, qui
81
e marxisme dans les mêmes termes que la réaction.
Mais
ceci dit, et maintenu, il reste qu’en doctrine, et indépendamment de
82
n hypocrisie, à ma lâcheté, à mon absence de foi,
mais
non pas du tout à la foi. Car la foi, dit Luther, est ‟une chose inqu
83
répète que ce n’est pas sa faute, à ce marxiste,
mais
notre faute, et tout d’abord la mienne.) Par contre, quand je reproch
84
matérialisme, non point par la malice de Staline,
mais
par l’effet des conditions physiques et spirituelles de l’homme en ce
85
sur ces sujets, qui exigent un savoir technique.
Mais
ce qui tombe directement sous le coup de la seule critique théologiqu
86
ire de famine s’il faut cela pour sauver l’URSS.)
Mais
l’eschaton chrétien est au-delà de ce temps, est éternel, et par là m
87
. Il est l’agent d’une vocation venue d’ailleurs,
mais
pour lui seul et ici-bas, et qui anime désormais ses gestes et sa pen
88
re : la personne. Et alors, il attaque le monde !
Mais
un homme qui se convertit au communisme ne se rattache pas à une Prés
89
: « Je ne table pas sur une foi dans l’invisible,
mais
sur des faits concrets qu’il faut changer. Chaque réforme obtenue, ch
90
ntenant un peu de la réalité de mes espérances. »
Mais
l’espérance finale du communisme, c’est la libération de l’homme. Et
91
e voit contraint de venir en aide à son prochain,
mais
encore rien ne peut le satisfaire de ce qu’il obtient, par cet effort
92
es domaines où son activité peut se développer57.
Mais
le marxiste, quelles que soient la souffrance et la colère qu’il épro
93
une volonté de changer tout ce qui peut l’être ;
mais
aussi, cela suppose certains moyens d’action qui ne sauraient être le
94
r le gage de l’action chrétienne n’est pas futur,
mais
éternel et donc présent. Si, pour sauver le futur de l’Église, je dés
95
isme. Je vois beaucoup de marxistes s’en indigner
mais
je doute qu’ils soient bien conséquents, et que leur indignation trad
96
isque le salut n’est pas pour eux de toute façon,
mais
pour les descendants de leurs descendants ? C’est ainsi qu’on a vu Zi
97
arti, et qui comportent la haine et le mensonge :
mais
alors pour sauver le monde, il perd sa raison d’être personnelle, et
98
sme ; ou bien il tâche de n’agir qu’en chrétien ;
mais
alors il devient un opposant, un « trotzkyste » ou un « saboteur », e
99
n de tous biens et d’intérêts humains très chers.
Mais
je demande à ces chrétiens « changés » s’ils ont un souci suffisant d
100
» Je veux les croire. Ils courent au plus pressé.
Mais
le marxiste aussi me tenait ce raisonnement, pour justifier une actio
101
ne, déduite une fois pour toutes de la théologie.
Mais
je crois que le christianisme, aussitôt qu’il se manifeste en vérité,
102
ci se laisse séduire par les seuls constructeurs.
Mais
alors, quel point de vue constructif le chrétien peut-il soutenir, s’
103
ire » contre des groupes, loyalistes il est vrai,
mais
réfractaires à certaine mise au pas. Il serait peut-être abusif de dé
104
aient alors, par principe, un régime fédéraliste.
Mais
si nous remontons plus haut, jusqu’au règne de François Ier, c’est-à-
105
ètent tous les manuels, une société théocratique,
mais
bien une société de type fédératif, respectant les diversités, voulue
106
la communauté. Il y va de notre tout, personnel,
mais
aussi de la valeur de la communauté pour tous les hommes qui la compo
107
oisade a pour vraie devise : dividendes d’abord !
Mais
elle entend utiliser le spirituel comme masque. Elle entraîne beaucou
108
tre une telle entreprise, pour les mêmes raisons,
mais
aggravées, qui me faisaient prendre parti contre le régime communiste
109
onne à choisir entre deux sortes de matérialisme.
Mais
le communisme, au moins, voulait changer le monde… Contre les argumen
110
e, qui est monstrueuse dans ses formes actuelles,
mais
qui traduit encore, obscurément, l’aspiration d’un Occident jadis chr
111
ui qui devait témoigner de sa primauté salutaire.
Mais
il faut aussi repartir. La tragédie de Marx et du marxisme, c’est de
112
attachaient en Dieu à ses fins et à ses origines.
Mais
nous devons proclamer la vérité parfaite dont nous avons, nous les pr
113
philosophie hégélienne). Il faut en user, certes,
mais
elle ne suffit pas. « Être radical consiste à attaquer le mal dans la
114
adical consiste à attaquer le mal dans la racine.
Mais
la racine, c’est pour l’homme même » (Id., ibid.). C’est-à-dire l’hom
115
évolutionnaire. » Phrase importante à l’extrême !
Mais
combien oubliée par le communiste moyen de nos jours ! 49. Selon Kar
116
us Constantin par des moyens légaux, il est vrai,
mais
avec les mêmes inconvénients. Certes il y a des lois de l’histoire en
117
formation sociale ? La mort physique et le péché.
Mais
aussi : la qualité, la fonction créatrice de l’esprit. En somme, tout
118
ne les traite pas de menteurs, d’hypocrites, etc.
Mais
je dis qu’en tant qu’ils approuvent la politique de Staline et ses mo
119
paraît avoir été le pasteur Antoine de Chandieu,
mais
l’intervention personnelle de Calvin dans l’élaboration du document n
120
and prophète, — les psychologues s’y épuiseront —
mais
encore il y avait cet obstacle, et celui-là précisément qui paraît le
121
x. Ce que nous connaissons de leur « histoire » —
mais
le mot prend ici un sens nouveau — c’est la suite des gestes de Dieu
122
s de Dieu dont ils ne furent que les instruments.
Mais
les instruments indociles ! Ce qui est à eux, dans ces annales, c’est
123
ce que Dieu l’élise. Désormais sa voie est fixée,
mais
ce n’est plus sa « propre » voie. Il vient de Dieu, il va vers Dieu,
124
nisés d’idéalisme et de réalisme au sens courant.
Mais
le conflit de la foi et de la vue n’est en somme qu’un autre aspect d
125
, rassurants parce que « faits de main d’homme »…
Mais
sans relâche, des prophètes reviennent pour railler durement ces idol
126
tout acte se réfère, et non seulement tout geste,
mais
toute pensée. Rien n’est plus neutre ou laissé au hasard, tout est «
127
gyptien et aztèque, Chine des grandes dynasties.)
Mais
la mesure des tribus hébraïques se distingue de toutes les autres en
128
la guerre, comme le symbole de l’unité du peuple,
mais
son usage est interdit pendant les guerres civiles : c’est que la mes
129
son nom. Elle embrasse tout ce qui n’est pas foi,
mais
vue, tout ce qui est refus d’obéissance, et imagination d’un autre bi
130
la fin que les prophètes annoncent sans relâche.
Mais
la pire des idolâtries, c’est celle qui prend pour objet de son culte
131
l’homme à la « lettre » d’une législation divine,
mais
dont l’homme s’est emparé, et dont il fait sa chose, oubliant son Aut
132
lé des lois justes, complètes et très détaillées,
mais
il a veillé à ce qu’elles fussent connues de tous. Cette connaissanc
133
hacun au hasard ce qui leur vient dans l’esprit ;
mais
entre les philosophes… Nous croyons que Dieu voit tout ce qui se pass
134
r objet de plaire à Dieu. Une culture pauvre,
mais
fidèle Un homme du xxe siècle ne peut, me semble-t-il, qu’éprouve
135
ieu, et c’est peut-être le secret de l’expansion,
mais
aussi de l’anarchie finale de notre culture moderne. Culture dont les
136
pas ce qui la dépasse. Ce n’est pas la richesse,
mais
la fidélité. Ce ne sont pas les moyens en eux-mêmes mais les moyens m
137
fidélité. Ce ne sont pas les moyens en eux-mêmes
mais
les moyens mesurés par la fin. C’est pourquoi sa pauvreté même garant
138
nt de travail. Cette « pauvreté » philosophique —
mais
quand un peuple a des prophètes, a-t-il besoin de philosophes ? — est
139
Salomon n’est pas une connaissance des « causes »
mais
bien des « signatures » naturelles. Elle ne veut pas utiliser les cho
140
naturelles. Elle ne veut pas utiliser les choses,
mais
distinguer en elles les intentions divines, pour les offrir en holoca
141
’action, — la tradition, la prophétie, la guerre…
Mais
cet extrême dénuement, ce résidu d’exclusions fanatiques, se trouve s
142
anique donnée par Dieu dès les temps primitifs72.
Mais
cette promesse, enfin, s’est incarnée. Et les juifs l’ont méconnue pr
143
es principes généraux de la pensée hellénistique,
mais
de la pure tradition hébraïque, représentée par la Loi et les Prophèt
144
re » qui devait assurer la grandeur de l’Église —
mais
dont les déviations et perversions ravagent l’Europe depuis le xviie
145
’Ancien Testament et aux traditions prophétiques.
Mais
sait-on à quel point tout cela vit encore dans les églises évangéliqu
146
ie Antiquité des peuples de l’Europe protestante.
Mais
il y a bien davantage que cet arrière-plan poétique, et ces exemples
147
e moderne et de ses principales valeurs éthiques.
Mais
Sombart lui répond que le capitalisme est plus ancien, et qu’il est d
148
’on en pense souvent — n’a su définir clairement.
Mais
je retiens que l’une et l’autre hypothèse rattache le capitalisme à d
149
l’étranger pour un trait de caractère germanique.
Mais
c’est aussi l’intellectualisme stérilisant, l’esprit d’abstraction in
150
énonce à droite chez les auteurs d’origine juive,
mais
qui ont cessé de croire à la mission de leur peuple, et qui exercent
151
ant, « Israël n’a point obtenu ce qu’il cherche :
mais
les élus l’ont obtenu et les autres ont été endurcis » (v. 7). Ainsi,
152
éfice national, comme exclusif, de la Révélation.
Mais
c’est ici que saint Paul indique le mystérieux renversement des rôles
153
llement lié au sien en vertu d’un décret de Dieu,
mais
encore qu’elle se doit de juger Israël autrement que ne fait « le mon
154
rêts passagers que nous avons à prendre position,
mais
au nom des promesses de la foi, et dans une perspective missionnaire
155
cela, ils se sont emparés de nos richesses, etc.
Mais
de quels biens se préoccupe le croyant ? Leur faute a fait la richess
156
cation pour des réalités valables en elles-mêmes.
Mais
sans doute ce glissement fatal s’est-il dessiné dès le début, à mesur
157
i Dieu — contre les prêtres des dieux étrangers —
mais
aussi ceux qui dénoncent les excès du légalisme. 67. Livre II, chap.
158
infirmer en partie ce dernier jugement de Renan.
Mais
il reste valable pour la période primitive. 72. Abraham déjà, et les
159
i ne faut-il pas entendre ceci de toute vocation,
mais
de celle par laquelle Dieu a adopté en son alliance la postérité d’Ab
160
re qu’on ignore Luther en France serait exagérer,
mais
dans le sens contraire de celui qu’on imagine. Car on fait pis que de
161
MM. Jean Baruzi et E. Gilson, pour ne rien dire —
mais
cela va de soi — de l’activité des professeurs de dogmatique luthérie
162
ois au centre du débat occidental par excellence,
mais
au centre, aussi, de la Réforme, et de l’effort dogmatique de Luther3
163
volume matériel soit bien écrasant pour le genre.
Mais
on s’aperçoit sans tarder que la discussion avec Érasme et sa Diatrib
164
ent pas un système, au sens philosophique du mot,
mais
qu’ils s’impliquent très étroitement les uns les autres, et ne peuven
165
nous faut dépouiller. Folie pour les sages
Mais
il s’en faut de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de l
166
aux vieux libéraux — y applaudissent ouvertement,
mais
encore jusque chez les chrétiens, ces arguments se voient réinventés,
167
ne quand nous condamnons l’autre, et vice versa.)
Mais
une fois reconnue cette maîtrise, qu’on attendait d’ailleurs du chef
168
scolastique, qui n’est pas proprement luthérien,
mais
que Luther est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les fa
169
n moderne, l’objection parfaitement anachronique,
mais
que je sais inévitable, et qui consiste à affirmer que Luther est « d
170
siste à affirmer que Luther est « déterministe ».
Mais
le sérieux théologique est chose trop rare, et pour beaucoup trop dif
171
sion. Luther ne pose pas seulement l’omnipotence,
mais
l’omniscience et la prescience éternelle de Dieu, qui ne peut faillir
172
ent pas compte de nos exploits ! Un luthérien. —
Mais
connais-tu seulement les vraies règles du jeu ? Qui t’a fait croire q
173
C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. —
Mais
qu’est-ce qu’agir ? Est-ce vraiment toi qui agis ? Ou n’es-tu pas toi
174
ir ? Au besoin, à les inventer ? C. M. — Certes,
mais
ma dignité consiste à lutter contre de telles forces, une fois que je
175
mort du Christ sur la croix. Non seulement prévu,
mais
accompli ! C. M. — Si c’était vrai, je préférerais encore nier ce Di
176
peut tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait…
Mais
tu affirmes que si Dieu prévoit tout, tu es alors dispensé d’agir, et
177
r une réalité, ce n’est pas la supprimer en fait.
Mais
c’est peut-être se priver de son secours, ou encore la transformer en
178
rnité qui vient nous délivrer du temps ? C. M. —
Mais
mon temps est vivant, et plein de nouveauté, de création ! Ton éterni
179
hes et la raison ne peuvent l’imaginer que morte.
Mais
la Bible nous dit qu’elle est la Vie, et que notre vie n’est qu’une m
180
», il n’est pas lié comme nous à une succession.
Mais
au contraire, nos divers temps et successions procèdent de l’Éternel
181
vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé,
mais
qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Paul l’a formulé avant t
182
ue nous avons en lui, et en lui seul, la liberté.
Mais
cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’aux extrêmes de la con
183
aible libre arbitre »34 dans les choses du salut.
Mais
que le Christ ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fa
184
ther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir,
mais
nie seulement qu’elle puisse suffire à nous obtenir le salut, étant e
185
un paradoxe demeure une pure et simple absurdité.
Mais
alors, on peut se demander si ceux qui refusent le christianisme écha
186
; ou si, au contraire, ils ne la retrouvent pas,
mais
dans un plan où elle reste insoluble. Érasme était encore catholique
187
suré l’empêche de voir le vrai tragique du débat.
Mais
le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps moderne
188
istence de Dieu, il oppose sa propre existence35.
Mais
la difficulté fondamentale que posent les rapports de notre volonté e
189
sant pour justifier ce mouvement de refus global.
Mais
nous sentons qu’elles entraînent en nous un état de division intérieu
190
d’inactualité, entendu, non pas au sens temporel,
mais
au sens de rupture entre la pensée et l’acte. ⁂ Que la pensée moderne
191
opérantes que souvent elles ne voudraient l’être.
Mais
, chose étrange, la raison pour laquelle le désordre n’est pas total,
192
e, ou relativiste, de l’activité du philosophe. ⁂
Mais
cette réalité salutaire, cet acte, comment pourrions-nous maintenant
193
ité, il n’y a pas pour nous de problème de l’acte
mais
il y a problème de ce qui s’oppose à l’acte. (En d’autres termes, il
194
termes, il n’y a pas de problème de la personne,
mais
bien des « choses », de l’impersonnel.) L’acte, étant immédiat au suj
195
dans une ignorance qu’il faudrait muer en savoir,
mais
dans un savoir qui exige sa réalisation. » Nous dirions en d’autres t
196
n d’autres termes : l’acte n’est pas un problème,
mais
une donnée initiale, le seul donné qui se donne à soi-même. Or, cette
197
but à certains systèmes par ailleurs fort divers,
mais
dont l’exercice se trouve être lié à une division préalable de notre
198
xalement : il n’y a de transition que par l’acte,
mais
l’acte est le contraire d’une transition. Avant de passer à l’examen
199
aussi intention. Il n’est pas seulement agonique,
mais
encore ordonnateur. C’est un conflit et une rupture, mais aussi une n
200
ore ordonnateur. C’est un conflit et une rupture,
mais
aussi une nouvelle mise en ordre. C’est ici que nous retrouvons, sous
201
sait et se veut engagé dans le conflit créateur.
Mais
en s’affirmant, c’est-à-dire en changeant de plan, en allant de l’ang
202
a connaissance. Non seulement la pensée est acte,
mais
elle est ce qu’il y a de plus actuel ·dans l’acte. Ce qui a pu trompe
203
e problème de la connaissance à partir de l’acte.
Mais
, au contraire, la science, considérée maintenant comme monument ou sy
204
s l’abstrait ; la science-faite rejoint le donné.
Mais
cela n’est vrai que pour le savant seulement au moment où il crée ; p
205
rte renoncer au sens même de l’activité humaine ;
mais
, d’autre part, la domination de la machine serait le résultat fatal d
206
que cet attachement est la marque de l’humanité.
Mais
, d’autre part, l’homme n’existe personnellement qu’autant qu’il s’aff
207
ce est donc l’acte le plus pur et le plus humain.
Mais
comment va se présenter à nos yeux ce qui n’est pas immédiat à l’acte
208
ce de l’acte, non seulement prime tout pour nous,
mais
constitue, comme nous l’avons dit, le point de départ nécessaire, la
209
onstruction humaine, même et surtout rationnelle.
Mais
si nous rejetons toute médiation entre l’acte et ses manifestations h
210
ns pays se prêtent mieux au personnalisme social,
mais
ce ne sont jamais que des résistances. Entre les deux pôles de la ten
211
ne participation avec ce qui n’est pas personnel.
Mais
cette nécessité ne reprend sa valeur que dans la tension active dirig
212
que rarement l’occasion d’une victoire évidente ;
mais
dans tous les domaines de l’activité humaine la pensée dichotomique m
213
e être soumise à l’action — bien au contraire ! —
mais
que le risque de penser est actuel (D. R.). 2. Je retrouve dans les
214
Ceux-ci ne sont pas de simples lecteurs passifs,
mais
des membres actifs, qui participent à une œuvre commune, dans le cadr
215
lusivité de tout commentaire et de tout jugement.
Mais
ils s’engagent, dans les « clubs de presse », à défendre les principe
216
te crise ne sévit plus seulement dans les élites,
mais
se manifeste dans la vie publique, et dans les couches profondes de l
217
opie au nom de ce qu’il appelle sa liberté, etc.)
Mais
ils prennent aussi toutes sortes de sens intermédiaires dans la bouch
218
it liberté à gauche, patrie et autorité à droite.
Mais
la surenchère politicienne en est venue à ce point que, par une doubl
219
outerraine, tant qu’ils ont quelque chose à dire.
Mais
nos romanciers d’après-guerre, qu’ont-ils à dire ? Dans quel sens ent
220
vie privée du lecteur. Ils ne veulent rien dire,
mais
, pourtant, ils disent ! En d’autres termes, ils influencent au hasard
221
ns s’intéressent à la dégradation de l’énergie ».
Mais
cette dégradation littéraire, après tout, ne fait que traduire celle
222
it encore intérêt à passer outre aux conventions.
Mais
quand il n’y a plus de convention ? Lorsque tout est brouillé, lorsqu
223
chard soient promis à des succès moins tapageurs,
mais
plus profonds. Nous avons à refaire un inventaire de l’homme, prépara
224
e et commentée, et sans doute approuvée in petto…
Mais
M. Vandérem est réaliste : il trouve que j’en prends à mon aise et qu
225
ment des mois, ni même des années ou des siècles,
mais
quelque chose de beaucoup plus dangereux et difficile que l’avancemen
226
e. Nous sommes éreintés et couverts de poussière.
Mais
on va pouvoir respirer. 25 septembre 1934 La traduction d’un considér
227
soucis matériels. La vie paraît assez peu chère.
Mais
bien trop chère encore pour les gens du pays. Les petites entreprises
228
meure digne, trait notable à partir des Cévennes.
Mais
bavarde ! De gré ou de force, c’est certain, nous saurons tout sur le
229
un de ces petits visages qui ne soit beau et fin
mais
incroyablement crasseux. Vers la gare, il y a bien un parc municipal,
230
arc municipal, le jardin d’un couvent désaffecté,
mais
je n’y vois jamais que des vieillards en pantoufles. Devant le parc,
231
ds de la rue, qui valent bien ceux de la famille,
mais
aussi aux hasards de l’éducation primaire, bienfaisante en principe i
232
n primaire, bienfaisante en principe il est vrai,
mais
tristement abstraite, étroite, appauvrissante en fait. Je vois tous l
233
berculose, l’alcoolisme et la misère héréditaire.
Mais
je vois d’autre part, en parcourant la feuille locale, qu’il naît enc
234
uit tombée. Nous sommes dans une cuisine de ferme
mais
la fermière nous reçoit comme une « dame », ou plutôt un peu mieux, a
235
Il paraît qu’on en trouve de moins en moins. — «
Mais
, lui dis-je, et les chômeurs ? On m’a dit qu’il y en a 400 à A ? » La
236
cette espèce, semble-t-il. On n’en parle jamais.
Mais
elles ne paraissent pas du tout se considérer comme un type social d’
237
Les instituteurs d’A… ? Ils sont du peuple. Oui,
mais
bourgeois par leur profession. Et les Calixte ? Prolétaires sans dout
238
fession. Et les Calixte ? Prolétaires sans doute,
mais
d’une tout autre espèce, on dirait même d’une autre race que les méta
239
buer au rang social ni au salaire, c’est évident,
mais
seulement à leur religion. En vérité, ce qui compte dans ce pays, c’e
240
techniques, ce qui serait parfaitement légitime,
mais
une morale, un art et une métaphysique ! Problème de la politique act
241
les se plaignent du froid. Le fourneau est rouge,
mais
la porte donne au nord-ouest, d’où vient le vent le plus glacial, dep
242
ensé ? Je passe au fond, dans une chambre obscure
mais
qui me paraît propre et sobre. La mère Calixte est au lit, un gros éd
243
brouillards et pleins de ressources mystérieuses.
Mais
ils seraient moins dignes aussi. Leur dignité est de subir sans se to
244
rancs par jour ! » (Il voulait dire : scandaleux.
Mais
un miracle est un scandale, après tout. Tradition laïque.) L’autre jo
245
espèce de calembour qui ne joue que sur des sons.
Mais
il est clair que le sens des termes dont nous usons doit subir des mé
246
se toujours persuader par la tentation du succès.
Mais
simplement on ne l’entend plus, il n’agit plus. Ce qu’on « entend »,
247
u’une dizaine au culte. C’est trop compromettant.
Mais
pour une causerie sur un sujet neutre, nous en avons toujours dans le
248
à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs.
Mais
le pasteur préside et on le respecte : 40 ans ; genre ancien combatta
249
et se font battre à plate couture, régulièrement.
Mais
faut-il donc penser que les communistes, eux, savent pourquoi ils le
250
ifficile de parler en général de ses paroissiens.
Mais
s’ils sont communistes, ils ne doivent tout de même pas faire partie
251
guère au culte. Ce n’est pas l’envie qui manque,
mais
ils ont peur. C’est toujours la question de la place à traverser. — ?
252
par la porte de la sacristie, on viendrait bien !
Mais
on est lâches ! — Et chez eux, les voyez-vous ? Pouvez-vous discuter
253
? — C’est difficile ! Moi, ça ne me gênerait pas.
Mais
eux on les étonnerait, et surtout ils y sont entre eux. Je n’ai aucun
254
était possible, ce serait épatant, je ne dis pas.
Mais
pratiquement, je vous assure, c’est difficile. — Et les salutistes ?
255
les chrétiens se conduisent mieux que les autres,
mais
c’est qu’ils se confient en Dieu, et qu’ils attendent tous les ordres
256
ment réveillé et entreprenant de la population. —
Mais
savent-ils ce que c’est, le marxisme ? — Ils essaient ; peut-être plu
257
octrine. Ils me posent quelquefois des questions.
Mais
ce n’est pas par la lecture qu’ils viennent au parti. L’affaire, pour
258
t avant tout vivre et travailler raisonnablement.
Mais
rien ne se présente pour les soutenir. Ils vont au parti communiste p
259
et s’il a honte, c’est qu’il ne craint pas Dieu,
mais
qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’il n’e
260
il est en compte. Je dis compagnies d’assurances,
mais
lui les nomme plus couramment « ces cochons-là ». Ces cochons-là sont
261
he. Enfin, on obtient tout de même quelque chose,
mais
bou Diou ! ça demande du raisonnement. Par exemple, il a écrit au min
262
e dans les quatre jours ! ah, ils sont comme ça !
Mais
voilà que la personne compétente lui dit : « Ce cochon-là t’a refait
263
cole primaire — est un mal qu’il faudrait guérir.
Mais
je ne puis m’empêcher de penser que ces « illettrés » sont peut-être
264
s, position négative, paresseuse, et donc faible,
mais
d’essayer de résoudre « à la française » le problème de l’autorité, t
265
quelles raisons il prend ou ne prend point parti.
Mais
l’électeur veut qu’on soit pour ou contre, et il se méfie par princip
266
c’est qu’on lui raconte une histoire, me dit R. —
Mais
si je raconte mon histoire ? — Le lecteur veut des histoires inventée
267
re ? — Le lecteur veut des histoires inventées. —
Mais
si je lui dis que j’invente mon histoire ? — Il ne vous croira pas, v
268
l ne vous croira pas, vous ne savez pas mentir. —
Mais
pourquoi n’aime-t-on pas ce qui est vrai ? — Parce que c’est gênant.
269
s me direz qu’on ne parle guère que de cela. Oui,
mais
d’une façon générale, non pas personnelle. Seulement, il se trouve qu
270
, pour autant que son vrai travail est de penser.
Mais
je l’appelle chômeur, faute d’autre terme, s’il n’a plus la possibili
271
— Alors, vous n’êtes donc pas un vrai chômeur. —
Mais
je ne tiens pas du tout à être un « vrai chômeur », je vous l’assure
272
se, si je suis heureux, bien que sans ressources.
Mais
d’autre part, est-ce que le fait que je suis heureux suffit à me nour
273
Volonté populaire appelait de tous ses espoirs !
Mais
que dis-je le jour ! C’est l’heure même qui va sonner : demain dimanc
274
s qui pressent les petits ! — Les gros ! mon bon.
Mais
c’est donc vous, qui nous pressez toute notre argent, depuis quatre a
275
sur le plan des prochaines élections municipales.
Mais
il y a bien d’autres aspects. Ces deux hommes sont du même niveau soc
276
nu à « mettre de côté » autant qu’il le voudrait.
Mais
ce n’est pas sûr. Je sais bien une douzaine de ses camarades qui comp
277
grandes vérités brutales, toujours bonnes à dire,
mais
mal dites. J’accepte à la rigueur cette division du monde en gros et
278
roits élémentaires d’une partie de la population.
Mais
quelle trahison des « petits » représente alors ce journal ! Leur seu
279
Beaucoup, je le sais, résistent à l’intoxication,
mais
cela prouve simplement, une fois de plus, que l’homme du peuple ne co
280
urnal est sans rapport réel avec cette situation.
Mais
les intellectuels, dont le métier est de comprendre, dont le métier e
281
s et je l’aime dans son effort maladroit et réel.
Mais
dans la mesure où je l’aime, ils me dégoûtent. 28 avril 1935 Réflexi
282
paraît tout ignorant de ses intérêts véritables.
Mais
c’est qu’il ne peut pas les exprimer très aisément. Question de langa
283
s hommes les plus humains. C’est peu, dites-vous.
Mais
rien d’autre n’est vrai… 6 mai 1935 La mort et les cérémonies dans l
284
re. — Qu’a-t-elle ? — Oh, elle m’a bien reconnue,
mais
elle va passer cette nuit, vous savez, elle est toute chargée, bou di
285
est toute chargée, bou die, l’estomac et tout. —
Mais
les Simard ne m’avaient jamais parlé d’elle ! — Peuchère ! ils langui
286
Il y a « les gens », bien sûr. C’est instructif.
Mais
le désir de s’instruire a des limites. Déjà les relations se stabilis
287
ent d’une culture nationale-socialiste en Russie.
Mais
cela permet toutefois de comparer sa manière à celle de Lénine. Lénin
288
Lorraine : Vous avez pu germaniser nos plaines
Mais
notre cœur — vous ne l’aurez jamais ! Dans un article de 1922, il lo
289
sse tout à fait mon incompétence dans ce domaine.
Mais
depuis longtemps, je n’avais éprouvé un pareil plaisir, du point de v
290
re. Je ne sais ce qu’il faut penser de la poésie,
mais
pour ce qui est de la politique, je m’en porte garant, c’est parfaite
291
tention, et cela rend l’homme plutôt sympathique.
Mais
, en 1935, le ton des « dirigeants » a bien changé. Voici ce qu’écrit,
292
emand. Les autres ont toujours cru à cette fable,
mais
dirait-on, sans le savoir. Chamisso, lui, s’en étonnera. Tel est le c
293
me. (« Il n’est plus que l’ombre de lui-même ! »)
Mais
je vois bien qu’ils exagèrent : si nous étions de purs esprits, nous
294
s méprisent l’ombre, et la mésestiment gravement.
Mais
encore ? Ils en ont tous une, et s’entendent à tirer parti du plaisir
295
e un corps. Ils prisent fort la « transparence »,
mais
tolèrent très bien cette chair, — oui, même ceux-là qui déplorent qu’
296
e : l’ombre est le fait, en nous, de notre chair.
Mais
perdre sa chair, c’est mourir, et cet infortuné Schlemihl n’était tou
297
, aux suprêmes aveux. Il y avait la psychanalyse.
Mais
avant d’en venir à cette extrémité, on pouvait essayer d’un pédantism
298
pourra tirer un or inépuisable. Désormais riche,
mais
privé d’ombre, il se croit le maître du monde. Point du tout : on se
299
urelles que l’on possède. Peter, lui, le connaît,
mais
, parce qu’il l’a vendu. (Ne connaît-on que ce qui vient à manquer ? E
300
contacts. Ou plutôt il les établit en apparences,
mais
dirait-on, sans réciprocité. La moindre épreuve trahit cette fêlure :
301
ète — par économie — une paire de bottes usagées.
Mais
voilà bien sa chance, ce sont les bottes de sept lieues ! Désormais i
302
tous sauf aux deux femmes qu’il voudrait épouser.
Mais
n’allons pas conclure trop vite. Les états d’âme d’un malade ou d’un
303
t qui l’accable de présences bizarres, ou douces,
mais
aussi quelques fois, hostiles. (Et cela peut être comme une première
304
us ajouter avec toutes les réserves qu’on voudra,
mais
en nous souvenant de la question que nous posait l’origine germanique
305
leur père ivre en marchant vers lui à reculons ?
Mais
chez l’homme qui parvient à la conscience de sa mission spirituelle,
306
oir de création que l’on possède, c’est naturel ;
mais
non du tout qu’on en ait honte, semble-t-il. En vérité, la mauvaise p
307
sse de voir révélée au grand jour non son secret,
mais
justement l’absence en lui de son secret, sa transparence : spirituel
308
mbre et qui emprunte celle d’une fille du peuple.
Mais
Andersen, comme on pouvait s’y attendre, fait dominer l’aspect « spir
309
so ? Une ombre qui a perdu son homme, cette fois,
mais
non pas ses charmes profonds. C’est le siècle où je vis qui n’a plus
310
d’une jeune femme qu’il perçoit de sa fenêtre. «
Mais
dans les climats chauds, les choses croissent très vite, et après qu’
311
icelle et du kilo de riz. Mes vêtements, citadins
mais
râpés, ne la renseignent pas clairement. Et que penser d’un « Parisie
312
mment observer. — Je le sais bien, madame Aujard,
mais
je ne viens pas pour mes vacances ! J’ai du travail chez moi, des tas
313
signifie ? Écrire pour les journaux, sans doute,
mais
il n’y en a pas tant à raconter sur ce pays… Je l’ai laissée en plein
314
éviter d’être vu par l’une, entrant chez l’autre.
Mais
c’est prudent, on me l’a dit. Car elles ne baisseront pas leurs prix
315
accours : elle me tend une formule de télégramme,
mais
ce n’est pas un télégramme, c’est une notification officielle d’avoir
316
pratiques. Petits ennuis sans gravité, bien sûr.
Mais
quel drame dans la vie d’un buraliste de recette auxiliaire ! Depuis
317
iche (sinon dépenserais-je tant à son guichet ?),
mais
s’il savait que j’ai dépensé près de 600 francs depuis trois semaines
318
me, et l’un des plus charmants dans cette espèce,
mais
ce n’est point pour cela que j’en parle ici. C’est pour une raison tr
319
re était pleine de puces. Cela n’a l’air de rien,
mais
je vois là comme un symbole. Les livres devraient être utiles. 23 déc
320
sement de notre réserve. J’ai travaillé beaucoup,
mais
je ne serai pas payé avant un mois. Or, un mois, ou même une semaine,
321
ne suis pas trop fier de ma retraite stratégique,
mais
tout de même bien décidé à renouveler ma tentative, dans un mois. q
322
mpté le nombre de lignes actuellement exploitées.
Mais
j’ai pu constater dans plusieurs départements de l’Ouest qu’il n’est
323
profondément « la coutume » de la France rurale.
Mais
ce n’est pas encore assez dire : l’autocar modifie complètement le mo
324
fait d’une organisation ferroviaire centralisée,
mais
encore sentimentalement. Le confort relatif des grandes lignes indiqu
325
ie du pays. Elle en épouse la géographie physique
mais
aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des
326
u des ruelles à peine plus larges que la voiture.
Mais
aussi elle tient compte des rythmes de la vie locale, du calendrier d
327
ce que Vigny pleurait, la poésie des diligences,
mais
aérée. C’est fait d’une foule d’incidents entrevus, que tout dispose
328
t qui seraient décisifs lors d’une action rapide.
Mais
loin de moi ces ambitions : ceux qui les ont n’en parlent pas, dit-on
329
aient de leurs détenteurs non point des écrivains
mais
des Don Juan, des dictateurs, des milliardaires ou des saints. Croyez
330
ce où manquerait le sentiment du divin, du sacré.
Mais
votre communication nous oriente utilement vers une nouvelle analyse
331
». Il leur demande ensuite de prendre le pouvoir.
Mais
avant de prendre le pouvoir, il faut convaincre, sinon l’on se verra
332
mande M. Beausire. C’est au nom du personnalisme.
Mais
qu’est-ce que le personnalisme ? « C’est l’amour abstrait de l’humani
333
sives et féminines) » (au sentiment de l’auteur),
mais
c’est, au contraire, la volonté d’agir dans le sens de ce qui libère
334
uement déprimées par les tyrannies que l’on sait.
Mais
tout ceci nous maintiendrait encore dans le seul plan « moral » où M.
335
ue ce n’est pas là parler en homme, ni en enfant,
mais
en adolescent impénitent. ⁂ Je ne sais trop quelle dose d’ironie M. B
336
trouve-t-on cela ? Dans les livres de Nietzsche.
Mais
non pas encore dans l’Histoire ? Si ce n’est pas une utopie de plus,
337
n point nos âmes — c’est l’affaire de Dieu seul —
mais
bien la possibilité de vivre et de créer sa vérité — bonne ou mauvais
338
en fut décisive pour son développement religieux.
Mais
le défi jeté à Dieu sembla porter bonheur au père de Kierkegaard. Il
339
nsait-il. Il l’avait donc dilapidée sans compter,
mais
surtout en dons généreux. À 27 ans, il terminait ses études de théolo
340
tte, son grand chapeau, ses pantalons trop longs.
Mais
on savait aussi que cet original était le plus grand écrivain de son
341
ecueils de Discours édifiants, signés de son nom.
Mais
à mesure qu’il faisait mieux voir le fond chrétien de sa pensée, le p
342
e sa vie avait été la rupture de ses fiançailles.
Mais
l’acte qui résume toute son œuvre, cet acte après lequel, semblable a
343
e pense pas que ce soit mauvais, ce que j’ai dit,
mais
je ne l’ai dit que pour l’écarter, et pour arriver à Alléluia ! Allél
344
eu sait s’ils deviennent attentifs, ils le tuent.
Mais
c’est là ce qu’il voulait. Il n’a jamais cru que sa mort pourrait ent
345
n vie, dit-il, il poursuivra sa lutte religieuse,
mais
il craint qu’elle ne soit alors affaiblie. Au contraire sa mort donne
346
de monumentale que Jean Wahl publie ces jours-ci.
Mais
il sera peut-être utile d’insister sur deux caractères qui ne peuvent
347
ur, c’est de vouloir une seule chose », écrit-il.
Mais
cette seule chose nécessaire s’oppose à tous nos conformismes, et mêm
348
t même à nos plus hauts désirs. Il est désespéré,
mais
c’est à cause de la foi. Et s’il espère, c’est « en vertu de l’absurd
349
lés si loin dans la passion de l’absolu chrétien,
mais
seul Kierkegaard en est mort. Une pureté presque inhumaine, voilà ce
350
s, à laquelle le temps finira bien par succomber.
Mais
, ayant tué en lui toute autre vanité que celle de haïr le temps — c’e
351
de Versailles manque de sérieux. C’était bien vu.
Mais
notre auteur était-il sérieux lui-même en écrivant cela, ou bien fais
352
phrase ? Ce qui est sérieux, est seul important,
mais
tant de gens « font les importants ». Où est la différence ? C’est qu
353
ors il n’y a plus nulle part de « vrai » sérieux.
Mais
peut-être aussi cet acte existe-t-il, quelque part, et alors il n’y a
354
la pensée, tout au moins de la pensée créatrice.
Mais
quel est ce certain degré ? À quel niveau placer cette limite inférie
355
ur existence que la recherche d’un gain précaire.
Mais
à ceux qui ont quelque chose, il faut rappeler que la recherche du co
356
sont très grosses et molles au-dessus du jardin.
Mais
il arrive que le noir soit compact. Je me dirige à peu près le long d
357
cées au millimètre, dans une symétrie impeccable.
Mais
tout l’effet de notre labeur risque d’être détruit par une odieuse ma
358
it opérée sans trop de mal lors de notre arrivée.
Mais
nous n’avions pas prévu la remontée ! Épuisés par une demi-heure d’ef
359
é tout par hasard, comme il m’arrive à moi aussi,
mais
on se juge tout de même là-dessus… Je sors, je pense à autre chose, à
360
tits-faits-vrais » vaut mieux que de les ignorer.
Mais
l’excellent, c’est de parvenir à les ignorer avec force, une fois qu’
361
vrai vaut plus que dix grandes idées discutables.
Mais
n’oublions pas qu’il vaut moins qu’un grand fait vrai, comme serait,