1
ir : Franz Kafka. De cet esprit incomparable — qu’
on
l’entende aux deux sens du terme —, un seul ouvrage a paru en françai
2
la fois artistique et religieux, souhaitait que l’
on
détruisît. Max Brod s’est expliqué sur ce point délicat dans une note
3
lecteurs de ce livre étonnant, le plus profond qu’
on
puisse imaginer, aient le courage de le lui reprocher. La piété même
4
de son vivant qu’un petit nombre de récits. Mais
on
trouva dans ses papiers les manuscrits presque complets de trois roma
5
e vie quotidienne, mais avec une minutie telle qu’
on
ne tarde pas à pressentir que la plupart de nos démarches sous-entend
6
science la plus sobre de notre humaine condition.
On
dirait qu’il incite ses héros à pratiquer contre la vie bourgeoise un
7
ossibilité foncière. À serrer de si près le réel,
on
le convainc rapidement de monstruosité et de scandale métaphysique. E
8
expliquent de la manière la plus logique sitôt qu’
on
les rapporte à un fait initial mystérieux et d’apparence extravagante
9
re cette psychologie de l’angoisse quotidienne, l’
on
pressent chez Kafka des intentions morales, une philosophie, et la re
10
e seul problème : comment devenir chrétien ». Car
on
n’est pas chrétien, et même on ne peut pas l’être, mais il faut le de
11
ir chrétien ». Car on n’est pas chrétien, et même
on
ne peut pas l’être, mais il faut le devenir. Et le problème, alors, d
12
de chemin ? disent-ils dans leur suffisance — car
on
appelle ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les démonstrations sava
13
En vérité, toutes les démonstrations savantes qu’
on
nous a faites depuis un siècle pour nous prouver que l’acte est impos
14
e chemin ». Mais un chemin n’est un chemin que si
on
y marche4. Sinon il n’est qu’un point de vue ; ou bien encore le lieu
15
i comme un éclair. « Sachez qu’à l’origine, — lit-
on
dans un dialogue de Kassner6 — toutes les créatures, le Soleil, la Te
16
âce de Dieu, dans la confiance et l’inquiétude, —
on
pourrait dire, dans une sorte d’humour — dans l’aventure de celui que
17
i ? Parce que « le chemin » est invisible tant qu’
on
n’y est pas engagé. Parce que c’est un blasphème de l’homme pieux, du
18
plaire, constamment exalté par la certitude que l’
on
est aimé maintenant, et même si l’effort échoue »8. Parce qu’il est a
19
t impensable de l’éternité avec notre durée, et l’
on
n’en peut n’en dire sinon qu’il s’est produit, et qu’il peut se produ
20
en acte. Et son temps n’est plus son péché, mais
on
pourrait dire : sa patience. Car il se tient où Dieu l’a mis, et ce n
21
anarchie et sur la loi individuelle. C’est ici qu’
on
touche au mystère, sans lequel tout serait absurde : acte détruit le
22
-delà de toute vraisemblance, là où précisément l’
on
renonce à la vraisemblance »19. Parce qu’il faut créer le chemin, non
23
Toutefois dans le Journal des années 1846 à 1848,
on
trouve de nombreuses notations de ce genre : « Grande sera ma respons
24
t qu’il y en a une. Alice au Pays des Merveilles
On
peut penser que notre langue est plus malade que n’était le latin à l
25
convention admise par tous les clercs européens.
On
ne saurait en dire autant du langage de nos bons écrivains. Car non s
26
veau. Mais surtout, ils n’ont plus un sens auquel
on
puisse se référer et qui fixe vraiment l’usage : un sens commun. La p
27
ain en hurlant au hasard son cri de guerre : « Qu’
on
lui coupe la tête ! » — Ainsi nos mots se déforment entre nos mains,
28
e les menaces dites matérialistes, je constate qu’
on
entend par ce mot tantôt l’intelligence, tantôt le Saint-Esprit, tant
29
hie naturelle et féconde. Et quant au mot patrie,
on
le voit confondu, dans les discours et les articles de journaux, avec
30
duits standardisés de la culture de consommation,
on
aperçoit la raison immédiate de la crise actuelle du langage. La pres
31
e contrôle pas, ne forme pas, n’atteint même pas.
On
a dit que cette « seconde zone culturelle » préparait peu à peu un pu
32
Elle est à tout le moins vérifiable. Par contre,
on
peut très nettement constater le déficit que représente pour la cultu
33
cesse d’être effectivement perçue et observée, l’
on
assiste à la même dégradation des instruments de la culture : — d’une
34
hions en vain, et sans le savoir, dans la cité qu’
on
nous a faite. C’est une faim, une soif, une nostalgie que tous nos ge
35
ce qu’il faut penser des prêtres et des sorciers.
On
lui donnera donc autre chose : les mêmes choses sous d’autres noms, d
36
Les lieux communs sont morts et embaumés : déjà,
on
leur fait des musées. Ou pire : ils n’ont jamais été vivants pour cet
37
amais été vivants pour cette génération sans but.
On
nous en donnera donc de nouveaux fabriqués à notre mesure, — et quell
38
! Passez vos vacances à la mer ! C’est avec ça qu’
on
fait les bons fascistes, les bons nazis, les vertueux komsomols, les
39
humaines. Nous vivons à l’âge des mots d’ordre. L’
on
peut penser que c’est une espèce de progrès sur l’âge des clichés bou
40
dans les cas d’homonymie ou de polysémie. Ainsi l’
on
ne risque pas de confondre le vol à la tire et le vol plané dans la c
41
le communisme c’est cela, s’il se confond, comme
on
nous l’affirmait, avec ses effets historiques. On vous répond que vou
42
on nous l’affirmait, avec ses effets historiques.
On
vous répond que vous vous trompez du tout au tout ; que vous n’entend
43
ir d’abord renforcé cet État jusqu’à l’extrême qu’
on
nomme dictature ; et qu’enfin cette dictature disparaîtra nécessairem
44
Vous pensiez être dans l’histoire, dans le réel :
on
vous invite maintenant à n’en pas croire vos yeux, qui voient Staline
45
contraire, il fait fusiller ceux qui en parlent.
On
vous répond que c’est une nécessité de la tactique, dûment prévue d’a
46
ous les six mois. Mais alors de quoi donc parle-t-
on
lorsqu’on parle de communisme ? Où le prendre ? En quoi peut résider
47
x mois. Mais alors de quoi donc parle-t-on lorsqu’
on
parle de communisme ? Où le prendre ? En quoi peut résider l’identité
48
ormer ; et il s’agit de transformer en tant que l’
on
est proprement humain (c’est-à-dire en tant que l’on obéit à l’Esprit
49
est proprement humain (c’est-à-dire en tant que l’
on
obéit à l’Esprit, pour Paul, et en tant que l’on fait la révolution,
50
’on obéit à l’Esprit, pour Paul, et en tant que l’
on
fait la révolution, pour Marx). Il s’agit donc d’action. Il s’agit d’
51
centrale qu’il importe d’être bien au clair, si l’
on
veut comprendre pourquoi la pratique et les fins du communisme contre
52
mique antispiritualiste à la doctrine marxiste
On
ne répétera jamais assez que la doctrine originelle de Marx est avant
53
ecourir à un autre ordre d’arguments : ceux que l’
on
dit « matérialistes ». Ce seront d’une part la violence prolétarienne
54
te — disons : la culture, l’esprit, et l’âme si l’
on
y tient — il faut commencer par le nier. L’« esprit » du bourgeois sp
55
ne caricature, mais ses ravages sont déjà tels qu’
on
ne peut plus songer à rétablir la vérité par des moyens purement spir
56
atériel pour que le contenu se transforme ? N’a-t-
on
pas démontré déjà que la culture, par exemple, n’est qu’un « reflet »
57
n’est qu’un « reflet » du processus économique ?
On
voit ainsi comment Marx lui-même se prend à son jeu polémique. Ce ne
58
ue de celui des idéalistes : la croyance que si l’
on
change l’ordre des choses, on change automatiquement la réalité humai
59
a croyance que si l’on change l’ordre des choses,
on
change automatiquement la réalité humaine. Obligé par ses adversaires
60
ur. Marx vient lui expliquer en 15 volumes — dont
on
a fait des résumés — qu’il a raison de croire cela. Bien plus, Marx v
61
’URSS de Staline, régime dont je voudrais bien qu’
on
me démontre en quoi il diffère du fascisme, dans ce que le fascisme a
62
. L’attitude chrétienne devant le « monde »
On
parle avec raison de « doctrine » marxiste, d’« idéologie », de « tac
63
ois opérée cette transformation personnelle que l’
on
nomme la conversion, le chrétien n’ait plus qu’à attendre, et à subir
64
aire », le seul gage du salut total ? Alors, va-t-
on
, si l’on est converti, laisser le monde aller son train, et les guerr
65
e seul gage du salut total ? Alors, va-t-on, si l’
on
est converti, laisser le monde aller son train, et les guerres se déc
66
es chômeurs mourir de faim ? Ce serait prouver qu’
on
n’est pas converti. J’agirai donc, toutefois non pour le monde, et no
67
e, seul responsable du mal qui est dans le monde,
on
comprendra que l’état d’esprit marxiste lui apparaisse nécessairement
68
cience prolétarienne. Déviation grossière, dira-t-
on
; mais pouvait-elle être évitée ? Marx n’avait-il pas dit qu’il falla
69
’Apôtre avait placé la lutte sur ce terrain que l’
on
dit réaliste, à supposer que le « parti chrétien » eût triomphé, rien
70
vé seul à protester contre le monde tel qu’il va.
On
dira : c’est d’abord qu’il a su rejeter sur l’oppression capitaliste,
71
Car la foi, dit Luther, est ‟une chose inquiète”,
on
ne l’a pas impunément, et si on l’a, cela se voit, des choses changen
72
chose inquiète”, on ne l’a pas impunément, et si
on
l’a, cela se voit, des choses changent. Ce que tu me reproches, c’est
73
e, intrinsèquement, et dans la mesure exacte où l’
on
est un marxiste convaincu, non point dans la mesure où l’on trahit le
74
marxiste convaincu, non point dans la mesure où l’
on
trahit le marxisme, on fait une erreur fatale, irrévocable, aujourd’h
75
point dans la mesure où l’on trahit le marxisme,
on
fait une erreur fatale, irrévocable, aujourd’hui manifeste. Erreur su
76
aient complémentaires. D’autres, plus nombreux qu’
on
ne le pense, souhaitent au moins et appellent cette synthèse, paraiss
77
lheur pour leur foi, ou pour son « succès », si l’
on
ne parvient pas à l’opérer. Dans la jeunesse universitaire chinoise e
78
du communisme et les postulats qu’il suppose. Qu’
on
me permette ici d’être un peu schématique pour plus de clarté. Il me
79
ées, qui permet seule de supporter les maux que l’
on
endure au nom du but dernier. (Le chrétien chante sur son bûcher, le
80
descendants de leurs descendants ? C’est ainsi qu’
on
a vu Zinoviev, par « fidélité » au Parti, c’est-à-dire à l’avenir du
81
jourd’hui, dans un ordre non socialiste. Par où l’
on
voit qu’en dépit du langage, la transcendance de la foi chrétienne se
82
n désintéressent pratiquement ? Ils me disent : «
On
ne peut pas tout faire ! Quand beaucoup d’hommes seront changés, beau
83
bles), organisées (parfois trop bien organisées).
On
parle, à tort ou à raison, d’États chrétiens, ou de nations, de force
84
spectacle de l’Allemagne. L’État nouveau veut qu’
on
l’adore, sinon déjà dans des formes religieuses, du moins dans des fo
85
es et les guerres de religion qui les précèdent :
on
sait assez que ce fut la lutte d’une royauté déjà « totalitaire » con
86
ises contre l’emprise morale de l’État fut menée,
on
le sait, par Karl Barth : c’est-à-dire par un calviniste… Je ne voudr
87
sabilité des chrétiens vis-à-vis des marxistes
On
connaît la « croisade antimarxiste » qu’organise dans le monde entier
88
saient prendre parti contre le régime communiste.
On
nous donne à choisir entre deux sortes de matérialisme. Mais le commu
89
8. En particulier, dans les Thèses sur Feuerbach.
On
peut y lire une phrase qui prouve que Marx ne prétendait nullement né
90
u’une question perpétuelle, une autocritique si l’
on
veut, que l’Église s’adresse à elle-même, et qui a pour fonction de c
91
contenu et à son but. Elle ne présente rien que l’
on
puisse comparer, fût-ce le plus superficiellement, à un programme thé
92
’appliquer. En bref, la doctrine chrétienne, si l’
on
veut établir un parallèle — sans doute dangereux — ce serait la Perso
93
mple autocritique de l’Église et du message que l’
on
prêche dans l’Église. 50. « S’attendre à… » veut dire ici : « tendre
94
ertes il y a des lois de l’histoire en ce sens qu’
on
retrouve les mêmes mécanismes partout où l’esprit démissionne ! 52.
95
et la pesanteur du péché. Tandis qu’à l’inverse,
on
ne saurait établir que la sécularisation du christianisme résulte néc
96
e vient pas de manière à frapper les regards et l’
on
ne dira pas : il est ici, ou bien : il est là ! Car voici que le Roya
97
e vous ! » (Luc, 17, 20-25.) 57. Je parle ici, l’
on
m’entend bien, de ce que doit être un chrétien conséquent. Il est tro
98
une mission que rien en eux ne semblait préparer.
On
peut le dire sans paradoxe : Israël n’eût pas eu d’histoire sans la p
99
ituer l’évolution immanente d’un peuple, telle qu’
on
peut vraisemblablement la styliser et la chiffrer, c’est-à-dire, tell
100
e d’une vocation et d’un destin, hors de laquelle
on
ne peut rien comprendre de ce qui touche à la nation des Juifs. Desti
101
ats » qui se voient par trop négligés au profit d’
on
ne sait quel futur. Et une angoisse contre laquelle il est fatal que
102
t une angoisse contre laquelle il est fatal que l’
on
cherche à se protéger par quelque chose de visible et de tangible. Ai
103
es des idoles étrangères — car c’est le voisin qu’
on
imite lorsqu’on doute de sa vocation — de même cette vocation et la f
104
rangères — car c’est le voisin qu’on imite lorsqu’
on
doute de sa vocation — de même cette vocation et la foi qu’elle impli
105
raît comme l’exemple à peu près idéal de ce que l’
on
peut nommer (d’un terme d’ailleurs emprunté à l’antiquité hellénique)
106
nsée. Vraie mesure donc, et parfaitement commune.
On
porte l’Arche au-devant des armées, dans la guerre, comme le symbole
107
Loi, ceux que le peuple honorait à peu près comme
on
le fit plus tard des Pères de l’Église, des évêques et des cardinaux
108
anière de vivre, et dans les mêmes coutumes ; car
on
n’entend point parmi nous parler diversement de Dieu, comme il arrive
109
et nos serviteurs en sont persuadés comme nous :
on
peut apprendre de leur bouche les règles de la conduite de notre vie,
110
assez clairement défini par la comparaison que l’
on
peut faire de notre richesse anarchique, et rendue presque vaine par
111
de grandeur qu’imposait la Loi d’Israël. Ce que l’
on
perd et ce que l’on gagne à sacrifier à une « mesure », voilà ce dont
112
ait la Loi d’Israël. Ce que l’on perd et ce que l’
on
gagne à sacrifier à une « mesure », voilà ce dont l’exemple juif nous
113
ions les plus hautes dans un vêtement quotidien ;
on
dirait : un vêtement de travail. Cette « pauvreté » philosophique — m
114
ans le dynamisme, le Sens général de la vie. Si l’
on
admet que la destination de toute culture, c’est de concentrer les pu
115
nnaît un but auquel il dédie toutes ses œuvres, l’
on
voit que la culture la plus pauvre, qui fut celle du peuple hébreu, f
116
. ⁂ Revenons encore à Josèphe : Quant à ce que l’
on
nous reproche comme un grand défaut, de ne nous point étudier à inven
117
n’y a que celles qui n’ont pas cet avantage que l’
on
soit obligé de changer, lorsque l’expérience fait connaître le besoin
118
que la nôtre, et quels plus grands honneurs peut-
on
rendre à Dieu, puisque nous sommes toujours préparés à nous acquitter
119
tage d’Israël pour la foi chrétienne protestante.
On
sait le rôle joué dans la Réforme par le retour à l’Ancien Testament
120
stament et aux traditions prophétiques. Mais sait-
on
à quel point tout cela vit encore dans les églises évangéliques de no
121
ue les métamorphoses des dieux païens. Si bien qu’
on
a pu dire75 que l’Ancien Testament était la vraie Antiquité des peupl
122
ar ailleurs personne — non pas même Marx, quoi qu’
on
en pense souvent — n’a su définir clairement. Mais je retiens que l’u
123
que, au surplus troublé de sentimentalisme, que l’
on
dénonce à droite chez les auteurs d’origine juive, mais qui ont cessé
124
ui appelleraient d’ailleurs toutes les nuances qu’
on
imagine, nous amènent au problème central que pose à la pensée d’un p
125
ntaires, sur Rom. II, 26.) Le sort du monde, et l’
on
pourrait même dire : la date de son salut final, dépend ainsi de la c
126
sourde, et en même temps le respect religieux qu’
on
lui porte. Peut-être n’est-il pas excessif de voir dans cette passion
127
issue ne dépend ni de nous seuls, ni d’eux seuls.
On
dit : les Juifs sont ceci, les Juifs sont cela, ils se sont emparés d
128
l ne le devient qu’accessoirement, à mesure que l’
on
prend les « signes » de la vocation pour des réalités valables en ell
129
tal s’est-il dessiné dès le début, à mesure que l’
on
codifiait les relations des « élus » et des « gentils ». On sait à qu
130
it les relations des « élus » et des « gentils ».
On
sait à quel point cette codification fut poussée. L’historien juif Jo
131
s ? Que si quelqu’un manque d’observer cet ordre,
on
le sépare de l’autel, sans qu’il lui soit plus permis de faire aucune
132
ues est bien une sorte de « sacerdoce » national.
On
voit ainsi que l’eugénisme n’est pas le seul motif de la législation
133
un volume intitulé Penser avec les mains , où l’
on
trouvera un raccourci de la présente étude. Du point de vue de l’hist
134
moyens. Cette hypothèse est aujourd’hui démodée.
On
revient à la conception ancienne : un chef hébreu — celui que la Bibl
135
n’étant plus totale, se veut encore totalitaire,
on
a l’État-nation-Police de type fasciste ou stalinien. Bien entendu, i
136
rf arbitre (1937)o Luther inconnu Dire qu’
on
ignore Luther en France serait exagérer, mais dans le sens contraire
137
exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’
on
imagine. Car on fait pis que de l’ignorer et même que de le méconnaît
138
ans le sens contraire de celui qu’on imagine. Car
on
fait pis que de l’ignorer et même que de le méconnaître : on prétend,
139
que de l’ignorer et même que de le méconnaître :
on
prétend, sans l’avoir jamais lu, savoir qui il fut, qui il est. Certa
140
la race allemande contre la civilisation romaine.
On
a poussé la bouffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler Luth
141
x de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’
on
déclare volontiers « inhumain » parce qu’il attribue tout à Dieu.
142
a Réforme, et de l’effort dogmatique de Luther30.
On
croit d’abord à un pamphlet, encore que son volume matériel soit bien
143
e matériel soit bien écrasant pour le genre. Mais
on
s’aperçoit sans tarder que la discussion avec Érasme et sa Diatribe (
144
versa.) Mais une fois reconnue cette maîtrise, qu’
on
attendait d’ailleurs du chef d’un grand mouvement (comme dirait le ja
145
se — dont il pouvait en l’occurrence, l’accabler.
On
ne saurait souligner trop fortement ce trait : c’est encore en théolo
146
pour beaucoup trop difficile à concevoir, pour qu’
on
puisse écarter cette objection par un simple rappel de l’ordre dans l
147
avec un partisan du « serf arbitre » luthérien. (
On
peut admettre qu’un tel dialogue se déroule même à l’intérieur de la
148
vit au seul moment de la prière. « Demandez et l’
on
vous donnera », dit le même Dieu qui nous prédestina ! Quand le croya
149
sur cette erreur des plus grossières ?… C. M. —
On
peut aussi nier l’éternité, et affirmer que seul existe notre temps.
150
re temps. Dans ce cas, tu n’as rien prouvé. L. —
On
ne prouve rien de ce qui est essentiel ; on l’accepte ou on le refuse
151
L. — On ne prouve rien de ce qui est essentiel ;
on
l’accepte ou on le refuse, en vertu d’une décision pure. Discuter ne
152
ve rien de ce qui est essentiel ; on l’accepte ou
on
le refuse, en vertu d’une décision pure. Discuter ne peut nous condui
153
ections. Et la démonstration purement biblique qu’
on
en trouvera dans ce traité, malgré quelques détails exégétiques discu
154
iser », au risque d’« évacuer la Croix ». Tant qu’
on
n’a pas envisagé la doctrine de la pure grâce jusque dans son sérieux
155
de la pure grâce jusque dans son sérieux dernier,
on
peut soutenir que l’homme possède au moins « un faible libre arbitre
156
e pour le théologien. Et tout est clair lorsque l’
on
a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mai
157
demeure une pure et simple absurdité. Mais alors,
on
peut se demander si ceux qui refusent le christianisme échappent vrai
158
e problème qu’il s’agit. Le seul problème, dès qu’
on
en vient à une épreuve radicale de la vie. Au « tu dois » des chrétie
159
! » — Dieu avec nous ! 30. À la proposition qu’
on
lui faisait, en 1587, d’éditer ses œuvres complètes, le réformateur r
160
pression qu’il existe, entre certains systèmes qu’
on
a coutume d’opposer très nettement les uns aux autres, un commun déno
161
oulaient nous faire prendre parti. C’est ainsi qu’
on
peut distinguer, dans l’idéalisme et dans le réalisme, ou dans le rat
162
’action ; au contraire, elle tourne à ses dépens.
On
peut continuer la métaphore et dire que la pensée dont nous souffrons
163
ions dans la plus effroyable anarchie matérielle.
On
nous dira que, cependant, si le désordre du monde est réel, il se peu
164
esser d’être acte, être posé en face de l’acteur.
On
ne peut pas photographier un acte, et donner ensuite la description d
165
ption de la photo comme la description d’un acte.
On
pourrait dire tout au plus (métaphoriquement) que l’acte révélé par l
166
n objectif, inactuel en soi, et problématique. Qu’
on
nous permette de reprendre ici une distinction importante introduite
167
sophie »… Ceci nous amène à constater que : 1° Si
on
ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout. 2° Si on ne part pas
168
à constater que : 1° Si on ne part pas de l’acte,
on
ne part pas du tout. 2° Si on ne part pas tout de suite, on ne parti
169
art pas de l’acte, on ne part pas du tout. 2° Si
on
ne part pas tout de suite, on ne partira jamais. Le jeu des mots trad
170
pas du tout. 2° Si on ne part pas tout de suite,
on
ne partira jamais. Le jeu des mots traduit ici le jeu des faits. Impo
171
st transcendant parce que dans ce rapport nouveau
on
ne trouvera rien d’autre que la matière d’une problématique nouvelle,
172
, qui est le mystère même. Cela n’entraîne pas qu’
on
ne puisse rien dire des réactions psychologiques à l’acte « as it’s k
173
ure, d’indivision entre le vouloir et le pouvoir.
On
pourrait presque dire que c’est la sensation de l’unité, ou, plus exa
174
confondant un instant avec l’objet de son désir.
On
comprendra peut-être mieux maintenant le reproche d’inactualité essen
175
eur, sans qu’il y ait pour cela de « médiation ».
On
pourrait dire, paradoxalement : il n’y a de transition que par l’acte
176
. La première, c’est la violence de l’acte. Quand
on
descend au fond de la notion de force, on est obligé de faire appel à
177
. Quand on descend au fond de la notion de force,
on
est obligé de faire appel à l’idée de choc, de rupture, en un mot de
178
re. L’acte est si étroitement lié à ses effets qu’
on
ne saurait humainement le séparer du premier d’entre eux, qui est l’a
179
uissance spécifiquement humaine. De l’autre côté,
on
trouvera une économie de force ou de pensée susceptible de se traduir
180
, créant un double risque non moins réel, ou si l’
on
veut, une double tentation. Car, d’une part, renoncer à la machine ce
181
ellement qu’autant qu’il s’affirme en acte. Quand
on
parle de solidarité humaine, de valeur humaine, c’est à une société d
182
r humaine, c’est à une société de personnes que l’
on
pense. L’homme n’atteint l’universel qu’à travers le personnel. Origi
183
t, soit infiniment plus difficile et plus rare qu’
on
ne se figure communément. Avant de chercher à répondre à cette questi
184
Ce n’est qu’en attaquant l’ensemble des trusts qu’
on
atteindra celui des journaux. Le but L’objet des « Clubs de pre
185
les hommes de bonne volonté. Les organismes
On
constitue, dans le plus grand nombre possible de localités un « Club
186
ue. C’est une sorte de revue de presse commentée.
On
y relèvera les contradictions et les déformations de la grande presse
187
de la presse est le but final. Dans cette partie,
on
réunira petit à petit, une documentation précise sur la structure et
188
culture et de la défense de la culture. C’est qu’
on
ne sait plus ce que signifie culture. C’est que la culture est en ple
189
nt du langage, de la culture, et de la politique,
on
peut être à peu près certain que ces deux messieurs défendent en réal
190
at de ces pratiques ne se fera pas attendre, et l’
on
en voit déjà les premiers signes : parlez de la liberté, posez-vous e
191
ion humaine, vous passerez bientôt pour fasciste.
On
dit que les mots n’ont plus de sens. Ce serait trop beau, ce serait t
192
s. En réalité, les mots prennent tous les sens qu’
on
veut dans la bouche des politiciens. Ils prennent de préférence un se
193
te), ou flétriraient (à gauche) les mêmes lois si
on
les qualifiait de fascistes. Alors qu’elles sont, en fait, l’un et l’
194
ccupe bien moins des faits que des mystiques dont
on
se sert pour masquer, à gauche et à droite, une impuissance profonde
195
ent longtemps à départager les opinions réelles :
on
disait liberté à gauche, patrie et autorité à droite. Mais la surench
196
t venue à ce point que, par une double démagogie,
on
dit aujourd’hui liberté et autorité à droite ; patrie, autorité et li
197
dire ou pour dire autre chose que ce qu’elle dit.
On
se demande pourquoi, dans de telles conditions, l’on s’obstinerait en
198
se demande pourquoi, dans de telles conditions, l’
on
s’obstinerait encore à écrire, à parler, si par hasard on est de bonn
199
tinerait encore à écrire, à parler, si par hasard
on
est de bonne foi et si de plus on a des choses précises à exprimer. J
200
, si par hasard on est de bonne foi et si de plus
on
a des choses précises à exprimer. Je réponds : écrivons pour poser ce
201
ende de la politique. Cela revient à écrire, si l’
on
me comprend, pour éduquer la méfiance du lecteur. h. Rougemont Den
202
qui s’imaginait, naïvement et confortablement, qu’
on
peut écrire n’importe quoi, sans ce que cela porte à conséquences, ce
203
se. Ce romancier, et la culture qu’il représente,
on
comprend que la jeunesse actuelle ne marche plus pour les défendre. L
204
une littérature personnaliste (20 mars 1937)j
On
a très vivement critiqué le dernier chapitre de l’Histoire de la litt
205
crochés aux petites histoires de leur milieu… »).
On
a dit : le chapitre est bâclé. Je me demande si l’époque méritait mie
206
littérature bâclée, surtout la romanesque. Jamais
on
ne l’avait vu et constaté aussi nettement qu’à la lecture de ce bilan
207
pleur, des « noms » qu’un seul livre imposa, et l’
on
acceptait les suivants parce que c’était commode, et parce que les cr
208
es années, et de celles de la crise qui les suit,
on
ne retiendra guère que les bizarreries les plus aiguës : Cocteau, Max
209
la création. Malgré ces difficultés, conclut-il,
on
ne saurait guère douter que le super-cycle de ces sept romans-cycles
210
une réinstallation complète demandant des mois.
On
ne saurait mieux dire que le mal est aussi grave que je l’indiquais.
211
e mal est aussi grave que je l’indiquais. Et si l’
on
en doutait encore, c’est M. Fernandez qui me fournirait le plus savou
212
assez de force au public ». Car, précisait-il, «
on
sait que la force, en ces matières, cela veut dire surtout la chance
213
t rien d’écrire, de faire une œuvre, de croire qu’
on
a quelque chose à dire ; le but de l’écrivain, c’est de s’imposer ave
214
la tactique ! Je le vois bien. Je supplie donc qu’
on
m’explique la tactique. En quoi cela peut-il consister ? Aucune idée.
215
vril 1937)m J’étais chômeur depuis trois mois.
On
m’offrait un abri quelque part, une maison vide, une occasion de soli
216
ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir comment
on
y peut « vivre » ? C’est à cette question judicieuse que j’ai voulu r
217
vennes, où commencent les châtaigneraies. Au sud,
on
voit un coin de plaine entre des collines longues, aux olivettes étag
218
vêtus. Il y a trois pièces au premier étage, où l’
on
entre de plain-pied par-derrière. Au-dessous, c’est une grande remise
219
êtres. Un voile vert clôt la porte d’entrée, où l’
on
accède par quelques marches et un balcon de pierre. L’on descend par
220
de par quelques marches et un balcon de pierre. L’
on
descend par d’étroits escaliers aux quatre autres terrasses du jardin
221
e de guéridons et d’aquarelles, de telle sorte qu’
on
puisse y travailler. Nous faisons l’inventaire minutieux et le plan d
222
us sommes éreintés et couverts de poussière. Mais
on
va pouvoir respirer. 25 septembre 1934 La traduction d’un considérabl
223
nourrir : nos voisins n’ont sur leur table, quand
on
va les voir à midi, que des châtaignes, des olives, des radis et quel
224
e la boucherie, du lait verdi. C’est à peine si l’
on
peut marcher à pied sec dans les passages étroits. Sur les seuils, de
225
e Paris, d’ailleurs importé d’URSS, et récemment.
On
me dit qu’ici trois maisons seulement, sur 200, ont l’eau courante. L
226
ssotière et de l’arrêt des autocars. Pittoresque,
on
peut le dire… 8 octobre 1934 Du rôle pratique de la raison. Je vois
227
rtant c’est bien ici le peuple « raisonnable » qu’
on
donne en exemple aux barbares de l’Europe centrale. Le peuple qui sai
228
leur conseille plutôt l’épargne. 15 octobre 1934
On
a terminé les vendanges, et la récolte des figues d’été. (Les figues
229
araissent déjà, plus petites et toujours vertes ;
on
ne les mange pas). Simard nous a indiqué une ferme, de l’autre côté d
230
. Nous y sommes allés hier au soir. Des hauteurs,
on
voyait la plaine rose et violacée entre des monticules pointus tout f
231
une politesse pleine de réserve et d’attentions.
On
parle du domaine. Les deux femmes le dirigent seules depuis la mort d
232
t un peu de peine avec les ouvriers. Il paraît qu’
on
en trouve de moins en moins. — « Mais, lui dis-je, et les chômeurs ?
233
en moins. — « Mais, lui dis-je, et les chômeurs ?
On
m’a dit qu’il y en a 400 à A ? » La mère, vivement : « Jamais je n’ai
234
et. — Vous avez le temps de lire beaucoup ? — Oh,
on
le prend. Comme nous ne voyons jamais personne… (En France, cela éton
235
tant, il y en a peu de cette espèce, semble-t-il.
On
n’en parle jamais. Mais elles ne paraissent pas du tout se considérer
236
métayer. Est-ce un prolétaire ? Il serait vexé qu’
on
le lui dise. Il s’estime fort au-dessus d’un mineur retraité, par exe
237
étaires sans doute, mais d’une tout autre espèce,
on
dirait même d’une autre race que les métayers catholiques de la monta
238
ce que les métayers catholiques de la montagne qu’
on
voit venir à A… pour le marché. Et très conscients d’une supériorité
239
, au moins autant que les conditions économiques.
On
ne comprend rien à la réalité sociale de ce canton si l’on fait abstr
240
prend rien à la réalité sociale de ce canton si l’
on
fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se doit de
241
les regrette ? Est-ce que l’heure de la nuit où l’
on
ne dort pas n’est pas toujours l’heure des mauvaises nostalgies. ? Qu
242
uvelles sur les gens. — Je vais chez les Calixte.
On
nous a dit que la mère a la grippe. Je trouve à la cuisine la fille e
243
longtemps avant la construction de cette maison…
On
n’y avait pas pensé ? Je passe au fond, dans une chambre obscure mais
244
noire aussi. Elle me dit qu’elle a été assez mal.
On
devait lui retirer son linge toutes les deux heures. Quand elle sorta
245
croire que la viande soit un si bon remède comme
on
le dit. Je lui ai fait du poulet, elle n’y avait pas goût. Alors j’ai
246
s les mouchoirs sont plus ou moins déchirés quand
on
va les récolter. « Voyez-vous ! c’est qu’il a fait un vent cette nuit
247
des, etc., s’ils étaient plus « pratiques » comme
on
dit dans la bourgeoisie — où l’on s’imagine bien à tort que les gens
248
atiques » comme on dit dans la bourgeoisie — où l’
on
s’imagine bien à tort que les gens du peuple sont spécialement adroit
249
siettes. La mère Calixte, qui casse tout ce que l’
on
veut, a coutume de dire en constatant le mal : « Voyez-vous ! je croy
250
s la tenir cette assiette ! » De telle manière qu’
on
entend bien que c’est ainsi de tout, et qu’on aurait grand tort de cr
251
qu’on entend bien que c’est ainsi de tout, et qu’
on
aurait grand tort de croire que rien au monde dépend de nous. Ceci va
252
iers des maisons est en ruines, — tout le centre.
On
croirait une ville bombardée, 2300 habitants. Cent personnes au culte
253
filature : « Je vous dis, c’est miraculeux ce qu’
on
leur donne ! Sept francs par jour ! » (Il voulait dire : scandaleux.
254
amais fait ce rapprochement ? Ce petit fait, si l’
on
y réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notr
255
c’est encore une fois le drame de la culture. Qu’
on
ne croie pas que j’exagère. Je ne tire de ce fait, à vrai dire minusc
256
uoi leur sens est différent, en dépit de ce que l’
on
pourrait déduire, dans le fait, d’une discussion raisonnable, c’est-à
257
e, c’est-à-dire truquée, avec tel ou tel ouvrier.
On
pensera que de tout temps la traduction du langage surveillé des écri
258
vers l’adaptation de notre style à notre action.
On
serait même tenté d’estimer que la plus grande rigueur entraîne la mo
259
îne la moindre efficacité, et l’inverse. Par où l’
on
voit que le contraire de la « vie spirituelle », c’est « le public ».
260
uader par la tentation du succès. Mais simplement
on
ne l’entend plus, il n’agit plus. Ce qu’on « entend », c’est l’absenc
261
lement on ne l’entend plus, il n’agit plus. Ce qu’
on
« entend », c’est l’absence de l’esprit, c’est l’appel aux instincts,
262
urs dans les 40 à 50. Et une fois qu’ils sont là,
on
peut parler de tout… J’irai d’autant plus volontiers que, devant parl
263
et illustrés, quelques livres sur la table. Puis
on
s’est assis sur des chaises alignées, pour entendre le « conférencier
264
». La discussion n’a vraiment démarré que lorsqu’
on
s’est mis à parler d’autre chose que du sujet, c’est-à-dire d’un peu
265
ou l’autre dit une bêtise ou bafouille — et comme
on
a envie de leur expliquer des choses, amicalement ; de partager avec
266
oses, amicalement ; de partager avec eux ce que l’
on
sait ! Je pense aux auditoires bourgeois, à leurs airs entendus, à le
267
hauffe certains soirs. Mais le pasteur préside et
on
le respecte : 40 ans ; genre ancien combattant ; « très large », dit-
268
s ; genre ancien combattant ; « très large », dit-
on
. Et « il cause bien ». 16 décembre 1934 À N… la mairie est tout entiè
269
ourquoi ils le sont, et connaissent le marxisme ?
On
m’avait dit : ce n’est pas cela du tout, vous verrez. Être communiste
270
uche possible. S’il en est bien ainsi, me dis-je,
on
peut redouter que ces hommes ne sachent pas faire la distinction entr
271
es installés au presbytère sur une galerie d’où l’
on
domine un ample paysage horizontal. La plaine est à nos pieds, des Cé
272
s d’usines grattent le bas d’un grand ciel jaune.
On
distingue à peine le village de N. parmi les rangées de peupliers : i
273
ça… Il y en a de toutes sortes, bien sûr, et plus
on
les voit de près… — Je comprends qu’il soit difficile de parler en gé
274
matin, les hommes y vont boire leur pastis. Si l’
on
va au culte, il faut défiler devant les terrasses, c’est gênant. Un h
275
disait l’autre jour : Ah, monsieur le pasteur, si
on
pouvait entrer par-derrière, par la porte de la sacristie, on viendra
276
ntrer par-derrière, par la porte de la sacristie,
on
viendrait bien ! Mais on est lâches ! — Et chez eux, les voyez-vous ?
277
a porte de la sacristie, on viendrait bien ! Mais
on
est lâches ! — Et chez eux, les voyez-vous ? Pouvez-vous discuter ave
278
— Guère. Là encore, ce sont surtout les femmes qu’
on
voit. Eux sont au travail, ou au café. — Pourquoi n’iriez-vous pas au
279
difficile ! Moi, ça ne me gênerait pas. Mais eux
on
les étonnerait, et surtout ils y sont entre eux. Je n’ai aucune envie
280
salutistes ? — Ils ont un uniforme. C’est classé.
On
les connaît… — Alors, quand les voyez-vous ? — Surtout à l’occasion d
281
que nous sommes trop orgueilleux ? » En général,
on
peut dire que les communistes sont les plus intelligents du village.
282
roposent des réformes pratiques, qui demandent qu’
on
installe l’eau et l’électricité dans les maisons, etc. C’est l’élémen
283
le marxisme ? — Ils essaient ; peut-être plus qu’
on
ne croirait. J’en connais plusieurs qui lisent des brochures de vulga
284
oyance ou plutôt à leur incroyance. Tout de même,
on
se dit souvent que ces hommes mériteraient mieux que ce qu’on leur do
285
uvent que ces hommes mériteraient mieux que ce qu’
on
leur donne, en fait de doctrine. En réalité, ils ne sont pas plus mar
286
seraient souvent les meilleures têtes du pays, et
on
les laisse devenir les « mauvaises têtes ». 17 décembre 1934 Le grand
287
ndu, il s’agit même d’y aller de sa poche. Enfin,
on
obtient tout de même quelque chose, mais bou Diou ! ça demande du rai
288
cochons-là » et dans la crainte de la vieillesse.
On
travaille pour ne rien gagner, à cause de la mévente croissante, on v
289
ne rien gagner, à cause de la mévente croissante,
on
vit sur le dos de l’État, on suit des enterrements, on se brouille av
290
mévente croissante, on vit sur le dos de l’État,
on
suit des enterrements, on se brouille avec ses enfants pour des quest
291
t sur le dos de l’État, on suit des enterrements,
on
se brouille avec ses enfants pour des questions d’argent, on ne croit
292
lle avec ses enfants pour des questions d’argent,
on
ne croit plus ni à Dieu ni à diable et à peine à la politique, l’hive
293
nt de la montagne et viennent prendre la place. «
On
les appelle ici les illettrés. Ça veut dire que c’est des gens arriér
294
allu m’éloigner de cette ambiance bourgeoise où l’
on
a convenu de cacher cela — de cacher ce fait que l’intellectuel en ta
295
ue tel est un hors-classe, un être à part, auquel
on
ne croit pas. (D’où sans doute l’angoisse qui pousse tant d’écrivains
296
ou ne prend point parti. Mais l’électeur veut qu’
on
soit pour ou contre, et il se méfie par principe de celui qui disting
297
ie par principe de celui qui distingue et nuance.
On
ne tiendra jamais assez compte de cette opposition fondamentale. Peut
298
contre, quelle que soit d’ailleurs ma conclusion,
on
me classera fasciste ou communiste. Et pourtant, la mission de l’écri
299
ppose… — Tout ce que le lecteur demande, c’est qu’
on
lui raconte une histoire, me dit R. — Mais si je raconte mon histoire
300
ous ne savez pas mentir. — Mais pourquoi n’aime-t-
on
pas ce qui est vrai ? — Parce que c’est gênant. Cela oblige à conclur
301
darité humaine, probablement. — (Voilà pourquoi l’
on
trouvera sans doute, indiscret, de ma part, ce journal. Un tel jugeme
302
é sur une situation matérielle. Il est entendu qu’
on
ne doit pas parler de « questions matérielles » dans une société dist
303
s » dans une société distinguée. Vous me direz qu’
on
ne parle guère que de cela. Oui, mais d’une façon générale, non pas p
304
ce que je compte dire dans mon journal, c’est qu’
on
peut être très content d’un sort matériel très médiocre. Ce n’est pas
305
-sentiments religieux, de rancunes, de souvenirs…
On
ne peut guère imaginer d’imbroglio passionnel plus idéalement favorab
306
à la Réaction insolente : « Place aux Vieux ! » —
On
se demande s’il est au monde un seul pays, hormis la France, où cette
307
e aux légitimes revendications des vieux !” Quand
on
en est à cela, dans les partis d’extrême gauche, c’est que l’état soc
308
beau, rassurant, émouvant, dans une Europe que l’
on
croyait en proie aux brutales jeunesses bottées ? » 25 avril 1935 Co
309
Allons, tant mieux, fait l’homme. Et si des fois
on
vous en demande de trop, vous n’avez qu’à donner la mienne, vous save
310
us n’avez qu’à donner la mienne, vous savez. Plus
on
la lit… Ce généreux apôtre de la cause va sortir, lorsque le vieux gâ
311
e sur le seuil. « Et alors, mon bon, c’est toi qu’
on
va mettre à la mairie ? » L’homme au visage maigre fait un geste réti
312
est notre devoir ! (Il glousse d’un air malin). —
On
sait bien, dit le communiste, que vous avez toujours soutenu les gros
313
litique et la combine électorale. Au lieu de quoi
on
pervertit les révoltes les mieux justifiées, on les étourdit de menso
314
i on pervertit les révoltes les mieux justifiées,
on
les étourdit de mensonges, on les abreuve d’une prose abstraite, brut
315
s mieux justifiées, on les étourdit de mensonges,
on
les abreuve d’une prose abstraite, brutale — eux qui le sont si peu !
316
ocre que celle des grands journaux d’information.
On
leur impose une mystique confectionnée à l’usage des moujiks… Quel es
317
ux, travaille pour le bien de ses lecteurs ? Si l’
on
prend au sérieux le sort qui est fait aux ouvriers — ce n’est pas le
318
omme du peuple ne comprend pas profondément ce qu’
on
lui donne à lire ou à entendre. Il comprend sa situation, et ne voit
319
’avoir foi dans le pouvoir d’une pensée droite, —
on
se demande par quelle rancune vaguement démoniaque, et surtout vaine,
320
éflexion de « personnaliste ». — Le peuple tel qu’
on
le voit paraît tout ignorant de ses intérêts véritables. Mais c’est q
321
» un effort bien localisé, de s’attacher à ce qu’
on
fait ; nécessité où l’on se trouve de bâcler son ouvrage, pour gagner
322
é, de s’attacher à ce qu’on fait ; nécessité où l’
on
se trouve de bâcler son ouvrage, pour gagner de quoi vivre, tentation
323
n’y a plus de vie, d’initiative, de vrai plaisir.
On
n’est plus fier d’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la te
324
e, de vrai plaisir. On n’est plus fier d’en être,
on
approuve la jeunesse qui délaisse la terre pour la ville. (« C’est mo
325
ien à y comprendre. Dans une assemblée populaire,
on
ne dira pas un mot de tout cela, on s’en tiendra aux clichés du journ
326
ée populaire, on ne dira pas un mot de tout cela,
on
s’en tiendra aux clichés du journal. On n’aura pas le temps ni le cou
327
out cela, on s’en tiendra aux clichés du journal.
On
n’aura pas le temps ni le courage, ni même l’idée de pousser plus loi
328
La maison de Simard recèle un effrayant secret qu’
on
m’avait laissé ignorer : une belle-mère. Nous apprenons son existence
329
e ! » Ils n’auront plus à languir bien longtemps.
On
peut dire que la chose est sûre. Et on l’entend ! Trois fois par jour
330
longtemps. On peut dire que la chose est sûre. Et
on
l’entend ! Trois fois par jour, le bruit d’effroyables discussions no
331
cuisine des Simard. Un beau-frère est arrivé, et
on
partage. C’est toujours assez compliqué. La nuit, par un dernier resp
332
du son ombre. Le second romantisme bat son plein.
On
a vu bien des fous Chez Tieck et chez Fouqué. Celui-ci pourtant manif
333
utres ont toujours cru à cette fable, mais dirait-
on
, sans le savoir. Chamisso, lui, s’en étonnera. Tel est le calcul de l
334
le premier saisi par ce frisson d’absurdité que l’
on
baptise inspiration lorsqu’il excite ou crée, chez celui qui l’éprouv
335
magination sur un sujet qui défie l’expérience, l’
on
s’étonne qu’aucun d’entre eux n’ait songé à se justifier. L’on s’éton
336
u’aucun d’entre eux n’ait songé à se justifier. L’
on
s’étonne qu’aucun non plus n’ait essayé de formuler le symbole enferm
337
banal du terme — préfère en ignorer la cause ? L’
on
s’étonne enfin de ce lien entre le domaine germanique et l’expression
338
té du bonhomme Peter Schlemihl. Je fus à l’Opéra.
On
y donnait du Strauss. Je ne connaissais pas le livret d’Hofmannsthal,
339
son ombre et l’embarrassait fort. Aux entractes,
on
parlait de Freud. La musique m’ennuyait, indéfinie. Plus tard je lus
340
analyse. Mais avant d’en venir à cette extrémité,
on
pouvait essayer d’un pédantisme moins barbare. Je rédigeai la note qu
341
, il se croit le maître du monde. Point du tout :
on
se moque de lui. Comblé, le voici plus qu’avant inadmissible. Le comp
342
ux, comme toutes les choses trop naturelles que l’
on
possède. Peter, lui, le connaît, mais, parce qu’il l’a vendu. (Ne con
343
connaît, mais, parce qu’il l’a vendu. (Ne connaît-
on
que ce qui vient à manquer ? Et perd-on ce que l’on connaît, comme Ad
344
e connaît-on que ce qui vient à manquer ? Et perd-
on
ce que l’on connaît, comme Adam et Ève l’innocence ?) Schlemihl est d
345
que ce qui vient à manquer ? Et perd-on ce que l’
on
connaît, comme Adam et Ève l’innocence ?) Schlemihl est donc le type
346
plutôt il les établit en apparences, mais dirait-
on
, sans réciprocité. La moindre épreuve trahit cette fêlure : on aime S
347
procité. La moindre épreuve trahit cette fêlure :
on
aime Schlemihl pour tout ce qu’il a, qui n’est pas lui. Ce sont les f
348
a vie spirituelle, il n’est pas de lieux séparés,
on
peut toujours passer de l’un à l’autre par quelque ruse de la métamor
349
a peut être comme une première influence de ce qu’
on
nommera chez un malade, folie de la persécution). Il arrive aussi que
350
e les regards qu’il rencontre, transparent dirait-
on
, — sans ombre ! Voilà, peut-être, une première indication. Elle paraî
351
ourrions-nous ajouter avec toutes les réserves qu’
on
voudra, mais en nous souvenant de la question que nous posait l’origi
352
iétante. Je traduis ce fragment littéralement : «
On
ne peut comparer la Liquor vitae dans l’homme à autre chose qu’à une
353
age physique du pouvoir créateur spirituel. Comme
on
peut le voir par l’examen de la pudeur. Ne serait-ce point pour la ra
354
udeur aussitôt affecte la pensée, les sentiments.
On
parle « d’étalage impudique » lorsqu’un auteur exhibe une excessive s
355
arques n’expliquent pas encore l’essentiel. Que l’
on
cache son secret le plus profond, le plus sacré, qui est le pouvoir d
356
plus sacré, qui est le pouvoir de création que l’
on
possède, c’est naturel ; mais non du tout qu’on en ait honte, semble-
357
l’on possède, c’est naturel ; mais non du tout qu’
on
en ait honte, semble-t-il. En vérité, la mauvaise pudeur provient de
358
r tous les traits physiques et moraux de ce que l’
on
appellera plus tard le vague à l’âme, — qui est aussi bien le vague a
359
celle d’une fille du peuple. Mais Andersen, comme
on
pouvait s’y attendre, fait dominer l’aspect « spirituel » du mythe. S
360
t sauvé de lui-même : s’il a fait Schlemihl comme
on
sait, en grande partie à son image, il en diffère toutefois par ceci
361
tout un appareil de références bibliographiques.
On
les trouve d’ailleurs réunies dans le Don Juan d’Otto Rank (Stock). C
362
ici : adapté au milieu social. Qui ne voit ce qu’
on
pourrait tirer de cette « vérité d’expérience » si l’on voulait en fa
363
rrait tirer de cette « vérité d’expérience » si l’
on
voulait en faire une règle, comme nous en menacent les conformismes t
364
nous en menacent les conformismes totalitaires ?
On
ne peut accepter une « vérité » de ce genre qu’en insistant sur le co
365
en d’autres, et de tout contraire parfois : que l’
on
songe à Hegel, à Fichte, à Schlegel. p. Rougemont Denis de, « Chami
366
rdin de curé qui a juste la largeur de la maison.
On
ne voit rien que le ciel au-delà, un ciel lavé, tissé d’oiseaux, et p
367
la cuisine par un couloir dallé. À l’étage, où l’
on
parvient par un petit escalier qui prend au fond de la cuisine, deux
368
rop basse, règne une pénétrante odeur de laurier.
On
distingue dans l’ombre des amas de branchages, des outils et des trei
369
i laisse peut-être un léger goût iodé, au moins l’
on
est tenté de l’imaginer : la vigne croît ici au ras d’un sol sablonne
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vigne croît ici au ras d’un sol sablonneux que l’
on
fume avec du varech. De l’île, du village, de la mer, je ne veux rien
371
és, je n’ai lu que les Règles de Descartes, comme
on
ferait un mot croisé, pour tuer le temps avant un rendez-vous. 19 nov
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termine au bout de notre jardin. Passé la porte,
on
enfile une petite rue toute blanche qui contourne la panse de l’églis
373
faut bien, hélas, commencer par l’épicière, quand
on
aborde le village où l’on va vivre. Celle-ci est énorme et goutteuse.
374
r par l’épicière, quand on aborde le village où l’
on
va vivre. Celle-ci est énorme et goutteuse. Elle a des douleurs dans
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ester ici tout l’hiver ? — C’est plutôt en été qu’
on
vient chez nous, me fait-elle prudemment observer. — Je le sais bien,
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sois sorti. La mère Aujard n’a pas toujours ce qu’
on
voudrait. En hiver elle fait peu de réserves de produits alimentaires
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l’une, entrant chez l’autre. Mais c’est prudent,
on
me l’a dit. Car elles ne baisseront pas leurs prix pour garder un cli
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our le punir d’avoir été en face. Sans compter qu’
on
n’aime pas être accueilli par la réprobation sournoise d’une épicière
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pas aller. Il faut tout recommencer. Finalement l’
on
décide d’envoyer le manuscrit comme échantillon sans valeur. Port : q
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rdonner. Pédenaud est mutilé de guerre. Il boite.
On
lui a donné cette recette auxiliaire à titre de dédommagement. Salair
381
mort. » Cette phrase a fait dans mon esprit ce qu’
on
appelle un trait de lumière. Lundi dernier, au petit matin, nous nous
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s plus loin la cause du phénomène. Il est vrai qu’
on
a beau porter un nombre excessif de jupons, cela ne devrait pas suffi
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, un mois, ou même une semaine, cela compte quand
on
n’a plus rien. Pour celui qui vit au jour le jour, il s’agit essentie
384
nt d’éviter les lacunes de cette sorte. (Ce que l’
on
nomme « difficultés de trésorerie » dans les affaires, devient ici, é
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Il faut parler des « autocars ». Je ne sais si l’
on
se doute à Paris de l’importance des autocars et des transformations
386
le voyageur et la province. Naguère encore, quand
on
n’avait que les chemins de fer, tout convergeait vers Paris, non seul
387
e confort relatif des grandes lignes indiquait qu’
on
allait à Paris ou qu’on en venait. Tout le reste n’était que tortilla
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andes lignes indiquait qu’on allait à Paris ou qu’
on
en venait. Tout le reste n’était que tortillards cahotants, jamais à
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que tortillards cahotants, jamais à l’heure, où l’
on
se sentait relégué à l’écart de la « vraie » circulation. Et l’on ne
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légué à l’écart de la « vraie » circulation. Et l’
on
ne voyait guère que des gares, ce qu’il y a de plus attristant dans c
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cars sont sur la place principale. C’est de là qu’
on
part au milieu d’une grande affluence de badauds, c’est là qu’on arri
392
eu d’une grande affluence de badauds, c’est là qu’
on
arrive à grands sons de trompe, c’est enfin ce que l’on voit le mieux
393
ive à grands sons de trompe, c’est enfin ce que l’
on
voit le mieux de chaque pays. La voie ferrée était une sorte d’insult
394
if, cela vous pose dans l’esprit des populations,
on
se sent maître à bord de sa puissante machine, et l’on bénéficie de c
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sent maître à bord de sa puissante machine, et l’
on
bénéficie de ces petites faveurs que les femmes ont toujours accordée
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mbitions : ceux qui les ont n’en parlent pas, dit-
on
. Et je ne suis qu’un écrivain. Ceci me rappelle un bout de conversati
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qui l’ont mis dans le cas d’écrire. Car ou bien l’
on
écrit ce que l’on ne peut pas faire, et c’est l’aveu d’une faiblesse
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le cas d’écrire. Car ou bien l’on écrit ce que l’
on
ne peut pas faire, et c’est l’aveu d’une faiblesse ou d’une ambition
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qui compliquent fort la vie, je crois ; ou bien l’
on
écrit des choses intelligentes, et c’est encore l’aveu d’une inadapta
400
ation cruelle aux mœurs et coutumes de ce temps ;
on
bien l’on écrit simplement pour gagner sa chienne de vie, et c’est le
401
lle aux mœurs et coutumes de ce temps ; on bien l’
on
écrit simplement pour gagner sa chienne de vie, et c’est le bon moyen
402
é. Et voilà le paradoxe et l’injustice : c’est qu’
on
attend, qu’on exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commu
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paradoxe et l’injustice : c’est qu’on attend, qu’
on
exige même de ces gens-là des vertus au-dessus du commun, la révélati
404
M. Denis de Rougemont vient d’illustrer ce que l’
on
peut appeler sa « doctrine », en nous donnant, sous le titre de Journ
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e prendre le pouvoir, il faut convaincre, sinon l’
on
se verra contraint d’exercer cette dictature que l’on se proposait ju
406
e verra contraint d’exercer cette dictature que l’
on
se proposait justement de combattre, et qui est celle de l’État total
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ations, il ajoute en parlant de leurs auteurs : «
On
ne peut que les suivre et les approuver. » En somme, il se rangerait
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ystématiquement déprimées par les tyrannies que l’
on
sait. Mais tout ceci nous maintiendrait encore dans le seul plan « mo
409
re Beausire ne craint pas de proclamer que « si l’
on
veut parler à des hommes, et non à des enfants, il faut renoncer à in
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ence froide et d’un jugement droit. » Où trouve-t-
on
cela ? Dans les livres de Nietzsche. Mais non pas encore dans l’Histo
411
avoir affaire aux banques, et lorsqu’il mourut, l’
on
s’aperçut qu’il n’en restait que 200 francs. Cette fortune provenait
412
rande partie de la nuit. Georg Brandes raconte qu’
on
pouvait le voir, de la rue, arpenter longuement les pièces illuminées
413
pitale. Puis il se remettait à écrire. Vers midi,
on
le voyait parcourir les rues les plus animées de la ville, parlant, r
414
son grand chapeau, ses pantalons trop longs. Mais
on
savait aussi que cet original était le plus grand écrivain de son pay
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t d’épuisement au cours d’une promenade en ville.
On
le transporta à l’hôpital où il mourut paisiblement en disant à son s
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— se rapporte à ce seul problème : « comment peut-
on
devenir chrétien ». Car on ne naît pas chrétien, et même on ne peut p
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blème : « comment peut-on devenir chrétien ». Car
on
ne naît pas chrétien, et même on ne peut pas l’être, il faut sans ces
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chrétien ». Car on ne naît pas chrétien, et même
on
ne peut pas l’être, il faut sans cesse le devenir, et le devenir dans
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c’est bien d’un véritable témoin de la vérité qu’
on
nous parle — et puis enfin crucifié, décapité, brûlé ou rôti sur un g
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et son enterrement, et l’évêque Nynster, nous dit-
on
, fut un des vrais témoins de la vérité ! En vérité, il y a quelque ch
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qui s’essaient à penser en fin de semaine, comme
on
fait un peu d’ordre dans l’appartement, reculent bientôt devant l’éno
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on ne commencerait vraiment qu’avec sa mort !83
On
trouve le second document dans le journal de l’hôpital où vint mourir
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c’est-à-dire de l’incarnation de Dieu en Christ.
On
ne peut pas le comprendre : on le souffre. On l’aime, on l’injurie, o
424
de Dieu en Christ. On ne peut pas le comprendre :
on
le souffre. On l’aime, on l’injurie, on se débat sous son regard, on
425
st. On ne peut pas le comprendre : on le souffre.
On
l’aime, on l’injurie, on se débat sous son regard, on argumente contr
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eut pas le comprendre : on le souffre. On l’aime,
on
l’injurie, on se débat sous son regard, on argumente contre sa souffr
427
prendre : on le souffre. On l’aime, on l’injurie,
on
se débat sous son regard, on argumente contre sa souffrance, on crain
428
’aime, on l’injurie, on se débat sous son regard,
on
argumente contre sa souffrance, on craint pitié corrosive. Finalement
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us son regard, on argumente contre sa souffrance,
on
craint pitié corrosive. Finalement on se rend et il refuse cette capi
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souffrance, on craint pitié corrosive. Finalement
on
se rend et il refuse cette capitulation. On n’étudie pas Kierkegaard,
431
ement on se rend et il refuse cette capitulation.
On
n’étudie pas Kierkegaard, on l’attrape comme une maladie. Cet homme s
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cette capitulation. On n’étudie pas Kierkegaard,
on
l’attrape comme une maladie. Cet homme sécrète un poison salutaire, d
433
st de nature à tromper le lecteur mille manières.
On
peut se laisser prendre à la fantaisie baroque de certaines paraboles
434
e certaines ironies polémiques. Et tout d’un coup
on
s’aperçoit qu’elles nous jettent en plein drame de l’existence. Kierk
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érieux, poses et amusettes (ou « plaisirs » comme
on
dit non sans grandiloquence à propos de choses si peu plaisantes en g
436
is à l’influence de Kierkegaard sur notre temps :
on
le redécouvre après cent ans, on le traduit partout, on publie sur so
437
ur notre temps : on le redécouvre après cent ans,
on
le traduit partout, on publie sur son œuvre des centaines d’ouvrages
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redécouvre après cent ans, on le traduit partout,
on
publie sur son œuvre des centaines d’ouvrages et d’articles. Ce qui e
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s et agitées. Sur une pierre de cimetière danois,
on
peut lire cette inscription nue : « Le Solitaire ». Le rire et la pas
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image de soi composée dans la solitude : tant qu’
on
ne s’est pas avoué devant les autres, on peut toujours s’estimer sing
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tant qu’on ne s’est pas avoué devant les autres,
on
peut toujours s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la masse.
442
e d’approcher. L’épreuve décisive est celle que l’
on
subit au contact de voisins que rien en nous, que rien dans notre vie
443
e en vérité et rejoindre l’humanité. Chômage. —
On
dit souvent qu’il faut à l’homme un minimum de confort ou d’aisance m
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inférieure ? La question paraît insoluble dès qu’
on
la pose dans le concret d’une vie connue. Prenons deux hommes qui fur
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gles détachés violemment au bas de l’énorme nuit.
On
ne voit que ces figures géométriques, dominées par le clocher à toit
446
e décoration des trois chambres du premier étage,
on
ne sait jamais… Les vingt-deux pièces du dessus de cheminée ont été r
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t par hasard, comme il m’arrive à moi aussi, mais
on
se juge tout de même là-dessus… Je sors, je pense à autre chose, à qu
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ont plus fortes que nous tous. — Et alors, dira-t-
on
: « Faire la révolution ! » — Ce substitut, ce renvoi aux calendes de
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ausses. « Fric », « bagnoles », « Paris-Soir », «
on
se défend… » La grosse petite bonne qui tire sa robe à fleurs sur le
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de parvenir à les ignorer avec force, une fois qu’
on
les a bien connus, dans leur réalité sordide. Un petit fait vrai vaut
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imitive. Il donnait à qui voulait. Après sa mort,
on
s’aperçut qu’il ne restait que 250 francs dans le coffre. aa. Rouge