1
que rencontre Kafka parmi nous. Rien ne me paraît
plus
propre à la réduire que le détour auquel a recouru Max Brod ; la biog
2
tuit. Vieux Pragois lui aussi, Brod fut l’ami le
plus
intime de Franz Kafka. C’est lui qui s’est chargé de publier ses œuvr
3
e doute que les lecteurs de ce livre étonnant, le
plus
profond qu’on puisse imaginer, aient le courage de le lui reprocher.
4
chons-lui gré d’accorder par là même, à un public
plus
étendu, l’avance nécessaire, le gage tout humain dont certains lecteu
5
it à Prague en 1883. Il passa dans cette ville la
plus
grande partie de sa vie. Docteur en droit, il travailla d’abord au se
6
une sorte d’humour inflexible, à la conscience la
plus
sobre de notre humaine condition. On dirait qu’il incite ses héros à
7
ompagne en sourdine s’expliquent de la manière la
plus
logique sitôt qu’on les rapporte à un fait initial mystérieux et d’ap
8
ainement à son admiration pour Goethe. Rien n’est
plus
suggestif que cette rencontre en un seul homme de deux influences aus
9
croient pas à l’acte, c’est qu’ils ne connaissent
plus
aucun chemin. Comment marcher, s’il n’existe pas de chemin ? disent-i
10
ansformée. — à vrai dire, en vertu du paradoxe le
plus
fou. Nous ne pouvons agir « qu’en vertu de l’absurde » ; mais cela se
11
chaque instant visible, et sa sécurité, cachée au
plus
secret du risque. 3. Nous n’avons pas à suivre le chemin, mais bie
12
nnalité morale de premier plan qu’il ne resterait
plus
qu’à imiter, l’acte demeure un pur possible, un modèle d’acte, une ab
13
temps qui viennent ; c’est pourquoi nous n’avons
plus
d’être que par la foi, « substance des choses espérées », et c’est po
14
n temps nouveau prend son cours, et sa mesure est
plus
mystérieuse encore. Voici : le pécheur pardonné vit dans le temps com
15
sa durée, vit d’acte en acte. Et son temps n’est
plus
son péché, mais on pourrait dire : sa patience. Car il se tient où Di
16
nce. Car il se tient où Dieu l’a mis, et ce n’est
plus
une dérive. Il vit dans la forme du monde, mais il est ce qui la tran
17
de gagner l’éternité : car je la gagne et ne puis
plus
de toute éternité la renoncer ; et c’est le paradoxe ; mais il faut u
18
précisément la vocation : l’invraisemblable. Ses
plus
amers reproches au « christianisme de la chrétienté », à cette « inco
19
s que la foi véritable est celle du solitaire que
plus
rien ne soutient, hors la foi ? « Celui qui ne renonce pas à la vrais
20
ais en relation avec Dieu. L’audace religieuse, à
plus
forte raison l’audace chrétienne, est au-delà de toute vraisemblance,
21
Barth). Il n’a pas de biographie. Rien ne serait
plus
ridicule que de tenter de faire la psychologie d’un prophète, ou bien
22
sation ! Kierkegaard se rapportait de la façon la
plus
précise à Jean XI. 4. 17. Richtet selbst. 18. Ibid. 19. Toutefoi
23
une enquête dont le sujet était : La rencontre la
plus
importante de votre vie ? M. Clément Vautel qui personnifie de nos jo
24
s Merveilles On peut penser que notre langue est
plus
malade que n’était le latin à l’époque de la Renaissance24. Le latin
25
que de théories politiques. Ainsi les mots n’ont
plus
le même sens pour les intellectuels et pour la masse — cela s’est vu
26
se — cela s’est vu en d’autres siècles. Ils n’ont
plus
le même sens pour les divers partis intellectuels — c’est plus nouvea
27
sens pour les divers partis intellectuels — c’est
plus
nouveau. Mais surtout, ils n’ont plus un sens auquel on puisse se réf
28
els — c’est plus nouveau. Mais surtout, ils n’ont
plus
un sens auquel on puisse se référer et qui fixe vraiment l’usage : un
29
arceau-soldat qui se levait et s’en allait un peu
plus
loin. Tandis que la Reine, au comble de la fureur, parcourait le terr
30
anarchie, distribuant des condamnations d’autant
plus
excessives d’ailleurs que personne ne se soucie de les mettre à exécu
31
choses vivantes. » ⁂ Prenons cinq mots parmi les
plus
fréquents dans le langage et les écrits de notre temps : esprit, révo
32
hent pour former dans l’esprit des polémistes les
plus
étranges surimpressions26. La liberté sera invoquée par la concurrenc
33
it-il, tantôt la dictature brutale et arbitraire,
plus
rarement la revendication d’un équilibre vrai, d’une hiérarchie natur
34
pourrait servir de norme ou de repère, a tout au
plus
triplé, et c’est sans doute encore trop dire. Racine avait un millier
35
sont sérieusement compris et discuté par beaucoup
plus
de personnes que Descartes n’en convainquit de son vivant. Cependant
36
e sens critique, décontenance les expressions les
plus
concrètes. Ainsi les mots perdent leur force et leur délicatesse d’ap
37
vés de tous moyens d’agir. Leurs coups ne portent
plus
, ne marquent pas dans ce magma inconsistant. Et leurs conseils parais
38
u d’une rumeur générale, où leurs paroles ne sont
plus
distinguées du bavardage quotidien. Ils se retirent dans leurs appart
39
ur eux que tromper un besoin d’expression qui n’a
plus
de mission réelle. C’est un jeu formel et précis, dont ils sont seuls
40
aucun contrôle sur son parler, qu’elle ne soumet
plus
à un but unanime. Si bien que les écrivains ne sont plus compris du p
41
un but unanime. Si bien que les écrivains ne sont
plus
compris du peuple, et que la langue vulgaire s’encombre d’équivoques,
42
autres et étrangers. Ils échangent des paroles en
plus
grand nombre que jamais, et ne se disent rien qui compte. « Paroles v
43
Or, quand la parole se détruit, quand elle n’est
plus
le don qu’un homme fait à un homme, et qui engage quelque chose de so
44
r et de l’esprit qui naît de la mort des amitiés.
Plus
angoissante encore, elle règne innommée et panique partout où l’amiti
45
soit leur régime politique. Ainsi la mesure n’est
plus
cette loi qui vit en l’homme réel et personnel, cette alliance du peu
46
eaucoup l’ont fait (qui sont sans aucun doute les
plus
honnêtes), que la dictature de Staline se rapproche des régimes fasci
47
qui renforce encore l’étatisme, et ne parle même
plus
de sa suppression future. Au contraire, il fait fusiller ceux qui en
48
, précisément, renoncer à la vérité, et ne croire
plus
qu’à la tactique d’un dictateur, lequel changera la vérité tous les s
49
gitime, à ses yeux tout au moins, les détours les
plus
tortueux, mettons les détours dialectiques, de l’action du parti comm
50
u chrétien (qui est sa lutte contre le péché) les
plus
frappantes analogies ? Sur ce plan seul, il m’apparaît qu’une confron
51
qualifie elle-même — de spiritualiste, au sens le
plus
contestable du terme. Quelle était, du point de vue religieux, la sit
52
était utile aux maîtres. La religion ne semblait
plus
gêner personne46. Elle sanctionnait et protégeait l’ordre établi. Ell
53
i. Elle traduisait cet établissement même, et non
plus
ce qui l’eût jugé. Marx ne perd pas son temps à dénoncer l’erreur qui
54
les spiritualistes abandonnent à un sort toujours
plus
inhumain. Il lui faudra donc recourir à un autre ordre d’arguments :
55
re, mais ses ravages sont déjà tels qu’on ne peut
plus
songer à rétablir la vérité par des moyens purement spirituels. Au me
56
ables de ce que parfois nos disciples ont insisté
plus
qu’il ne convenait sur les facteurs économiques. Nous étions forcés d
57
des résumés — qu’il a raison de croire cela. Bien
plus
, Marx vient lui démontrer que ceux qui prétendent le contraire, et qu
58
t parce qu’il fait leur bonheur ! Alors, il n’y a
plus
qu’une seule voie : instituons le plan quinquennal, créons une indust
59
te, faisons mieux que l’Amérique, devenons encore
plus
riches, car l’argent distribué aux masses ne manque pas de créer du b
60
tte attente active50 constituent la révolution la
plus
radicale qui soit, disons mieux : la seule radicale. Et toutes les au
61
e que l’on nomme la conversion, le chrétien n’ait
plus
qu’à attendre, et à subir en gémissant les lois d’un monde qu’il cond
62
le monde restauré dans la Promesse. Il faut aller
plus
loin que cette affirmation tout évidente. Non seulement l’homme conve
63
ne réforme sans grande portée. Voilà qui paraîtra
plus
scandaleux. Et cependant l’Évangile est formel : « Que servirait à un
64
s choses, et que les hommes ensuite deviendraient
plus
habiles à s’entendre et à vivre heureux ? « Changer la vie », criait
65
tôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « aller au
plus
pressé », sauver d’abord sa peau, renverser les tyrans ? Ainsi parlen
66
rmes du pouvoir déposé51 et renvoyant à des temps
plus
paisibles l’évangélisation — sa raison d’être — il se fût consacré au
67
sa raison d’être — il se fût consacré aux tâches
plus
urgentes : donner du pain et des spectacles à la foule. Mais Paul éta
68
ure où le christianisme, aux yeux des masses, n’a
plus
osé se montrer chrétien. C’est que le sel a perdu sa saveur, et son a
69
que la seule espérance véritable et certaine n’a
plus
été prêchée au monde avec une force d’attaque assez gênante et boulev
70
le considèrent comme tel. Les chrétiens sont bien
plus
responsables des succès de Marx auprès des foules, que le marxisme n’
71
hes du marxiste au chrétien sont humainement bien
plus
valables que ceux du chrétien au marxiste. En gros : si Marx se tromp
72
actes). Si les chrétiens gardaient une conscience
plus
fidèle, partant plus douloureuse de ce fait, je crois qu’ils éviterai
73
ens gardaient une conscience plus fidèle, partant
plus
douloureuse de ce fait, je crois qu’ils éviteraient d’attaquer le mar
74
ces, qu’ils estimaient complémentaires. D’autres,
plus
nombreux qu’on ne le pense, souhaitent au moins et appellent cette sy
75
on me permette ici d’être un peu schématique pour
plus
de clarté. Il me paraît que l’opposition finale entre la croyance mar
76
le Royaume est au-dedans de lui. Cet homme n’est
plus
le maître de sa vie. Il est l’agent d’une vocation venue d’ailleurs,
77
et qui anime désormais ses gestes et sa pensée la
plus
intime. Dès maintenant sa personne est recréée. Dès maintenant, elle
78
est le seul moyen d’accéder à un stade économique
plus
favorable au développement du socialisme. Je vois beaucoup de marxist
79
présentent à l’heure actuelle le christianisme le
plus
« activiste ». Pourquoi refusent-ils de s’occuper de politique ? Comm
80
t autrement… » Je veux les croire. Ils courent au
plus
pressé. Mais le marxiste aussi me tenait ce raisonnement, pour justif
81
ne action tout inverse. Je pense qu’il faut aller
plus
loin60. La déviation matérialiste du marxisme ne doit pas seulement n
82
tures politiques, et contribue, par son action la
plus
intime, à la création d’autres formes. Il importe de savoir lesquelle
83
Parfois aussi le devoir chrétien peut apparaître
plus
historiquement défini et localisé : je n’en donnerai qu’un seul exemp
84
âge du christianisme, telle que nous l’évoquions
plus
haut. Toutefois, l’un des facteurs au moins s’est modifié notablement
85
st modifié notablement : les chrétiens ne forment
plus
des groupuscules obscurs, ils ont constitué des églises visibles (et
86
chrétiennes, l’église calviniste est en effet la
plus
antitotalitaire par essence. Je ne rappelle qu’en passant les dragonn
87
pe, un régime fédéraliste. Mais si nous remontons
plus
haut, jusqu’au règne de François Ier, c’est-à-dire jusqu’à une époque
88
forme consciemment fédérative61. Or il ne s’agit
plus
ici de contingences historiques. C’est le fond même de la doctrine ca
89
rit totalitaire n’a trouvé moins de complicité et
plus
de résistance déclarée que dans les pays calvinistes, où la notion de
90
philosophie hégélienne du droit. 44. Au sens le
plus
large du terme, qui peut désigner aussi bien la « société sans classe
91
présente rien que l’on puisse comparer, fût-ce le
plus
superficiellement, à un programme théorique qu’il s’agirait maintenan
92
Exemple typique : l’auteur d’un des cantiques les
plus
pieux du recueil anglais, sir John Browning, est le même homme qui co
93
t obstacle, et celui-là précisément qui paraît le
plus
décisif, à vues humaines, s’agissant d’un homme appelé au ministère d
94
her le Messie, attendre activement l’invisible et
plus
que cela : le jamais vu, ce qu’aucun autre peuple au monde n’a jamais
95
omiques, etc.), ou formulables dans notre langage
plus
ou moins naïvement positiviste. Que nous apprend une science de cet o
96
nous permet de l’imaginer : l’histoire n’a pas la
plus
petite raison de supposer que le peuple d’Israël, s’il n’avait pas ét
97
élise. Désormais sa voie est fixée, mais ce n’est
plus
sa « propre » voie. Il vient de Dieu, il va vers Dieu, et c’est la lo
98
ulement tout geste, mais toute pensée. Rien n’est
plus
neutre ou laissé au hasard, tout est « mesuré » et jugé dans la persp
99
par l’intervention d’un grand chef. Elle est donc
plus
« totalitaire » que toute mesure humainement concevable, puisqu’elle
100
cette ultime tentation que devaient succomber les
plus
grands rigoristes, les savants docteurs de la Loi, ceux que le peuple
101
ui seul lui donnait son sens… ⁂ Rien ne me paraît
plus
propre à confirmer cette interprétation de la Loi, comme mesure du pe
102
peuple hébreu, qu’un texte que je trouve dans le
plus
grand des historiens profanes des Juifs : Josèphe. « Notre législateu
103
is coupés de toute base commune, en viennent à ne
plus
même pouvoir communiquer, ni s’animer les uns les autres, chacun se r
104
ention de métaphores qui enrobent les notions les
plus
hautes dans un vêtement quotidien ; on dirait : un vêtement de travai
105
les cieux, en bas sur la terre, et dans les eaux
plus
bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu
106
moyens de cet accomplissement sont les moyens les
plus
élémentaires que les hommes ont de commercer : l’écriture, la parole
107
ie toutes ses œuvres, l’on voit que la culture la
plus
pauvre, qui fut celle du peuple hébreu, fut aussi la plus convenable
108
vre, qui fut celle du peuple hébreu, fut aussi la
plus
convenable aux fins suprêmes de l’esprit. Toutefois, non tant à cause
109
rès religieusement ? Et quelle conduite peut être
plus
juste, plus excellente et plus sainte, que celle dont ce souverain Mo
110
sement ? Et quelle conduite peut être plus juste,
plus
excellente et plus sainte, que celle dont ce souverain Monarque de l’
111
conduite peut être plus juste, plus excellente et
plus
sainte, que celle dont ce souverain Monarque de l’univers est l’auteu
112
teur… Quelle forme de gouvernement peut donc être
plus
parfaite que la nôtre, et quels plus grands honneurs peut-on rendre à
113
ut donc être plus parfaite que la nôtre, et quels
plus
grands honneurs peut-on rendre à Dieu, puisque nous sommes toujours p
114
elle mesure, fondant ainsi un nouvel Israël. Bien
plus
, il est lui-même cette mesure, cette Alliance, et ce sont ceux qui ad
115
égende, ces personnages lui sont incomparablement
plus
familiers que les métamorphoses des dieux païens. Si bien qu’on a pu
116
thème du peuple élu sont de ceux qui émeuvent le
plus
profondément la « sensibilité spirituelle » d’un réformé. Le « peu
117
s. Mais Sombart lui répond que le capitalisme est
plus
ancien, et qu’il est d’origine judaïque78. Ce n’est pas ici le lieu d
118
t aux Juifs allemands capitalistes, avec d’autant
plus
d’amertume que cette attitude provocante fut souvent prise à l’étrang
119
t que son destin final demeure entre les mains du
plus
secret conseil de Dieu. « Quant à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom
120
e la conversion des Juifs. Et ceci nous révèle la
plus
profonde raison des sentiments « ambivalents », comme dirait Freud, q
121
es hitlériens, qui n’en serait en tout cas que le
plus
impur exemple. Il reste que la chrétienté non seulement ne pourra jam
122
s des politiques nationalistes. Le drame est bien
plus
vaste que ne peuvent le concevoir nos polémiques. Et son issue ne dép
123
dre, on le sépare de l’autel, sans qu’il lui soit
plus
permis de faire aucune des fonctions sacerdotales. » — Il est curieux
124
it donc le prophétisme, c’est-à-dire l’élément le
plus
finaliste de la religion d’Israël qui aurait donné au peuple l’expres
125
reu pour expliquer les notions philosophiques les
plus
simples, dans le Livre de Job, dans l’Ecclésiaste, est quelque chose
126
la revue Hic et Nunc , n° 9-10. 71. Des études
plus
récentes semblent infirmer en partie ce dernier jugement de Renan. Ma
127
ent humaine, contingente et partielle, et n’étant
plus
totale, se veut encore totalitaire, on a l’État-nation-Police de type
128
liarisé avec la pensée luthérienne, parviendra le
plus
aisément à saisir l’importance centrale du traité que nous publions :
129
bsolus, et refus de tout moyen terme ou médiation
plus
ou moins rationnelle entre les règnes en guerre ouverte du Dieu de la
130
— Si tu le crois, si tu as reçu la foi, il n’est
plus
rien de « difficile » dans les assertions de Luther, ni dans sa négat
131
du libre arbitre. Ses coups violents n’ébranlent
plus
que le « vieil homme », celui qu’il nous faut dépouiller. Folie po
132
ther ont fait leur temps — que dire de Paul, bien
plus
ancien — tous ceux qui tiennent la prédestination pour un dogme immor
133
e Luther s’applique à répondre ; et c’est même la
plus
dure ironie — quoique involontaire, je le suppose — dont il pouvait e
134
pose. Que devient alors notre effort ? Il ne sert
plus
de rien. Nous n’en ferons plus ! Nous refusons de jouer si, d’avance,
135
ffort ? Il ne sert plus de rien. Nous n’en ferons
plus
! Nous refusons de jouer si, d’avance, le vainqueur a été désigné par
136
préférerais encore nier ce Dieu, qui prétend voir
plus
loin que le terme de mes actions, ce qui, avouons-le, les ridiculise
137
out, tu es alors dispensé d’agir, et que ce n’est
plus
la peine de faire aucun effort. C’est peut-être mal raisonner. Si ton
138
s le néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’existe
plus
pour toi ? Fermer les yeux sur une réalité, ce n’est pas la supprimer
139
d’une éternité seule actuelle ? C’est un mystère
plus
profond que notre vie, et la raison n’est qu’un faible élément de not
140
otre crainte du « fatalisme » ne reposent pas, le
plus
souvent, sur cette erreur des plus grossières ?… C. M. — On peut aus
141
posent pas, le plus souvent, sur cette erreur des
plus
grossières ?… C. M. — On peut aussi nier l’éternité, et affirmer que
142
mpêche de voir le vrai tragique du débat. Mais le
plus
grand des adversaires du christianisme dans les temps modernes, Nietz
143
e raison de rejeter l’un et l’autre système, sans
plus
nous attacher à combattre leurs erreurs respectives dans le plan sur
144
sentiment de bonne conscience que nous ne pouvons
plus
éprouver en présence de la plupart des philosophies de naguère et d’a
145
t qu’il puisse se donner des lois qui ne tiennent
plus
compte de la crise du monde, et de celle de l’esprit dans ce monde. L
146
s du moment, c’est dire que son exercice n’engage
plus
à rien, concrètement. D’où ce sentiment, quand nous voulons penser te
147
minués dans notre énergie totale. La pensée n’est
plus
le moteur de l’action ; au contraire, elle tourne à ses dépens. On pe
148
ébrayé n’en ronfle que mieux, d’ailleurs, et fait
plus
de bruit qu’en « prise ». Il arrive même qu’il tourne si vite que tou
149
brayage de la pensée, sinon nous vivrions dans la
plus
effroyable anarchie matérielle. On nous dira que, cependant, si le dé
150
dire se renouvelle, c’est qu’il y a dans le monde
plus
d’actualité que nos philosophies n’en peuvent concevoir. Et s’il y a
151
a description d’un acte. On pourrait dire tout au
plus
(métaphoriquement) que l’acte révélé par le cliché, c’est l’éclair de
152
t à la scène représentée par la photo, elle n’est
plus
qu’un objectif, inactuel en soi, et problématique. Qu’on nous permett
153
esque dire que c’est la sensation de l’unité, ou,
plus
exactement, de son accomplissement. C’est l’euphorie de celui qui épr
154
encore la tension. Le nouvel état du conflit est
plus
aigu que l’ancien. Au fur et à mesure qu’elle se libère, la personnal
155
et en mécanismes tout faits. D’un côté, un champ
plus
libre conquis pour l’esprit, de l’autre une pression accrue sur l’ine
156
tion de l’inertie augmentera en raison même de la
plus
grande docilité de l’inerte. Il est plus difficile d’échapper au pres
157
me de la plus grande docilité de l’inerte. Il est
plus
difficile d’échapper au prestige du positivisme et du néo-pragmatisme
158
ragmatisme qu’à celui du moulin à prières. Il est
plus
difficile de maintenir sur le qui-vive un empire qu’une cité étroite.
159
point, c’est précisément que, la pensée étant la
plus
immédiate des mises en ordre, la raison est tentée de confondre cet o
160
e du travail manuel où l’œuvre garde un caractère
plus
ou moins net de totalité. En d’autres termes, la machine sépare le tr
161
elle, du travail non qualifié, où l’homme ne joue
plus
qu’un rôle d’exécuteur. Remarquons que la machine n’est que le prolon
162
e humaine. La pensée créatrice est donc l’acte le
plus
pur et le plus humain. Mais comment va se présenter à nos yeux ce qui
163
ensée créatrice est donc l’acte le plus pur et le
plus
humain. Mais comment va se présenter à nos yeux ce qui n’est pas immé
164
int de départ nécessaire, la supra-rationalité la
plus
favorable à l’édification de toute construction humaine, même et surt
165
de résistance. Il y a assurément des résistances
plus
ou moins favorables au ressort de l’activité, comme certains climats
166
u sens plein et cartésien du mot, soit infiniment
plus
difficile et plus rare qu’on ne se figure communément. Avant de cherc
167
rtésien du mot, soit infiniment plus difficile et
plus
rare qu’on ne se figure communément. Avant de chercher à répondre à c
168
blement, sur la vie en général. Cela est d’autant
plus
nécessaire que de même que la science a longtemps refusé de faire ent
169
information sincère. Le procès de la presse n’est
plus
à faire. Sa réforme pose tant de problèmes et entraîne de telles inci
170
lonté. Les organismes On constitue, dans le
plus
grand nombre possible de localités un « Club de presse ». Les adhéren
171
etc. des journaux existants ; soit par des études
plus
générales sur les problèmes financiers, professionnels, législatifs,
172
tue chaque jour davantage en trusts, il ne suffit
plus
de dénoncer ses mensonges et ses trahisons. Il faut passer à l’action
173
de la défense de la culture. C’est qu’on ne sait
plus
ce que signifie culture. C’est que la culture est en pleine crise, et
174
est en pleine crise, et que cette crise ne sévit
plus
seulement dans les élites, mais se manifeste dans la vie publique, et
175
bientôt pour fasciste. On dit que les mots n’ont
plus
de sens. Ce serait trop beau, ce serait trop facile, ce serait enfin
176
our montrer qu’il n’est pas de problème politique
plus
urgent que celui des mots ; et qu’il n’est pas de problème culturel q
177
rien à personne en affirmant que le roman est le
plus
« contagieux » de nos genres littéraires, j’entends celui qui exerce
178
raires, j’entends celui qui exerce l’influence la
plus
directe et la plus intime sur nos mœurs, sur notre vie privée. Songez
179
elui qui exerce l’influence la plus directe et la
plus
intime sur nos mœurs, sur notre vie privée. Songez aux plus grands ro
180
e sur nos mœurs, sur notre vie privée. Songez aux
plus
grands romanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédul
181
omanciers, songez à leurs meilleurs lecteurs, aux
plus
crédules, aux plus avilies, à ces jeunes gens qui choisissent le néan
182
leurs meilleurs lecteurs, aux plus crédules, aux
plus
avilies, à ces jeunes gens qui choisissent le néant et la folie avec
183
subir autrement qu’en imagination. Et rien n’est
plus
légitime, voire désirable, que cette contagion pratique de l’art, tan
184
t de lui transmettre une certaine vision du monde
plus
profonde, plus riche et plus vraie, que la vision banale de la vie qu
185
ettre une certaine vision du monde plus profonde,
plus
riche et plus vraie, que la vision banale de la vie quotidienne. Il e
186
aine vision du monde plus profonde, plus riche et
plus
vraie, que la vision banale de la vie quotidienne. Il est très bon qu
187
lecteur, la conscience bourgeoise du lecteur, ou
plus
précisément de la lectrice, car en France, paraît-il, ce sont les fem
188
et immoraux, à force de flatter les instincts les
plus
faciles à flatter, à force de ne vouloir rien affirmer de trop volont
189
propagandiste des goûts de sa classe. Rien n’est
plus
dangereusement tendancieux qu’un écrivain qui n’ose pas affirmer sa t
190
romancier s’est condamné lui-même, en fait, à ne
plus
être que l’agent de publicité — plus ou moins bénévole — des fourniss
191
n fait, à ne plus être que l’agent de publicité —
plus
ou moins bénévole — des fournisseurs d’une certaine classe. Ce romanc
192
e, on comprend que la jeunesse actuelle ne marche
plus
pour les défendre. La crise du livre, dont tout le monde parle, c’est
193
ue par des mesures de propagande, ni par des lois
plus
ou moins astucieuses. C’est toutes les bases de la culture actuelle q
194
es romans qui riment à quelque chose, il n’y aura
plus
de crise du livre. i. Rougemont Denis de, « Romanciers publicitair
195
it, on ne retiendra guère que les bizarreries les
plus
aiguës : Cocteau, Max Jacob, les premiers surréalistes composeront tr
196
n premier historien, ne tente d’en sauver que les
plus
gros morceaux — au poids — les « romans-cycles ». Le roman-cycle, c’e
197
chercher la densité, en profondeur, ils trouvent
plus
commode de donner en surface une impression de masse construite. Au l
198
passer outre aux conventions. Mais quand il n’y a
plus
de convention ? Lorsque tout est brouillé, lorsque tout est permis ?
199
onstruction. Il semble bien que la littérature la
plus
récente s’oriente déjà vers d’autres formes. Les gros romans sociaux
200
assènent les Céline, Aragon ou Plisnier sont bien
plus
des pamphlets que des romans, des essais illustrés d’exemples : du co
201
soient promis à des succès moins tapageurs, mais
plus
profonds. Nous avons à refaire un inventaire de l’homme, préparation
202
n peu cavalièrement les contingences. Si j’étais
plus
avancé dans la vie — écrit-il —, je me rendrais compte de tous les al
203
t encore, c’est M. Fernandez qui me fournirait le
plus
savoureux argument. Dans sa chronique littéraire de Marianne, il repr
204
es ou des siècles, mais quelque chose de beaucoup
plus
dangereux et difficile que l’avancement dans la vie : quelque chose q
205
d) Arrivés hier matin, par Nîmes. Déjà je ne sais
plus
ce que j’attendais, ni ce que j’ai pu rêver de ce pays. Il est très p
206
me. J’observe aussi qu’ils s’arrangent pour vivre
plus
mal que la population des faubourgs des grandes villes. Le goût de «
207
taires assez fortunés, ou ascètes. Ceux qui n’ont
plus
besoin de calculer, ceux-là calculent. Et les autres acceptent leurs
208
ues d’été. (Les figues d’hiver apparaissent déjà,
plus
petites et toujours vertes ; on ne les mange pas). Simard nous a indi
209
lleur statisticien, ou au contraire de l’homme le
plus
humain ? Sera-t-elle fondée sur la réalité telle qu’elle est vécue et
210
trop lucide peut-être, puisque le monde n’y porte
plus
d’ombres. Je me souviens de ces nuits de Paris, pleines d’appels fugi
211
, à cette heure ou mes frères (?) les hommes sont
plus
éloignés que jamais ? « La nuit est faite pour dormir », me disait un
212
qui m’avait surpris sur les quais de la Seine, au
plus
profond d’une contemplation des eaux nocturnes. Ma police personnelle
213
porte donne au nord-ouest, d’où vient le vent le
plus
glacial, depuis des siècles, et en tout cas depuis longtemps avant la
214
de médecin. Sa fille dit : « Elle ne voulait même
plus
toucher à la viande, pensez ! Il ne faut pas croire que la viande soi
215
ur des buissons de ronce. Tous les mouchoirs sont
plus
ou moins déchirés quand on va les récolter. « Voyez-vous ! c’est qu’i
216
moins pauvres, moins malades, etc., s’ils étaient
plus
« pratiques » comme on dit dans la bourgeoisie — où l’on s’imagine bi
217
s. Ceci vaut pour les femmes, qui sont la part la
plus
civilisée de la population. Ce sont elles qui gagnent ce qu’il faut,
218
prit populaire des harmoniques que nous ne savons
plus
prévoir. Littéralement, les mots n’ont plus le même sens pour le peup
219
avons plus prévoir. Littéralement, les mots n’ont
plus
le même sens pour le peuple et pour ceux qui voudraient lui parler. L
220
à la fois symbolique et précise. Ils n’éveillent
plus
chez l’homme du peuple les mêmes espoirs, les mêmes dégoûts, que chez
221
ure. Le public s’étend au hasard. Il ne constitue
plus
un corps limité, éduqué, instruit au sein des conventions communes. U
222
rouve avoir décrété la Convention. Bref, il n’est
plus
de mesure commune : ni l’Église, ni la Culture, ni l’École qui préten
223
ture, ni l’École qui prétend les remplacer, n’ont
plus
d’autorité sur l’esprit de la lettre. Aussi bien nous parlons au hasa
224
tre action. On serait même tenté d’estimer que la
plus
grande rigueur entraîne la moindre efficacité, et l’inverse. Par où l
225
ntation du succès. Mais simplement on ne l’entend
plus
, il n’agit plus. Ce qu’on « entend », c’est l’absence de l’esprit, c’
226
s. Mais simplement on ne l’entend plus, il n’agit
plus
. Ce qu’on « entend », c’est l’absence de l’esprit, c’est l’appel aux
227
sont là, on peut parler de tout… J’irai d’autant
plus
volontiers que, devant parler moi-même, dans quelques jours, au cercl
228
re chaque chose qu’une seule fois, de la façon la
plus
économique et la plus claire28. Or, cette langue d’échanges dialectiq
229
seule fois, de la façon la plus économique et la
plus
claire28. Or, cette langue d’échanges dialectiques rapides se trouve
230
ce pays, c’est tout simplement être à gauche, le
plus
à gauche possible. S’il en est bien ainsi, me dis-je, on peut redoute
231
homme consiste en effet à connaître intimement le
plus
grand nombre de familles de N., leurs circonstances matérielles, leur
232
es choses, il faut prendre le mot dans le sens le
plus
actif : car l’homme dont je parle n’est pas un enquêteur, simple curi
233
coup ça… Il y en a de toutes sortes, bien sûr, et
plus
on les voit de près… — Je comprends qu’il soit difficile de parler en
234
énéral, on peut dire que les communistes sont les
plus
intelligents du village. Ce sont eux, et eux seuls, qui proposent des
235
e c’est, le marxisme ? — Ils essaient ; peut-être
plus
qu’on ne croirait. J’en connais plusieurs qui lisent des brochures de
236
en fait de doctrine. En réalité, ils ne sont pas
plus
marxistes que moi. Ils veulent avant tout vivre et travailler raisonn
237
foi qu’il n’a pas ! Car s’il l’avait, il n’aurait
plus
de honte à la confesser devant les hommes ; et s’il a honte, c’est qu
238
e dis compagnies d’assurances, mais lui les nomme
plus
couramment « ces cochons-là ». Ces cochons-là sont donc au nombre de
239
ie, qui l’excite particulièrement. Tout cela rend
plus
ou moins. Dans certains cas, bien entendu, il s’agit même d’y aller d
240
mandée. Alors il a été voir « une personne encore
plus
compétente » que lui Simard, et cette personne lui a conseillé d’écri
241
enfants pour des questions d’argent, on ne croit
plus
ni à Dieu ni à diable et à peine à la politique, l’hiver est « pourri
242
nous autres. » Arriérés, illettrés. Je n’en suis
plus
au temps où j’approuvais certains « Éloges de l’ignorance » plus sent
243
ù j’approuvais certains « Éloges de l’ignorance »
plus
sentimentaux d’ailleurs que machiavéliques. Je sais que l’ignorance —
244
urt en rouspétant contre les bureaucrates ne sait
plus
bien ce qu’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte plus, ou d
245
u’il craint davantage : de la vie qui ne rapporte
plus
, ou de la mort qui rapporte « en doublage »… 20 janvier 1935 Superst
246
orales ! Je demandai la parole pour expliquer, le
plus
simplement que je pus, que le problème fasciste est un problème avant
247
cette entreprise. Pour des raisons que je devine
plus
sentimentales que les arguments qu’il m’oppose… — Tout ce que le lect
248
l’appelle chômeur, faute d’autre terme, s’il n’a
plus
la possibilité de s’assurer un gagne-pain régulier par son travail, s
249
un gagne-pain régulier par son travail, s’il n’a
plus
d’emploi, et ne sait plus de quoi sera fait le lendemain. — Admettez
250
r son travail, s’il n’a plus d’emploi, et ne sait
plus
de quoi sera fait le lendemain. — Admettez que cela ne vous empêche p
251
On ne peut guère imaginer d’imbroglio passionnel
plus
idéalement favorable à l’apparition de délires subits de la pensée ou
252
crise de cette bourgeoisie ont accouché d’un des
plus
beaux complexes que le diable ait jamais pu concevoir pour dresser le
253
p, vous n’avez qu’à donner la mienne, vous savez.
Plus
on la lit… Ce généreux apôtre de la cause va sortir, lorsque le vieux
254
tale — eux qui le sont si peu ! — et si possible,
plus
médiocre que celle des grands journaux d’information. On leur impose
255
de condition. Ils vous diront aussi qu’ils n’ont
plus
le cœur à leur ouvrage, quand ils savent que les résultats sont à la
256
se plaindront de ce que, dans leur pays, il n’y a
plus
de vie, d’initiative, de vrai plaisir. On n’est plus fier d’en être,
257
s de vie, d’initiative, de vrai plaisir. On n’est
plus
fier d’en être, on approuve la jeunesse qui délaisse la terre pour la
258
le temps ni le courage, ni même l’idée de pousser
plus
loin, d’aborder des réalités. Donc, par amour du peuple, n’écoutons p
259
s réalités. Donc, par amour du peuple, n’écoutons
plus
ses assemblées, ce n’est pas lui. Écoutons les observations que formu
260
êts ? — Nous comptons sur l’effort des hommes les
plus
humains. C’est peu, dites-vous. Mais rien d’autre n’est vrai… 6 mai 1
261
saient de l’emballer, la vieille ! » Ils n’auront
plus
à languir bien longtemps. On peut dire que la chose est sûre. Et on l
262
rs fois réveillés. 18 mai 1935 … Et un beau jour,
plus
moyen d’échapper à cette humiliante évidence : sans auto, sans argent
263
Il a été et il demeure le poète le meilleur, le
plus
talentueux de notre époque soviétique. L’indifférence à sa mémoire et
264
z Fouqué. Celui-ci pourtant manifeste une anxiété
plus
sérieusement troublante. « L’homme sans ombre » rôdait depuis longtem
265
songé à se justifier. L’on s’étonne qu’aucun non
plus
n’ait essayé de formuler le symbole enfermé dans le mythe. Serait-ce
266
ent. C’est pour eux l’irréalité même. (« Il n’est
plus
que l’ombre de lui-même ! ») Mais je vois bien qu’ils exagèrent : si
267
e à l’homme une dignité. C’est un bourgeois de la
plus
dangereuse espèce, le bourgeois pauvre qui envie les bourgeois riches
268
nt du tout : on se moque de lui. Comblé, le voici
plus
qu’avant inadmissible. Le complexe d’infériorité à peine défait par l
269
pérées. Souvent il éclate en sanglots à l’idée du
plus
simple bonheur, — de ce bonheur dont tous les autres semblent détenir
270
u, qui le devinent. Quel est le rapport social le
plus
réel ? Admettons que ce soit le mariage surtout pour ce philistin-là.
271
ste-t-il à un tel homme ? Le suicide ? Rien n’est
plus
loin de sa pensée. Sa vision du monde serait exactement celle d’un ph
272
iaque (ou universitaire-érudite)… Nul doute n’est
plus
permis : Schlemihl est schizoïde. Chamisso, heureusement pour lui, n’
273
ne tarderaient pas à se muer en leur contraire ?
Plus
précisément, l’état de Peter Schlemihl n’est-il pas comparable à celu
274
une première indication. Elle paraîtra sans doute
plus
probante à des adolescents qu’à des adultes, à des mélancoliques qu’à
275
quor, qui est « l’ombre intérieure. » Une lecture
plus
poussée de Paracelse devait bientôt m’apprendre, avec bien d’autres c
276
la portée de ce passage était en vérité beaucoup
plus
vaste que tout ce que permettait d’imaginer l’obtus physiologisme de
277
peut être d’ailleurs, au sens courant du mot, le
plus
« pudibond » des bourgeois : un Amiel). Cependant ces remarques n’exp
278
encore l’essentiel. Que l’on cache son secret le
plus
profond, le plus sacré, qui est le pouvoir de création que l’on possè
279
el. Que l’on cache son secret le plus profond, le
plus
sacré, qui est le pouvoir de création que l’on possède, c’est naturel
280
rituellement, ou de quelque autre sorte, il n’est
plus
un homme créateur. À l’inverse, la chasteté (spirituelle ou corporell
281
orps dans l’œuvre poétique. Et le poème ensuite —
plus
beau et plus vivant que l’individu qui l’a conçu comme porté au-delà
282
uvre poétique. Et le poème ensuite — plus beau et
plus
vivant que l’individu qui l’a conçu comme porté au-delà de lui-même p
283
es faiblesses de l’homme, et quelques-unes de ses
plus
folles illusions, à la hauteur du mythe, et de la Fable, plus profond
284
illusions, à la hauteur du mythe, et de la Fable,
plus
profondément vrais que la vie. (Plus riches d’enseignements concrets,
285
de la Fable, plus profondément vrais que la vie. (
Plus
riches d’enseignements concrets, et d’invites à la métamorphose). Met
286
armes profonds. C’est le siècle où je vis qui n’a
plus
d’ombre, et c’est pour lui que je garde ma pitié. Il ne sait même plu
287
t pour lui que je garde ma pitié. Il ne sait même
plus
écrire sa Fable, il n’en veut plus, il veut du vraisemblable ! Il est
288
l ne sait même plus écrire sa Fable, il n’en veut
plus
, il veut du vraisemblable ! Il est retombé dans le roman insignifiant
289
anchers rudes. Décor candide et gai, oui vraiment
plus
gai qu’ascétique. Dans le chai, à la porte un peu trop basse, règne u
290
st exactement de l’espèce que j’aime, et l’un des
plus
charmants dans cette espèce, mais ce n’est point pour cela que j’en p
291
venue nous voir la veille, nous ne cherchâmes pas
plus
loin la cause du phénomène. Il est vrai qu’on a beau porter un nombre
292
je vois le vieux port de cette vieille ville, la
plus
proche de notre île, et où nous devons encore passer deux heures en a
293
is, ou même une semaine, cela compte quand on n’a
plus
rien. Pour celui qui vit au jour le jour, il s’agit essentiellement d
294
ans plusieurs départements de l’Ouest qu’il n’est
plus
guère de « pays » qui ne soit desservi par une ou deux ou même trois
295
nnaître leurs coutumes : rien ne pouvait modifier
plus
rapidement et plus profondément « la coutume » de la France rurale. M
296
mes : rien ne pouvait modifier plus rapidement et
plus
profondément « la coutume » de la France rurale. Mais ce n’est pas en
297
ur des chemins secondaires ou des ruelles à peine
plus
larges que la voiture. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la
298
veux au vent, sur le bord de la route. Rien n’est
plus
sympathique qu’un conducteur de car. Cela tient évidemment à leur mét
299
lle un bout de conversation que j’aurais dû noter
plus
tôt. Le monsieur rencontré dans l’autocar de Taillefer voulait savoir
300
ns vous, où irions-nous donc, nous qui ne croyons
plus
aux curés ? » — Comptez, monsieur, lui dis-je, qu’un écrivain a bien
301
ieur, lui dis-je, qu’un écrivain a bien deux fois
plus
de peine à vivre qu’un homme normal, mettons qu’un fonctionnaire c’ét
302
ie, et c’est le bon moyen de traîner la misère la
plus
honteuse qui se puisse imaginer, dans les antres rédactionnels. Je di
303
n de secrets qui suffiraient à rendre heureux les
plus
indignes, et ingénieux les plus balourds, enfin je ne sais quelle sup
304
endre heureux les plus indignes, et ingénieux les
plus
balourds, enfin je ne sais quelle supériorité humaine, quel luxe d’én
305
(qu’il me pardonne !). Le personnalisme est bien
plus
qu’une morale, s’il en suppose une. Il est, à mon sens, la tradition
306
e. Vers midi, on le voyait parcourir les rues les
plus
animées de la ville, parlant, riant et discutant avec les bourgeois,
307
s. Mais on savait aussi que cet original était le
plus
grand écrivain de son pays. Sa première œuvre eut un immense succès :
308
iciel et ses évêques, il se vit abandonné dans la
plus
complète solitude qu’ait sans doute jamais connue un grand esprit. Un
309
e s’oppose à tous nos conformismes, et même à nos
plus
hauts désirs. Il est désespéré, mais c’est à cause de la foi. Et s’il
310
eux total, dont l’écrivain d’aujourd’hui n’a même
plus
l’idée. Un de nos meilleurs auteurs déclarait récemment que le palais
311
the, un saut dans le vide, etc. Et alors il n’y a
plus
nulle part de « vrai » sérieux. Mais peut-être aussi cet acte existe-
312
nt les dramaturges et les poètes du Nord, dont le
plus
grand nom est Ibsen. La seconde philosophique : l’école « existentiel
313
lles. Il se dresse, au seuil de l’époque comme la
plus
formidable accusation vivante contre nos lâchetés collectivistes, nos
314
cond était si pauvre, au moment où il écrivit ses
plus
grandes œuvres qu’il ne lui restait plus même une chemise entière : l
315
ivit ses plus grandes œuvres qu’il ne lui restait
plus
même une chemise entière : les morceaux du bras avant servi à rapiéce
316
ue la recherche du confort est ce qui s’oppose le
plus
radicalement à toute culture véritable. Île de R. — La nuit ! Je l’
317
lante, pleine de rumeurs, comparable à la fièvre.
Plus
lucide souvent que les jours. Ici, tout repose complètement. Un silen
318
mort… étranger et voyageur sur la terre… » Jamais
plus
que dans cette nuit. Fin de séjour à A… (Gard). — Tout est en place
319
hose qui n’est pas d’ici. Et déjà je ne comprends
plus
pourquoi j’ai eu ce fort désir soudain, dans le métro, de tutoyer mes
320
produire, pour tant de mauvaises raisons qui sont
plus
fortes que nous tous. — Et alors, dira-t-on : « Faire la révolution !
321
ans leur réalité sordide. Un petit fait vrai vaut
plus
que dix grandes idées discutables. Mais n’oublions pas qu’il vaut moi
322
is qu’un appel à devenir toi-même ce fait qui est
plus
fort que toi. Car il est tout ce que le monde attend, attend de toute