1
eul ouvrage a paru en français22. Ce serait assez
pour
donner une idée de l’ordre de grandeur spirituelle et de la singulari
2
esque l’existence, et qui demande un peu de temps
pour
formuler sa réaction, voilà sans doute l’explication qu’il faut donne
3
C’est lui qui s’est chargé de publier ses œuvres,
pour
une très grande part inédites, et que Kafka lui-même, par l’excès d’u
4
ge tout humain dont certains lecteurs ont besoin,
pour
se risquer à découvrir un génie tellement « étranger »… Le récit de M
5
rdinage. Lorsque enfin il voulut émigrer à Berlin
pour
s’y vouer totalement à son œuvre, il était déjà condamné par une tube
6
sque morbide au jugement de certains, mais aussi,
pour
qui sait comprendre, salutaire… Les lectures favorites et les préoccu
7
rattache non moins certainement à son admiration
pour
Goethe. Rien n’est plus suggestif que cette rencontre en un seul homm
8
à dire là-dessus… Mais en voilà sans doute assez
pour
faire entrevoir au lecteur l’arrière-plan et les prolongements de l’a
9
ons savantes qu’on nous a faites depuis un siècle
pour
nous prouver que l’acte est impossible et que le tout de l’homme est
10
ernité ! « Il suffit d’un courage purement humain
pour
renoncer le temps afin de gagner l’éternité : car je la gagne et ne p
11
oxe ; mais il faut un courage paradoxal et humble
pour
embrasser le temps en vertu de l’absurde 13. Et ce courage est celui
12
est vrai que le doute est révolte, et qu’il faut
pour
se l’avouer la joie qui naît de l’acte de la foi. Lorsque Kierkegaard
13
a forme du monde : et ce n’est point qu’elle soit
pour
lui réelle, elle est seulement la moins invraisemblable. Mais le chré
14
n’est encore qu’une forme de l’agitation humaine.
Pour
le chrétien seul elle signifie une transformation effective. Ou mieux
15
ie une transformation effective. Ou mieux encore,
pour
l’hindou, cette catégorie suppose la primauté d’un Esprit sans conten
16
ie suppose la primauté d’un Esprit sans contenu ;
pour
le chrétien, la primauté d’une personne. 5. « Ta Parole est une lamp
17
dire s’il rejette sa mission d’écrivain religieux
pour
se faire pasteur de campagne, par exemple. C’est, dit-il, que sa cons
18
itement normal de déclarer que « c’est du latin »
pour
ses oreilles, mais encore il existe autant de ces latins-là que de ch
19
olitiques. Ainsi les mots n’ont plus le même sens
pour
les intellectuels et pour la masse — cela s’est vu en d’autres siècle
20
n’ont plus le même sens pour les intellectuels et
pour
la masse — cela s’est vu en d’autres siècles. Ils n’ont plus le même
21
en d’autres siècles. Ils n’ont plus le même sens
pour
les divers partis intellectuels — c’est plus nouveau. Mais surtout, i
22
ivants, et les soldats s’arc-boutaient sur le sol
pour
former des arceaux vivants. Quand Alice avait réussi à mettre en boul
23
rd. Or, sans parler des 29 sens que Littré donne,
pour
le seul mot : esprit, si j’interroge au hasard ceux qui veulent défen
24
uraient dû « s’entendre » et s’allier : c’est que
pour
l’un, esprit signifie évasion, spiritualisme et duperie bourgeoise ;
25
ie évasion, spiritualisme et duperie bourgeoise ;
pour
l’autre, présence effective de la pensée et de la foi à nos misères,
26
urs morales, etc. Et tous ces sens se chevauchent
pour
former dans l’esprit des polémistes les plus étranges surimpressions2
27
e zone culturelle » préparait peu à peu un public
pour
les auteurs du niveau supérieur. Cette accession démocratique des gra
28
rès nettement constater le déficit que représente
pour
la culture, la création de ces grandes zones d’échanges incontrôlés.
29
nt dans leurs appartements. Écrire dès lors n’est
pour
eux que tromper un besoin d’expression qui n’a plus de mission réelle
30
re les règles. (Encore ne sont-ils guère d’accord
pour
enregistrer les réussites ou les tricheries !) Leur style devient de
31
es dociles instruments de la vocation catholique,
pour
devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autorité et suscitent
32
au détriment de l’unité sacrée. Ainsi toujours :
pour
peu que le sens des fins vienne à faiblir et que la mesure commune ce
33
dans les villes. Mais ce que l’homme ne fait pas
pour
l’homme, le diable le fait à sa place, et contre l’homme qu’il séduit
34
es musées. Ou pire : ils n’ont jamais été vivants
pour
cette génération sans but. On nous en donnera donc de nouveaux fabriq
35
doctrine. Quitter le plan des vérités éternelles
pour
entrer dans le plan de l’histoire, cela signifiait donc, précisément,
36
ntale, qui est le péché originel. Il s’ensuit que
pour
le marxiste, aussi bien que pour le chrétien, l’homme ne pourra trouv
37
Il s’ensuit que pour le marxiste, aussi bien que
pour
le chrétien, l’homme ne pourra trouver sa plénitude et se « regagner
38
(c’est-à-dire en tant que l’on obéit à l’Esprit,
pour
Paul, et en tant que l’on fait la révolution, pour Marx). Il s’agit d
39
our Paul, et en tant que l’on fait la révolution,
pour
Marx). Il s’agit donc d’action. Il s’agit d’attester soit la foi, par
40
la sait trop profondément enracinée dans l’homme
pour
être atteinte par une simple critique philosophique47. Or cette criti
41
l’extérieur — et le reste suivra nécessairement.
Pour
sauver le reste — disons : la culture, l’esprit, et l’âme si l’on y t
42
ue : nous l’appellerons matérialisme dialectique,
pour
indiquer qu’il n’est que provisoire, instrumental, qu’il doit servir
43
ratique elle-même sans vergogne, tout en le niant
pour
les besoins de sa cause. Ce matérialisme vulgaire, que Marx avait tou
44
bué aux masses ne manque pas de créer du bonheur.
Pour
réussir, il faut une discipline. Pour la maintenir, il faut un dictat
45
du bonheur. Pour réussir, il faut une discipline.
Pour
la maintenir, il faut un dictateur. Libre aux bourgeois, aux scrupule
46
isme, dans ce que le fascisme a de plus oppressif
pour
l’homme et pour sa liberté. L’attitude chrétienne devant le « mond
47
e le fascisme a de plus oppressif pour l’homme et
pour
sa liberté. L’attitude chrétienne devant le « monde » On parle
48
e Royaume de Dieu, le Réconciliateur ; et qu’il a
pour
mission actuelle d’obéir à une Parole qui est Jésus-Christ, le Médiat
49
, mais soyez transformés… » Cela ne signifie pas,
pour
un chrétien, que « le monde » soit abandonné. Cela ne signifie pas qu
50
ance de la fin et de l’origine, obligation d’agir
pour
racheter le mal commis, sont trois moments indivisibles de la « trans
51
tien : contre le monde dans sa forme présente, et
pour
le monde restauré dans la Promesse. Il faut aller plus loin que cette
52
n’est pas converti. J’agirai donc, toutefois non
pour
le monde, et non pour sauver quelque bien, mais parce que je me sais
53
’agirai donc, toutefois non pour le monde, et non
pour
sauver quelque bien, mais parce que je me sais responsable personnell
54
ls de gauche reprennent aujourd’hui cette devise,
pour
l’opposer au « spiritualisme » autant qu’à la routine et au cynisme d
55
t l’homme changé. Trop beau tout cela ! Trop beau
pour
être vrai, dit le marxiste. (Chrétien, changé, je suis encore assez «
56
ien, changé, je suis encore assez « vieil homme »
pour
le comprendre.) Sur quoi repose cette transformation dont vous parlez
57
athéisme devient prédication ! Drôle d’aventure,
pour
un dialecticien ! Si tu dis que le chrétien est celui qui ne fait rie
58
hèse, paraissant redouter je ne sais quel malheur
pour
leur foi, ou pour son « succès », si l’on ne parvient pas à l’opérer.
59
edouter je ne sais quel malheur pour leur foi, ou
pour
son « succès », si l’on ne parvient pas à l’opérer. Dans la jeunesse
60
. Qu’on me permette ici d’être un peu schématique
pour
plus de clarté. Il me paraît que l’opposition finale entre la croyanc
61
somol accepte un salaire de famine s’il faut cela
pour
sauver l’URSS.) Mais l’eschaton chrétien est au-delà de ce temps, est
62
est l’agent d’une vocation venue d’ailleurs, mais
pour
lui seul et ici-bas, et qui anime désormais ses gestes et sa pensée l
63
’est pas futur, mais éternel et donc présent. Si,
pour
sauver le futur de l’Église, je désobéis dans le présent, je perds to
64
es suit Staline. D’où il résulte à l’évidence que
pour
la grosse majorité des communistes, le mensonge, la haine, l’oppressi
65
ut présent ni éternel, puisque le salut n’est pas
pour
eux de toute façon, mais pour les descendants de leurs descendants ?
66
le salut n’est pas pour eux de toute façon, mais
pour
les descendants de leurs descendants ? C’est ainsi qu’on a vu Zinovie
67
i comportent la haine et le mensonge : mais alors
pour
sauver le monde, il perd sa raison d’être personnelle, et renie juste
68
l’action personnelle de charité et de sacrifice,
pour
le mieux-être du prochain, suffit à compléter, si je puis dire, l’act
69
Mais le marxiste aussi me tenait ce raisonnement,
pour
justifier une action tout inverse. Je pense qu’il faut aller plus loi
70
s au défi du marxisme, qui s’en trouvera justifié
pour
autant. Je ne crois pas à une politique chrétienne, déduite une fois
71
êmes à sauver, alors que nos erreurs passées sont
pour
une part, peut-être capitale, dans le malheur universel qui vient ? O
72
rsonnel, mais aussi de la valeur de la communauté
pour
tous les hommes qui la composent. Ne fût-ce que pour cette seule rais
73
r tous les hommes qui la composent. Ne fût-ce que
pour
cette seule raison — et j’en ai mentionné plusieurs autres —, un chré
74
ier la panique des capitalismes. Cette croisade a
pour
vraie devise : dividendes d’abord ! Mais elle entend utiliser le spir
75
Je prends ici parti contre une telle entreprise,
pour
les mêmes raisons, mais aggravées, qui me faisaient prendre parti con
76
n spiritualiste. 41. « Le communisme n’est pas
pour
nous un état qui doive être créé, un idéal… Nous appelons communisme
77
astique » (Marx, 2e thèse sur Feuerbach). De même
pour
le chrétien, la foi sans les œuvres n’est pas la foi (Jacq., 2, 26).
78
quer le mal dans la racine. Mais la racine, c’est
pour
l’homme même » (Id., ibid.). C’est-à-dire l’homme concret, produit so
79
eut, que l’Église s’adresse à elle-même, et qui a
pour
fonction de corriger sans cesse, de rectifier le message annoncé par
80
aire ! » S’exclamait naguère Jean Guéhenno (Union
pour
la Vérité, 22 mars 1930). À quoi un socialiste allemand, le professeu
81
haine de classe (prêchée par Marx) et la guerre (
pour
peu qu’elle soit censée défendre l’URSS). 60. Je n’entends pas porte
82
te en allemand et qui sans doute a perdu sa vertu
pour
une oreille habituée : « Il se lève et il tombe avec sa mission. » No
83
sa vie, et n’avons nul besoin d’en rien connaître
pour
reconnaître la portée de son message puisque c’est le message de Dieu
84
ou tainien, ou matérialiste-dialectique, se donne
pour
tâche de reconstituer l’évolution immanente d’un peuple, telle qu’on
85
isse, au moins autant qu’une promesse. Une menace
pour
les « intérêts immédiats » qui se voient par trop négligés au profit
86
me »… Mais sans relâche, des prophètes reviennent
pour
railler durement ces idoles et les traîtres qui les adorent : Mon pe
87
, sa loi est sur la terre, et les prêtres sont là
pour
veiller sur l’Alliance. Et si ces « clercs » viennent à trahir, cédan
88
ais la pire des idolâtries, c’est celle qui prend
pour
objet de son culte la mesure même, la Loi en soi, abstraite des fins
89
la mesure même, la Loi en soi, abstraite des fins
pour
lesquelles elle existe. C’est l’idolâtrie qui consiste à soumettre l’
90
otre vie, et que toutes nos actions doivent avoir
pour
objet de plaire à Dieu. Une culture pauvre, mais fidèle Un hom
91
si, dans une certaine mesure, douter… Ainsi donc,
pour
l’Hébreu, se borner au concret, c’est rester fidèle à la Loi. D’aille
92
mais distinguer en elles les intentions divines,
pour
les offrir en holocauste spirituel au Créateur70. Enfin, remarque enc
93
lui devons ; que nos Sacrificateurs sont établis
pour
veiller sans cesse à ce qu’il ne se fasse rien qui y soit contraire,
94
cette « ombre des biens à venir. » (Héb. 10, 1),
pour
repousser le Christ, qui était « l’esprit » et la réalité finale de l
95
à la chute d’Israël, au moins aussi fondamentaux
pour
l’Occident que la raison des Grecs et l’ordre des Romains. Il m’appar
96
ques traits le sens que prend l’héritage d’Israël
pour
la foi chrétienne protestante. On sait le rôle joué dans la Réforme p
97
ar les deux « nations »76. Ce qui est déterminant
pour
cette analogie, ce qui lui donne son seul sens acceptable et la situe
98
le et rebelle, de ceux que Dieu s’est « choisis »
pour
témoins, en tant que collectivité, peuple ou église. En vertu de cett
99
ttitude provocante fut souvent prise à l’étranger
pour
un trait de caractère germanique. Mais c’est aussi l’intellectualisme
100
it qu’il rejette ses ordres, soit qu’il la prenne
pour
idole, refusant d’en reconnaître la vraie fin lorsqu’elle lui apparaî
101
. Je ne sais si cette explication vaudrait encore
pour
l’antisémitisme des hitlériens, qui n’en serait en tout cas que le pl
102
sure que l’on prend les « signes » de la vocation
pour
des réalités valables en elles-mêmes. Mais sans doute ce glissement f
103
des étrangers. Peut-il y avoir rien de plus exact
pour
exempter des races tout mélange avec d’autres, puisque nos sacrificat
104
rtance capitale de cette notion de commune mesure
pour
toute culture ou civilisation, j’ai donné de plus amples précisions d
105
aël, t. II, p. 265. 69. « L’embarras de l’hébreu
pour
expliquer les notions philosophiques les plus simples, dans le Livre
106
dernier jugement de Renan. Mais il reste valable
pour
la période primitive. 72. Abraham déjà, et les prophètes, ont vu « l
107
her et M. Hitler, par goût de la rime sans doute.
Pour
l’opinion moyenne sur Luther, je crois que la phrase suivante en donn
108
s, qu’ont professés MM. Jean Baruzi et E. Gilson,
pour
ne rien dire — mais cela va de soi — de l’activité des professeurs de
109
encore que son volume matériel soit bien écrasant
pour
le genre. Mais on s’aperçoit sans tarder que la discussion avec Érasm
110
mme », celui qu’il nous faut dépouiller. Folie
pour
les sages Mais il s’en faut de presque tout que les grandes thèses
111
ancien — tous ceux qui tiennent la prédestination
pour
un dogme immoral ou périmé ; ceux qui traduisent « Paix sur la terre
112
son armée de grands docteurs de tous les siècles,
pour
soutenir le libre arbitre religieux, c’est-à-dire le pouvoir qu’aurai
113
d’aujourd’hui), tout est fait, dans notre Traité,
pour
heurter de front le lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la
114
luthérien, mais que Luther est obligé d’utiliser
pour
débrouiller et supprimer les faux problèmes où la Diatribe voulait l’
115
psychologique. (Un tel homme est bien trop vivant
pour
faire de la psychologie ; trop engagé dans le réel pour prendre au sé
116
aire de la psychologie ; trop engagé dans le réel
pour
prendre au sérieux ses reflets dans la conscience du spectateur.) Ce
117
is le sérieux théologique est chose trop rare, et
pour
beaucoup trop difficile à concevoir, pour qu’on puisse écarter cette
118
idole païenne ? C. M. — J’ai besoin de le croire
pour
agir. L. — Mais qu’est-ce qu’agir ? Est-ce vraiment toi qui agis ? O
119
rmer. L. — Soit, c’est une hypothèse de travail…
Pour
moi, je crois que Dieu connaît la fin, la somme, la valeur absolue de
120
néant, en sorte que Dieu, vraiment, n’existe plus
pour
toi ? Fermer les yeux sur une réalité, ce n’est pas la supprimer en f
121
étails exégétiques discutables, suffit à établir,
pour
le chrétien, la vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais
122
que le Christ ait dû mourir — cet acte extrême —
pour
nous sauver, fait voir que nous n’avons aucune liberté, par nous-même
123
scendre jusqu’au fond de la connaissance du péché
pour
voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu nous
124
oblème de vie ou de mort. Or il est seul en cause
pour
le théologien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que Luther ne
125
stions dernières que peut envisager notre pensée.
Pour
échapper au nihilisme qui l’étreint, dès lors que « Dieu est mort » o
126
e libre, c’est vouloir l’éternité de son destin. (
Pour
le chrétien, c’est accepter en acte l’éternelle prévision du Dieu qui
127
répondit : « Je ne reconnais aucun de mes livres
pour
adéquat, si ce n’est peut-être le de servo arbitrio et le Catéchisme.
128
es-mêmes et d’une façon précise rien de suffisant
pour
justifier ce mouvement de refus global. Mais nous sentons qu’elles en
129
repose sur un postulat d’inactualité, il suffit,
pour
s’en convaincre, de se demander un instant ce qui arriverait dans le
130
voudraient l’être. Mais, chose étrange, la raison
pour
laquelle le désordre n’est pas total, c’est la raison même de ce déso
131
e l’anarchie, d’autre part, la freine et la prive
pour
le moment de virulence. Cet état d’équilibre entre le microbe et la m
132
lque sorte négative. Car, en vérité, il n’y a pas
pour
nous de problème de l’acte mais il y a problème de ce qui s’oppose à
133
lles sur lesquelles il faut que l’esprit s’appuie
pour
poser un problème quelconque ». L’acte, tel que nous l’entendons, est
134
e autonomie de la raison critique. Division qui a
pour
effet, généralement, de volatiliser les points d’application de notre
135
ts immédiats. Car nous croyons en avoir assez dit
pour
pouvoir affirmer qu’il n’y a pas de transition entre l’acte et ses ef
136
ouve être transitif et novateur, sans qu’il y ait
pour
cela de « médiation ». On pourrait dire, paradoxalement : il n’y a de
137
ique. D’autre part, l’acte implique un élan vers,
pour
reprendre l’expression du Dr Minkowski. L’acte est l’éclatement d’une
138
out faits. D’un côté, un champ plus libre conquis
pour
l’esprit, de l’autre une pression accrue sur l’inerte. Risque par con
139
yerson). Il n’y a de paradoxe épistémologique que
pour
qui refuse d’aborder le problème de la connaissance à partir de l’act
140
-faite rejoint le donné. Mais cela n’est vrai que
pour
le savant seulement au moment où il crée ; pour les autres hommes, la
141
e pour le savant seulement au moment où il crée ;
pour
les autres hommes, la science se traduit par une économie d’énergie e
142
on de l’universel par la charité personnaliste. ⁂
Pour
éviter un malentendu essentiel, nous tenons à souligner encore en ter
143
nt l’évidence de l’acte, non seulement prime tout
pour
nous, mais constitue, comme nous l’avons dit, le point de départ néce
144
que ces résistances sont assez nettement brisées
pour
conférer à la création issue de l’acte comme une forme d’éternité. Pa
145
stations d’activité. La médiation ne se manifeste
pour
nous que sous forme de résistance. Il y a assurément des résistances
146
e comme une résistance à son effort immédiat, ou,
pour
reprendre l’expression vigoureuse de Kierkegaard, comme « un attentat
147
e n’a accepté l’irréversibilité qu’il recèle, que
pour
en tourner l’irrationalité foncière à l’aide d’une loi statistique, d
148
e dans l’opinion populaire, de vérité, est devenu
pour
le public, synonyme de mensonge. Il s’agit en attendant que la questi
149
Les adhérents se réunissent une fois par semaine,
pour
recevoir et apporter les éléments de cette nouvelle forme d’informati
150
campagne et aussi de tel silence. Cette partie a
pour
but de donner aux adhérents, des moyens de comprendre et de redresser
151
un échange de vues qui ne peut être que fructueux
pour
tous. Nous faisons un appel pressant auprès de tous nos amis, frontis
152
. Camarades, si vous voulez savoir, aidez-nous ! (
Pour
tous renseignements, adressez provisoirement les lettres à La Flèche,
153
é de l’esprit ». Il fait placarder des affiches «
Pour
la défense de la liberté ». M. Vaillant-Couturier publie un manifeste
154
t de la Révolution humaine, vous passerez bientôt
pour
fasciste. On dit que les mots n’ont plus de sens. Ce serait trop beau
155
moins des faits que des mystiques dont on se sert
pour
masquer, à gauche et à droite, une impuissance profonde à rien change
156
ué le langage. La culture n’a pas été assez forte
pour
interdire cette prostitution. Il en résulte que la culture qui joue t
157
que la politique, qui a tourné en mystique, parle
pour
ne rien dire ou pour dire autre chose que ce qu’elle dit. On se deman
158
a tourné en mystique, parle pour ne rien dire ou
pour
dire autre chose que ce qu’elle dit. On se demande pourquoi, dans de
159
choses précises à exprimer. Je réponds : écrivons
pour
poser ce problème tout d’abord. Écrivons pour montrer qu’il n’est pas
160
ons pour poser ce problème tout d’abord. Écrivons
pour
montrer qu’il n’est pas de problème politique plus urgent que celui d
161
ique. Cela revient à écrire, si l’on me comprend,
pour
éduquer la méfiance du lecteur. h. Rougemont Denis de, « À qui la
162
iquer à leur œuvre, et des lecteurs assez ardents
pour
le subir autrement qu’en imagination. Et rien n’est plus légitime, vo
163
il s’agit véritablement d’art, tant qu’il s’agit,
pour
un auteur, d’influencer le public par des moyens choisis, et de lui t
164
sont les femmes qui lisent et qui se passionnent
pour
les romans. Ainsi, à force de ménager les préjugés moraux et immoraux
165
cohérent. Il n’a qu’une crainte : celle de passer
pour
autre chose qu’un « pur artiste », celle de passer pour un auteur à t
166
utre chose qu’un « pur artiste », celle de passer
pour
un auteur à thèse, pour un propagandiste. Cette crainte — qui ne fut
167
rtiste », celle de passer pour un auteur à thèse,
pour
un propagandiste. Cette crainte — qui ne fut jamais celle des grands
168
comprend que la jeunesse actuelle ne marche plus
pour
les défendre. La crise du livre, dont tout le monde parle, c’est d’ab
169
concourait d’ailleurs à faire passer cette erreur
pour
une évidence. Il y avait des places vides, toute une génération tuée
170
tal de l’histoire du roman, du paysage, du roman,
pour
cette tranche de siècle que meublera la génération de 1914. Il est c
171
ais compte de tous les aléas que représenteraient
pour
la critique un chambardement de ce genre. Ce serait toute une série d
172
e jeune, tout de même, et peu avancé dans la vie,
pour
s’ébahir, comme je le fais, d’une… « constatation » de cet ordre ! Co
173
Paris m’avaient appris que cette ville, au moins
pour
la jeunesse sans argent, est la ville des gérants ignobles et des con
174
d’imagination. Et pourtant il suffit de bien peu
pour
partir : la France a des milliers de maisons vides. Dites autour de v
175
us que vous en cherchez une, et vous en trouverez
pour
rien, ou pas grand-chose. Encore faut-il savoir comment on y peut « v
176
raît assez peu chère. Mais bien trop chère encore
pour
les gens du pays. Les petites entreprises qui leur donnaient du trava
177
faillite l’une après l’autre. Il y a 400 chômeurs
pour
une population de 2300 habitants. Ceux qui travaillent encore gagnent
178
ancs par mois — nous avons engagé la mère Calixte
pour
donner un coup de main le matin et faire les lessives. C’est une tout
179
vec fanatisme. J’observe aussi qu’ils s’arrangent
pour
vivre plus mal que la population des faubourgs des grandes villes. Le
180
propriétaire, Madame Turc. Elle nous fait entrer.
Pour
la vente du raisin, il faut attendre sa fille qui va rentrer des cham
181
raisins. Pendant qu’elle fait la pesée : « C’est
pour
qui, Monsieur, sans indiscrétion ? » Je dis mon nom. — Est-ce que vou
182
catholiques de la montagne qu’on voit venir à A…
pour
le marché. Et très conscients d’une supériorité qu’ils ne peuvent att
183
nt plus éloignés que jamais ? « La nuit est faite
pour
dormir », me disait un gardien de l’ordre qui m’avait surpris sur les
184
ez ! Ce n’est pas vrai que la viande est si bonne
pour
les malades. » Elle accepte de venir faire une lessive à la maison po
185
le accepte de venir faire une lessive à la maison
pour
remplacer sa mère. Nous manquons de corde pour étendre le linge ; ell
186
on pour remplacer sa mère. Nous manquons de corde
pour
étendre le linge ; elle imagine de le mettre à sécher sur des buisson
187
roire que rien au monde dépend de nous. Ceci vaut
pour
les femmes, qui sont la part la plus civilisée de la population. Ce s
188
ou au temple, ou n’y vont pas, elles qui savent.
Pour
les hommes, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs, reve
189
e mille protestants accourent de toute la contrée
pour
suivre des cérémonies dont leurs descendants parlent encore. En 1900
190
nt autrefois le mûrier. Question : Que reste-t-il
pour
entreprendre ici une révolution constructive ? 21 novembre 1934 Leur
191
tu n’auras qu’à te rappeler épicerie. » Épicerie
pour
spécialiste, vous n’auriez jamais fait ce rapprochement ? Ce petit fa
192
. Littéralement, les mots n’ont plus le même sens
pour
le peuple et pour ceux qui voudraient lui parler. Le petit exemple qu
193
es mots n’ont plus le même sens pour le peuple et
pour
ceux qui voudraient lui parler. Le petit exemple que je viens de cite
194
de la lettre. Aussi bien nous parlons au hasard,
pour
ne pas dire dans le vide (il vaudrait mieux que ce soit le vide, dans
195
samedi soir, dans une salle attenante au temple,
pour
les hommes de sa paroisse. « C’est le seul moyen de les avoir, me dit
196
dizaine au culte. C’est trop compromettant. Mais
pour
une causerie sur un sujet neutre, nous en avons toujours dans les 40
197
le. Puis on s’est assis sur des chaises alignées,
pour
entendre le « conférencier »27. J’ai reconnu deux facteurs, le librai
198
anges bien pauvres…) Quand nous nous sommes levés
pour
sortir, le facteur ronflait, le front sur un dossier de chaise. Il s’
199
’ils ne se connaissent eux-mêmes, quelqu’un qui a
pour
mission de leur enseigner le sens dernier des circonstances de leur v
200
eupliers : il faut suivre des yeux la route noire
pour
découvrir enfin l’amas brunâtre des maisons au-dessous d’une tache bl
201
r la lecture qu’ils viennent au parti. L’affaire,
pour
eux, c’est d’abord de se grouper afin d’entreprendre quelque chose, d
202
u point de vue des classes, d’où viennent-ils ? —
Pour
la plupart — tous les chefs en tous cas —, ce sont de petits propriét
203
vailler raisonnablement. Mais rien ne se présente
pour
les soutenir. Ils vont au parti communiste parce qu’il n’y a rien d’a
204
est tout pâle. Je vais discuter le coup avec lui
pour
le ravigoter. C’est un de ces Méridionaux qui ne connaît pas de meill
205
je l’en crois, n’a guère vendu depuis un mois que
pour
50 francs de légumes. Or la vente des produits de son jardin est son
206
nc au nombre de sept ou huit. Il en totalise sept
pour
son compte, et sa dame fait le petit appoint. Elle s’est « coupé » la
207
ambe, cela fait bien cinq ans déjà, et « touche »
pour
cette jambe cassée et d’ailleurs dûment guérie, 20 sous par jour. Au
208
ire qu’ils « l’ont diminuée à 17 sous par jour ».
Pour
se venger, il leur a retiré son assurance à lui, et l’a passée à d’au
209
il a écrit au ministre — au ministre du Travail —
pour
avoir une pension de 5000 francs pour son beau-frère. « Ce cochon-là
210
u Travail — pour avoir une pension de 5000 francs
pour
son beau-frère. « Ce cochon-là » n’a pas répondu, et pourtant la lett
211
e voir le barème ! » Il a fallu récrire deux fois
pour
obtenir gain de cause. Et tout ça lui a bien coûté 50 francs. Autreme
212
et dans la crainte de la vieillesse. On travaille
pour
ne rien gagner, à cause de la mévente croissante, on vit sur le dos d
213
des enterrements, on se brouille avec ses enfants
pour
des questions d’argent, on ne croit plus ni à Dieu ni à diable et à p
214
rd m’explique encore que les gens s’en vont d’ici
pour
travailler à la ville. C’est comme partout. Bon. Alors les catholique
215
u peuple français : il n’échappe aux jésuites que
pour
tomber dans le fétichisme : le franc sacré, les idées à majuscules, t
216
r à l’Académie, voire à jouer un rôle politique :
pour
faire figure, pour acquérir une situation bien définie dans le corps
217
re à jouer un rôle politique : pour faire figure,
pour
acquérir une situation bien définie dans le corps social). Nous somme
218
la mesure où nous réussissons à nous faire passer
pour
des bourgeois ou des défenseurs du prolétariat. 17 février 1935 Cerc
219
t de formules électorales ! Je demandai la parole
pour
expliquer, le plus simplement que je pus, que le problème fasciste es
220
la cour, tandis qu’il donne du feu à son copain :
Pour
moi, c’est un fasciste ! Toutes nos confusions politiques résumées da
221
u parlé en intellectuel. En homme qui veut savoir
pour
quelles raisons il prend ou ne prend point parti. Mais l’électeur veu
222
rend point parti. Mais l’électeur veut qu’on soit
pour
ou contre, et il se méfie par principe de celui qui distingue et nuan
223
épigraphe à mon article : Je suis contre. Sinon,
pour
peu que l’article expose le pour et le contre, quelle que soit d’aill
224
s contre. Sinon, pour peu que l’article expose le
pour
et le contre, quelle que soit d’ailleurs ma conclusion, on me classer
225
ez sceptique sur le résultat de cette entreprise.
Pour
des raisons que je devine plus sentimentales que les arguments qu’il
226
x complexes que le diable ait jamais pu concevoir
pour
dresser les humains les uns contre les autres. Et qui, ou quoi, pourr
227
tout cas, tout péril fasciste est écarté d’emblée
pour
une nation qui dévoue tous ses enthousiasmes aux soins que réclame la
228
pper le sol de sa canne et redresser sa casquette
pour
ponctuer ses raisonnements d’alcoolique. Entre un homme maigre, casqu
229
Entre ces deux hommes, je n’hésite pas : je vote
pour
le communiste. C’est un Méridional du type sérieux, un de ces hommes
230
amentable, hérissé de clichés hargneux, travaille
pour
le bien de ses lecteurs ? Si l’on prend au sérieux le sort qui est fa
231
écessité où l’on se trouve de bâcler son ouvrage,
pour
gagner de quoi vivre, tentation perpétuelle de changer de condition.
232
r et l’administration ; faire des lois régionales
pour
la viticulture ; mettre en commun les terres d’un petit village ; ven
233
re, on approuve la jeunesse qui délaisse la terre
pour
la ville. (« C’est mort, ici ! » — phrase entendue un peu partout dan
234
assez compliqué. La nuit, par un dernier respect
pour
la moribonde qu’ils veillent à tour de rôle, ils sont venus discuter
235
ne, Staline et la littérature (17 avril 1937)n
Pour
lutter contre le fascisme, les communistes paraissent avoir compris q
236
re la culture. Le malheur est qu’ils n’envisagent
pour
cette défense que des moyens fascistes. « Toute la littérature social
237
e ne sais ce qu’il faut penser de la poésie, mais
pour
ce qui est de la politique, je m’en porte garant, c’est parfaitement
238
férence à ses œuvres est un crime. » Heureusement
pour
lui que Lénine est déjà mort et momifié ! Je ne sais quelle était l’i
239
onnaire et d’attardé, ou de brutalement primaire,
pour
le planifier à l’échelle de son empire national-socialiste. À nous de
240
e y mêle une assez opaque science, sans détriment
pour
le mystère, qui reste entier. Cependant, à voir tant d’auteurs s’exer
241
sez méprisable. Les Latins la ridiculisent. C’est
pour
eux l’irréalité même. (« Il n’est plus que l’ombre de lui-même ! ») M
242
est la preuve humiliante de la chair — humiliante
pour
ceux, du moins qui, plaçant la Raison dans le monde des dieux, voudra
243
ans le monde des dieux, voudraient bien être pris
pour
des gens raisonnables. Voilà pourquoi, pensais-je, ils méprisent l’om
244
me la clarté de la lune. Il recherche la solitude
pour
y mener des réflexions désespérées. Souvent il éclate en sanglots à l
245
méchamment, contre lui ! Un secret, ce l’est bien
pour
eux, comme toutes les choses trop naturelles que l’on possède. Peter,
246
s réel ? Admettons que ce soit le mariage surtout
pour
ce philistin-là. Toutes les ruses de Peter échouent devant cet obstac
247
: Schlemihl est schizoïde. Chamisso, heureusement
pour
lui, n’en savait rien. Il savait peut-être autre chose. Tentative
248
r notre propension à localiser les symboles. Car,
pour
la vie spirituelle, il n’est pas de lieux séparés, on peut toujours p
249
ons déduire, semble-t-il, une aberration maximum.
Pour
confirmer notre soupçon sur la nature de cette aberration, il convien
250
oir par l’examen de la pudeur. Ne serait-ce point
pour
la raison qu’en beaucoup d’êtres la créativité paraît avoir son siège
251
la pudeur s’est localisée là ? Ne serait-ce point
pour
cette raison que l’homme cherche à le dissimuler comme quelque chose
252
de démissionnaire, d’impuissant à saisir le monde
pour
le former à son image40, et d’évasif devant sa vocation : le mystère
253
e de création qui vient à se détacher de l’auteur
pour
prendre corps dans l’œuvre poétique. Et le poème ensuite — plus beau
254
e siècle où je vis qui n’a plus d’ombre, et c’est
pour
lui que je garde ma pitié. Il ne sait même plus écrire sa Fable, il n
255
es amas de branchages, des outils et des treilles
pour
la pêche aux crevettes. Je me suis procuré un petit tonneau de vin bl
256
l’heureux étourdissement de la lumière maritime.
Pour
mes pensées, je les occupe en attendant à de petits exercices formels
257
gles de Descartes, comme on ferait un mot croisé,
pour
tuer le temps avant un rendez-vous. 19 novembre 1933 Premiers contac
258
e discret. C’est l’impression que je veux retenir
pour
le moment des gens d’ici. Elle corrige la mauvaise humeur que m’a don
259
douleurs dans les jambes, et m’en parle d’abord,
pour
me mettre en confiance. Je sens bien qu’elle veut me faire causer ava
260
le sais bien, madame Aujard, mais je ne viens pas
pour
mes vacances ! J’ai du travail chez moi, des tas de choses à écrire…
261
« Écrire », qu’est-ce que cela signifie ? Écrire
pour
les journaux, sans doute, mais il n’y en a pas tant à raconter sur ce
262
e l’a dit. Car elles ne baisseront pas leurs prix
pour
garder un client, elles les augmenteront bien plutôt pour le punir d’
263
der un client, elles les augmenteront bien plutôt
pour
le punir d’avoir été en face. Sans compter qu’on n’aime pas être accu
264
des corrections écrites à la main. Pédenaud relit
pour
la nième fois son tarif, fait son calcul sur un bout de papier, et co
265
de papier, et conclut que j’ai à payer 72 francs,
pour
un envoi, ce jour-là, d’une centaine de feuillets. Il en paraît lui-m
266
aller de sa poche ». Me voilà courant à l’autobus
pour
arrêter le courrier. L’autobus vient de partir. Il faut téléphoner au
267
nspire rien qu’à me voir entrer. Je cause un peu,
pour
me faire pardonner. Pédenaud est mutilé de guerre. Il boite. On lui a
268
trois semaines, il estimerait que j’exagère, même
pour
un riche. Je me sens rejeté dans la catégorie bourgeoise. Ma bonne co
269
charmants dans cette espèce, mais ce n’est point
pour
cela que j’en parle ici. C’est pour une raison très précise et qui n’
270
e n’est point pour cela que j’en parle ici. C’est
pour
une raison très précise et qui n’a rien à voir avec la critique litté
271
réveillés couverts de puces. J’exagère à peine :
pour
mon compte, j’en ai pris sept sur mon pyjama dans l’espace de deux mi
272
blement et qui me paraît assez frappante. Voici :
pour
la première fois depuis je ne sais combien d’années, je viens de trou
273
r deux heures en attendant le départ de l’autobus
pour
Taillefer. Nous sommes attablés ici depuis un bon moment déjà, tout c
274
arrivé à gagner assez vite ce qu’il nous fallait
pour
subsister après l’épuisement de notre réserve. J’ai travaillé beaucou
275
une semaine, cela compte quand on n’a plus rien.
Pour
celui qui vit au jour le jour, il s’agit essentiellement d’éviter les
276
ine. Elle quitte à tout propos la route nationale
pour
des chemins secondaires ou des ruelles à peine plus larges que la voi
277
s. D’abord il faut aller dans deux ou trois cafés
pour
obtenir un minimum de précisions concernant l’heure du prochain dépar
278
à ceux qui commandent et disposent, ne fût-ce que
pour
une heure, de leur vie. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je r
279
homme normal, mettons qu’un fonctionnaire c’était
pour
le flatter, et cela tient aux circonstances mêmes qui l’ont mis dans
280
tumes de ce temps ; on bien l’on écrit simplement
pour
gagner sa chienne de vie, et c’est le bon moyen de traîner la misère
281
ttre, et qui est celle de l’État totalitaire. Or,
pour
convaincre, il faut entre autres dissiper les malentendus, désarmer a
282
pprouver. » En somme, il se rangerait à nos côtés
pour
l’essentiel de ce que nous avons dit dans notre numéro spécial81. S’i
283
endre les termes choisis par M. Beausire lui-même
pour
définir notre attitude, je dirais : Le personnalisme, c’est l’amour c
284
la forme que revêt « la charité personnaliste »,
pour
reprendre une formule d’Arnaud Dandieu (qui d’ailleurs était nietzsch
285
e tiennent-ils pas le christianisme dont je parle
pour
une niaiserie sentimentale. À défaut de la foi, ils connaissent l’His
286
e ? Si ce n’est pas une utopie de plus, un refuge
pour
les faibles et les sceptiques, pour ceux qui craignent de se perdre e
287
us, un refuge pour les faibles et les sceptiques,
pour
ceux qui craignent de se perdre en s’engageant, et préfèrent la litté
288
révélation qu’en eut plus tard Søren fut décisive
pour
son développement religieux. Mais le défi jeté à Dieu sembla porter b
289
nul intérêt : il la confia à l’un de ses frères,
pour
éviter d’avoir affaire aux banques, et lorsqu’il mourut, l’on s’aperç
290
aard s’était formée du mariage était trop absolue
pour
comporter une réalisation pratique. Le « tout ou rien » qui est sa de
291
de portée). Au lendemain de sa rupture, il partit
pour
Berlin où il désirait suivre les cours de Schelling. Il y demeura que
292
emeura quelques mois, puis il revint à Copenhague
pour
y mener une existence solitaire, jusqu’à sa mort, en 1835. Il travail
293
mauvais, ce que j’ai dit, mais je ne l’ai dit que
pour
l’écarter, et pour arriver à Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !82 Deu
294
i dit, mais je ne l’ai dit que pour l’écarter, et
pour
arriver à Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !82 Deux documents éclaire
295
es déclarations du malade) : Il tient sa maladie
pour
mortelle. Sa mort serait nécessaire à l’action à laquelle il a consac
296
humain », par l’ironie de l’éternité. L’éternité,
pour
lui, est une ironie sur le temps, à laquelle le temps finira bien par
297
e ne parviendra jamais à « utiliser » Kierkegaard
pour
des fins politiques et temporelles. Il se dresse, au seuil de l’époqu
298
à la mienne. Dans la ‟chrétienté”, elle apparaît
pour
la première fois. Je le sais, je sais aussi ce qu’il m’en a coûté, ce
299
n intellectuel en chômage (avril 1938)aa Note
pour
une préface. — « C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux hom
300
énéral est peu de chose, n’est pas trop humiliant
pour
qui se flatte d’une image de soi composée dans la solitude : tant qu’
301
mme un minimum de confort ou d’aisance matérielle
pour
pouvoir réfléchir, se poser des problèmes nouveaux, créer… D’où résul
302
Nous avions descendu du deuxième un lourd sommier
pour
en faire un divan. L’escalier est étroit. La descente s’était opérée
303
. (Bonne occasion pourtant de la décrocher un peu
pour
toucher davantage à l’assurance !) Il a bien fallu se rendre à l’évid
304
t dans une heure. Quand la propriétaire reviendra
pour
l’été, elle se heurtera à ce sommier monumental dans sa pose scandale
305
de fauves de certains parfums de femmes, rien que
pour
regarder des êtres et vivre un moment auprès d’eux, le temps de trois
306
rien ne s’est produit, rien ne peut se produire,
pour
tant de mauvaises raisons qui sont plus fortes que nous tous. — Et al
307
ce que le monde attend, attend de toute éternité
pour
aujourd’hui et de toi seul — et c’est ta foi. 85. Kierkegaard avait