1
teurs de ce livre étonnant, le plus profond qu’on
puisse
imaginer, aient le courage de le lui reprocher. La piété même que vou
2
récit, donne à l’œuvre une grandeur poétique, un
pouvoir
d’inquiéter presque morbide au jugement de certains, mais aussi, pour
3
étien ». Car on n’est pas chrétien, et même on ne
peut
pas l’être, mais il faut le devenir. Et le problème, alors, devient c
4
il l’accepte ; mais dans cette mesure même, il se
peut
qu’il cesse d’être humain. Car l’homme n’a d’existence proprement hum
5
nc le mystère : s’il n’y a pas de chemin, nous ne
pouvons
marcher, mais si nous ne marchons pas, il n’y a pas de chemin. La foi
6
me de ce monde, c’est croire donc que cette forme
peut
être transformée. — à vrai dire, en vertu du paradoxe le plus fou. No
7
i dire, en vertu du paradoxe le plus fou. Nous ne
pouvons
agir « qu’en vertu de l’absurde » ; mais cela seul donne un sens à no
8
ans le même temps qu’elles nous privaient de tout
pouvoir
, s’évanouissent et meurent aux pages des livres. L’action de l’homme
9
nt alors notre chemin et notre loi. Ainsi nous ne
pouvons
connaître que ce que nous prophétisons. Le chrétien marche dans la nu
10
is d’un monde sur lequel il devrait régner. Seule
peut
l’en délivrer la Parole prophétique qui lui advient comme un appel da
11
de Dieu, dans la confiance et l’inquiétude, — on
pourrait
dire, dans une sorte d’humour — dans l’aventure de celui que rien ne
12
abstraction, c’est-à-dire quelque chose que nous
pouvons
imaginer sans pour autant nous transformer, et c’est bien la définiti
13
able de l’éternité avec notre durée, et l’on n’en
peut
n’en dire sinon qu’il s’est produit, et qu’il peut se produire sans q
14
eut n’en dire sinon qu’il s’est produit, et qu’il
peut
se produire sans que rien y prépare. « Car Dieu peut tout à tout inst
15
t se produire sans que rien y prépare. « Car Dieu
peut
tout à tout instant. C’est là la santé de la foi »10. Si nous vivions
16
e sait, dans l’instant de la foi, où par grâce il
peut
rompre ce lien. « Si vous voulez interroger, interrogez ! », mais la
17
acte. Et son temps n’est plus son péché, mais on
pourrait
dire : sa patience. Car il se tient où Dieu l’a mis, et ce n’est plus
18
era jamais à rien entreprendre. Même si le succès
pouvait
réjouir le monde entier, il ne sert de rien au héros ; car le héros n
19
utume du bourg ou de la classe. Comment cet homme
pourrait
-il faire un acte ? Car l’acte est décision, rupture, isolation, quand
20
ité des autres dans l’ensemble. Comment cet homme
pourrait
-il faire un acte ? Car l’acte est immédiat, création et initiation, c
21
spérer. Il faudrait donc… la créer ? « L’homme ne
peut
faire qu’une seule chose en toute sobriété, c’est l’absolu »17. Entre
22
lleurs, une rupture de tout drame humain que nous
pussions
prévoir, désirer et décrire ; une rupture et une vision. La présence
23
prophétiser « en vertu de l’absurde ». L’homme ne
peut
être déterminé que par son Dieu ou par « le monde », il faut choisir.
24
nostalgie. C’est pourquoi le temps de Kierkegaard
peut
connaître une rédemption par l’acte, quand celui de Schopenhauer s’év
25
u’il y en a une. Alice au Pays des Merveilles On
peut
penser que notre langue est plus malade que n’était le latin à l’époq
26
u. Mais surtout, ils n’ont plus un sens auquel on
puisse
se référer et qui fixe vraiment l’usage : un sens commun. La plupart
27
ment au hasard, chacun joue sa partie comme il le
peut
, sans souci de la règle commune, et la terreur domine cette anarchie,
28
assez simples à débrouiller dans la pratique, et
pourraient
définir utilement le parti, si seulement chacun de ces mots avait le
29
eurs sens variés, un sens prépondérant sur lequel
puisse
se faire l’accord. Or, sans parler des 29 sens que Littré donne, pour
30
ution signifiera selon les cas : émeute, prise de
pouvoir
légal, désordre et anarchie, établissement d’une dictature militaire,
31
goûter une œuvre rigoureuse ou novatrice, et qui
pourrait
servir de norme ou de repère, a tout au plus triplé, et c’est sans do
32
le est à tout le moins vérifiable. Par contre, on
peut
très nettement constater le déficit que représente pour la culture, l
33
journaux est vague, impropre, sans saveur et sans
pouvoir
d’évocation active du vrai. Il habitue des millions de lecteurs au re
34
aines. Nous vivons à l’âge des mots d’ordre. L’on
peut
penser que c’est une espèce de progrès sur l’âge des clichés bourgeoi
35
r la matière économique ; qu’ainsi lestée, elle a
pu
se mettre en marche et agir au niveau du réel ; que son but primitif
36
demeurez sceptique : Staline, après vingt ans de
pouvoir
des Soviets, annonce une constitution qui renforce encore l’étatisme,
37
’on parle de communisme ? Où le prendre ? En quoi
peut
résider l’identité d’une doctrine qui prétend justifier théoriquement
38
SDN puis l’entrée dans cet organisme ? Tout cela
peut
s’expliquer, je l’entends bien, par des nécessités pratiques et conti
39
droit de déterminer le tout de l’homme, et ne le
peut
pas. Car elle est divisée contre elle-même, et fait de l’homme qui s’
40
iste, aussi bien que pour le chrétien, l’homme ne
pourra
trouver sa plénitude et se « regagner totalement »43 qu’à la faveur d
41
siècle, — soit la pensée, par une action45 qui ne
peut
être que révolutionnaire. Et cependant l’opposition de Marx et de l’a
42
e, que dans la mesure où la mentalité de l’époque
peut
être qualifiée — et se qualifie elle-même — de spiritualiste, au sens
43
icature, mais ses ravages sont déjà tels qu’on ne
peut
plus songer à rétablir la vérité par des moyens purement spirituels.
44
bsolument à concevoir que les dogmes théologiques
puissent
figurer la théorie d’une pratique49. Le christianisme n’est pas un pr
45
orance ou leur aveuglement quant au devoir, et au
pouvoir
, de l’homme transformé par la foi. L’homme nouveau, selon l’Évangile,
46
tion personnelle, au sens total de l’Évangile, ne
peut
donc se traduire, si elle s’est faite, que par une action du chrétien
47
létarienne. Déviation grossière, dira-t-on ; mais
pouvait
-elle être évitée ? Marx n’avait-il pas dit qu’il fallait commencer pa
48
révoltes politiques : il eût revêtu les formes du
pouvoir
déposé51 et renvoyant à des temps plus paisibles l’évangélisation — s
49
érieur ». Or si le marxisme a réussi cela, s’il a
pu
paraître cela, c’est dans la mesure où le christianisme, aux yeux des
50
ord, et le monde par lui. Or une telle volonté ne
peut
conduire qu’à l’excès du matérialisme, non point par la malice de Sta
51
au-delà de ce temps, est éternel, et par là même
peut
être immédiatement présent dans notre cœur56 alors que l’eschaton mar
52
— cent ans, mille ans ou deux-mille ans ? — et ne
peut
exister hic et nunc. Comment l’opposition radicale de ces deux fins,
53
oi je lui montre un homme libéré, tandis qu’il ne
peut
me montrer que quelques conditions préliminaires d’une libération tou
54
venir en aide à son prochain, mais encore rien ne
peut
le satisfaire de ce qu’il obtient, par cet effort, s’il compare ce mi
55
nécessaire dans tous les domaines où son activité
peut
se développer57. Mais le marxiste, quelles que soient la souffrance e
56
identiquement une volonté de changer tout ce qui
peut
l’être ; mais aussi, cela suppose certains moyens d’action qui ne sau
57
tanés de son Parti et de sa classe. Ainsi Staline
peut
justifier en bonne doctrine « dialectique » ses négations actuelles d
58
ct. Tout cela repose sur un fait unique, que nous
pouvons
formuler simplement : la fin dernière du chrétien est présente en cha
59
un avenir absolument hétérogène aux actions qu’il
peut
faire aujourd’hui, dans un ordre non socialiste. Par où l’on voit qu’
60
ntéressent pratiquement ? Ils me disent : « On ne
peut
pas tout faire ! Quand beaucoup d’hommes seront changés, beaucoup de
61
e de la charité. Parfois aussi le devoir chrétien
peut
apparaître plus historiquement défini et localisé : je n’en donnerai
62
alors, quel point de vue constructif le chrétien
peut
-il soutenir, s’il ne veut pas rester l’objecteur que j’ai dit ? Un pr
63
on totalitaire des gouvernants n’avait pas encore
pu
s’affirmer comme elle le fit sous Louis XIV, nous constatons que la p
64
charisme » dont nous sommes responsables. Nous ne
pouvons
donc pas approuver une forme d’État qui, par définition, contredit to
65
n ai mentionné plusieurs autres —, un chrétien ne
peut
pas approuver, comme chrétien, la forme politique du communisme63. Il
66
x et du marxisme, c’est de n’avoir pas su, ou pas
pu
opposer au mensonge spiritualiste, la vérité du spirituel. Nous n’avo
67
u droit. 44. Au sens le plus large du terme, qui
peut
désigner aussi bien la « société sans classes » de Marx, que le « Roy
68
réveil piétiste. 47. « L’armée de la critique ne
peut
évidemment remplacer la critique des armes » (Marx, Critique de le ph
69
En particulier, dans les Thèses sur Feuerbach. On
peut
y lire une phrase qui prouve que Marx ne prétendait nullement néglige
70
tivité humaine, ou transformation personnelle, ne
peut
être rationnellement comprise que comme une activité révolutionnaire.
71
Dieu est nécessairement inadéquate en soi, et ne
peut
être qu’un renvoi à la Révélation seule parfaite, à Jésus-Christ. La
72
tenu et à son but. Elle ne présente rien que l’on
puisse
comparer, fût-ce le plus superficiellement, à un programme théorique
73
r que des facteurs très essentiels de l’être même
peuvent
varier selon les milieux et la nature des institutions. (Ainsi le bes
74
i le besoin prétendu « primordial » de propriété,
peut
très bien être anéanti chez l’homme par un régime communiste.) Que re
75
mission que rien en eux ne semblait préparer. On
peut
le dire sans paradoxe : Israël n’eût pas eu d’histoire sans la promes
76
vu, ce qu’aucun autre peuple au monde n’a jamais
pu
seulement imaginer, ce qui ne répond à nul besoin historiquement déte
77
er l’évolution immanente d’un peuple, telle qu’on
peut
vraisemblablement la styliser et la chiffrer, c’est-à-dire, telle qu’
78
e vocation et d’un destin, hors de laquelle on ne
peut
rien comprendre de ce qui touche à la nation des Juifs. Destin nomade
79
ès qu’Israël cesse de croire à ce que ses yeux ne
peuvent
voir, et qui pourtant fait toute sa grandeur, c’est la révolte du des
80
t comme l’exemple à peu près idéal de ce que l’on
peut
nommer (d’un terme d’ailleurs emprunté à l’antiquité hellénique) la m
81
nsée, si belle ou si féconde qu’elle soit, qui ne
puisse
être consacrée au ministère sacerdotal du peuple élu. Idole, tout ce
82
nos serviteurs en sont persuadés comme nous : on
peut
apprendre de leur bouche les règles de la conduite de notre vie, et q
83
pauvre, mais fidèle Un homme du xxe siècle ne
peut
, me semble-t-il, qu’éprouver une sorte d’effroi au spectacle d’un ord
84
de toute base commune, en viennent à ne plus même
pouvoir
communiquer, ni s’animer les uns les autres, chacun se refermant sur
85
sez clairement défini par la comparaison que l’on
peut
faire de notre richesse anarchique, et rendue presque vaine par ses e
86
i nous a donné ces lois par l’entremise de Moïse,
pourrions
-nous, sans impiété, ne nous pas efforcer de les observer très religie
87
observer très religieusement ? Et quelle conduite
peut
être plus juste, plus excellente et plus sainte, que celle dont ce so
88
nivers est l’auteur… Quelle forme de gouvernement
peut
donc être plus parfaite que la nôtre, et quels plus grands honneurs p
89
faite que la nôtre, et quels plus grands honneurs
peut
-on rendre à Dieu, puisque nous sommes toujours préparés à nous acquit
90
s métamorphoses des dieux païens. Si bien qu’on a
pu
dire75 que l’Ancien Testament était la vraie Antiquité des peuples de
91
n79 — est réellement inamissible, c’est-à-dire ne
peut
être perdue, même si celui qui en est l’objet s’y oppose de toutes se
92
ires, sur Rom. II, 26.) Le sort du monde, et l’on
pourrait
même dire : la date de son salut final, dépend ainsi de la conversion
93
mple. Il reste que la chrétienté non seulement ne
pourra
jamais se désintéresser du sort des Juifs, éternellement lié au sien
94
ationalistes. Le drame est bien plus vaste que ne
peuvent
le concevoir nos polémiques. Et son issue ne dépend ni de nous seuls,
95
s n’aient eu quelque commerce avec des étrangers.
Peut
-il y avoir rien de plus exact pour exempter des races tout mélange av
96
mélange avec d’autres, puisque nos sacrificateurs
peuvent
, par des pièces si authentiques, prouver leur descente de père en fil
97
vent de tous droits civiques les personnes qui ne
peuvent
prouver par les registres la pureté de leurs origines : c’est que l’e
98
après la mort de Jésus-Christ. Je suis heureux de
pouvoir
donner ci-après un développement qui n’avait pas sa place dans mon li
99
iquent très étroitement les uns les autres, et ne
peuvent
être mieux saisis que dans l’unique et perpétuelle question que nous
100
tenir le libre arbitre religieux, c’est-à-dire le
pouvoir
qu’aurait l’homme de contribuer à son salut par ses efforts et ses œu
101
rs, dans ce Traité ? Une verdeur de polémique qui
peut
flatter en nous le goût du pittoresque ; l’élan génial, la violence l
102
e — quoique involontaire, je le suppose — dont il
pouvait
en l’occurrence, l’accabler. On ne saurait souligner trop fortement c
103
aphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci
pourrait
suffire et doit suffire en droit, à réfuter l’objection d’un moderne,
104
r beaucoup trop difficile à concevoir, pour qu’on
puisse
écarter cette objection par un simple rappel de l’ordre dans lequel l
105
ec un partisan du « serf arbitre » luthérien. (On
peut
admettre qu’un tel dialogue se déroule même à l’intérieur de la pensé
106
n homme qui veut croire…) Dialogue Car Dieu
peut
tout à tout instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard Une
107
cience et la prescience éternelle de Dieu, qui ne
peut
faillir à sa promesse, et auquel nul obstacle ne s’oppose. Que devien
108
s’il le faut ! L. — Tu crois donc détenir un tel
pouvoir
? C. M. — Il me suffit de vouloir l’affirmer. L. — Soit, c’est une
109
Comment la chair tuerait-elle l’Esprit ? Elle ne
peut
tuer que l’idée fausse qu’elle s’en formait… Mais tu affirmes que si
110
s de l’éternité ? Les philosophes et la raison ne
peuvent
l’imaginer que morte. Mais la Bible nous dit qu’elle est la Vie, et q
111
ant », croire que sa volonté — qui a tout prévu —
peut
aussi tout changer en un instant aux yeux de l’homme, sans que rien s
112
r cette erreur des plus grossières ?… C. M. — On
peut
aussi nier l’éternité, et affirmer que seul existe notre temps. Dans
113
refuse, en vertu d’une décision pure. Discuter ne
peut
nous conduire qu’au seuil de cette décision. Et nous n’aurons pas dia
114
nous n’aurons pas dialogué en vain, si nous avons
pu
dégager l’alternative du libre arbitre, telle qu’elle se pose dans le
115
la pure grâce jusque dans son sérieux dernier, on
peut
soutenir que l’homme possède au moins « un faible libre arbitre »34 d
116
re faculté de vouloir, mais nie seulement qu’elle
puisse
suffire à nous obtenir le salut, étant elle-même soumise au mal. Tout
117
eure une pure et simple absurdité. Mais alors, on
peut
se demander si ceux qui refusent le christianisme échappent vraiment
118
tes de l’homme, jusqu’aux questions dernières que
peut
envisager notre pensée. Pour échapper au nihilisme qui l’étreint, dès
119
res, un commun dénominateur d’erreur, que nous ne
pourrions
définir qu’en sortant du plan sur lequel ils voulaient nous faire pre
120
aient nous faire prendre parti. C’est ainsi qu’on
peut
distinguer, dans l’idéalisme et dans le réalisme, ou dans le rational
121
ment ce sentiment de bonne conscience que nous ne
pouvons
plus éprouver en présence de la plupart des philosophies de naguère e
122
s nous sentons repoussés par quelque chose qui ne
peut
être facilement nommé, parce que cela affecte, peut-être, notre tout.
123
ait proclamé, lui aussi, son autarchie, et qu’il
puisse
se donner des lois qui ne tiennent plus compte de la crise du monde,
124
tion ; au contraire, elle tourne à ses dépens. On
peut
continuer la métaphore et dire que la pensée dont nous souffrons est
125
donne-t-elle pas exactement cette impression ? Ne
pourrions
-nous la caractériser maintenant par un seul mot, qui exprime à la foi
126
ependant, si le désordre du monde est réel, il se
peut
qu’il provienne, précisément, d’actualisations partielles des philoso
127
monde plus d’actualité que nos philosophies n’en
peuvent
concevoir. Et s’il y a du désordre, c’est que ces philosophies sont t
128
tat d’équilibre entre le microbe et la maladie ne
peut
mener qu’à une consomption lente, ou à des accidents violents, catast
129
⁂ Mais cette réalité salutaire, cet acte, comment
pourrions
-nous maintenant en rendre compte ? Nous ne disons pas : comment pourr
130
t en rendre compte ? Nous ne disons pas : comment
pourrions
-nous le définir, nous disons seulement — et littéralement — comment p
131
ous disons seulement — et littéralement — comment
pourrions
-nous faire comprendre de quoi il s’agit ? Nous allons être obligés ic
132
impersonnel.) L’acte, étant immédiat au sujet, ne
peut
pas, sans cesser d’être acte, être posé en face de l’acteur. On ne pe
133
d’être acte, être posé en face de l’acteur. On ne
peut
pas photographier un acte, et donner ensuite la description de la pho
134
on de la photo comme la description d’un acte. On
pourrait
dire tout au plus (métaphoriquement) que l’acte révélé par le cliché,
135
aussitôt le dynamisme. La réflexion sur l’acte ne
pouvant
intervenir qu’a posteriori, elle n’est, en réalité, qu’une réflexion
136
que l’analyse philosophique est avec celui qui ne
peut
pas sauter. Et c’est peut-être cela précisément que la sagesse vulgai
137
typique par sa forme même, et qui, par ailleurs,
peut
éclairer notre débat : « L’éthique ne commence pas dans une ignorance
138
est le mystère même. Cela n’entraîne pas qu’on ne
puisse
rien dire des réactions psychologiques à l’acte « as it’s known as »,
139
n intérieure, d’indivision entre le vouloir et le
pouvoir
. On pourrait presque dire que c’est la sensation de l’unité, ou, plus
140
, d’indivision entre le vouloir et le pouvoir. On
pourrait
presque dire que c’est la sensation de l’unité, ou, plus exactement,
141
es (méthodologiques) de notre position. ⁂ Nous ne
pouvons
faire comprendre la véritable valeur d’une philosophie de l’acte qu’e
142
médiats. Car nous croyons en avoir assez dit pour
pouvoir
affirmer qu’il n’y a pas de transition entre l’acte et ses effets. C’
143
, sans qu’il y ait pour cela de « médiation ». On
pourrait
dire, paradoxalement : il n’y a de transition que par l’acte, mais l’
144
e qu’il y a de plus actuel ·dans l’acte. Ce qui a
pu
tromper sur ce point, c’est précisément que, la pensée étant la plus
145
donnera un bon exemple. En tant qu’activité, elle
peut
se définir par l’invention de l’abstrait, c’est-à-dire de l’homogénéi
146
ille, à la race, à l’ambiance sociale. L’homme ne
peut
pas y renoncer sans briser son ressort. Remarquons que cet attachemen
147
ffet, de tous les seuils irrationnels que l’homme
puisse
passer, c’est sans doute le seul qui ne lui coûte pas la vie. Or, ce
148
n monopole privé) qu’il est à craindre qu’elle ne
puisse
s’accomplir isolément. Seul le redressement radical et général d’un r
149
mensonge. Il s’agit en attendant que la question
puisse
être attaquée et résolue de front — de tourner la difficulté en remon
150
ion que continuera à leur fournir la presse. Elle
pourrait
être une sorte d’école permanente des lecteurs de journaux ; 3° une p
151
r ailleurs l’occasion d’un échange de vues qui ne
peut
être que fructueux pour tous. Nous faisons un appel pressant auprès d
152
du langage, de la culture, et de la politique, on
peut
être à peu près certain que ces deux messieurs défendent en réalité l
153
et justifiés dans toutes les sous-préfectures. Ce
pouvoir
contagieux est, bien sûr, tout à l’honneur des écrivains qui savent l
154
s’imaginait, naïvement et confortablement, qu’on
peut
écrire n’importe quoi, sans ce que cela porte à conséquences, ce roma
155
de leurs loisirs improductifs. Une telle crise ne
peut
être résolue par des mesures de propagande, ni par des lois plus ou m
156
Que décrire, sinon ce qui s’écroule — et cela ne
peut
pas donner les éléments d’un art, si l’art est une construction. Il s
157
e donc qu’on m’explique la tactique. En quoi cela
peut
-il consister ? Aucune idée. L’angoisse m’étreint. Je suis comme un en
158
s grand-chose. Encore faut-il savoir comment on y
peut
« vivre » ? C’est à cette question judicieuse que j’ai voulu répondre
159
que de décrire un précédent, d’affirmer que cela
peut
se faire, que cela s’est fait, qu’il y a là un bonheur… 22 septembre
160
e ne sais plus ce que j’attendais, ni ce que j’ai
pu
rêver de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumineux. Toutes les nua
161
e guéridons et d’aquarelles, de telle sorte qu’on
puisse
y travailler. Nous faisons l’inventaire minutieux et le plan d’arrang
162
mes éreintés et couverts de poussière. Mais on va
pouvoir
respirer. 25 septembre 1934 La traduction d’un considérable ouvrage a
163
lques légumes de leurs cultures, qu’ils n’ont pas
pu
vendre au marché. Cependant, ils se considèrent comme des privilégiés
164
a boucherie, du lait verdi. C’est à peine si l’on
peut
marcher à pied sec dans les passages étroits. Sur les seuils, des gro
165
tière et de l’arrêt des autocars. Pittoresque, on
peut
le dire… 8 octobre 1934 Du rôle pratique de la raison. Je vois la mi
166
me, de l’autre côté de la colline du sud, où nous
pourrons
acheter une provision d’« œillades ». C’est leur gros raisin bleu. No
167
é. Et très conscients d’une supériorité qu’ils ne
peuvent
attribuer au rang social ni au salaire, c’est évident, mais seulement
168
toujours l’heure des mauvaises nostalgies. ? Qui
pourrait
nous écrire une histoire des inventions de l’insomnie ? Ne serait-ce
169
ponsabilité des accidents qui leur arrivent. Cela
peut
agacer dans le détail. C’est assez sage dans l’ensemble. Ils seraient
170
leur sens est différent, en dépit de ce que l’on
pourrait
déduire, dans le fait, d’une discussion raisonnable, c’est-à-dire tru
171
truit au sein des conventions communes. Un chacun
peut
en être, et juger comme il veut. Le droit de se tromper, et de trompe
172
dans les 40 à 50. Et une fois qu’ils sont là, on
peut
parler de tout… J’irai d’autant plus volontiers que, devant parler mo
173
e possible. S’il en est bien ainsi, me dis-je, on
peut
redouter que ces hommes ne sachent pas faire la distinction entre le
174
ait l’autre jour : Ah, monsieur le pasteur, si on
pouvait
entrer par-derrière, par la porte de la sacristie, on viendrait bien
175
s on est lâches ! — Et chez eux, les voyez-vous ?
Pouvez
-vous discuter avec eux ? — Guère. Là encore, ce sont surtout les femm
176
e nous sommes trop orgueilleux ? » En général, on
peut
dire que les communistes sont les plus intelligents du village. Ce so
177
parole pour expliquer, le plus simplement que je
pus
, que le problème fasciste est un problème avant tout national ; qu’il
178
s particuliers à ce pays, et qu’en tout cas il ne
peut
pas se poser de la même façon en France. Je conclus que la seule mani
179
en donnant toutes les précisions qu’un collégien
puisse
désirer.) R. me disait aussi : En somme, vous n’êtes pas un vrai chôm
180
ange de mon pantalon. Ce n’est pas avec ça que je
pourrais
faire une carrière dans le monde, à supposer que l’envie m’en prenne.
181
que je compte dire dans mon journal, c’est qu’on
peut
être très content d’un sort matériel très médiocre. Ce n’est pas nouv
182
st pas aussi romantique et excitant que mon titre
pourrait
le faire croire. L’intéressant à mon point de vue, c’est de montrer u
183
ments religieux, de rancunes, de souvenirs… On ne
peut
guère imaginer d’imbroglio passionnel plus idéalement favorable à l’a
184
des plus beaux complexes que le diable ait jamais
pu
concevoir pour dresser les humains les uns contre les autres. Et qui,
185
mains les uns contre les autres. Et qui, ou quoi,
pourrait
nous en guérir ? — Commençons par nous avouer, passons outre à nos vi
186
tre argent, depuis quatre ans que vous l’avez, le
pouvoir
! » L’autre se dégage et s’en va, un peu triste, ou peut-être gêné. E
187
Méridional du type sérieux, un de ces hommes qui
pourraient
sauver sa région de la totale décrépitude où l’ont laissée les radica
188
té, dont la seule dignité est d’avoir foi dans le
pouvoir
d’une pensée droite, — on se demande par quelle rancune vaguement dém
189
t de ses intérêts véritables. Mais c’est qu’il ne
peut
pas les exprimer très aisément. Question de langage. Revenez voir ces
190
des ou ne servaient que de débarras —, et rien ne
pouvait
nous faire soupçonner cette présence à côté. Hier matin, la mère Cali
191
» Ils n’auront plus à languir bien longtemps. On
peut
dire que la chose est sûre. Et on l’entend ! Trois fois par jour, le
192
on patriotarde sur l’Alsace-Lorraine : Vous avez
pu
germaniser nos plaines Mais notre cœur — vous ne l’aurez jamais !
193
éter lors d’un séjour allemand au cours duquel je
pus
observer mainte fois l’extraordinaire popularité du bonhomme Peter Sc
194
, aux regards de la convoitise, « opaque »36. Que
pouvais
-je tirer de tout cela ? Rien qu’une évidence assez pauvre : l’ombre e
195
lyse. Mais avant d’en venir à cette extrémité, on
pouvait
essayer d’un pédantisme moins barbare. Je rédigeai la note qui suit,
196
onne son ombre contre une bourse magique, d’où il
pourra
tirer un or inépuisable. Désormais riche, mais privé d’ombre, il se c
197
fond avec tous les vagabondages qu’il imagine. Il
peut
même retrouver une espèce d’activité, purement descriptive il est vra
198
ie spirituelle, il n’est pas de lieux séparés, on
peut
toujours passer de l’un à l’autre par quelque ruse de la métamorphose
199
coup sûr que du tout ? Ceci dit, la psychanalyse
peut
nous donner des descriptions utiles, et quelques « trucs » d’observat
200
anormal au point de vue social et moral, celui-là
peut
être considéré comme anormal dans sa vie sexuelle »37. Nous venons de
201
hl est le type même de l’inadapté, — celui qui ne
peut
« trouver sa place au soleil », et qui ne subsiste dans la compagnie
202
ces, mais aussi quelques fois, hostiles. (Et cela
peut
être comme une première influence de ce qu’on nommera chez un malade,
203
ns, et même à des Nordiques qu’à des Méridionaux,
pourrions
-nous ajouter avec toutes les réserves qu’on voudra, mais en nous souv
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qu’une fable à ce point célèbre dans un peuple ne
pouvait
exprimer qu’un fait humain élémentaire. J’étais déçu de le voir se ré
205
e. Je traduis ce fragment littéralement : « On ne
peut
comparer la Liquor vitae dans l’homme à autre chose qu’à une ombre su
206
arle Chamisso vers la fin de son conte. Voilà qui
peut
situer enfin le vrai problème39. La créativité : c’est à quoi se ramè
207
ue du seul fait qu’elle est une image physique du
pouvoir
créateur spirituel. Comme on peut le voir par l’examen de la pudeur.
208
physique du pouvoir créateur spirituel. Comme on
peut
le voir par l’examen de la pudeur. Ne serait-ce point pour la raison
209
hibe une excessive sincérité dans ses écrits. (Il
peut
être d’ailleurs, au sens courant du mot, le plus « pudibond » des bou
210
secret le plus profond, le plus sacré, qui est le
pouvoir
de création que l’on possède, c’est naturel ; mais non du tout qu’on
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tout, comme un peu en avant de lui-même, là où il
peut
dominer sa vie et la construire avec tout son instinct à l’image d’un
212
le d’une fille du peuple. Mais Andersen, comme on
pouvait
s’y attendre, fait dominer l’aspect « spirituel » du mythe. Son conte
213
outefois par ceci qu’il l’a fait, témoignant d’un
pouvoir
d’invention dont la nouveauté reste entière. Et j’y songe : ce Schlem
214
i : adapté au milieu social. Qui ne voit ce qu’on
pourrait
tirer de cette « vérité d’expérience » si l’on voulait en faire une r
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en menacent les conformismes totalitaires ? On ne
peut
accepter une « vérité » de ce genre qu’en insistant sur le contraire
216
enre qu’en insistant sur le contraire : l’anormal
peut
être créateur d’un nouveau type de rapports sociaux, c’est-à-dire d’u
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même consterné. J’affirme avec vivacité que ça ne
peut
pas aller. Il faut tout recommencer. Finalement l’on décide d’envoyer
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mbre de lignes actuellement exploitées. Mais j’ai
pu
constater dans plusieurs départements de l’Ouest qu’il n’est plus guè
219
Je commence à connaître leurs coutumes : rien ne
pouvait
modifier plus rapidement et plus profondément « la coutume » de la Fr
220
rtait l’uniforme de l’État, partout la même. Vous
pouviez
parcourir vingt fois la France de part en part sans remarquer que les
221
s d’écrire. Car ou bien l’on écrit ce que l’on ne
peut
pas faire, et c’est l’aveu d’une faiblesse ou d’une ambition excessiv
222
oyen de traîner la misère la plus honteuse qui se
puisse
imaginer, dans les antres rédactionnels. Je dis les antres. De toute
223
Denis de Rougemont vient d’illustrer ce que l’on
peut
appeler sa « doctrine », en nous donnant, sous le titre de Journal d’
224
’observations et de jugements. Il y montre ce que
peut
avoir de quotidien cet effort de restauration morale — et sociale — q
225
d en comble. Je ne pense pas que la transcendance
puisse
jamais être « simplement la nature ». Voyez chez Goethe, chez Tolstoï
226
transcendance, la nature devient divinité (et ne
peut
pas ne pas le devenir). Pour ma part, je ne conçois pas de relation c
227
ersaires ». Il leur demande ensuite de prendre le
pouvoir
. Mais avant de prendre le pouvoir, il faut convaincre, sinon l’on se
228
e de prendre le pouvoir. Mais avant de prendre le
pouvoir
, il faut convaincre, sinon l’on se verra contraint d’exercer cette di
229
, il ajoute en parlant de leurs auteurs : « On ne
peut
que les suivre et les approuver. » En somme, il se rangerait à nos cô
230
son vœu final : « Qu’ils s’emparent hardiment du
pouvoir
dans cet État, et, en manifestant la noblesse de leur caractère, nous
231
d’une perspective de bonheur dans laquelle il ne
pouvait
voir le vrai tout de son existence singulière. (Que d’autres y cherch
232
de partie de la nuit. Georg Brandes raconte qu’on
pouvait
le voir, de la rue, arpenter longuement les pièces illuminées de ses
233
t disposer une écritoire et du papier, de façon à
pouvoir
noter, au cours de son interminable promenade, les phrases qu’il vena
234
semblable au prince Hamlet — autre Danois ! — il
put
mourir certain d’avoir accompli sa mission, ce fut l’attaque qu’il me
235
uvre — se rapporte à ce seul problème : « comment
peut
-on devenir chrétien ». Car on ne naît pas chrétien, et même on ne peu
236
ien ». Car on ne naît pas chrétien, et même on ne
peut
pas l’être, il faut sans cesse le devenir, et le devenir dans l’insta
237
sistent cependant, s’aperçoivent que l’entreprise
pourrait
être mortellement compromettante. Aussi l’histoire de la pensée n’est
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à ce qu’il voulait. Il n’a jamais cru que sa mort
pourrait
entraver son action, il a compris qu’elle faisait partie de son actio
239
-être utile d’insister sur deux caractères qui ne
peuvent
manquer de frapper, de retenir ou de repousser le lecteur non prévenu
240
-à-dire de l’incarnation de Dieu en Christ. On ne
peut
pas le comprendre : on le souffre. On l’aime, on l’injurie, on se déb
241
atteste ce fait capital que la pensée humaine ne
peut
être irrémédiable. Tous les autres, sauf Empédocle et Nietzsche, ont
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de nature à tromper le lecteur mille manières. On
peut
se laisser prendre à la fantaisie baroque de certaines paraboles, de
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temps — c’est là son dépit amoureux — Kierkegaard
peut
enfin parler avec un sérieux total, dont l’écrivain d’aujourd’hui n’a
244
t l’existence même des églises allemandes. Nul ne
peut
mesurer aujourd’hui le développement promis à l’influence de Kierkega
245
t agitées. Sur une pierre de cimetière danois, on
peut
lire cette inscription nue : « Le Solitaire ». Le rire et la passion
246
nt qu’on ne s’est pas avoué devant les autres, on
peut
toujours s’estimer singulier, c’est-à-dire supérieur à la masse. Et c
247
n minimum de confort ou d’aisance matérielle pour
pouvoir
réfléchir, se poser des problèmes nouveaux, créer… D’où résulterait q
248
’ont rien, il faut donner du confort, afin qu’ils
puissent
concevoir d’autres buts à leur existence que la recherche d’un gain p
249
de l’amour, parce rien ne s’est produit, rien ne
peut
se produire, pour tant de mauvaises raisons qui sont plus fortes que
250
e au mépris de soi-même et de l’utilité. Car elle
peut
devenir le fait dominateur. En vérité, il n’y a pas de faits grands o
251
Quand tu l’auras connu et accepté — tu es seul à
pouvoir
le connaître — lève-toi et regarde les choses, les gestes incongrus e