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u monde est durée, et c’est la forme du péché, du
refus
de l’instant éternel12, — le temps, la succession et le désir. C’est
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, nous retrouvons cette définition du temps comme
refus
de l’instant et de l’obéissance immédiate à la Parole. La ressemblanc
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ce monde et s’attendent totalement au Royaume. Ce
refus
, cette attente active50 constituent la révolution la plus radicale qu
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n monde qu’il condamne ! Car alors, où serait son
refus
? Et quelle preuve aurions-nous de sa transformation ? Une mauvaise h
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t ce qui n’est pas foi, mais vue, tout ce qui est
refus
d’obéissance, et imagination d’un autre bien. Idole tout ce qui détou
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s ? Une vocation est-elle donc « amissible » ? Le
refus
de l’homme serait-il donc capable de modifier un arrêt éternel, alors
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écision totale entre un oui et un non absolus, et
refus
de tout moyen terme ou médiation plus ou moins rationnelle entre les
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la Diatribe voulait l’embarrasser31. Ensuite, ce
refus
total, ou mieux, cette négligence tranquille de toute espèce de consi
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rien de suffisant pour justifier ce mouvement de
refus
global. Mais nous sentons qu’elles entraînent en nous un état de divi
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nce. Le salut n’est jamais dans le repli, dans le
refus
du conflit concret. L’invention de l’homme « intérieur » suppose et p
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ui est sa devise devait fatalement le conduire au
refus
d’une perspective de bonheur dans laquelle il ne pouvait voir le vrai