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ait presque l’existence, et qui demande un peu de
temps
pour formuler sa réaction, voilà sans doute l’explication qu’il faut
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ns du réel à seule fin de s’en évader — durant le
temps
de leur ivresse tout au moins — Kafka nous ramène sans cesse, avec un
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et les lois qui nous disaient d’agir dans le même
temps
qu’elles nous privaient de tout pouvoir, s’évanouissent et meurent au
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ommencement que chaque chose tire sa force et son
temps
; toute créature languit après ce commencement et bienheureux est cel
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e, l’abîme entre la religion et la foi — entre le
temps
et l’instant créateur —, entre la forme et la transformation. Il ne f
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« Par rapport à l’absolu, il n’existe qu’un seul
temps
: le présent »9 Nous ne connaissons rien du Christ, du « chemin »
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e Son incarnation. Ainsi l’acte de foi détruit le
temps
où il a lieu mais comme la plénitude détruit le relatif. Il est ce co
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’Aspiration d’un homme saisi par la beauté, et le
temps
immobile s’abîmerait dans l’amen éternel. Æternitas non est temporis
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oire, et dans l’absence, ou dans la nostalgie des
temps
qui viennent ; c’est pourquoi nous n’avons plus d’être que par la foi
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e du péché, du refus de l’instant éternel12, — le
temps
, la succession et le désir. C’est le retard de l’acte et le retrait d
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erpent. De quelles étranges et secrètes façons le
temps
est lié au péché, le pécheur seul le sait, dans l’instant de la foi,
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umière jaillie de l’acte de la foi, le mystère du
temps
se dévoile ; mais un temps nouveau prend son cours, et sa mesure est
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la foi, le mystère du temps se dévoile ; mais un
temps
nouveau prend son cours, et sa mesure est plus mystérieuse encore. Vo
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e encore. Voici : le pécheur pardonné vit dans le
temps
comme à contre-courant de sa durée, vit d’acte en acte. Et son temps
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e-courant de sa durée, vit d’acte en acte. Et son
temps
n’est plus son péché, mais on pourrait dire : sa patience. Car il se
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vie chrétienne », cette histoire de Dieu dans le
temps
, cette histoire de l’éternité ! « Il suffit d’un courage purement hum
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fit d’un courage purement humain pour renoncer le
temps
afin de gagner l’éternité : car je la gagne et ne puis plus de toute
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un courage paradoxal et humble pour embrasser le
temps
en vertu de l’absurde 13. Et ce courage est celui de la foi. Par la f
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t par la foi d’abord qu’il le reçut »14. 5. Le
temps
de l’acte est renaissance, initiation Les deux moments réels d’une
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sans lequel tout serait absurde : acte détruit le
temps
, puisqu’il est dans le même instant et la mort et la vie des êtres qu
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s qu’il promet à l’existence ; mais détruisant le
temps
, il le recrée et le rédime puisqu’il lui rend une Mesure et un rythme
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qu’il fut héros, mais par son entreprise »15. Le
temps
de l’acte vient s’inscrire sur les traits du visage héroïque. Dans ce
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sion qui crée son visage. Le visage appartient au
temps
, mais la vision à la parole dont elle procède, et si la face d’un hom
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ance est acte et vision prophétique. La mesure du
temps
de sa vie réside dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin
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ïe 21, 11. 12. Lorsque Schopenhauer écrit : « Le
temps
n’a pas son origine dans les choses, mais dans le sujet connaissant »
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onnaissant », nous retrouvons cette définition du
temps
comme refus de l’instant et de l’obéissance immédiate à la Parole. La
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arole. La ressemblance est seulement formelle. Le
temps
dont souffre Kierkegaard est engendré par la lâcheté du pécheur, tand
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engendré par la lâcheté du pécheur, tandis que le
temps
de Schopenhauer est « l’idéalité » du sujet connaissant, — une chimèr
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e spiritualiste, une nostalgie. C’est pourquoi le
temps
de Kierkegaard peut connaître une rédemption par l’acte, quand celui
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fréquents dans le langage et les écrits de notre
temps
: esprit, révolution, liberté, ordre, patrie. Voilà les instruments d
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lture, de la cité modernes. Tous les hommes de ce
temps
, s’ils ont quelque conscience, souffrent obscurément de leur séparati
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rs liens éternels, abandonnées aux seules lois du
Temps
. De la polémique antispiritualiste à la doctrine marxiste On ne
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non plus ce qui l’eût jugé. Marx ne perd pas son
temps
à dénoncer l’erreur qui est à la base d’une pareille imposture : il l
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nomiques et sociaux. Et s’il nous reste encore du
temps
, nous changerons l’homme. D’ailleurs, peut-être suffit-il de changer
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s qui le niaient, et nous n’eûmes pas toujours le
temps
ni l’occasion de rendre justice aux autres facteurs. » De la doctr
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les formes du pouvoir déposé51 et renvoyant à des
temps
plus paisibles l’évangélisation — sa raison d’être — il se fût consac
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URSS.) Mais l’eschaton chrétien est au-delà de ce
temps
, est éternel, et par là même peut être immédiatement présent dans not
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aits caractéristiques de la coutume pastorale des
temps
d’Abraham. Nous ne possédons pas un renseignement d’ordre profane, qu
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à la promesse messianique donnée par Dieu dès les
temps
primitifs72. Mais cette promesse, enfin, s’est incarnée. Et les juifs
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valents », comme dirait Freud, qu’ont eus de tout
temps
les chrétiens à l’égard du peuple d’Israël. Tout dépend de lui, et il
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jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur
temps
— que dire de Paul, bien plus ancien — tous ceux qui tiennent la préd
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sées, présentes, futures ; car elles sont dans le
temps
, Dieu dans l’éternité qui est avant le temps, qui est en lui, et qui
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s le temps, Dieu dans l’éternité qui est avant le
temps
, qui est en lui, et qui est encore après lui. Au regard de Dieu, donc
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che a proclamé qu’il avait fait. L. — Comment le
temps
tuerait-il l’Éternel ? Comment la chair tuerait-elle l’Esprit ? Elle
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re damné, ne serait-ce pas justement être rivé au
temps
sans fin, et refuser l’éternité qui vient nous délivrer du temps ? C
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et refuser l’éternité qui vient nous délivrer du
temps
? C. M. — Mais mon temps est vivant, et plein de nouveauté, de créat
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vient nous délivrer du temps ? C. M. — Mais mon
temps
est vivant, et plein de nouveauté, de création ! Ton éternité immobil
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change quelque chose au déroulement calculable du
temps
, quand elle le touche dans l’instant (dans un « atome » de temps, com
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le le touche dans l’instant (dans un « atome » de
temps
, comme l’écrit Paul) ?33 Qui t’assure que notre raison tout attachée
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notre raison tout attachée à notre chair, à notre
temps
où elle s’est constituée, soit capable de concevoir ce paradoxe ou ce
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u’il décidera ? Car l’Éternel ne connaît pas de «
temps
», il n’est pas lié comme nous à une succession. Mais au contraire, n
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s à une succession. Mais au contraire, nos divers
temps
et successions procèdent de l’Éternel et lui sont liés : nous venons
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ier l’éternité, et affirmer que seul existe notre
temps
. Dans ce cas, tu n’as rien prouvé. L. — On ne prouve rien de ce qui
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s grand des adversaires du christianisme dans les
temps
modernes, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre,
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créateur, dans ce contact entre l’éternité et le
temps
, qui est le mystère même. Cela n’entraîne pas qu’on ne puisse rien di
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éclair que bien rarement. Les conflits contre le
temps
, contre l’espace, contre la matière, qui reprennent ici en tant que r
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eunes bourgeois qui se défont à rechercher leur «
Temps
perdu » ; enfin, à tous les adultères que le roman à trois personnage
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presque tous aux générations d’avant-guerre : le
temps
de leur jeunesse, remarque Thibaudet. Et il attribue ce phénomène de
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auxquelles je collabore, en effet. — Vous avez le
temps
de lire beaucoup ? — Oh, on le prend. Comme nous ne voyons jamais per
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me mes renseignements : famille paysanne, de tout
temps
. Vie laborieuse, peu ou point de gains depuis des années. Pas de rela
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— et gagnent leurs 7 francs par jour. Pendant ce
temps
les hommes sont sur la place et protestent contre le gouvernement. Ce
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, avec tel ou tel ouvrier. On pensera que de tout
temps
la traduction du langage surveillé des écrivains dans le langage parl
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ns n’ont d’autre but que de laisser à l’esprit le
temps
de se « figurer » ce qui est dit. (C’est seulement de la langue des é
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u socialistes. Il vient aussi des communistes, de
temps
à autre. Il paraît que ça chauffe certains soirs. Mais le pasteur pré
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tres. » Arriérés, illettrés. Je n’en suis plus au
temps
où j’approuvais certains « Éloges de l’ignorance » plus sentimentaux
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age , ces pages que je suis en train de rédiger à
temps
perdu. Il est assez sceptique sur le résultat de cette entreprise. Po
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tiendra aux clichés du journal. On n’aura pas le
temps
ni le courage, ni même l’idée de pousser plus loin, d’aborder des réa
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rtes, comme on ferait un mot croisé, pour tuer le
temps
avant un rendez-vous. 19 novembre 1933 Premiers contacts avec les ge
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magnifique à jouer dans la société. Vous avez le
temps
de réfléchir et de nous faire part de vos lumières, et sans vous, où
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inadaptation cruelle aux mœurs et coutumes de ce
temps
; on bien l’on écrit simplement pour gagner sa chienne de vie, et c’e
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ande aux personnalistes « de ne point perdre leur
temps
et leurs forces à discuter avec leurs adversaires ». Il leur demande
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nité. L’éternité, pour lui, est une ironie sur le
temps
, à laquelle le temps finira bien par succomber. Mais, ayant tué en lu
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r lui, est une ironie sur le temps, à laquelle le
temps
finira bien par succomber. Mais, ayant tué en lui toute autre vanité
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ué en lui toute autre vanité que celle de haïr le
temps
— c’est là son dépit amoureux — Kierkegaard peut enfin parler avec un
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ent promis à l’influence de Kierkegaard sur notre
temps
: on le redécouvre après cent ans, on le traduit partout, on publie s
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ncertaine, au milieu des menaces originelles. Par
temps
clair, les étoiles sont très grosses et molles au-dessus du jardin. M
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der des êtres et vivre un moment auprès d’eux, le
temps
de trois stations, le temps d’imaginer une rencontre, un échange spon
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ment auprès d’eux, le temps de trois stations, le
temps
d’imaginer une rencontre, un échange spontané, une de ces découvertes