1 1936, Articles divers (1936-1938). Max Brod, Le Royaume enchanté de l’amour (1936)
1 antage, la présence d’un être vrai, qui apporte à toute l’œuvre une émouvante précision. Le personnage de Garta, dont le lect
2 hie objective. Mais par une sorte de compensation tout inconsciente, c’est au désir de prolonger le merveilleux dialogue int
3 public plus étendu, l’avance nécessaire, le gage tout humain dont certains lecteurs ont besoin, pour se risquer à découvrir
4 qu’il fait à son ami, la brève idylle de Weimar… tout cela compose une description exacte de la jeunesse de Kafka. Quelques
5 de s’en évader — durant le temps de leur ivresse tout au moins — Kafka nous ramène sans cesse, avec une sorte d’humour infl
6 truosité et de scandale métaphysique. Et dès lors tout devient étrangement signifiant, le fait divers s’agrandit peu à peu a
7 sophie, et la recherche au moins d’une théologie. Tout cela, qui n’est pas exprimé mais voilé et seulement trahi par certain
8 ité pratique et sociale, volonté qui se manifeste tout au long de son existence, et qui devait l’amener entre autres, à son
9 nts de l’aventure du « vieux Pragois », héros non tout à fait imaginaire, lui aussi, du Royaume enchanté de l’amour. 22.
2 1936, Articles divers (1936-1938). Forme et transformation, ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)
10 ou l’acte selon Kierkegaard (janvier 1936)c «  Toute mon activité d’auteur — nous dit Kierkegaard — se rapporte à ce seul
11 e — car on appelle ainsi leur anxiété. En vérité, toutes les démonstrations savantes qu’on nous a faites depuis un siècle pour
12 nous prouver que l’acte est impossible et que le tout de l’homme est soumis au calcul, tout cet effort des sciences et des
13 e et que le tout de l’homme est soumis au calcul, tout cet effort des sciences et des sociologies établit à grands frais l’é
14 rist est la condition nécessaire et suffisante de tout acte véritable, de toute marche, de toute création, de toute victoire
15 cessaire et suffisante de tout acte véritable, de toute marche, de toute création, de toute victoire sur la Nécessité. « Je s
16 sante de tout acte véritable, de toute marche, de toute création, de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le chemin ».
17 véritable, de toute marche, de toute création, de toute victoire sur la Nécessité. « Je suis le chemin ». Mais un chemin n’es
18 gir dans le même temps qu’elles nous privaient de tout pouvoir, s’évanouissent et meurent aux pages des livres. L’action de
19 l’homme devient aussi la vérité ; et la norme de toutes les normes. Au premier pas que nous faisons dans notre nuit, voici qu
20 ’origine, — lit-on dans un dialogue de Kassner6 — toutes les créatures, le Soleil, la Terre, la Lune, les plantes, les animaux
21 ent que chaque chose tire sa force et son temps ; toute créature languit après ce commencement et bienheureux est celui qui d
22 ourtant son point de départ. Le chemin commence à tout homme qui se met en devoir d’obéir à l’ordre qu’il reçoit de Dieu, — 
23 ration. « Comment un homme devient-il chrétien ? Tout simplement : prends n’importe quelle règle d’action chrétienne, — ose
24 ortera la marque de l’absolu : c’est la marque de tout ce qui est véritablement chrétien (Journal). Vends ton bien et le don
25 ation suivra comme un fruit de la reconnaissance… Tout commence par la joie d’être aimé — et ensuite vient l’effort de plair
26 min », en dehors de l’acte de foi qui, supprimant toute distance historique, nous rend contemporains de Son incarnation. Ains
27 produire sans que rien y prépare. « Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là la santé de la foi »10. Si nous vivions dans
28 e sans que rien y prépare. « Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là la santé de la foi »10. Si nous vivions dans l’obéi
29 r l’éternité : car je la gagne et ne puis plus de toute éternité la renoncer ; et c’est le paradoxe ; mais il faut un courage
30 ant de la durée : entre la mort et la naissance — toute la réalité de l’homme est dans son acte. Tout acte est Passage et ten
31 — toute la réalité de l’homme est dans son acte. Tout acte est Passage et tension, — passage de la mort à la vie, tension e
32 e. C’est ici qu’on touche au mystère, sans lequel tout serait absurde : acte détruit le temps, puisqu’il est dans le même in
33 jours initiation. La vision de celui qui agit est tout entière absorbée par l’instant, par le passage de ce qui meurt à ce q
34 s ; car le héros n’a connu son succès que lorsque tout était fini ; et ce n’est point par le succès qu’il fut héros, mais pa
35 t mourir : sans y croire. À vrai dire, nous avons toutes les raisons d’en douter, s’il est vrai que le doute est révolte, et q
36 le contraire du désespoir. Mais il le sait d’une tout autre façon que le désespéré ne l’imagine. Parce que le rapport du dé
37 r ? « L’homme ne peut faire qu’une seule chose en toute sobriété, c’est l’absolu »17. Entre le désespéré et l’absolu, il y a
38 bsolu »17. Entre le désespéré et l’absolu, il y a tout ce romantisme qui veut que l’acte soit puissance et jouissance, il y
39 rdre, une Parole reçue d’ailleurs, une rupture de tout drame humain que nous pussions prévoir, désirer et décrire ; une rupt
40 un visage ailleurs que dans l’acte d’aimer. 7. Toute vocation est sans précédent Car elle est prophétie justement ! — e
41 forte raison l’audace chrétienne, est au-delà de toute vraisemblance, là où précisément l’on renonce à la vraisemblance »19.
3 1936, Articles divers (1936-1938). Décadence des lieux communs (décembre 1936)
42 embre 1936)e Je ne trouve pas ce jeu juste du tout , dit Alice. Ils se disputent tous tellement qu’ils vous assourdissent
43 patries de l’ordre à la patrie de la révolution… Toutes ces combinaisons et ces permutations seraient néanmoins assez simples
44 iatique, ou une mentalité de classe ou simplement toute la culture et ses produits. Une simple équivoque sémantique dresse pa
45 e série de mesures économiques, trans­mutation de toutes les valeurs morales, etc. Et tous ces sens se chevauchent pour former
46 ls que patriotisme, nationalisme, impérialisme… ⁂ Tout concourt à créer et aggraver cette crise du sens des mots et de la sé
47 , et qui pourrait servir de norme ou de repère, a tout au plus triplé, et c’est sans doute encore trop dire. Racine avait un
48 et les ouvrages populaires à grand tirage, voilà tout un domaine que l’écrivain digne du nom ne contrôle pas, ne forme pas,
49 des grandes masses à la vie de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’état actuel du régime. Elle est à tout le mo
50 probable dans l’état actuel du régime. Elle est à tout le moins vérifiable. Par contre, on peut très nettement constater le
51 est justement la part active que prend l’homme à tout ce qui est création dans la nature, dans l’histoire, dans la vie de l
4 1937, Articles divers (1936-1938). Changer la vie ou changer l’homme ? (1937)
52 toriques. On vous répond que vous vous trompez du tout au tout ; que vous n’entendez rien au « devenir dialectique », dont l
53 . On vous répond que vous vous trompez du tout au tout  ; que vous n’entendez rien au « devenir dialectique », dont la dictat
54 ts, puis la dictature de Staline ; le pacifisme à tout prix des débuts et l’impérialisme actuel (si mal déguisé par la IIIe
55 erbe de la SDN puis l’entrée dans cet organisme ? Tout cela peut s’expliquer, je l’entends bien, par des nécessités pratique
56 nœuvres au nom de la doctrine, et les justifier à tout coup (avec léger retard sur l’événement !) par des nécessités dites «
57 un mal universel, et qu’il faut donc transformer toutes choses, tel est, je crois, l’acte initial mais aussi la passion const
58 est ce mouvement profond qui légitime, à ses yeux tout au moins, les détours les plus tortueux, mettons les détours dialecti
59 me d’abord, ou le monde d’abord ? Le marxiste, tout comme le chrétien, a reconnu que l’homme n’existe pas isolément, qu’i
60 ociété présente n’a pas le droit de déterminer le tout de l’homme, et ne le peut pas. Car elle est divisée contre elle-même,
61 nation de soi », qui selon Marx serait le fait de toutes les sociétés passées, y compris le communisme primitif, correspond fo
62 — dressera donc le chrétien et le marxiste contre toute espèce de statisme, contre toute spéculation idéaliste, détachée et i
63 marxiste contre toute espèce de statisme, contre toute spéculation idéaliste, détachée et inactuelle, et contre toute activi
64 tion idéaliste, détachée et inactuelle, et contre toute activité qui ne concourrait pas, d’une façon ou d’une autre, à transf
65 , par deux propositions parfaitement claires qui, tout en affirmant avec vigueur la nécessité d’un « changement », et d’un c
66 ssez que la doctrine originelle de Marx est avant tout la mise en forme d’une polémique. Elle est, très consciemment, condit
67 core qu’elle le pratique elle-même sans vergogne, tout en le niant pour les besoins de sa cause. Ce matérialisme vulgaire, q
68 a cause. Ce matérialisme vulgaire, que Marx avait tout d’abord combattu48, est devenu, après lui, un mensonge absolu exactem
69 et accent que « les masses » ont senti, parce que tout les y prédisposait. Le résultat, c’est l’URSS de Staline, régime dont
70 e réfèrent à chaque instant à ce qui détermine le tout de l’homme : son origine, sa fin, et sa mission présente. Le chrétien
71 le qui soit, disons mieux : la seule radicale. Et toutes les autres, dans notre Occident troublé par un message qu’il méconnaî
72 le but de sa vie : il connaît dès lors son péché, tout ce qui l’écartait de sa voie. Mais il se connaît du même coup respons
73 de l’homme, qui était son roi, et qui a trahi. Et tout péché individuel répète et aggrave cette faute. Ainsi : conscience du
74 est pas concevable, sérieusement, sans l’autre. «  Toute droite connaissance de Dieu naît de l’obéissance », écrit Calvin. Et
75 se. Il faut aller plus loin que cette affirmation tout évidente. Non seulement l’homme converti devient transformateur du mo
76 de — ou sinon il n’est pas converti — mais encore toute transformation de la forme actuelle des choses, qui ne serait pas l’e
77 bjectif aux chrétiens. Pourtant l’Empire leur ôte toute liberté, et bientôt leur ôtera la vie ! Ne faut-il pas « aller au plu
78 r éternel. Il annonçait l’homme changé. Trop beau tout cela ! Trop beau pour être vrai, dit le marxiste. (Chrétien, changé,
79 s vois pas. Je vois une Église établie, opprimant toutes les dissidences, pactisant avec les puissants, soutenant partout les
80 ejeter sur l’oppression capitaliste, trop réelle, tout le malheur inhérent à l’existence, tout le malheur dont en vérité le
81 p réelle, tout le malheur inhérent à l’existence, tout le malheur dont en vérité le péché de chacun est responsable. L’obser
82 onté proclamée, concrète et immédiate, de changer tout  ; et non pas seulement l’« esprit » ou l’« intérieur ». Or si le marx
83 nu, il reste qu’en doctrine, et indépendamment de toutes nos fautes, l’objection marxiste ne vaut rien, alors que l’objection
84 xiste me reproche de me contenter d’un changement tout spirituel, et qui n’affecte en rien le cours des choses, je suis fond
85 ma lâcheté, à mon absence de foi, mais non pas du tout à la foi. Car la foi, dit Luther, est ‟une chose inquiète”, on ne l’a
86 e fait rien, tu prouves simplement que tu ignores tout du christianisme. » (Je répète que ce n’est pas sa faute, à ce marxis
87 pas sa faute, à ce marxiste, mais notre faute, et tout d’abord la mienne.) Par contre, quand je reproche au marxisme sa dévi
88 s de l’homme en ce qu’elles ont d’irréductibles à toute détermination sociale ou historique imaginable, dans le passé, le pré
89 paradis terrestre ? Nous arrivons maintenant, toute équivoque grossière dissipée en principe, au lieu de la véritable déc
90 la foi personnelle du chrétien suffit à expliquer tout le reste. Le communisme prépare un paradis terrestre, le paradis temp
91 en, il sait qu’il est membre d’un corps qui porte toutes les marques du péché. Il est alors en face du monde, et au nom même d
92 cela suppose identiquement une volonté de changer tout ce qui peut l’être ; mais aussi, cela suppose certains moyens d’actio
93 chrétien, c’est le royaume de justice et d’amour. Tout acte qui contredirait, dans le présent, la loi d’amour et de justice,
94 e l’Église, je désobéis dans le présent, je perds tout du même coup, présent, futur, éternité. Je crucifie le Christ et je m
95 s du chrétien doivent être aussi purs que sa fin. Tout autre est le cas du marxiste. N’ayant pas derrière lui de modèle acco
96 i éternel, puisque le salut n’est pas pour eux de toute façon, mais pour les descendants de leurs descendants ? C’est ainsi q
97 osant, un « trotzkyste » ou un « saboteur », et à tout le moins un militant suspect. Tout cela repose sur un fait unique, qu
98 boteur », et à tout le moins un militant suspect. Tout cela repose sur un fait unique, que nous pouvons formuler simplement 
99 ienne se manifeste ici et maintenant et engage le tout de l’homme ; tandis que l’immanence de la croyance marxiste renvoie s
100 squ’elle est, en effet, l’essentiel, et le but de tout autre changement. J’en vois beaucoup qui jugent que l’action personne
101 t pratiquement ? Ils me disent : « On ne peut pas tout faire ! Quand beaucoup d’hommes seront changés, beaucoup de problèmes
102 tenait ce raisonnement, pour justifier une action tout inverse. Je pense qu’il faut aller plus loin60. La déviation matérial
103 it pas seulement nous inciter à des condamnations toutes théoriques : elle doit nous avertir de corriger sans trêve la déviati
104 sciemment. Sinon nous laisserons le champ libre à toutes les entreprises désespérées qui passionnent les masses incroyantes. I
105 nations, de forces, de civilisation chrétiennes. Tout cela se trouve mis au défi par l’exigence totalitaire, comme le prouv
106 apitale, dans le malheur universel qui vient ? Or toute attente passive, si courageuse qu’elle soit, devient dans le cas prés
107 lviniste, doit être ici en mesure de répondre. De toutes les églises chrétiennes, l’église calviniste est en effet la plus ant
108 grand souci d’œcuménisme, que nous voyons gagner toutes les églises, est une promesse à laquelle nous devons croire de toute
109 est une promesse à laquelle nous devons croire de toute la force de notre foi. Aussi ne veux-je tirer de mon exemple qu’une c
110 r une forme d’État qui, par définition, contredit toute diversité, toute autonomie spirituelle au sein de la communauté. Il y
111 t qui, par définition, contredit toute diversité, toute autonomie spirituelle au sein de la communauté. Il y va de notre tout
112 tuelle au sein de la communauté. Il y va de notre tout , personnel, mais aussi de la valeur de la communauté pour tous les ho
113 e la trahison du christianisme par la chrétienté. Toutes les aspirations valables et généreuses du marxisme sont autant d’essa
114 rs une économie sauvée : le Royaume où Dieu est «  tout en tous ». Si les églises chrétiennes ont à souffrir demain par le fa
115 u réel, une liberté abstentionniste et inféconde. Tout le mal vient de notre esprit. C’est à lui de faire pénitence, car c’é
116 éissance, et c’est aussi un acte d’humilité ; car toute parole humaine sur Dieu est nécessairement inadéquate en soi, et ne p
117  : « tendre vers… » 51. Ma supposition n’est pas toute gratuite : elle s’est réalisée plus tard sous Constantin par des moye
118 nd, le professeur Hans Mühlestein, rétorquait : «  Toutes les révolutions de l’histoire de l’Occident, sont sorties de la relig
119 Occident, sont sorties de la religion chrétienne. Toute autre cause est secondaire. » Et Henri de Man : « Je crois qu’il n’y
120 il dans l’être humain d’absolument irréductible à toute transformation sociale ? La mort physique et le péché. Mais aussi : l
121 ité, la fonction créatrice de l’esprit. En somme, tout l’essentiel ! — Je dis que toute doctrine qui ne tient pas compte d’u
122 esprit. En somme, tout l’essentiel ! — Je dis que toute doctrine qui ne tient pas compte d’une de ces conditions conduit néce
123 ns viennent de ceci : que nous n’acceptons pas de tout soumettre aux volontés de Dieu. Nous réservons certaines activités, c
124 agerie polémique des bourgeois, aux yeux desquels tout bolcheviste est un criminel en puissance. Les communistes représenten
125 F. de Schickler, une constitution très serrée en toutes ses parties, constitution démocratique, fédérative et parlementaire. 
126 ique, fédérative et parlementaire. » À la base de tout , il y a l’église locale, ou paroisse. Ces églises se fédèrent par rég
5 1937, Articles divers (1936-1938). Vocation et destin d’Israël (1937)
127 tes, leurs faux pas, leurs accès d’incroyance. Et toute leur grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à la vocation qui les arrache,
128 ue ses yeux ne peuvent voir, et qui pourtant fait toute sa grandeur, c’est la révolte du destin profane contre la vocation li
129 lu par Dieu et « mis à part »64. C’est à elle que tout acte se réfère, et non seulement tout geste, mais toute pensée. Rien
130 à elle que tout acte se réfère, et non seulement tout geste, mais toute pensée. Rien n’est plus neutre ou laissé au hasard,
131 acte se réfère, et non seulement tout geste, mais toute pensée. Rien n’est plus neutre ou laissé au hasard, tout est « mesuré
132 nsée. Rien n’est plus neutre ou laissé au hasard, tout est « mesuré » et jugé dans la perspective de la fin assignée à toute
133 et jugé dans la perspective de la fin assignée à toute la nation : l’Éternel Dieu et son service. Ainsi l’Arche de l’Allianc
134 et final régulateur et en même temps animateur de toutes les œuvres d’une nation, tant matérielles que politiques et spirituel
135 s la mesure des tribus hébraïques se distingue de toutes les autres en ce qu’elle est une vocation adressée par un Dieu person
136 rand chef. Elle est donc plus « totalitaire » que toute mesure humainement concevable, puisqu’elle ne tire pas son origine de
137 rité —, elle porte en elle la règle permanente de toute action et de toute pensée. Vraie mesure donc, et parfaitement commune
138 en elle la règle permanente de toute action et de toute pensée. Vraie mesure donc, et parfaitement commune. On porte l’Arche
139 des images d’où elle tire son nom. Elle embrasse tout ce qui n’est pas foi, mais vue, tout ce qui est refus d’obéissance, e
140 lle embrasse tout ce qui n’est pas foi, mais vue, tout ce qui est refus d’obéissance, et imagination d’un autre bien. Idole
141 obéissance, et imagination d’un autre bien. Idole tout ce qui détourne de la seule vocation. Idole toute action ou pensée, s
142 tout ce qui détourne de la seule vocation. Idole toute action ou pensée, si belle ou si féconde qu’elle soit, qui ne puisse
143 rée au ministère sacerdotal du peuple élu. Idole, tout ce qui n’est pas ordonné à la fin que les prophètes annoncent sans re
144 entre les philosophes… Nous croyons que Dieu voit tout ce qui se passe dans le monde. Nos femmes et nos serviteurs en sont p
145 he les règles de la conduite de notre vie, et que toutes nos actions doivent avoir pour objet de plaire à Dieu. Une cultur
146 t le Progrès, le foisonnement et la diversité, et toute mesure ne serait à nos yeux qu’une occasion de dépassement… Oui, la R
147 éléments progressivement désunis, puis coupés de toute base commune, en viennent à ne plus même pouvoir communiquer, ni s’an
148 é, se forgeant une langue singulière au mépris de tout « sens » commun, et convoquant enfin, à grands frais d’inventions, la
149 du genre humain. Le dilemme qui se trouve posé à toute civilisation, et d’une manière très urgente à la nôtre, est assez cla
150 à ce dont l’exemple juif nous permettra mieux que tout autre de juger. Que devient en effet la culture, dans un monde où n’e
151 ne sorte de génie sombre lui montrait l’envers de toute chose, et avec des accents d’amère ironie, proclamait que la justice
152 anière ne devait jamais être sacrifiée.68 Ainsi toute tentative de culture profane se voit assimilée à une révolte d’orguei
153 C’est une ascèse : il s’agit de détruire en germe tout ce qui comblerait trop tôt, ou trop humainement, la grande attente me
154 upérieure ; dénué de termes abstraits, impropre à toute métaphysique69 il contraint les auteurs sacrés à l’invention de métap
155 s les eaux plus bas que la terre. » Cela condamne toute espèce d’art plastique. « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma fac
156 beaux-arts, fictions écrites, science, industrie, tout cela est sacrifié à la seule chose nécessaire : l’accomplissement d’u
157 al de la vie. Si l’on admet que la destination de toute culture, c’est de concentrer les puissances de la nature et de la soc
158 , et dont l’esprit connaît un but auquel il dédie toutes ses œuvres, l’on voit que la culture la plus pauvre, qui fut celle du
159 ’il ne se fasse rien qui y soit contraire, et que toutes choses ne sont pas mieux réglées le jour d’une fête solennelle, qu’el
160 sont toujours parmi nous ? Chute d’Israël Tout était suspendu à la Loi, qui était elle-même suspendue à la promesse
161 d’irréconciliable opposition dont s’était nourrie toute la tradition judaïque. C’est précisément ce sens de la continuité his
162 raditions prophétiques. Mais sait-on à quel point tout cela vit encore dans les églises évangéliques de nos jours ? Dès les
163 jours ? Dès les bancs de « l’école du dimanche », tout jeune protestant est nourri aux sources mêmes du judaïsme préchrétien
164 t partie l’impulsion, attitudes analogues en ceci tout au moins qu’elles mettent l’accent sur le fait de l’élection. Il est
165 uelques indications, qui appelleraient d’ailleurs toutes les nuances qu’on imagine, nous amènent au problème central que pose
166 un calviniste, l’exemple d’Israël et de sa chute. Toute la théologie éthique de Calvin est centrée sur la vocation : vocation
167 rsqu’elle lui apparaît incarnée ? Est-il rejeté à tout jamais ? Une vocation est-elle donc « amissible » ? Le refus de l’hom
168 ifier un arrêt éternel, alors que Dieu prédestine tout homme dès avant sa naissance et ses œuvres ? Ce problème n’est pas gr
169 des païens soit entrée (dans l’Église) ; et ainsi tout Israël sera sauvé » (v. 25-26) … « Car les dons et l’appel de Dieu so
170 e, même si celui qui en est l’objet s’y oppose de toutes ses forces ! Car sa révolte même se trouve servir les desseins éterne
171 t à moi, écrit Calvin, j’étends ce nom d’Israël à tout le peuple de Dieu, en ce sens, après que les gentils seront entrés de
172  ambivalents », comme dirait Freud, qu’ont eus de tout temps les chrétiens à l’égard du peuple d’Israël. Tout dépend de lui,
173 temps les chrétiens à l’égard du peuple d’Israël. Tout dépend de lui, et il refuse ! D’où la haine sourde, et en même temps
174 ’antisémitisme des hitlériens, qui n’en serait en tout cas que le plus impur exemple. Il reste que la chrétienté non seuleme
175 ocation spirituelle de ce peuple. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le devient qu’accessoirement, à mesure que l’on pre
176 avoir rien de plus exact pour exempter des races tout mélange avec d’autres, puisque nos sacrificateurs peuvent, par des pi
177 e capitale de cette notion de commune mesure pour toute culture ou civilisation, j’ai donné de plus amples précisions dans un
178 tion : « Et aussi ne faut-il pas entendre ceci de toute vocation, mais de celle par laquelle Dieu a adopté en son alliance la
6 1937, Articles divers (1936-1938). Luther, Traité du serf arbitre (1937)
179 lare volontiers « inhumain » parce qu’il attribue tout à Dieu. Importance du De servo arbitrio C’est sans doute dans
180 s vaste envergure, d’un témoignage qui transcende toute dispute. Entraîné par sa fougue habituelle, excité (bien plutôt que «
181 en proche, à ressaisir et reposer avec puissance toutes les affirmations fondamentales de la Réforme : justification par la f
182 otale entre un oui et un non absolus, et refus de tout moyen terme ou médiation plus ou moins rationnelle entre les règnes e
183 l’unique et perpétuelle question que nous posent toutes les pages de la Bible. Ils renvoient tous à une réalité dont ils ne s
184 ie pour les sages Mais il s’en faut de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soient acceptées (o
185 e chrétiens. Il s’en faut de beaucoup, de presque tout , que les arguments d’un Érasme nous apparaissent comme autant de soph
186 même prêchés. Le laïcisme moraliste n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne logique, de les faire
187 ïcisme moraliste n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne logique, de les faire siens, puisqu’il c
188 nêtement les objections, donne à la thèse adverse toutes ses chances, non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son
189 mouvement (comme dirait le jargon d’aujourd’hui), tout est fait, dans notre Traité, pour heurter de front le lecteur incroya
190 s total, ou mieux, cette négligence tranquille de toute espèce de considération psychologique. (Un tel homme est bien trop vi
191 qui ne manquera pas de faire crier au dogmatisme. Tout se passe ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’human
192 e Traité fut pensé. Je tenterai donc d’esquisser, tout au moins, le dialogue d’une « conscience moderne », douée d’exigence
193 me qui veut croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard Une consc
194 veut croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard Une conscience m
195 us n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas se
196 tes forces sociales, historiques et économiques ? Toute ta science ne s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ? Au be
197 est encore après lui. Au regard de Dieu, donc, «  tout est accompli », depuis la mort du Christ sur la croix. Non seulement
198 ’en formait… Mais tu affirmes que si Dieu prévoit tout , tu es alors dispensé d’agir, et que ce n’est plus la peine de faire
199 s dit qu’elle n’est pas au contraire la source de tout acte et de toute création, une invention totale et perpétuelle, une a
200 est pas au contraire la source de tout acte et de toute création, une invention totale et perpétuelle, une actualité permanen
201 e l’écrit Paul) ?33 Qui t’assure que notre raison tout attachée à notre chair, à notre temps où elle s’est constituée, soit
202 rédestina ! Quand le croyant, qui sait que Dieu a tout prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom de sa promesse, une prièr
203 ernel est vivant », croire que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi tout changer en un instant aux yeux de l’homme, sa
204 re que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi tout changer en un instant aux yeux de l’homme, sans que rien soit changé
205 me de l’Évangile. L’apôtre Paul l’a formulé avant toute « tradition ecclésiastique » ; et tous les Pères et tous les siècles
206 ire » (Phil. 2, 12-13). C’est parce que Dieu fait tout que nous devons agir, selon qu’il nous l’a commandé. C’est parce que
207 n qu’il nous l’a commandé. C’est parce que Dieu a tout prévu que nous avons en lui, et en lui seul, la liberté. Mais cela n’
208 té possible que dans la grâce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de la décision, et néglige l
209 t. Or il est seul en cause pour le théologien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre
210 r lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’elle puisse suffire à
211 obtenir le salut, étant elle-même soumise au mal. Tout le reste est psychologie, littérature et scolastique. Il n’en reste p
212 ternel. Et comme ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il se met à prêcher l’amor fati, l’adhésion volontai
7 1937, Articles divers (1936-1938). L’Acte comme point de départ (1936-1937)
213 en quelque sorte la bonne conscience nécessaire à toute œuvre constructive. Les quelques pages qui suivent n’ont d’autre but
214 t nommé, parce que cela affecte, peut-être, notre tout . Nos analyses ne nous donnent en elles-mêmes et d’une façon précise r
215  prise ». Il arrive même qu’il tourne si vite que toute tentative d’embrayage serait immédiatement fatale à la machine, et fe
216 effort et cette volonté sont déjà présents, avant toute analyse, dans le sentiment que nous disions tout à l’heure éprouver e
217 toute analyse, dans le sentiment que nous disions tout à l’heure éprouver en face d’une conception purement critique, ou idé
218 comme la description d’un acte. On pourrait dire tout au plus (métaphoriquement) que l’acte révélé par le cliché, c’est l’é
219 xième type, la donnée par excellence. En réalité, toute définition s’appuie sur une donnée de ce type, sur un de ces « a prio
220 ces « a priori de fait », comme dirait Heidegger. Toute tentative de définition de l’acte lui-même supposerait un arrêt, un r
221 1° Si on ne part pas de l’acte, on ne part pas du tout . 2° Si on ne part pas tout de suite, on ne partira jamais. Le jeu de
222 rler de l’acte dans un langage arrêté ou détendu. Tout discours sur l’acte contiendra nécessairement des mots tels que « dép
223 que « départ », « partir » et « tout de suite ». Tout discours sur l’acte manifestera ce trouble, cette vibration, cette « 
224 ts d’application de notre volonté, de relativiser tout effort créateur, enfin de « dés-orienter » l’activité spécifique de l
225 divers, affirmation absurde en langage rationnel, tout système philosophique sera amené, par son jeu logique, à l’éliminer o
226 istinction esprit-matière que nous avions écartée tout d’abord. L’acte créateur sépare la lumière des ténèbres. Son caractèr
227 tible de se traduire en formules et en mécanismes tout faits. D’un côté, un champ plus libre conquis pour l’esprit, de l’aut
228 tte zone où l’homme marche sur de l’art humain en toute sécurité et en plein automatisme (exemple : les grandes villes). Le p
229 ous n’allons pas être amenés à nier la réalité de toute médiation ? Assurément l’évidence de l’acte, non seulement prime tout
230 urément l’évidence de l’acte, non seulement prime tout pour nous, mais constitue, comme nous l’avons dit, le point de départ
231 -rationalité la plus favorable à l’édification de toute construction humaine, même et surtout rationnelle. Mais si nous rejet
232 ême et surtout rationnelle. Mais si nous rejetons toute médiation entre l’acte et ses manifestations humaines, nous ne saurio
233 lleurs, les résistances sont étroitement mêlées à toutes les manifestations d’activité. La médiation ne se manifeste pour nous
234 te, la tension humaine ne saurait donc considérer toute médiation que comme une résistance à son effort immédiat, ou, pour re
235 rend sa valeur que dans la tension active dirigée tout entière vers l’affirmation du personnalisme. Dans les divers ordres d
236 tanéité de l’acte. 1. Ce qui ne signifie pas du tout que la pensée doive être soumise à l’action — bien au contraire ! — m
237 très fortement l’influence qu’exerce ce seuil sur toute la vie humaine et, probablement, sur la vie en général. Cela est d’au
8 1937, Articles divers (1936-1938). Formons des Clubs de presse (30 janvier 1937)
238 e parlée qui se crée spontanément, d’établir dans toute la France, un vaste réseau entre les hommes de bonne volonté. Les
239 nomistes, de financiers, de militants, il utilise toutes les Informations directes dans les agences, les rédactions, le parlem
240 lubs, une suite de « matières premières » offrant toute garantie ; 2° une partie critique. C’est une sorte de revue de presse
241 rnaux ; 3° une partie documentaire sur la presse. Tout en cherchant à remédier à l’action néfaste de la presse imprimée en s
242 e et le mécanisme de la presse. Soit en signalant toutes les modifications dans la commandite, la direction, la tendance, etc.
243 e œuvre stricte d’information, à l’exclusivité de tout commentaire et de tout jugement. Mais ils s’engagent, dans les « club
244 mation, à l’exclusivité de tout commentaire et de tout jugement. Mais ils s’engagent, dans les « clubs de presse », à défend
9 1937, Articles divers (1936-1938). À qui la liberté ? (5 mars 1937)
245 appelle sa liberté, etc.) Mais ils prennent aussi toutes sortes de sens intermédiaires dans la bouche de nos députés et journa
246 mer. Je réponds : écrivons pour poser ce problème tout d’abord. Écrivons pour montrer qu’il n’est pas de problème politique
10 1937, Articles divers (1936-1938). Romanciers publicitaires ou la contagion romanesque (13 mars 1937)
247 ais par excellence, a provoqués et justifiés dans toutes les sous-préfectures. Ce pouvoir contagieux est, bien sûr, tout à l’h
248 préfectures. Ce pouvoir contagieux est, bien sûr, tout à l’honneur des écrivains qui savent le communiquer à leur œuvre, et
249 ien tant que l’œuvre à thèse. Ils se défendent de toutes leurs forces d’avoir une métaphysique, une idéologie déterminée, des
250 hasard, gratuitement, d’une manière anarchique — tout en prétendant ne pas vouloir influencer, ils ressemblent beaucoup à c
251 ctérise très bien le romancier bourgeois. Refuser toute espèce de thèse, cela signifie simplement ménager et flatter le lecte
252 le des grands artistes — fait de notre romancier, tout simplement, le propagandiste des goûts de sa classe. Rien n’est plus
253 ni par des lois plus ou moins astucieuses. C’est toutes les bases de la culture actuelle qui sont en crise. Faites-nous des œ
11 1937, Articles divers (1936-1938). Vers une littérature personnaliste (20 mars 1937)
254 iberté est une conquête, et non pas une facilité. Tout concourait d’ailleurs à faire passer cette erreur pour une évidence.
255 r pour une évidence. Il y avait des places vides, toute une génération tuée à remplacer. Il y avait l’inflation, et la prospé
256 ergie ». Mais cette dégradation littéraire, après tout , ne fait que traduire celle de la société. Tous ces romans-cycles son
257 Mais quand il n’y a plus de convention ? Lorsque tout est brouillé, lorsque tout est permis ? Que décrire, sinon ce qui s’é
258 e convention ? Lorsque tout est brouillé, lorsque tout est permis ? Que décrire, sinon ce qui s’écroule — et cela ne peut pa
12 1937, Articles divers (1936-1938). C’est jeune (10 avril 1937)
259 critique un chambardement de ce genre. Ce serait toute une série de notions à acquérir, d’opinions à se former, de classemen
260 a chronique littéraire de Marianne, il reprochait tout récemment à l’un de nos bons écrivains, M. Arnoux, de n’avoir pas su
13 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (fragments) (15 avril 1937)
261 de ce pays. Il est très pauvre, sec et lumineux. Toutes les nuances du gris, herbes, pierres, oliviers, et quelques touches d
262 nde remise. Au second quatre petites chambres. Le tout encombré de fauteuils, de chaises de velours, tables rondes et ovaloï
263 de main le matin et faire les lessives. C’est une toute petite vieille noueuse, à la sagesse sentencieuse et imagée. Étonnamm
264 ! De gré ou de force, c’est certain, nous saurons tout sur les gens de la ville… 5 octobre 1934 Petite cité tassée à la base
265 pauvrissante en fait. Je vois tous les espoirs et toutes les « assurances » de cette population balayée périodiquement par la
266 naît encore pas mal d’enfants dans ces foyers que tout menace. Faisons la part des « accidents », des « imprudences ». Il re
267 en remettre à quelque espoir vague et profond. Or tout ce que l’État nous apprend, par le moyen de l’école primaire entre au
268 ine rose et violacée entre des monticules pointus tout frisés d’oliviers, un paysage de primitifs italiens. Le mas au flanc
269 résume mes renseignements : famille paysanne, de tout temps. Vie laborieuse, peu ou point de gains depuis des années. Pas d
270 ’en parle jamais. Mais elles ne paraissent pas du tout se considérer comme un type social d’exception. Combien y a-t-il de c
271 les Calixte ? Prolétaires sans doute, mais d’une tout autre espèce, on dirait même d’une autre race que les métayers cathol
272 ce pays, c’est la religion — celle des ancêtres, tout au moins ! — l’éducation et le métier. C’est cela qui crée des groupe
273 sociale de ce canton si l’on fait abstraction de tout cela dont le marxisme, justement, se doit de ne pas tenir compte. Un
274 muniste traitera les dames Turc de « koulaks » et tout sera dit. Le marxisme part de statistiques et de relations numériques
275 s et les opinions politiques). Le marxisme traite tout cela de nuances vaines, d’illusions, voire de « mystification ». Il p
276 e des inventions de l’insomnie ? Ne serait-ce pas tout simplement l’histoire de la naissance de nos démons ? La nuit ne pose
277 e vent le plus glacial, depuis des siècles, et en tout cas depuis longtemps avant la construction de cette maison… On n’y av
278 a été assez mal. On devait lui retirer son linge toutes les deux heures. Quand elle sortait sa main du lit, cela fumait. « Vo
279 cassé deux assiettes. La mère Calixte, qui casse tout ce que l’on veut, a coutume de dire en constatant le mal : « Voyez-vo
280 elle manière qu’on entend bien que c’est ainsi de tout , et qu’on aurait grand tort de croire que rien au monde dépend de nou
281 ont pas, elles qui savent. Pour les hommes, c’est tout autre chose. Ils sont éloquents et naïfs, revendicateurs et inefficac
282 nistes et mènent les affaires du pays. Ils vont à toutes les conférences, prennent la parole au Cercle d’hommes, citent des li
283 e, en 1822, quinze mille protestants accourent de toute la contrée pour suivre des cérémonies dont leurs descendants parlent
284 iers jours. Le tiers des maisons est en ruines, —  tout le centre. On croirait une ville bombardée, 2300 habitants. Cent pers
285 al du progrès capitaliste est clos. Lyon a drainé toute la richesse indigène de ce département. Et cette richesse à son tour
286 candaleux. Mais un miracle est un scandale, après tout . Tradition laïque.) L’autre jour, dans l’autocar, une femme dont j’ai
287 uquée, avec tel ou tel ouvrier. On pensera que de tout temps la traduction du langage surveillé des écrivains dans le langag
288 50. Et une fois qu’ils sont là, on peut parler de tout … J’irai d’autant plus volontiers que, devant parler moi-même, dans qu
289 d’autre chose que du sujet, c’est-à-dire d’un peu tout  : de l’enseignement, des journaux, des traditions et anecdotes locale
290 e même du bourgeois peu cultivé, et sans doute de tout ce qui n’est pas « intellectuel » — ne « discute » pas à proprement p
291 discute » pas à proprement parler. Son langage en tout cas s’y prête mal, soit à cause de sa lenteur, soit à cause de ses ré
292 eurs timidités et aux distances télescopiques que tout cela met entre celui qui parle et son public ! (Le « conférencier » e
293 Il s’est relevé, s’est frotté les yeux, est sorti tout tranquillement. J’ai parlé avec plusieurs jeunes gens. Quelles opinio
294 opinions politiques, dans ce cercle ? — Il y a de tout . Le quincaillier est royaliste, un des instituteurs est objecteur de
295 cause bien ». 16 décembre 1934 À N… la mairie est tout entière communiste. Ceux des habitants qui ne le sont pas ne savent p
296 marxisme ? On m’avait dit : ce n’est pas cela du tout , vous verrez. Être communiste dans ce pays, c’est tout simplement êtr
297 vous verrez. Être communiste dans ce pays, c’est tout simplement être à gauche, le plus à gauche possible. S’il en est bien
298 lasser et je n’aime pas beaucoup ça… Il y en a de toutes sortes, bien sûr, et plus on les voit de près… — Je comprends qu’il s
299 ont pas plus marxistes que moi. Ils veulent avant tout vivre et travailler raisonnablement. Mais rien ne se présente pour le
300 ieu, mais qu’il croit au jugement des incroyants, tout en s’imaginant qu’il n’est pas un des leurs… Je voudrais définir le c
301 monde, et qui le prouve. Comment le prouve-t-il ? Tout simplement en témoignant, en annonçant aux hommes la vérité et le che
302 llant. Ce gros homme, violacé d’ordinaire, en est tout pâle. Je vais discuter le coup avec lui pour le ravigoter. C’est un d
303 estion des assurances qu’il aborde avec autorité, tout en tenant son doigt blessé droit en l’air, dans une attitude doctoral
304 n des assurances est une question complexe, comme toutes les questions capitales. Les gens d’ici ne gagnent presque rien. (Lui
305 er examen médical, ces cochons-là ont déclaré que tout allait bien, c’est-à-dire qu’ils « l’ont diminuée à 17 sous par jour 
306 alisation-loterie, qui l’excite particulièrement. Tout cela rend plus ou moins. Dans certains cas, bien entendu, il s’agit m
307 récrire deux fois pour obtenir gain de cause. Et tout ça lui a bien coûté 50 francs. Autrement, vous savez ce qui se passe,
308 ui est le moins croyable, étant superstitieux sur tout plein d’objets. » Malchance affreuse du peuple français : il n’échapp
309 la coque des bateaux neufs, etc. Un geste résume toute la situation : c’est celui du coiffeur fameux, premier gagnant de la
310 age au collègue, au gagnant d’une autre loterie ! Toute la grande presse en a parlé. Personne ne rit. Léon Bloy rugit dans sa
311 s, que le problème fasciste est un problème avant tout national ; qu’il s’est posé en Italie dans des termes particuliers à
312 dans des termes particuliers à ce pays, et qu’en tout cas il ne peut pas se poser de la même façon en France. Je conclus qu
313 cinquante années de démocratie parlementaire, et toute une tradition de libertés. Bref, un petit sermon élémentaire sur le t
314 feu à son copain : Pour moi, c’est un fasciste ! Toutes nos confusions politiques résumées dans cette petite phrase ! Je me d
315 sentimentales que les arguments qu’il m’oppose… — Tout ce que le lecteur demande, c’est qu’on lui raconte une histoire, me d
316 r, comme tant d’autres, de mes amours, en donnant toutes les précisions qu’un collégien puisse désirer.) R. me disait aussi :
317 nc pas un vrai chômeur. — Mais je ne tiens pas du tout à être un « vrai chômeur », je vous l’assure ! D’ailleurs j’ai déjà d
318 ans le monde, à supposer que l’envie m’en prenne. Tout ce que je compte dire dans mon journal, c’est qu’on peut être très co
319 d’hui à l’argent, et qui se mêle en particulier à tout échange d’idées sur la richesse, la pauvreté ou le chômage. Mélange e
320 ie par une traînée de rigolade irrépressible dans toutes les couches de la population, « laborieuse » ou « réactionnaire ». À
321 aradisiaque. » J’ajouterais peut-être ceci : « En tout cas, tout péril fasciste est écarté d’emblée pour une nation qui dévo
322 e. » J’ajouterais peut-être ceci : « En tout cas, tout péril fasciste est écarté d’emblée pour une nation qui dévoue tous se
323 ent. — Vous avez mon Huma ? — Bou die ! je les ai toutes vendues, Monsieur Dumas ! (C’est jour de foire). — Allons, tant mieux
324  ? Nous ôtres, nous allons vous passer à tabaque, toute la bande ! — Oh ! dit l’homme, si vous y arrivez, c’est bien votre dr
325 ! mon bon. Mais c’est donc vous, qui nous pressez toute notre argent, depuis quatre ans que vous l’avez, le pouvoir ! » L’aut
326 ays. Faut-il donc penser que les partis expriment tout simplement des attitudes morales différentes ? Ce serait nouveau… Il
327 s différentes ? Ce serait nouveau… Il y a au fond tout autre chose. C’est moi qui avais acheté, innocemment, le dernier numé
328 onnaliste ». — Le peuple tel qu’on le voit paraît tout ignorant de ses intérêts véritables. Mais c’est qu’il ne peut pas les
329 une assemblée populaire, on ne dira pas un mot de tout cela, on s’en tiendra aux clichés du journal. On n’aura pas le temps
330 dans leur vie concrète. Je constate qu’elles vont toutes dans le sens de ce que proposent les personnalistes : autonomie de la
331 es équipes d’hommes nouveaux, jeunes et sortis de toutes les classes, d’exprimer ce que taisent les journaux, les orateurs et
332 dans la grande cuisine qui était, pensions-nous, tout leur logis — nous avions cru comprendre que les autres pièces étaient
333 ésence à côté. Hier matin, la mère Calixte arrive tout agitée : « Madame se meurt ! s’écrie-t-elle. C’est Madame Bastide, la
334 s elle va passer cette nuit, vous savez, elle est toute chargée, bou die, l’estomac et tout. — Mais les Simard ne m’avaient j
335 ez, elle est toute chargée, bou die, l’estomac et tout . — Mais les Simard ne m’avaient jamais parlé d’elle ! — Peuchère ! il
336 nt de lever son camp. Plus tard, peut-être, quand toutes ces maisons vides des environs seront habitées par des colonies de je
14 1937, Articles divers (1936-1938). Lénine, Staline et la littérature (17 avril 1937)
337 nt pour cette défense que des moyens fascistes. «  Toute la littérature sociale-démocrate — écrit Lénine en 1905 déjà ! — doit
338 s circonstances actuelles, les cadres décident de tout  ! » Compris ? Ces deux phrases sont tirées d’un choix de propos de Lé
339 s de son talent poétique, bien que je reconnaisse tout à fait mon incompétence dans ce domaine. Mais depuis longtemps, je n’
340 garant, c’est parfaitement vrai. Voilà qui donne toute la mesure (la dernière phrase surtout) de Lénine « fondateur de la no
341 Armée rouge, l’homme des « cadres qui décident de tout  ». n. Rougemont Denis de, « Lénine, Staline et la littérature », À
15 1937, Articles divers (1936-1938). Chamisso et le Mythe de l’Ombre perdue (mai-juin 1937)
342 ns le mythe. Serait-ce pudeur d’artistes ? Pudeur tout court ? Ou faut-il croire qu’ils ont écrit leurs contes sans jamais s
343 convoitise, « opaque »36. Que pouvais-je tirer de tout cela ? Rien qu’une évidence assez pauvre : l’ombre est le fait, en no
344 d’ombre, il se croit le maître du monde. Point du tout  : on se moque de lui. Comblé, le voici plus qu’avant inadmissible. Le
345 ne tarde pas à tourner au délire de persécution. Tout effraye Peter, et le moleste en mille manières. Les jeux des enfants
346 re lui ! Un secret, ce l’est bien pour eux, comme toutes les choses trop naturelles que l’on possède. Peter, lui, le connaît,
347 ce soit le mariage surtout pour ce philistin-là. Toutes les ruses de Peter échouent devant cet obstacle dernier. Il a beau n’
348 y avait, au centre de lui-même, cette absence. En tout pareil aux autres, sauf en ce je ne sais quoi qui n’est rien et devie
349 esque mécanique : il dresse un vaste catalogue de toutes les plantes de la terre. C’est à cela qu’il s’occupe en Thébaïde, qua
350 obable. Et quand rien ne dépend à coup sûr que du tout  ? Ceci dit, la psychanalyse peut nous donner des descriptions utiles,
351 aussi que cet homme se sente trop lucide, perçant toutes choses à jour, et lui-même, d’où l’impression qu’il a d’être mal défe
352 qu’à des Méridionaux, pourrions-nous ajouter avec toutes les réserves qu’on voudra, mais en nous souvenant de la question que
353 e passage était en vérité beaucoup plus vaste que tout ce que permettait d’imaginer l’obtus physiologisme de ce siècle. La «
354 Elle est ce qu’il y a de plus noble dans le corps tout entier et dans l’homme. » Je la rapproche alors de ce Selbst (ou soi-
355 roblème39. La créativité : c’est à quoi se ramène tout ce qui est vraiment grave dans notre vie ; et la fameuse « question s
356 ion que l’on possède, c’est naturel ; mais non du tout qu’on en ait honte, semble-t-il. En vérité, la mauvaise pudeur provie
357 on élan vers le monde. Elle le porte au-devant de tout , comme un peu en avant de lui-même, là où il peut dominer sa vie et l
358 à où il peut dominer sa vie et la construire avec tout son instinct à l’image d’une vision de l’esprit. (L’esprit seul voit)
359 y suffit d’ailleurs qu’il soit vraiment un art — tout effort digne de ce nom établit d’abord une action concertée, une mise
360 .-S. Je n’ai pas voulu alourdir cette esquisse de tout un appareil de références bibliographiques. On les trouve d’ailleurs
361 sme allemand qui en a montré bien d’autres, et de tout contraire parfois : que l’on songe à Hegel, à Fichte, à Schlegel. p.
16 1937, Articles divers (1936-1938). Journal d’un intellectuel en chômage (25 juillet 1937)
362 e la mer, je ne veux rien dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’heureux étourdissement de la lumière m
363 jardin. Passé la porte, on enfile une petite rue toute blanche qui contourne la panse de l’église, et aboutit à la place pri
364 plaire dans sa symétrie architecturale. Il domine toutes les maisons et le clocher. Il est seul au-dessus du pays. Je voudrais
365 ns le style rom antique, avec tous ses détails et toute son opulence, frisé comme une perruque du grand siècle. De trois côté
366 arisien » qui manifeste l’intention de rester ici tout l’hiver ? — C’est plutôt en été qu’on vient chez nous, me fait-elle p
367 e avec vivacité que ça ne peut pas aller. Il faut tout recommencer. Finalement l’on décide d’envoyer le manuscrit comme écha
368 ment, trouver une formule d’apaisement qui ménage toutes les susceptibilités, et finalement ne rien payer de plus. Je note cec
369 ment. Salaire : 280 francs par mois « en comptant tout  ». Sa femme fait des lessives. En été ils pêchent des palourdes et le
370 ’ajoute que la porte d’entrée joint mal le seuil, tout s’explique sans peine désormais, grâce à la phrase de Colette. Je rap
371 us sommes attablés ici depuis un bon moment déjà, tout contents de revoir le va-et-vient d’un lieu public, de lire les journ
372 domadaires, je vais renouer le fil de ce journal. Tout d’abord, j’ai à constater l’échec de notre première tentative d’auton
17 1937, Articles divers (1936-1938). Extraits de… Journal d’un intellectuel en chômage (15 août 1937)
373 encore, quand on n’avait que les chemins de fer, tout convergeait vers Paris, non seulement du fait d’une organisation ferr
374 ndiquait qu’on allait à Paris ou qu’on en venait. Tout le reste n’était que tortillards cahotants, jamais à l’heure, où l’on
375 raphie physique mais aussi humaine. Elle quitte à tout propos la route nationale pour des chemins secondaires ou des ruelles
376 er ce moyen de transport vous met en contact avec toutes sortes d’habitudes locales. D’abord il faut aller dans deux ou trois
377 C’est fait d’une foule d’incidents entrevus, que tout dispose à romancer ; de conversations absurdes et rapidement intimes,
378 mprévus — car les chauffeurs acceptent volontiers toutes sortes de petites commissions que de vieilles dames leur confient au
379 l de jeunes gaillards solides et gais, et qui ont toutes les raisons d’aimer le travail et de le faire bien : c’est moderne, c
380 s les antres rédactionnels. Je dis les antres. De toute façon, un écrivain est par nature un empêtré. Et voilà le paradoxe et
18 1938, Articles divers (1936-1938). Réponse à Pierre Beausire (15 janvier 1938)
381 reur totale et malentendu maximum. S’il fallait à tout prix reprendre les termes choisis par M. Beausire lui-même pour défin
382 éels. Ce n’est pas « la bonté, la charité (vertus toutes passives et féminines) » (au sentiment de l’auteur), mais c’est, au c
383 t déprimées par les tyrannies que l’on sait. Mais tout ceci nous maintiendrait encore dans le seul plan « moral » où M. Beau
384 que je crois insuffisantes, et je le leur dis en toute franchise. Du moins ne tiennent-ils pas le christianisme dont je parl
19 1938, Articles divers (1936-1938). Søren Kierkegaard (février 1938)
385 lue pour comporter une réalisation pratique. Le «  tout ou rien » qui est sa devise devait fatalement le conduire au refus d’
386 bonheur dans laquelle il ne pouvait voir le vrai tout de son existence singulière. (Que d’autres y cherchent des raisons ph
387 e promenade, les phrases qu’il venait de composer tout en marchant. À l’aube, il s’accordait quelque répit, errait sur les q
388 urs, avec le petit peuple qu’il aimait par-dessus tout . Tout le monde, à Copenhague, connaissait sa silhouette, son grand ch
389 upture de ses fiançailles. Mais l’acte qui résume toute son œuvre, cet acte après lequel, semblable au prince Hamlet — autre
390 onde chrétien » au nom du Christ des évangiles. ⁂ Toute mon activité d’auteur — nous dit-il dans son Point de vue explicatif
391 années). Pensée qu’il défendit et qu’il servit de toutes les forces de son génie universel de poète, de philosophe, d’ironiste
392 de théologien. Il se trouvait devant un monde où tout avait été brouille : sérieux et plaisanterie, valeurs éternelles et o
393 té, c’est un homme dont la vie est familière avec toute espèce de souffrance, … un homme qui témoigne dans le dénuement, la m
394 it un rappel à l’ordre. Il le devint lui-même, de tout son être. Et il savait ce que cela devait lui coûter. Car le monde ne
395 rvint dans l’intégrité de sa force à une mort que toute son œuvre provoquait et qui vaincue par une telle victime, lui révéla
396 e du désespoir et de l’absurdité de l’existence ; toute une vie tendue vers l’impossible, toute une œuvre de sarcasmes précis
397 istence ; toute une vie tendue vers l’impossible, toute une œuvre de sarcasmes précis contre les innombrables tentations d’un
398 it nécessaire à l’action à laquelle il a consacré toutes ses forces spirituelles et toute son œuvre d’écrivain… S’il reste en
399 e il a consacré toutes ses forces spirituelles et toute son œuvre d’écrivain… S’il reste en vie, dit-il, il poursuivra sa lut
400 a grandeur. Une simplicité conquise aux dépens de tout ce qui soutient l’homme contre Dieu. Et cependant, dans le pire déses
401 es paraboles, de certaines ironies polémiques. Et tout d’un coup on s’aperçoit qu’elles nous jettent en plein drame de l’exi
402 finira bien par succomber. Mais, ayant tué en lui toute autre vanité que celle de haïr le temps — c’est là son dépit amoureux
20 1938, Articles divers (1936-1938). Nouvelles pages du Journal d’un intellectuel en chômage (avril 1938)
403 mage absolu, c’est-à-dire à l’arrêt de la pensée, tout au moins de la pensée créatrice. Mais quel est ce certain degré ? À q
404 onfort est ce qui s’oppose le plus radicalement à toute culture véritable. Île de R. — La nuit ! Je l’avais oubliée à Paris
405 douter je ne sais quelle invisible et brusque vie tout près. Nuit des villes, rouge et circulante, pleine de rumeurs, compar
406 a fièvre. Plus lucide souvent que les jours. Ici, tout repose complètement. Un silence implacable et mat enserre l’homme qui
407 e dans cette nuit. Fin de séjour à A… (Gard). — Tout est en place. Je garderai toutefois le plan d’aménagement et de décor
408 au millimètre, dans une symétrie impeccable. Mais tout l’effet de notre labeur risque d’être détruit par une odieuse malice
409 urnal que je n’aime pas, qu’il a peut-être acheté tout par hasard, comme il m’arrive à moi aussi, mais on se juge tout de mê
410 commande tous les autres et qui est la mesure de tout . Quand tu l’auras connu et accepté — tu es seul à pouvoir le connaîtr
411 ême ce fait qui est plus fort que toi. Car il est tout ce que le monde attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et
412 Car il est tout ce que le monde attend, attend de toute éternité pour aujourd’hui et de toi seul — et c’est ta foi. 85. Kie