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onde, c’est croire donc que cette forme peut être
transformée
. — à vrai dire, en vertu du paradoxe le plus fou. Nous ne pouvons agi
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nt la question demeure : comment agir, et comment
transformer
, c’est-à-dire comment obéir à la Parole qui prophétise ? Le chemin es
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e que nous pouvons imaginer sans pour autant nous
transformer
, et c’est bien la définition de « l’inactuel ». Se conformer à ce pie
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vit dans la forme du monde, mais il est ce qui la
transforme
. Vertige de la « vie chrétienne », cette histoire de Dieu dans le tem
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dans la nouveauté ne prend mesure que de ce qu’il
transforme
. Sa connaissance est acte et vision prophétique. La mesure du temps d
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qu’il existe un mal universel, et qu’il faut donc
transformer
toutes choses, tel est, je crois, l’acte initial mais aussi la passio
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ne concourrait pas, d’une façon ou d’une autre, à
transformer
, à changer quelque chose, — à lutter efficacement contre le mal unive
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ersement le monde ; or il s’agit maintenant de le
transformer
. Et l’apôtre Paul écrit dans sa Lettre aux Romains (12, 2) : Ne vou
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ous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez
transformés
par le renouvellement de votre sens, afin que vous discerniez quelle
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fait. Dans les deux cas, il s’agit du même mot :
transformer
; et il s’agit de transformer en tant que l’on est proprement humain
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’agit du même mot : transformer ; et il s’agit de
transformer
en tant que l’on est proprement humain (c’est-à-dire en tant que l’on
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arx et de l’apôtre éclate en ceci : que Paul veut
transformer
l’homme d’abord — et le monde par lui — tandis que Marx veut transfor
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bord — et le monde par lui — tandis que Marx veut
transformer
le monde d’abord, — et l’homme par lui. C’est sur le fait de cette op
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r. Marx dira donc, contre eux, qu’il faut d’abord
transformer
l’extérieur — et le reste suivra nécessairement. Pour sauver le reste
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changer le cadre matériel pour que le contenu se
transforme
? N’a-t-on pas démontré déjà que la culture, par exemple, n’est qu’un
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ous conformez pas à ce siècle présent, mais soyez
transformés
… » Cela ne signifie pas, pour un chrétien, que « le monde » soit aban
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lement quant au devoir, et au pouvoir, de l’homme
transformé
par la foi. L’homme nouveau, selon l’Évangile, est un homme qui a cha
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. J’agirai par reconnaissance envers Dieu qui m’a
transformé
. Si je n’avais pas cette reconnaissance, ce serait que j’ignore mon s
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là même, il se voit contraint à chaque instant de
transformer
autour de lui ce qui s’oppose à son bien souverain. S’il est chrétien
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ntations du succès immédiat et contrôlable, s’est
transformé
dans le Nouveau Monde d’une part en volonté de puissance abstraite (l
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peut-être se priver de son secours, ou encore la
transformer
en une menace obscure… Il y a une double prédestination : l’une au sa
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ons françaises donnent en général : « Nous serons
transformés
en un instant, en un clin d’œil… » 34. Modiculum et minimum, écrit
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ensible, il ne cherche pas à les combattre, à les
transformer
, à les dissiper au nom d’un idéal personnel, et moins encore au nom d