1
on, transformation, nouveauté pure dans le monde,
vocation
et personne éternelle, prophétie de l’éternité qui vient à nous. 2
2
bouche. Kierkegaard fut de ces croyants, dont la
vocation
prophétique pareille à celle des hommes de Dieu qui se lèvent sous l’
3
ce qu’il est la parole de ta vie, sa mesure et sa
vocation
, son risque à chaque instant visible, et sa sécurité, cachée au plus
4
tés, l’homme sans visage et sans prochain, — sans
vocation
! — s’imagine que l’acte viendra comme un sursaut de joie, comme une
5
age ailleurs que dans l’acte d’aimer. 7. Toute
vocation
est sans précédent Car elle est prophétie justement ! — et c’est d
6
rès peu parlé de vocation18. C’est qu’il parle sa
vocation
et ne s’en distingue jamais. Cependant il est hors de doute qu’il eut
7
iculier de son destin qui qualifie précisément la
vocation
: l’invraisemblable. Ses plus amers reproches au « christianisme de l
8
n chrétien ou un bourgeois. Le bourgeois est sans
vocation
, il ne croit pas à l’acte et il meurt au hasard, sans avoir rencontré
9
La mesure du temps de sa vie réside dans la seule
vocation
qu’il incarne. Sur le chemin qui commence à ses pas, il ne meurt jama
10
oi elle tend ? Quand le peuple d’Israël oublie sa
vocation
et se détourne de l’Éternel son Dieu, il perd aussi le sens des noms
11
Rome cessent d’être les dociles instruments de la
vocation
catholique, pour devenir de raffinés rhéteurs, ils perdent leur autor
12
el et personnel, cette alliance du peuple avec sa
vocation
qui faisait la grandeur des cultures authentiques. Elle est devenue l
13
st plus le maître de sa vie. Il est l’agent d’une
vocation
venue d’ailleurs, mais pour lui seul et ici-bas, et qui anime désorma
14
. L’importance attachée par Calvin à la notion de
vocation
personnelle suffit à expliquer ce processus. À une éthique charismati
15
us tant que nous sommes, bien en arrière de notre
vocation
. La plupart de nos trahisons viennent de ceci : que nous n’acceptons
16
271.) 62. C’est-à-dire : fondée sur la notion de
vocation
. 63. L’URSS est le seul État totalement totalitaire, disait récemmen
17
Vocation
et destin d’Israël (1937)v Sens de « l’histoire » d’Israël Un
18
toute leur grandeur est à Dieu, c’est-à-dire à la
vocation
qui les arrache, malgré eux, à ce destin de très piètre envergure.
19
t grandiose à cette opposition fondamentale d’une
vocation
et d’un destin, hors de laquelle on ne peut rien comprendre de ce qui
20
qui touche à la nation des Juifs. Destin nomade,
vocation
messianique. Destin visible, insignifiant ; vocation invisible et tri
21
ation messianique. Destin visible, insignifiant ;
vocation
invisible et triomphante : celle que prêchent les prophètes au peuple
22
’est en somme qu’un autre aspect du conflit de la
vocation
et du destin. Il fait comprendre l’esprit de révolte qui tourmenta sa
23
eur, c’est la révolte du destin profane contre la
vocation
libératrice. Et de même que cette révolte, et ce destin, et ce besoin
24
c’est le voisin qu’on imite lorsqu’on doute de sa
vocation
— de même cette vocation et la foi qu’elle implique ont un symbole, u
25
te lorsqu’on doute de sa vocation — de même cette
vocation
et la foi qu’elle implique ont un symbole, unique et univoque : l’Arc
26
tingue de toutes les autres en ce qu’elle est une
vocation
adressée par un Dieu personnel, unique, éternel, transcendant. Elle n
27
utre bien. Idole tout ce qui détourne de la seule
vocation
. Idole toute action ou pensée, si belle ou si féconde qu’elle soit, q
28
la seule chose nécessaire ? » L’homme qui a une
vocation
n’est pas bon à autre chose. Israël portait dans son sein l’avenir re
29
son langage même s’ordonne dès l’origine à cette
vocation
supérieure ; dénué de termes abstraits, impropre à toute métaphysique
30
seule chose nécessaire : l’accomplissement d’une
vocation
spirituelle. Et les moyens de cet accomplissement sont les moyens les
31
s scandaleusement antibourgeoise ! Le thème de la
vocation
et le thème du peuple élu sont de ceux qui émeuvent le plus profondém
32
ement à soi-même. Corruptio optimi pessima… La
vocation
collective Ces quelques indications, qui appelleraient d’ailleurs
33
la théologie éthique de Calvin est centrée sur la
vocation
: vocation du « petit troupeau » ou de l’Église ; vocation personnell
34
e éthique de Calvin est centrée sur la vocation :
vocation
du « petit troupeau » ou de l’Église ; vocation personnelle de chaque
35
: vocation du « petit troupeau » ou de l’Église ;
vocation
personnelle de chaque membre de l’Église. Or, Israël qui était le peu
36
e châtiment. Serait-il donc possible de perdre sa
vocation
? Et que devient celui qui la trahit, soit qu’il rejette ses ordres,
37
raît incarnée ? Est-il rejeté à tout jamais ? Une
vocation
est-elle donc « amissible » ? Le refus de l’homme serait-il donc capa
38
t que c’est « une fort belle sentence ». Ainsi la
vocation
, du moins cette vocation79 — est réellement inamissible, c’est-à-dire
39
isme » juif n’est justifié à l’origine que par la
vocation
spirituelle de ce peuple. Il n’est pas du tout biologique. Il ne le d
40
ent, à mesure que l’on prend les « signes » de la
vocation
pour des réalités valables en elles-mêmes. Mais sans doute ce glissem
41
evé, etc. 77. Charisme signifie don particulier,
vocation
personnelle. 78. D’autres auteurs, tels que Labriola, font remonter
42
« Et aussi ne faut-il pas entendre ceci de toute
vocation
, mais de celle par laquelle Dieu a adopté en son alliance la postérit
43
e propos était nommément et spécialement d’icelle
vocation
. » (Commentaires, sur Rom. II, 29). v. Rougemont Denis de, « Vocati
44
res, sur Rom. II, 29). v. Rougemont Denis de, «
Vocation
et destin d’Israël », Les Juifs, Paris, Plon, 1937, p. 143-165.
45
Or ils devraient n’avoir peur que de Dieu, et des
vocations
bouleversantes qu’il arrive que Dieu nous adresse. C’est un comique p
46
ur le former à son image40, et d’évasif devant sa
vocation
: le mystère de l’incarnation. Chamisso a donné à son Peter tous les