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ans une entreprise de jardinage. Lorsque enfin il
voulut
émigrer à Berlin pour s’y vouer totalement à son œuvre, il était déjà
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’hui ne le croit pas. Il croit aux lois, et il se
veut
déterminé. Or il l’est dans la mesure exacte où il l’accepte ; mais d
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gne le désespoir. Il nous faut donc agir, si nous
voulons
la vérité, agir en vérité, c’est-à-dire agir dans le Christ. La possi
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ondu : Le matin vient, et la nuit aussi ! Si vous
voulez
interroger, interrogez ; convertissez-vous et revenez ! » La forme du
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i, où par grâce il peut rompre ce lien. « Si vous
voulez
interroger, interrogez ! », mais la réponse est : « Convertissez-vous
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une rédemption. Distinction de théologien, et qui
veut
prévenir l’orgueil. Mais la vision de celui qui agit n’est point un j
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nait, — par le réel. « Celui qui doit agir, s’il
veut
juger de soi selon le succès qu’il remporte, n’arrivera jamais à rien
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espéré et l’absolu, il y a tout ce romantisme qui
veut
que l’acte soit puissance et jouissance, il y a ce moi de désir qui v
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issance et jouissance, il y a ce moi de désir qui
veut
que l’acte — l’instant ! — soit durée… Mais l’absolu qui vient jucher
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er chef, et non pas hindoue, comme certains l’ont
voulu
croire. Chez les hindous, elle n’est encore qu’une forme de l’agitati
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évolution, les autres celui de la patrie… Les uns
voudraient
la liberté dans l’ordre, ou la révolution par l’esprit, ou un esprit
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l mot : esprit, si j’interroge au hasard ceux qui
veulent
défendre « l’esprit » contre les menaces dites matérialistes, je cons
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t où j’allais jouer. » ⁂ Tout le monde ou presque
veut
faire une révolution. Mais là, aux neuf sens très précis que nous don
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seils paraissent obscurs dans la mesure où ils se
veulent
scrupuleux. C’est pourquoi la plupart renoncent à enseigner au milieu
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ne sera juste à cette balance » (Pascal). Je m’en
voudrais
d’exploiter l’équivoque. Mais il fallait au moins rappeler son existe
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de Marx et de l’apôtre éclate en ceci : que Paul
veut
transformer l’homme d’abord — et le monde par lui — tandis que Marx v
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e d’abord — et le monde par lui — tandis que Marx
veut
transformer le monde d’abord, — et l’homme par lui. C’est sur le fait
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trale qu’il importe d’être bien au clair, si l’on
veut
comprendre pourquoi la pratique et les fins du communisme contredisen
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yant. D’ailleurs, ce n’est pas l’« esprit » qu’il
veut
sauver, mais l’homme, que les spiritualistes abandonnent à un sort to
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mplement des exploiteurs, qui ont l’argent et qui
veulent
le garder — justement parce qu’il fait leur bonheur ! Alors, il n’y a
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richesse, mère du bonheur. N’est-ce pas là ce que
voulait
Marx ? Résumons : Marx n’a pas voulu le matérialisme vulgaire. Mais l
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là ce que voulait Marx ? Résumons : Marx n’a pas
voulu
le matérialisme vulgaire. Mais les nécessités de la polémique d’une p
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résultat, c’est l’URSS de Staline, régime dont je
voudrais
bien qu’on me démontre en quoi il diffère du fascisme, dans ce que le
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beaucoup de problèmes se poseront autrement… » Je
veux
les croire. Ils courent au plus pressé. Mais le marxiste aussi me ten
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rouve le spectacle de l’Allemagne. L’État nouveau
veut
qu’on l’adore, sinon déjà dans des formes religieuses, du moins dans
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constructif le chrétien peut-il soutenir, s’il ne
veut
pas rester l’objecteur que j’ai dit ? Un protestant, et je précise :
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arl Barth : c’est-à-dire par un calviniste… Je ne
voudrais
pas restreindre la portée de ce fait en l’opposant, comme il serait f
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s croire de toute la force de notre foi. Aussi ne
veux
-je tirer de mon exemple qu’une conclusion que je crois valable pour t
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es de matérialisme. Mais le communisme, au moins,
voulait
changer le monde… Contre les arguments démagogiques de nos croisés, j
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ne question perpétuelle, une autocritique si l’on
veut
, que l’Église s’adresse à elle-même, et qui a pour fonction de corrig
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pliquer. En bref, la doctrine chrétienne, si l’on
veut
établir un parallèle — sans doute dangereux — ce serait la Personne v
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mais bien des « signatures » naturelles. Elle ne
veut
pas utiliser les choses, mais distinguer en elles les intentions divi
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lle à l’égard du monde des gentils cette attitude
voulue
de séparatisme spirituel, cet esprit d’irréconciliable opposition don
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complet relèvement ! » (v. 12). « En effet, je ne
veux
pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, de peur que vous ne présum
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tingente et partielle, et n’étant plus totale, se
veut
encore totalitaire, on a l’État-nation-Police de type fasciste ou sta
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« En somme, qu’est-ce que Luther ? Un moine qui a
voulu
se marier. » J’extrais cette déclaration du livre d’un critique litté
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er et supprimer les faux problèmes où la Diatribe
voulait
l’embarrasser31. Ensuite, ce refus total, ou mieux, cette négligence
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le même à l’intérieur de la pensée d’un homme qui
veut
croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là l
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détenir un tel pouvoir ? C. M. — Il me suffit de
vouloir
l’affirmer. L. — Soit, c’est une hypothèse de travail… Pour moi, je
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lement, puisque c’est Dieu qui produit en vous le
vouloir
et le faire » (Phil. 2, 12-13). C’est parce que Dieu fait tout que no
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t de la décision, et néglige les moyens termes où
voulait
se complaire Érasme. Le problème du salut est un problème de vie ou d
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is que Luther ne nie pas du tout notre faculté de
vouloir
, mais nie seulement qu’elle puisse suffire à nous obtenir le salut, é
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é suprême de l’homme sans Dieu. Être libre, c’est
vouloir
l’éternité de son destin. (Pour le chrétien, c’est accepter en acte l
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i est prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je
veux
» de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de Dieu, il oppose sa prop
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ions définir qu’en sortant du plan sur lequel ils
voulaient
nous faire prendre parti. C’est ainsi qu’on peut distinguer, dans l’i
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rien, concrètement. D’où ce sentiment, quand nous
voulons
penser telle idéologie, de nous trouver diminués dans notre énergie t
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ut de même moins inopérantes que souvent elles ne
voudraient
l’être. Mais, chose étrange, la raison pour laquelle le désordre n’es
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ic indique par lui-même la thérapeutique que nous
voudrions
proposer, et qui serait un traitement préventif par l’actualisation,
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nt d’indivision intérieure, d’indivision entre le
vouloir
et le pouvoir. On pourrait presque dire que c’est la sensation de l’u
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de la pureté, si la « pureté du cœur », comme le
veut
Kierkegaard, c’est le vouloir unique, unifiant l’être vivant et le co
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té du cœur », comme le veut Kierkegaard, c’est le
vouloir
unique, unifiant l’être vivant et le confondant un instant avec l’obj
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entrale, impensable et qui permet de penser. Nous
voudrions
dégager ici, à titre d’exemple, quelques-unes des conséquences (métho
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ns la personne comme l’individu qui se sait et se
veut
engagé dans le conflit créateur. Mais en s’affirmant, c’est-à-dire en
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réant un double risque non moins réel, ou si l’on
veut
, une double tentation. Car, d’une part, renoncer à la machine ce sera
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els ils appartiennent, dans une entreprise qui ne
veut
être qu’une œuvre stricte d’information, à l’exclusivité de tout comm
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la seule possible aujourd’hui. Camarades, si vous
voulez
savoir, aidez-nous ! (Pour tous renseignements, adressez provisoireme
57
En réalité, les mots prennent tous les sens qu’on
veut
dans la bouche des politiciens. Ils prennent de préférence un sens co
58
oins grande, sur la vie privée du lecteur. Ils ne
veulent
rien dire, mais, pourtant, ils disent ! En d’autres termes, ils influ
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ne manière anarchique — tout en prétendant ne pas
vouloir
influencer, ils ressemblent beaucoup à ces gouvernements libéraux qui
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stincts les plus faciles à flatter, à force de ne
vouloir
rien affirmer de trop volontaire, de trop positif, de trop réellement
61
n de solitude désirée en secret dès longtemps. Je
voudrais
bien n’avoir pas l’air trop romantique : mes dernières années de Pari
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re » ? C’est à cette question judicieuse que j’ai
voulu
répondre. Peut-être mon récit n’a-t-il pas d’autre but que de décrire
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tres, ridiculise et ruine ce genre d’espoirs. Qui
voudrait
condamner l’usage pratique de la raison ? Simplement je constate qu’e
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de chômeurs, Monsieur, c’est un principe. Nous ne
voulons
que des ouvriers honnêtes. Pensez donc, deux femmes seules ! — C’est
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e des villes et le prolétariat ? L’opposition que
veulent
voir les marxistes entre bourgeois, ou maîtres, et prolétaires ou ser
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scientifique. Il ne part pas de ce que les hommes
veulent
être, ni de la conscience globale qu’ils ont de leur état (et c’est p
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fondée sur la réalité telle qu’elle est vécue et
voulue
par les hommes réels et concrets, ou bien sur la réalité telle qu’ell
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vez eu de la fièvre ! » Elle ne sait pas. Elle ne
veut
pas de médecin. Sa fille dit : « Elle ne voulait même plus toucher à
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ne veut pas de médecin. Sa fille dit : « Elle ne
voulait
même plus toucher à la viande, pensez ! Il ne faut pas croire que la
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ttes. La mère Calixte, qui casse tout ce que l’on
veut
, a coutume de dire en constatant le mal : « Voyez-vous ! je croyais l
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plus le même sens pour le peuple et pour ceux qui
voudraient
lui parler. Le petit exemple que je viens de citer, c’est une espèce
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mmunes. Un chacun peut en être, et juger comme il
veut
. Le droit de se tromper, et de tromper grâce au langage, est un des d
73
». Écrivains inutilisables dans la mesure où ils
veulent
être de bons écrivains français.) — Que de bonne volonté chez les hom
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lité, ils ne sont pas plus marxistes que moi. Ils
veulent
avant tout vivre et travailler raisonnablement. Mais rien ne se prése
75
t en s’imaginant qu’il n’est pas un des leurs… Je
voudrais
définir le croyant véritable : celui qui sait qu’il ne croit pas aux
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ai de nouveau parlé en intellectuel. En homme qui
veut
savoir pour quelles raisons il prend ou ne prend point parti. Mais l’
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il prend ou ne prend point parti. Mais l’électeur
veut
qu’on soit pour ou contre, et il se méfie par principe de celui qui d
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— Mais si je raconte mon histoire ? — Le lecteur
veut
des histoires inventées. — Mais si je lui dis que j’invente mon histo
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core parvenu à « mettre de côté » autant qu’il le
voudrait
. Mais ce n’est pas sûr. Je sais bien une douzaine de ses camarades qu
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e métier est de comprendre, dont le métier est de
vouloir
la vérité, dont la seule dignité est d’avoir foi dans le pouvoir d’un
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s qui, plaçant la Raison dans le monde des dieux,
voudraient
bien être pris pour des gens raisonnables. Voilà pourquoi, pensais-je
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ympathique, d’un philistin sans exigences, et qui
veut
croire à la vertu, — s’il n’y avait, au centre de lui-même, cette abs
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ent à la cacher à tous sauf aux deux femmes qu’il
voudrait
épouser. Mais n’allons pas conclure trop vite. Les états d’âme d’un m
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rions-nous ajouter avec toutes les réserves qu’on
voudra
, mais en nous souvenant de la question que nous posait l’origine germ
85
ié. Il ne sait même plus écrire sa Fable, il n’en
veut
plus, il veut du vraisemblable ! Il est retombé dans le roman insigni
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même plus écrire sa Fable, il n’en veut plus, il
veut
du vraisemblable ! Il est retombé dans le roman insignifiant. P.-S.
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bé dans le roman insignifiant. P.-S. Je n’ai pas
voulu
alourdir cette esquisse de tout un appareil de références bibliograph
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it tirer de cette « vérité d’expérience » si l’on
voulait
en faire une règle, comme nous en menacent les conformismes totalitai
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du varech. De l’île, du village, de la mer, je ne
veux
rien dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma vie, dans l’heur
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et le clocher. Il est seul au-dessus du pays. Je
voudrais
le dessiner dans le style rom antique, avec tous ses détails et toute
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e de ce peuple discret. C’est l’impression que je
veux
retenir pour le moment des gens d’ici. Elle corrige la mauvaise humeu
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pour me mettre en confiance. Je sens bien qu’elle
veut
me faire causer avant de fixer le prix du chou-fleur, des enveloppes
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s sorti. La mère Aujard n’a pas toujours ce qu’on
voudrait
. En hiver elle fait peu de réserves de produits alimentaires, les hab
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ur l’envoi de ce matin. En effet, Pédenaud, qui a
voulu
en avoir le cœur net, a pris des instructions par téléphone au chef-l
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Le monsieur rencontré dans l’autocar de Taillefer
voulait
savoir quel était mon métier. Et quand j’eus dit que je n’en avais au
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Denis de Rougemont (décembre 1937)w x Pourquoi
voulez
-vous — ou veulent-ils — que la philosophie se purifie de théologie ?
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t (décembre 1937)w x Pourquoi voulez-vous — ou
veulent
-ils — que la philosophie se purifie de théologie ? La théologie vaut
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de la vie des hommes qui ont fait l’Europe et qui
veulent
la maintenir. Et l’individualisme et les collectivismes ne sont que l
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es différences en ce qu’elles ont de créateur. Il
veut
une organisation de la cité qui leur permette de s’exprimer. Telle es
100
Beausire ne craint pas de proclamer que « si l’on
veut
parler à des hommes, et non à des enfants, il faut renoncer à invoque
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aurons très bien nous entendre avec tous ceux qui
veulent
sauver non point nos âmes — c’est l’affaire de Dieu seul — mais bien
102
mme une révolte contre Dieu. De sa fortune, il ne
voulut
tirer nul intérêt : il la confia à l’un de ses frères, pour éviter d’
103
t attentifs, ils le tuent. Mais c’est là ce qu’il
voulait
. Il n’a jamais cru que sa mort pourrait entraver son action, il a com
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e qu’il est simple. « La pureté du cœur, c’est de
vouloir
une seule chose », écrit-il. Mais cette seule chose nécessaire s’oppo
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condamné par l’église primitive. Il donnait à qui
voulait
. Après sa mort, on s’aperçut qu’il ne restait que 250 francs dans le