1 1938, Articles divers (1938-1940). Le Relèvement de l’Allemagne (1918-1938) par Albert Rivaud (28 octobre 1938)
1 st du cru de l’auteur. Enfin, le chapitre sur les Églises et la religion est superficiel et souvent inexact : défaut d’autant p
2 1939, Articles divers (1938-1940). Le protestantisme créateur de personnes (1939)
2 tuel que les menaces qui pèsent aujourd’hui sur l’ Église , et sur la civilisation dite chrétienne, incitent beaucoup de contemp
3 homme fondant une société absolument nouvelle : l’ Église . Qu’est-ce que l’Église primitive, du point de vue sociologique où je
4 é absolument nouvelle : l’Église. Qu’est-ce que l’ Église primitive, du point de vue sociologique où je me place ici ? C’est un
5 lui déniait toute activité libre et spontanée, l’ Église lui rend sa dignité humaine d’individu et son rôle actif de persona.
6 libère. Ainsi, spirituellement et socialement, l’ Église est une communauté d’hommes qui sont à la fois libres et engagés. Lib
7 : la conversion. Tel est l’homme neuf, créé par l’ Église chrétienne. Ce n’est pas l’individu grec, puisqu’il se soucie davanta
8 re, le Fils et le Saint-Esprit, les docteurs de l’ Église grecque avaient adopté le terme romain de persona. C’est ce même term
9 rétiennes ou, pour mieux dire, des créations de l’ Église chrétienne. Voici donc définis par leurs origines, et dans leur genè
10 mation et dans le sujet précis qui nous occupe. L’ Église des premiers siècles a repris peu à peu l’héritage de l’Empire romain
11 le. Or, cette collusion peut-être inévitable de l’ Église et de l’Empire temporel, recréa, tout au long du Moyen Âge, une sorte
12 collective. » C’est-à-dire que la collusion de l’ Église et du pouvoir politique tendait à opprimer la liberté de la personne,
13 réformateurs était de restaurer la fidélité de l’ Église à la Parole de Dieu. Jamais ils n’ont admis d’être présentés comme de
14 isté essentiellement à restaurer la doctrine de l’ Église , de même qu’elle a consisté accidentellement, sur le plan politique,
15 t pour des raisons politiques, mais pour sauver l’ Église véritable, car, écrit-il, « si personne n’allait au-devant pour remba
16 es, toute la pureté de la foi serait confuse. » L’ Église primitive était une communauté spirituelle de personnes, d’hommes nou
17 communautés locales. Telles seront à nouveau les Églises réformées. Point de centralisation, point de capitale, point d’unific
18 g et Genève. Le problème ne se pose même pas. Les Églises locales s’organiseront en fédérations, délégueront des députés à des
19 rist, et dans la communion des saints. Ici-bas, l’ Église nous apparaît, selon les propres termes de Calvin, dans la diversité
20 propres termes de Calvin, dans la diversité « des Églises et des personnes particulières ». Car non seulement il y a plusieurs
21 rticulières ». Car non seulement il y a plusieurs Églises , mais à l’intérieur de chaque Église locale, il y a diversité des per
22 a plusieurs Églises, mais à l’intérieur de chaque Église locale, il y a diversité des personnes, c’est-à-dire des vocations pa
23 à la réalité de l’homme chrétien, du membre de l’ Église , mais il apporte une précision capitale à la définition de la personn
24 e, au sens précis où je l’entends. Diversité des Églises , fédération de ces diversités, multiplicité des vocations personnelle
25 e constatation : que les formes et structures des Églises ont toujours précédé et ont en quelque sorte contaminé les formes et
26 duction politique de la doctrine calvinienne de l’ Église et des vocations personnelles ? Je n’hésite pas à le dire : c’est le
27 i compte, mais bien la condition qu’il ménage à l’ Église , et l’idée de l’homme qu’il suppose. C’est en nous plaçant à ce doubl
28 plaçant à ce double point de vue : condition de l’ Église et condition de l’homme, que nous pourrons le mieux départager les de
29 ier groupe est celui des nations qui respectent l’ Église et la personne. Nous y trouvons des formes de gouvernement aussi disp
30 gne, à Rome et en Espagne, la distinction entre l’ Église et l’État n’avait jamais été établie d’une manière satisfaisante. Le
31 mple, était à la fois chef de l’État et chef de l’ Église  : c’est ce qu’on nomme le césaropapisme. D’autre part, ses décisions
32 ait, dans le peuple, le sentiment que l’État et l’ Église formaient un tout et constituaient à eux deux le Pouvoir. Renverser l
33 dre à son compte à la fois l’autorité d’un chef d’ Église et le pouvoir d’un chef d’État. Chacun sait qu’une Révolution copie t
34 ours maintenu avec rigueur la distinction entre l’ Église et l’État, et que d’autre part il a toujours favorisé le développemen
35 hodoxe grecque, par exemple, disparaît en tant qu’ Église vivante, il reste dans le pays une empreinte césaropapiste, d’où l’Ét
36 e pour notre civilisation et plus encore pour nos Églises . Je considère que nous n’avons plus le droit de l’étudier en curieux,
37 ons pratiques. Quelle est la condition faite à l’ Église dans les pays totalitaires ? Cette première question est capitale. Ca
38 pendante de l’attitude qu’il prend vis-à-vis de l’ Église et du fait religieux en général. Un régime est totalitaire lorsqu’il
39 implement, dans la pratique, à l’utilisation de l’ Église pour des fins politiques, c’est-à-dire au césaropapisme. Si le mot d’
40 enne » doit être lancé, ce ne peut être que par l’ Église seule, et non par un parti, et non par l’État fédéral. Une « Suisse c
41 tion strictement calviniste entre les droits de l’ Église et ceux de l’État. Beaucoup de choses en dépendent, pour l’avenir imm
42 l’homme et de l’État. Ceci ne signifie pas que l’ Église ait à proposer un programme comme tant d’autres, mais bien qu’elle do
3 1939, Articles divers (1938-1940). Qui est Hitler ? (24 février 1939)
43 me en Allemagne n’est autre que la résistance des Églises chrétiennes. Le second, c’est que le chef de l’Église confessante (Un
44 es chrétiennes. Le second, c’est que le chef de l’ Église confessante (Union des luthériens et calvinistes allemands), le paste
4 1939, Articles divers (1938-1940). Il y a toujours des directeurs de conscience en Occident (juin 1939)
45 s. Mais je n’entends pas parler d’un retour à une église , et encore moins d’un retour au christianisme. Ce serait émettre un n
46 l’Apocalypse. Et c’est ce mouvement-là qui crée l’ Église quand il entraîne « deux ou trois » d’entre nous ; l’Église : la seul
47 nd il entraîne « deux ou trois » d’entre nous ; l’ Église  : la seule communauté qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’
5 1940, Articles divers (1938-1940). L’homme au poignard enguirlandé (1940)
48 . Et quand le lieu du grand débat devient enfin l’ Église et sa réforme, courant toujours au plus pressé, au plus vivant, Manue
49 é. Si la cité n’a plus de vraies mesures, c’est l’ Église qui doit les refaire. Qu’elle s’y refuse, il faut la réformer. Après
6 1940, Articles divers (1938-1940). D’un journal d’attente (pages démodées) (avril 1940)
50 es cafés, les métros. Je le vois sortant de cette église ouverte, où passe le bruit des autobus ; ou bien de ce temple, un sam
51 ière mûrit là-haut, sur le clocher roman de cette église mystérieusement demeurée, malgré la ville environnante, à la campagne