1
ela peut se résumer d’un mot. C’est le romantisme
éternel
. C’est tout ce que l’on aura plus tard toutes les raisons du monde de
2
c’est l’Empire romain qui nous donnera le symbole
éternel
de cette réaction collective. La victoire de Rome sur la Grèce, symbo
3
du retour aux origines, c’est le rêve d’un avenir
éternel
, d’une révélation inouïe. Il s’agit donc de l’attente d’une communaut
4
foi chrétienne, tournée vers le pardon, le futur
éternel
, le rachat du péché d’origine ? À nous maintenant de rester vigilants
5
té qui ait son fondement au-delà du monde, dans l’
Éternel
qu’elle espère et qu’elle prie, et vers lequel elle s’ouvre à l’infin
6
r de manuel, c’est le Munich des Suisses, c’est l’
éternel
miracle du don de la paix, toujours immérité… Au matin, la pièce étai
7
au-delà du pessimisme lâche, il y a la foi dans l’
éternel
, y a l’amour et l’espérance de l’éternel. À quoi se raccrocher, que f
8
i dans l’éternel, y a l’amour et l’espérance de l’
éternel
. À quoi se raccrocher, que faire encore ? Quelle était l’assurance d’
9
’est souvent une grosse sottise. 12. Neutralité «
éternelle
». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité éternelle », et l’on v
10
le ». — On nous parle aujourd’hui de « neutralité
éternelle
», et l’on va même jusqu’à nous affirmer que cette « éternité » est l
11
faute de français, j’en suis fâché. Ce n’est pas
éternelle
qu’il convient de dire, mais perpétuelle. Se figure-t-on que l’homme
12
ons donc à qui de droit que nul État humain n’est
éternel
; que la Suisse est un État humain ; et que par conséquent l’épithète
13
État humain ; et que par conséquent l’épithète «
éternelle
» ne saurait désigner l’attitude adoptée par la Suisse en politique.
14
’un certain moment de son histoire. Or ce qui est
éternel
ne commence pas à un certain moment, en 1648 ou en 1815 par exemple.