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a communauté. Le paradoxe central d’une pièce sur
Nicolas
, sa tension créatrice, réside donc dans ce fait, qui rappelle notre d
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enfants : ce seront les Suisses et les enfants de
Nicolas
. Enfin un petit chœur caché derrière le degré supérieur — le plan de
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litude — représentera les voix célestes, appelant
Nicolas
et le réconfortant. La structure même de la scène commandera le mouve
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le mouvement général du drame : au premier acte,
Nicolas
quitte le monde, il s’élève donc du plan 2 au plan 3. Au deuxième act
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onduisent du plan 1 au plan 3. Au troisième acte,
Nicolas
sacrifie sa solitude pour le salut des Suisses : il descend du plan 3
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938 avait su écarter. C’était l’échec tragique de
Nicolas
et du message fraternel que le drame allait nous redire. Et cependant
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pendant nous n’avons pas perdu courage. La foi de
Nicolas
domine les temps. Elle vit encore au cœur des Suisses. Elle est encor
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que. Je parcours distraitement quelques pages. Ce
Nicolas
ne m’avait jamais paru très excitant : souvenir d’école primaire, c’e
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spondances. Cette Diète de Stans où le message de
Nicolas
sauve la paix à la onzième heure, ce n’est plus un souvenir de manuel
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, invoquant du fond des vallées l’intervention de
Nicolas
: Parmi nous, peuple, parmi nous — parmi la foule en lourd tumulte a
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ubilez et riez ! Battez des mains, peuple, pour
Nicolas
, Unissez-vous à l’éclat des fanfares Vous tous, au loin, et quico
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is l’occasion de signaler une autre biographie de
Nicolas
, Bruder Klaus, par Mlle de Segesser, avec l’espoir qu’elle soit bient